tag:blogger.com,1999:blog-15355896918831938512024-02-07T19:51:48.832+01:00Brèves de MediscoopPar le Dr Marie-Elisabeth Sanselme-Cardenas :La presse médicale au scanner
Blog dans le cadre du forum des psys. Lancé en 2003 sous l'impulsion de Jacques-Alain Miller, le Forum des psys est une réplique aux tentatives de tous ordres qui visent à nuire au parlêtre et aux pratiques de parole qui, à l'instar de la psychanalyse, font exister le dit parlêtre et se soucient de sa préservation. <small><br>Modérateur : Dominique Holvoet </small>Unknownnoreply@blogger.comBlogger96125tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-24997839704719344802009-05-11T22:20:00.001+02:002009-05-11T22:24:53.913+02:00Sur la santé... à propos de la loi Bachelot<span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;"><o:p></o:p></span></span> <span style="font-size: 100%;"><span style="color: rgb(204, 0, 0);">Brèves de Mediscoop, par le Dr Marie-Elisabeth Sanselme-Cardenas</span><br /><span style="color: rgb(204, 0, 0);">La presse médicale au scanner</span><br /><br /></span> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">La loi Bachelot fait parler d’elle plus que Madame la ministre ne s’y attendait. Bien sûr c’est pour la défense d’intérêts très différents que l’union contre cette loi s’est faite jusque dans la rue. Mais si les États Généraux de la Santé en 2008 n’ont mobilisé de manière visible ni les professionnels ni les usagers et bien il était temps que quelque événement parvienne à le faire et c’est le mérite de l’annonce de cette loi. <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">Il existe dans ce pays depuis une décennie et plus un processus de démolition de l’édifice de Santé que les générations précédentes avaient construit avec force travail à partir de l’observation de l’exclusion des soins pour les plus démunis qui était encore de mise à leur époque. Personne ne veut en prendre conscience car les intérêts des différentes parties, divergent. Même les malades ont peur qu’en s’insurgeant contre les injustices sociales en matière d’accès aux soins et de remboursement, ils ne fassent qu’aggraver leurs difficultés, heureusement que les associations qui les représentent font ce qu’elles peuvent. <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">Lorsqu’on a imposé la déclaration d’un médecin traitant ce qui en soi n’est pas un problème, sinon que c’est un fichage de plus, peu se sont posé la question de savoir si le libre choix du médecin, fondement de la relation de confiance, serait garanti ou si peu à peu cela glisserait comme dans d’autres pays vers un médecin imposé : celui de la rue où on habite, du quartier, du village. La préoccupation allait vers l’euro qui serait prélevé à chaque acte plutôt qu’à la vision d’ensemble et à long terme du projet.<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;"><o:p> </o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">Actuellement, la loi sur les hôpitaux cristallise enfin la crainte de voir le système de Santé se désagréger. Elle fait réfléchir et remettre en question les projets du gouvernement dans ce domaine.<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;"><o:p> </o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">Cette loi interroge sur le problème des déserts médicaux qui n’est pas réglé par le texte car le manque de médecins est réel « en moyenne », pas seulement géographiquement et comme le disent les brèves qui suivent, pour de nombreuses années encore, attendu que les études médicales durent de 10 à 15 ans. Le<span style=""> </span><i style=""><span style="font-style: italic;">numerus clausus</span></i> institué il y a 30 ans mais qui a été resserré dans les années 80 et 90 avant d’être légèrement assoupli dans les années 2000 en est la principale cause. Ceci alors qu’en l’instituant on connaissait déjà la pénurie que cela provoquerait et les années où elle commencerait à se faire sentir ainsi que les spécialités qui seraient les plus touchées. Mais l’administration osait dire « moins il y aura d’offre moins il y aura de demande » !! Certains médecins qui n’avaient pas idée de ce que cela donnerait se disaient qu’il valait mieux ne pas partager le gâteau en de trop nombreux morceaux ! Les patients quant à eux se plaignaient que les cotisations étaient lourdes et « qu’il y en a » toujours qui abusent ! Le résultat est là.<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">Cette loi suit la fermeture systématique et implacable depuis plusieurs années des petits hôpitaux et petites maternités sous prétexte de plateaux techniques insuffisants sauf qu’ils ne sont remplacés par rien ou par des maisons d’accouchement et des maisons médicales en projet et que dans certaines régions qui sont coupées des grands accès par la neige plusieurs mois par an, ces hôpitaux et ces maternités remplissaient fort bien leur rôle. Quand on interroge les pompiers un peu systématiquement de nos jours, il y en a bien peu qui n’ont eu à faire au moins un accouchement dans leur camion !<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;"><o:p> </o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">La logique du gouvernement est difficile à suivre qui veut supprimer les déserts médicaux mais qui ferme école, crèche, gare, bureau de poste, maternité, hôpital et qui exige par contre que les jeunes médecins aillent s’installer dans ces déserts qu’il a créés. Ces jeunes médecins ont plus que les autres besoin d’être à une relative proximité des seniors et d’une possibilité de prise en charge des patients, dans des lieux où leur conjoint et leurs enfants puissent sans parler de s’épanouir, du moins travailler et être scolarisés, ce d’autant que cette génération n’a plus l’intention de se sacrifier complètement comme la génération précédente ou de sacrifier la vie de sa famille et exige des conditions de travail normales.<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;"><o:p> </o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">Ainsi les médecins des hôpitaux s’opposent à la loi tout comme les médecins libéraux. Mais, les premiers sentent que la loi installe à l’hôpital un sur-pouvoir, celui de l’administration et de la maîtrise comptable. Les seconds pensent que la loi va entraîner des contraintes d’installation voire des contraintes de garde pour les plus âgés tout cela pour faire face à une situation créée de toute pièce par le <i style=""><span style="font-style: italic;">numerus clausus</span></i> jamais remis en cause peut-être pas même par eux !<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;"><o:p> </o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">Il paraît très grave que les décisions d’investissements et d’orientations d’un service puisse être prises en dernier recours par un administratif gestionnaire car c’est considérer l’hôpital comme n’importe quelle entreprise et oublier que c’est UN SERVICE PUBLIC de première importance que la République met à la disposition des citoyens et que la santé n’est pas une marchandise comme les autres. Il est vrai que la fonction de l’hôpital comme service public ne le met pas en valeur à l’heure où les fonctionnaires sont présentés comme des prédateurs plutôt que comme des piliers du système politique. Que restera-t-il de la République quand on aura fait passer du public au privé l’enseignement, la santé et la justice ? Par ailleurs ce sont des domaines politiques qui doivent être traités à l’échelle nationale et non régionale au risque d’une inéquité de traitement des français.<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;"><o:p> </o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">Les décisions médicales y compris pour l’achat du matériel doivent être prises par des médecins, ils savent par exemple avec quel appareil d’échographie ils se sentiront le plus à l’aise et le plus performants pour faire leur travail ; aux gestionnaires de commander les appareils au meilleur prix en entreprenant les négociations nécessaires. Certaines orientations d’un service ne peuvent être prises que par des médecins qui savent ce que cela implique pour les patients atteints de maladies graves, et qui se laisseront conduire par leur humanisme plutôt que par l’efficacité de la comptabilité. Certains choix cruciaux seront à faire dans les années à venir, pourvu que ce soient les médecins et non les gestionnaires qui les fassent ! Déjà le passage des services, de taille humaine, aux pôles beaucoup plus grands, est une perte de repères. S’il faut à un certain niveau raisonner avec une vue d’ensemble et sur du long terme, il faut en convenir, au quotidien la taille du service où chacun se connaît ne doit pas être dépassée. <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;"><o:p> </o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">Il faut repenser la médecine dans ce qu’elle est : curative, préventive, prédictive et chacune nécessite déjà des conditions spécifiques, repenser les spécialités et le lien qu’elles ont entre elles avec le travail inter et pluri disciplinaire de plus en plus indispensable. Le point qui a sans doute été amélioré ces dernières années est la remise du médecin généraliste au centre du système comme celui qui accompagne le patient dans son parcours de vie et l’aide à s’orienter dans les spécialités et les démarches médicales. En somme, le médecin de famille qui serait de retour. Encore faut-il que celui-ci joue le jeu et ne se croit pas capable de tenir tous les rôles à la fois : convenons que la plupart du temps le médecin traitant connaît ses limites et confie son patient à qui de droit quand c’est utile. Le problème reste de la tâche administrative trop lourde qui lui incombe et qui dépasse le cadre d’un suivi médical pour être un lieu où on répertorie voire où on fiche le malade au risque de rendre impossible cette relation unique et intime entre le médecin et le patient par la nécessité d’un interrogatoire qui n’est plus réellement médical et la tenue d’un dossier lui aussi plus administratif et social que médical. Tout cela n’entraîne pas la reconnaissance à laquelle le médecin comme tout un chacun aspire.<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">À l’heure où les médecins s’entourent de comités d’éthique parce que les problèmes que pose la médecine moderne s’étendent à des questions humaines essentielles et qu’ils veulent être le mieux éclairés possible, l’administration, elle, s’entoure de gestionnaires comptables pour faire de l’hôpital une entreprise, qui plus est, rentable ! L’intérêt du malade est placé loin derrière l’intérêt du compte de l’hôpital.<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;"><o:p> </o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">La logique privée de la loi Bachelot fragilise le service public déjà mis à mal depuis des années. L’hôpital se doit d’accueillir tous les malades y compris et surtout ceux dont la maladie grave coûte cher. La loi ne doit pas mettre l’hôpital en situation de risquer de choisir les malades qui ne le mettront pas dans le rouge ! Bien sûr la mutualisation des risques, pour que les institutions politiques et sociales compensent les injustices de la nature et les injustices sociales, exige que la gestion du système de santé soit faite dans la plus grande rigueur et compétence. La gestion est une profession qui a toute sa valeur et sa place mais dans le sujet que nous traitons elle doit être au service de la République et de ses malades pas des actionnaires. Les médecins doivent être conseillés et guidés par les gestionnaires, pas dirigés par eux. Les nominations doivent être laissées aux médecins et décidées sur la base de compétences médicales. L’argent et en particulier celui qui vient des impôts doit être utilisé de la manière la plus honnête et efficace, ça c’est le côté noble de la gestion, faire au mieux dans la juste mesure et l’efficacité. Cela rappelle aussi la notion de frugalité que chaque citoyen attaché à la République doit avoir à l’esprit pour que tous puissent bénéficier de ce dont ils ont besoin. Mais le budget de la santé ne pourra logiquement qu’augmenter attendu que la population vieillit, la médecine fait des progrès, l’espérance de vie s’allonge et que chacun accorde à la santé la plus grande importance. <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">La libéralisation des soins risque de mettre en danger la santé des français les plus modestes et ce sont des moyens supplémentaires pour l’hôpital dans ses fonctions spécifiques qu’il faut envisager. Cette gestion comptable semble de plus aller dans le sens d’accroître la différence des dotations entre les très grandes structures déjà favorisées et les petites qui ont du mal à parvenir à l’équilibre voire n’y parviennent pas. De même les spécialités chirurgicales ne sont pas assez valorisées et les étudiants en médecine risquent de les écarter de leur choix. Le service des urgences est saturé dans beaucoup d’hôpitaux et on a vu dans l’actualité que des accidents arrivent de plus en plus fréquemment par la surcharge de travail du personnel qui ne peut plus faire face. La médecine du travail est sinistrée et ne peut plus répondre à la demande croissante qui tient en partie aux conditions de stress des employés depuis quelques années.<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;"><o:p> </o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">Une médecine à deux vitesses commença de s’installer déjà quand on créa les secteurs 1 et 2 et les dépassements d’honoraires, catégories qu’il faudrait voir disparaître en revalorisant les actes médicaux en fonction de leur difficulté, de leur pénibilité, et de leurs risques et en tenant compte de l’amortissement du matériel performant qu’ils exigent, comme nous avons déjà eu l’occasion de le dire sur ce site. Une médecine à plusieurs vitesses telle qu’elle est insensiblement en train de s’installer en France est un échec de la fonction de la République qui sans égalitarisme borné doit cependant permettre à chacun de vivre dans des conditions correctes parmi lesquelles la santé a sans doute la première place. C’est un échec aussi quand certaines régions sont exclues des soins et que les campagnes et les zones urbaines sensibles sont abandonnées. Il y a de nos jours des oubliés du système de soins en France.<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">La permanence des soins est un point d’éthique mais il ne peut être exigé que si le nombre de gardes reste raisonnable et que le repos compensateur indispensable à chaque être humain est envisagé or le manque de médecins dans certaines spécialités devient criant.<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">Les prétendues réformes ne produiront d’éventuels effets que dans un temps trop lointain. De plus, les jeunes générations ne doivent pas payer seules la facture d’une inconscience dans les prévisions des besoins médicaux ou pire dans le refus de les considérer. L’aide intergénérationnelle est une autre approche humaniste de la médecine et du lien social. Les médecins installés doivent participer à l’organisation actuelle de la pénurie mais sur la base du volontariat et de la possibilité de chacun car l’âge moyen des médecins est élevé et les problèmes de santé ne les épargnent pas au plan personnel. Il n’est pas choquant que l’installation dans des régions surdotées soit soumise à une réflexion approfondie pour éviter la régulation imposée et que les praticiens de ces régions prêtent renfort sur la base du volontariat à des zones sans médecins mais cela doit être très ponctuel et à court terme. Il est honteux que certains médecins deviennent de véritables mercenaires devant la nécessité pour des petits hôpitaux de faire appel à eux pour la permanence des soins mais cela ne justifie pas la coercition pour l’ensemble des médecins et ne permet pas le travail dans de bonnes conditions. Les malades, quel que soit le lieu où ils habitent, méritent des médecins qui ont le désir de les aider et qui ont été formés à ce type de médecine. On peut, par contre, exiger que dès à présent le nombre des étudiants en médecine qui passent en deuxième année soit très augmenté sinon c’est vouloir que le problème s’éternise. Il est dommage qu’on ne pense à aider les étudiants par des bourses que lorsqu’on a quelque chose à exiger d’eux en échange mais ce peut être une façon de favoriser des installations dans des zones désertiques ou dans des zones difficiles socialement. Encore faut-il permettre aux médecins qui s’y installent, comme nous le disions, de vivre et d’exercer normalement car les agressions contre les généralistes, principalement, ne cessent de croître. Les maisons de santé peuvent être une solution complémentaire à toutes les autres mesures organisationnelles mais les subventions pour les réaliser doivent être attribuées de toute urgence.</span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">Il est aussi choquant que des établissements prestigieux qui s’occupent d’oncologie trient certains de leurs patients étrangers sur le critère de leur possibilité d’améliorer leur situation financière ! « Ici on accueille les « cancéreux » étrangers qui peuvent payer le prix fort » !<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;"><span style="font-size: 12pt;"><o:p> </o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">Le conventionnement des médecins selon la qualité des soins est inadmissible car c’est supposer des personnes autres que leurs pairs capables de juger leurs compétences et leur travail. Une profession libérale reçoit son jugement du bouche à oreille qui fait la réputation du praticien et que celui-ci assume. Il engage sa responsabilité dans son exercice. Le conventionnement refusé par l’administration ne peut venir que d’actes qui contreviennent à la convention signée.</span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">Enfin l'Hôpital et le libéral doivent travailler dans la concertation, le libéral faisant appel à l'hôpital quand un cas rare ou plus sérieux interroge le praticien, le plateau technique et le plateau de recherche étant ainsi mis à la disposition de chacun quand il en a besoin. Pour nous l'Hôpital doit rester le « haut lieu » des soins et de l'enseignement de la médecine et des professions paramédicales qu'il est devenu ces dernières décennies après les siècles de déconsidération qu'il a connus quand il était "l'hôpital de la soupe populaire" bien que ce rôle ait eu lieu d'être en son temps. <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></span><span style="font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></span><span style="font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;"><span style="font-size: 16pt;">Ces réflexions sont un point de départ à une réflexion générale nécessaire de tous les français car tous sont consommateurs de médecine. La génération actuelle est de plus responsable de ce que seront l’hôpital, la médecine et la santé pour les générations suivantes vu le temps nécessaire à la mise en application des décisions et à l’apparition de leurs effets. Cela mérite que chacun se sente concerné.</span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;"><span style="font-size: 12pt;"> </span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"> <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:blue;"><span style="font-size: 12pt; color: blue;"><o:p> </o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:85%;color:black;"><span style="font-size: 10pt; color: black;">BRÈVES sur l’HÔPITAL et la SANTÉ</span></span><span style="color:blue;"><span style="color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:blue;"><span style="font-size: 12pt; color: blue;"><o:p> </o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:blue;"><span style="font-size: 12pt; color: blue;"><o:p> </o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 18pt; color: blue; font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span></span></b></p> <p><a name="44a9f6157d3a0d2319abc7e62a5cffce"><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103);">« Les professionnels de la santé battent le rappel »</span></span></b></strong></a><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal">L’Humanité, Le Figaro économie, Le Parisien</span> </span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; color: black;">L’Humanité rappelle qu’</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« aujourd’hui ont lieu, dans toute <u1:personname productid="La France" st="on">la France</u1:personname>, des rassemblements contre la politique hospitalière du gouvernement, à l’appel de 9 syndicats de salariés des hôpitaux, mais aussi de comités d’usagers ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal observe que ceux-ci </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« accusent [le projet de loi Bachelot] de «fragiliser le service public de santé au profit d’une logique privée» ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Figaro économie aborde également, en bref, ces</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> « grèves et manifestations dans les hôpitaux ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien relève que ces professionnels </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« réclament aussi davantage de moyens ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal note que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« selon la directrice de l’hospitalisation au ministère de <u1:personname productid="la Sant←" st="on">la Santé</u1:personname>, «en 2007, 55% des établissements étaient en excédent et 45% en déficit. Surtout, 7% des établissements concentraient 80% des déficits» ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Figaro économie souligne que</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> « d’après Annie Podeur, «une part» des difficultés s’explique par «l’inadaptation des tarifs» versés aux hôpitaux pour chaque cas. Ce défaut devrait être en partie corrigé en 2009 ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« Mais il y a aussi «une raison profonde : le problème d’organisation interne à l’établissement et d’organisation territoriale» », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">poursuit le journal.</span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><a name="b01a55daac6039ac9c1ae4c986b8d9ad"><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103);">« La liberté d’installation des médecins mobilise les députés »</span></span></b></strong></a><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal">Le Figaro économie, <u1:personname productid="La Croix" st="on">La Croix</u1:personname>, Le Monde, L’Humanité, Les Echos</span> </span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; color: black;">Le Figaro économie indique qu’</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« un des amendements les plus cruciaux à la loi Bachelot a été voté, mardi soir, […] sur les déserts médicaux ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal explique que le texte </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« prévoit que les médecins des zones surdenses aillent régulièrement en renfort de leurs confrères des zones manquant de praticiens. Les récalcitrants seront passibles d'une «amende» égale au plafond mensuel de <u1:personname productid="la S←cu" st="on">la Sécu</u1:personname> (2 859 €) ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien précise que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« la mesure entrera en vigueur si les dispositifs incitatifs prévus par la loi restent inefficaces 3 ans après leur mise en place ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Figaro économie observe que les députés </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« partisans de mesures plus sévères, pour mieux répartir les médecins, ont retiré leurs amendements ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal ajoute que Roselyne Bachelot </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« a dit qu'elle n'accepterait que des mesures «intergénérationnelles» - concernant aussi les médecins installés -, estimant que des dispositifs frappant seulement les futurs médecins seraient à la fois injustes et inefficaces ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Figaro économie relève qu’</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« au nom du PS, le député Christian Paul a regretté la création d'«intermittents de la médecine, alors qu'il faut des médecins à temps plein» dans les campagnes, et le délai de plusieurs années avant la mise en œuvre du dispositif ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">La Croix constate également que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« la liberté d’installation des médecins mobilise les députés ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien remarque notamment que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« le projet de loi prévoit l’instauration d’un numerus clausus régionalisé ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">La Croix explique que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« l’idée est d’adapter la formation des médecins aux besoins locaux, en créant des postes d’internes en médecine générale ou en psychiatrie à Rouen ou à Amiens, qui en manquent, plutôt que des postes de radiologues ou de dermatologues à Nice et à Paris, villes déjà bien pourvues dans ce domaine ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal note ainsi que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« la ministre de <u1:personname productid="la Sant←" st="on">la Santé</u1:personname> fait le pari qu’une fois formés, les jeunes médecins n’iront pas exercer ailleurs ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Monde se penche aussi sur ces débats, observant que</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> « le gouvernement veut éviter d’ouvrir un nouveau front avec les professions libérales ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Les Echos indique de son côté que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« les députés ont adopté une mesure qui prévoit des subventions pour les maisons de santé », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">à hauteur </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« d'au moins 20 millions d'euros », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">selon Roselyne Bachelot.<br />La ministre a déclaré que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« d'ici à une dizaine d'années, 30 % des professionnels de santé devraient être regroupés dans ce type de structures ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal relève cependant que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« le député Jean-Marie Le Guen a souligné que la somme de 20 millions d'euros ne représentait pas plus d'un millième des dépenses de médecine ambulatoire ».</span></span></i></em><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 18pt; color: blue; font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span></span></b></p> <p><a name="ad8bb43cd11d771b1702fa2cc7b6d0a6"><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:#c63867;"><span style="font-size: 12pt; color: rgb(198, 56, 103);">« Déserts médicaux : MG France propose des mesures immédiates »</span></span></b></strong></a><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal">Les Echos, <u1:personname productid="La Tribune" st="on">La Tribune</u1:personname>, Le Figaro économie</span> <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Les Echos note en effet que le syndicat <em><i><span style="font-family:Arial;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« a fait des propositions hier pour répondre au problème de la pénurie de praticiens dans les campagnes et les banlieues défavorisées ».</span></span></i></em></span></span><i><span style="font-family:Arial;color:blue;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Le journal indique que MG France <em><i><span style="font-family:Arial;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« propose d'identifier avec les élus de chaque département les zones manquant de médecins afin d'y mettre rapidement sur pied des consultations assurées par des médecins ne résidant pas sur place ».</span></span></i></em></span></span><i><span style="font-family:Arial;color:blue;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Le quotidien précise qu’<em><i><span style="font-family:Arial;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« en attendant notamment la mise en place des Agences régionales de santé, […] MG suggère de prendre des mesures «dans les 2 mois» ».</span></span></i></em></span></span><i><span style="font-family:Arial;color:blue;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Les Echos relève que le syndicat propose également<em><i><span style="font-family:Arial;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> « la mise en place de «consultations avancées dans les zones identifiées dans des locaux, avec du personnel et du matériel mis à disposition, rémunérées par des vacations forfaitaires» ».</span></span></i></em></span></span><i><span style="font-family:Arial;color:blue;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">La Tribune se penche aussi sur la<em><i><span style="font-family:Arial;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> « mobilisation pour éviter les déserts médicaux ».</span></span></i></em></span></span><i><span style="font-family:Arial;color:blue;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Le journal revient sur le projet de loi Bachelot, qui <em><i><span style="font-family:Arial;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« envisage des mesures contraignantes », </span></span></i></em>observant entre autres que<em><i><span style="font-family:Arial;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> « si au terme d’une période de 3 à 5 ans aucun progrès n’était constaté, […] toute nouvelle installation d’un médecin dans une zone surdotée serait soumise à l’autorisation du directeur de l’ARS ».</span></span></i></em></span></span><i><span style="font-family:Arial;color:blue;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Le quotidien note que <em><i><span style="font-family:Arial;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« MG France a réaffirmé que les mesures coercitives étaient «inopérantes» ».</span></span></i></em></span></span><i><span style="font-family:Arial;color:blue;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Le Figaro économie relaie pour sa part les propos de Roselyne Bachelot, qui a notamment déclaré hier, lors du « Talk Orange-Le Figaro » : <em><i><span style="font-family:Arial;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Nous gérons des fonds qui sortent des poches des Français, il faut donc que chaque sou dépensé soit justifié. Et comme mieux gérer sert aussi à mieux soigner, cette loi […] va faire avancer les choses</span></span></i></em><b style=""><span style="font-weight: bold;"><o:p></o:p></span></b></span></span></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 18pt; color: blue; font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span></span></b></p> <p><a name="beca1d27b4e38fced45ea6f5a0cadf22"><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103);">« Etat stationnaire sur les déserts médicaux »</span></span></b></strong></a><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal">Libération, Le Figaro économie, Les Echos</span> </span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; color: black;">Libération aborde à son tour l’examen du projet de loi Bachelot à l’Assemblée nationale.<br />Le journal retient que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« finalement, Roselyne Bachelot a choisi… le statu quo. Pour tenter de répondre aux défis que posent les déserts médicaux, on ne touchera pas à la sacro-sainte liberté d’installation des médecins ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« D’éventuelles mesures contraignantes ? Dans 3 ans, peut-être », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">remarque le quotidien.<br />Libération cite ainsi la ministre de <u1:personname productid="la Sant←" st="on">la Santé</u1:personname>, qui a déclaré hier </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« devant des députés bien sceptiques »</span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;"> être </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« opposée à toutes mesures coercitives non structurantes ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Roselyne Bachelot d’ajouter :</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> « Il est inexact de dire que l’on ne fait rien. Nous partageons tous le même diagnostic. Mais on ne peut construire une politique sans l’accord des premiers concernés ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Libération explique notamment que le </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">numerus clausus « va être régionalisé, «pour permettre de mieux doter les régions en manque» ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal aborde en outre le </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« guichet unique : tout étudiant en médecine pourra s’adresser à un seul interlocuteur pour connaître les différentes mesures incitatives mises en place dans sa région ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien remarque que les bourses d’études </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« pourront aller jusqu’à 1 200 euros par mois pendant toutes les études, à charge ensuite pour le titulaire d’exercer dans des zones sous-dotées ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Figaro économie retient également que</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> « les bourses d’études [seront] généralisées pour les futurs médecins ruraux ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal note qu’</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« il s’agit de généraliser et d’amplifier un dispositif déjà mis en place par plusieurs conseils généraux ou régionaux ruraux ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Les Echos relève à son tour que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« les médecins qui refusent de prêter main-forte à leurs collègues dans les zones de pénurie devront payer une taxe de 2.800 euros par an, mais pas avant 2012 ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« Les syndicats de médecins sont furieux », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">relève le journal.<br />Le quotidien livre notamment la réaction de Vincent Rébeillé-Borgella, vice-président de MG France, qui déclare : </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« C'est une mesure qui donne bonne conscience aux députés, mais qui pénalise les médecins déjà installés et ne résoudra pas le problème de la démographie médicale ».</span></span></i></em><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 18pt; color: blue; font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span></span></b></p> <p><a name="f4a13380140928a3944bdd72df3795e0"><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103);">« Déserts médicaux : des prévisions alarmantes »</span></span></b></strong></a><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal">Les Echos, Le Figaro</span> </span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; color: black;">Les Echos consacre un article aux </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« prévisions alarmantes, dévoilées par <u1:personname productid="la Drees" st="on">la Drees</u1:personname>, [qui] vont nourrir le débat sur les déserts médicaux à l'Assemblée nationale ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal relève en effet que selon cette étude, </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« le nombre de médecins en exercice va chuter de manière continue jusqu'en 2019. On en compterait, dans 10 ans, 188.000, soit 10 % de moins qu'en 2006 ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien ajoute que cette baisse </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">est « «inéluctable», car elle est le résultat de la baisse du numerus clausus, dans les années 1980 et 1990. La remontée du numerus clausus depuis le début des années 2000 «ne portera ses fruits qu'à l'horizon de 10 ou 15 ans», étant donné la longueur des études ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Les Echos observe que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« le nombre de praticiens n'augmenterait donc qu'à partir de 2020. En 2030, on retrouverait à peu de chose près le niveau actuel ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal remarque cependant que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« comme, dans le même temps, la population française aura grossi de 10 %, la densité médicale reculerait nettement, passant de 327 professionnels pour 100.000 habitants actuellement à 292 en 2030 ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien souligne qu’</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« il y a plus inquiétant : l'aggravation des déserts médicaux dans les campagnes et les banlieues défavorisées ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Les Echos cite cette étude, qui indique qu’</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« à l'horizon 2030, le nombre de médecins exerçant en zone rurale diminuerait de 25,1 % ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal précise que cette diminution </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« s'observerait même dans la plupart des villes, celles qui n'ont pas de centre hospitalier universitaire (- 6,2 %). Seuls les grands centres urbains avec CHU verraient le nombre de médecins progresser (+ 5,5 %) au cours des 20 prochaines années ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Figaro remarque également que selon cette enquête,</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> « <u1:personname productid="La France" st="on">la France</u1:personname> comptera 206.000 médecins dans 20 ans, soit 2 000 de moins qu’au début de 2007 ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien rappelle que leur nombre s’élevait à 140.000 au </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« début des années 1980 ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal précise que d’ici à 20 ans, </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« le nombre de médecins du travail chutera de 62 %, celui des ophtalmologues de 35 %, des rhumatologues de 30 %, des gastro-entérologues de 13% ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« A l’inverse, neurologues (+ 40 %), chirurgiens (+ 40 %), pédiatres (+ 20 %) et gynécologues (+ 13 %) seront les grands gagnants de la nouvelle donne médicale », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">poursuit Le Figaro.</span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><a name="6abb9384d4da05c053f3f994039d68e8"><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103);">L’hôpital, un « thème sensible » en politique</span></span></b></strong></a><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal">Le Figaro</span> </span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; color: black;">Le Figaro constate en effet sous sa rubrique </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« politique »</span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;"> que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« la réforme du système hospitalier promet d’être le gros dossier de la majorité à la reprise des travaux parlementaires, le 2 mars »,</span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;"> vacances parlementaires obligent.<br />Le journal observe que le projet de loi hôpital, patients, santé et territoires</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> « réveille chez nombre de députés le médecin qui est en eux », puis note que viennent se joindre aux débats « élus de régions viticoles et défenseurs de l’industrie agroalimentaire ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« Résultat, quelque 2 000 amendements ont été déposés »,</span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;"> remarque le quotidien.<br />Le Figaro revient sur différentes «</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> passes d’armes », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">et note que le </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« plus fort de la bataille est attendu avec l’examen des articles et amendements concernant la prévention ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien revient par ailleurs sur les propos de Roselyne Bachelot, hier lors du </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">La ministre de <u1:personname productid="la Sant←" st="on">la Santé</u1:personname> a ainsi déclaré que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« l'hôpital n'est pas une entreprise, c'est un service public de santé, c'est la vision que je veux défendre ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Figaro relève que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« face aux inquiétudes des médecins, la ministre a martelé que son texte «donne un véritable pouvoir au médecin» et ajouté que le directoire des hôpitaux prévu dans ce projet «est à dominante médicale» ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« Plus largement, elle a écarté toute fermeture d'hôpital : «Il n'y a pas de carte hospitalière, nous ne fermons aucun hôpital» »,</span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;"> poursuit le journal.<br />Le quotidien ajoute que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« concernant les déserts médicaux, elle a réaffirmé sa préférence pour la liberté d'installation des médecins ».</span></span></i></em><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 18pt; color: blue; font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span></span></b></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 18pt; color: blue; font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span></span></b></p> <p><a name="bcd7f2202b419346b83d730f1fc8a8e5"><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103);">« Les Français restent très attachés à l’hôpital public »</span></span></b></strong></a><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal">Le Parisien</span> </span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; color: black;">C’est ce que constate Le Parisien sur une double page.<br />Le journal indique que selon un sondage TNS Sofres, les Français </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« montrent qu’ils sont très attachés à ce qu’ils considèrent comme un patrimoine : 86 % d’entre eux jugent que les CHU et autres établissements de l’Assistance publique remplissent bien leurs missions et 93 % estiment que le personnel y est compétent ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« Quant à leur hôpital de proximité, presque sacré, il n’est pas question d’y toucher », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">ajoute le quotidien.<br />Le Parisien relève en effet que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« 76 % sont défavorables »</span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;"> à la </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« fermeture de petits hôpitaux au profit de grands centres plus éloignés mais mieux équipés », « une des grandes mesures » </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">du projet de loi Hôpital, patients, santé et territoires.<br />Le journal précise que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« très lucides, les Français disent toutefois bien connaître le manque criant de moyens humains et financiers (89 %). Et leurs craintes sont nombreuses : 69 % des sondés pensent que demander aux hôpitaux d’être rentables financièrement risque de nuire à la qualité des soins… ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien résume ainsi sur sa Une : </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« L’hôpital dont rêvent les Français » </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">aurait </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« davantage de moyens financiers et humains », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">avec </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« des établissements et des soins plus près de chez eux ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Parisien en profite pour décrire la </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« folle journée »</span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;"> d’une infirmière à l’hôpital Bichat à Paris, puis livre les propos du Pr André Grimaldi, </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« grand patron à l’hôpital de <u1:personname productid="la Piti←-Salp↑tri│re" st="on">la Pitié-Salpêtrière</u1:personname>, chef du service de diabétologie, [qui] demande, au nom de la sauvegarde de l’hôpital public, le retrait de la partie hôpital du projet de loi Bachelot qu’il n’hésite pas à qualifier de «très mauvaise» ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le praticien déclare ainsi que l’hôpital public </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« reste toujours en pointe du progrès, mais en même temps, on y vit dans une tension permanente avec le sentiment que cela va s’aggraver. […] On est toujours au bord de la catastrophe ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Pr Grimaldi craint qu’on </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« veuille faire de l’hôpital public quelque chose de rentable à tout prix ».</span></span></i></em><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 18pt; color: blue; font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span></span></b></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 18pt; color: blue; font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span></span></b></p> <p><a name="3e80aa67b8b6ea3b8258be4ac7d91e9d"><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103);">« L’hôpital échauffé par la loi Bachelot »</span></span></b></strong></a><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal"><u1:personname productid="La Tribune" st="on">La Tribune</u1:personname>, L’Humanité</span> </span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:black;"><u1:personname productid="La Tribune" st="on"><span style="font-size: 12pt; color: black;">La Tribune</span></u1:personname> observe que </span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« le mécontentement grandit à l’hôpital. Tous les syndicats ont déposé un préavis de grève [aujourd’hui] dans la fonction publique hospitalière, mais également dans le privé ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien cite ainsi Nadine Prigent, secrétaire générale de <u1:personname productid="la F←d←ration CGT" st="on">la Fédération CGT</u1:personname> Santé et Action sociale, qui déclare que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« la forte dégradation des conditions de travail des personnels hospitaliers, liée à la renégociation des protocoles sur le temps de travail, ou à l’appel à des départs volontaires à la retraite, se cumule avec le projet de loi Bachelot qui n’apporte pas de solutions à la situation actuelle. On nous propose toujours la même logique d’économies ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">L’Humanité retient de son côté que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« les députés de droite ont adopté, hier, le projet de loi sur la santé, en dépit de l’opposition quasi unanime des professionnels et des usagers et de réticences dans la majorité ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal aborde en outre des mouvements de grève dans plusieurs établissements, notamment au CHU de Caen, où </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« faute de trouver des infirmières en nombre suffisant, la direction a imposé un tirage au sort. A gagner : un mois de service de nuit ! Et une révolte assurée des personnels ».<o:p></o:p></span></span></i></em></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 18pt; color: blue; font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span></span></b></p> <p><a name="7ee5e221342d5d467480d754228e265a"><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103);">« Loi Bachelot : des amendements pour un meilleur accès à l'IVG »</span></span></b></strong></a><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal">Le Figaro</span> </span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; color: black;">Le Figaro revient sur l’examen du projet de loi Hôpital, patients, santé, territoires à l’Assemblée nationale, notant que la députée Bérengère Poletti </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« vient de déposer un ensemble d'amendements »</span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;"> pour assurer </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« une meilleure information sur la contraception et une meilleure formation des médecins ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien remarque ainsi que selon la députée, </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« l'accès à l'IVG serait menacé. […] Les restructurations hospitalières, qui se traduisent par la fermeture de cliniques qui effectuaient des avortements, l'effectif décroissant des gynécologues qui réalisent l'avortement et le désengagement des établissements de santé privés au sujet de cette pratique expliqueraient le phénomène ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Figaro ajoute qu’</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« il y aurait dans certaines régions de tels «embouteillages» que le délai légal d'intervention de 12 semaines serait souvent dépassé, laissant un nombre non négligeable de femmes dans une situation délicate ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal constate que «</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> malgré la consommation de contraception la plus importante d'Europe, <u1:personname productid="La France" st="on">la France</u1:personname> compte plus de 200 000 avortements par an, soit le double de l'Allemagne. Et il augmente ces dernières années chez les adolescentes ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien indique que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« pour le Dr Marc-Alain Rozan, président du Syndicat des gynécologues obstétriciens de France, c'est le manque d'information qui est la principale cause de cet échec ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Figaro explique que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« prévoyant notamment que le deuxième cycle des études médicales comprenne un enseignement portant spécifiquement sur la contraception et l'interruption volontaire de grossesse, mais aussi que les moyens d'accès à l'IVG soient fixés «de façon obligatoire et coordonnée par le schéma régional d'organisation des soins», les amendements seront étudiés en séance publique la semaine prochaine ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal relève sur la même page que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« les gynécologues-obstétriciens constatent une augmentation du nombre d’avortements de «confort» ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien cite le Dr Grégoire Moutel, responsable du laboratoire d’éthique médicale de l’université Paris-Descartes, qui note que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« beaucoup de professionnels qui ne sont pas du tout des militants pro vie changent aujourd’hui de regard après avoir trop vu de glissements ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Figaro souligne notamment </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« le nombre de «récidives» : alors qu’une femme sur dix avait subi 2 ou 3 avortements il y a 10 ans, elles sont aujourd’hui deux sur dix », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">selon une étude du praticien.</span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 18pt; color: blue; font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span></span></b></p> <p><a name="5f4a8b898953c9d3b7d6296c8be5530d"><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103);">« Les parlementaires donnent naissance aux agences régionales de santé »</span></span></b></strong></a><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal">Les Echos</span> </span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; color: black;">Les Echos note que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« les députés devaient entériner hier soir la création des agences régionales de santé que le gouvernement présente comme la «clef de voûte» de la loi Bachelot réformant le système de soins ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« Pourtant, de nombreux acteurs restent sceptiques », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">remarque le journal.<br />Le quotidien rappelle que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« les ARS réuniront «les forces de l'Etat et de l'assurance-maladie» au niveau de la région, afin de «mieux adapter les politiques de santé aux besoins et aux spécificités de chaque territoire». […] L'objectif est de mettre fin aux «cloisonnements sectoriels» entre les soins dispensés en ville, les hôpitaux et les maisons de retraite ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Les Echos cite cependant Philippe Duprat, président de la société de conseil en management Metis Partners, qui déclare que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« les ARS sont une vraie bonne idée, mais leur mise en place sera un véritable défi. Il faudra rapprocher la culture de l'Etat et celle de l'assurance-maladie dans des champs d'application qui n'ont jamais été juxtaposés jusqu'à présent ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal souligne de plus que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« les médecins-conseils de l'assurance-maladie sont très sceptiques ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Jean-François Gomez, secrétaire national du Syndicat général des praticiens-conseils, observe : </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« On nous parle de la fin du bicéphalisme, mais, en réalité, nous fonctionnerons avec deux donneurs d'ordre, l'ARS et la direction de l'assurance-maladie, au lieu d'un aujourd'hui ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le responsable estime en outre que la régionalisation de la gestion des dépenses </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« est un non-sens économique et une source d'inéquité de traitement des assurés, des établissements et des professionnels ».</span></span></i></em><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 18pt; color: blue; font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span></span></b></p> <p><a name="3a1abe5ebd8082f8210272d5721de785"><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103);">« Pourquoi la loi Bachelot fâche »</span></span></b></strong></a><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal">Le Parisien, L’Humanité</span> </span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; color: black;">C’est ce que titre Le Parisien, qui rappelle que cette semaine à l’Assemblée nationale, </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« les députés s’attaquent aux chapitres les plus polémiques de la loi Hôpital, patients santé et territoires ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal prédit des </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« séances houleuses » </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">et des </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« polémiques autour de l’accès aux soins et de la lutte contre l’alcoolisme ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Parisien remarque notamment que</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> « certains députés […] ne sont pas satisfaits par la façon dont la future loi propose d’assurer la «permanence des soins» ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien rappelle que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« celle-ci propose la prise en charge du problème par des autorités administratives régionales, des amendes de 7 500 € à l’encontre des médecins qui refusent d’assurer des tours de garde […] ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« Il reste que de multiples amendements ont été déposés pour durcir le ton. […] Un «casus belli» pour les généralistes », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">note le journal, qui estime que des </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« passes d’armes [sont] à prévoir entre élus locaux et députés médecins libéraux ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Parisien publie un entretien avec Jean-Marie Rolland, rapporteur de la loi.<br />Ce médecin généraliste de formation déclare que</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> « dans les pays européens où elles ont été appliquées, les mesures coercitives ne fonctionnent pas bien ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Jean-Marie Rolland indique que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« pour améliorer la répartition des généralistes, nous allons favoriser la médecine générale au sein de la formation. Les étudiants qui s’engageront à rester sur un territoire pourront recevoir une bourse de 5 ou 10 ans. Nous voulons aussi améliorer les conditions d’exercice de la médecine générale, notamment en favorisant les évolutions de carrière ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Un autre médecin député, Jean-Marie Le Guen, estime quant à lui que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« cette loi va faire des dégâts en donnant tous les pouvoirs aux directeurs d’hôpitaux, avec un objectif : la maîtrise comptable ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le député indique qu’il a </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« déposé un amendement d’alerte qui vise à durcir les conditions d’installation des médecins dans les zones où ils sont surreprésentés. […] Car, renvoyer la question […] aux agences régionales de santé, sans pour autant leur donner les outils pour agir, n’est pas la solution ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">De son côté, L’Humanité titre sur sa Une : </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« Une France sans toubibs ? ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal remarque que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« les médecins généralistes dénoncent des mesures coercitives et à courte vue », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">et note sur une double page qu’en maniant </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« la carotte et le bâton », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">le projet de loi Bachelot</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> « soulève la fronde des soignants ».<o:p></o:p></span></span></i></em></p> <p><em><i><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: blue;"><o:p> </o:p></span></span></i></em></p> <p><a name="c3b124980b124daba70e2bda4ce8b20c"><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103);">« Ripostes tous azimuts contre la loi Bachelot »</span></span></b></strong></a><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal">L’Humanité, <u1:personname productid="La Croix" st="on">La Croix</u1:personname></span> </span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; color: black;">C’est ce que titre L’Humanité, qui note dans un article que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« le projet de loi est aujourd’hui contesté de toutes parts ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien indique qu’</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« une dizaine de syndicats appellent à une journée d’action le 5 mars prochain ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« Absence de moyens supplémentaires pour l’hôpital, dégradation des conditions de travail, pénurie de personnel, désertification médicale… Tous ont dénoncé les conséquences de la libéralisation du système de santé »,</span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;"> remarque le journal.<br />L’Humanité observe qu’«</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> alerter les usagers, c’est aussi l’angle d’attaque choisi par les médecins libéraux qui ont, à leur tour, sorti la grosse artillerie face à la loi Bachelot ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien indique en effet que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« depuis hier, le Centre national des professions libérales de santé a lancé une campagne de communication contre le projet de loi à destination du grand public ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal cite le CNPS, qui explique que l’objectif est d’</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« inciter les Français à réagir et à saisir leurs élus (…) pendant l’examen du projet de loi pour qu’ils pèsent bien les conséquences directes de cette réforme ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">L’Humanité note que ces professionnels </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« accusent le gouvernement de «mettre en danger la santé des Français» ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">La Croix relaie également cet </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« appel à la grève contre la réforme de la santé », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">relevant que ces syndicats</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> « s’opposent à la plus grande implication des cliniques dans des missions de service public hospitalier et regrettent l’absence de moyens supplémentaires pour l’hôpital ».</span></span></i></em><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p> </o:p></span></span></p> <p><a name="58b66baf3f80a5c8396a44d17ac6c573"><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103);">« Hôpital : les nouveaux tarifs favorisent les gros établissements »</span></span></b></strong></a><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal">Les Echos</span> </span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; color: black;">Les Echos constate qu’</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« alors que les nouveaux tarifs des actes facturés par les hôpitaux et les cliniques à <u1:personname productid="la S←curit←" st="on">la Sécurité</u1:personname> sociale doivent entrer en vigueur ce dimanche, les établissements n'avaient pas encore reçu, hier, la grille de tarifs à appliquer ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« Seule la nouvelle classification des actes a été publiée au Journal officiel hier », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">remarque le journal.<br />Le quotidien note que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« l'enjeu est particulièrement lourd cette année, car la grille a été revue de fond en comble. On passe de moins de 800 tarifs à plus de 2.200 ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Les Echos relève toutefois que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« bien que tous les tarifs ne soient pas encore disponibles, des simulations permettent de connaître les gagnants et les perdants de la nouvelle classification ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">La Fédération hospitalière de France remarque ainsi que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« la prise en compte de la gravité de la situation du patient sera favorable à l'hôpital public, notamment aux très gros établissements et aux CHU, et singulièrement l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal souligne en outre que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« les nouveaux tarifs vont revaloriser les actes de médecine - par opposition à la chirurgie et à l'obstétrique ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« Or le public réalise, en proportion, plus d'actes de médecine que les cliniques », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">note Philippe Burnel, délégué général de <u1:personname productid="la F←d←ration" st="on">la Fédération</u1:personname> de l'hospitalisation privée.<br />Les Echos relève enfin que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« bien disposés à l'égard de cette classification plus précise, le public comme le privé sont en revanche franchement mécontents de la hausse globale des tarifs prévue pour cette année : + 0,47 % pour les cliniques, + 0,45 % pour les hôpitaux ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">La FHF estime que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« cette progression très inférieure à l'inflation ne peut qu'aggraver les déficits ».</span></span></i></em><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><a name="0eacf0bc9d8b811d943221379bac19e2"><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103);">« Sécurité sociale : le déficit frôlera 15 milliards d'euros cette année »</span></span></b></strong></a><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal">Les Echos</span> </span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; color: black;">Les Echos indique en bref que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« le ministre du Budget a reconnu, hier, que le déficit de <u1:personname productid="la S←curit←" st="on">la Sécurité</u1:personname> sociale serait nettement plus élevé que prévu en raison de «la dégradation de la conjoncture» ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal cite ainsi Eric Woerth, qui a déclaré sur Capital.fr que ce déficit </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« frôlera les 15 milliards d'euros en 2009 ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien rappelle que «</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> les dernières prévisions pour le régime général tablaient, il y a moins d'un mois, sur 12,6 milliards », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">et note qu’</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« il s'agit, dans les deux cas, d'un record ».</span></span></i></em><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 18pt; color: blue; font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span></span></b></p> <p><a name="9d4aaa8be38eb4091613a5abcd9b46f6"><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103);">« Le livre noir des hôpitaux »</span></span></b></strong></a><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal">Le Point, numéro 1906</span> </span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; color: black;">C’est ce que titre Le Point sur sa Une.<br />Le magazine consacre un dossier aux </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« révélations » </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">d’un livre homonyme qui </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« dévoile les coulisses de l’hôpital et déclenche le scandale ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">L’hebdomadaire indique que les auteurs, trois journalistes au Point, </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« n’ont pas hésité à forcer les portes qui se refermaient devant eux : plus de 135 recours à la Cada (Commission d’accès aux documents administratifs) ont été formés pour obtenir des informations souvent embarrassantes pour les établissements ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Point remarque qu’</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« une fois ces portes poussées, la visite tient du musée des horreurs. On y côtoie des médecins mercenaires, […] des chirurgiens alcooliques, dépressifs ou drogués, des infirmières démoralisées et des gestionnaires qui se prennent parfois pour des traders ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« L’hôpital a de quoi faire peur. Moins qu’ailleurs, répliquent toutefois les défenseurs du «meilleur système de santé au monde» »</span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">, continue le magazine, qui rappelle en outre que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« tout cela n’est pas gratuit. La facture est même monstrueuse ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">L’hebdomadaire publie des extraits du livre, se penchant sur des</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> « bavures à l’hôpital », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">sur </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« ces grands malades qui nous soignent », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">et sur </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« le drame des petits hôpitaux ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Point livre par ailleurs les propos du Pr Henri Giudicelli, chargé de mission au ministère de la Santé, qui note </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">qu’« il y a une dégradation du système. Surtout en chirurgie. […] Ce qui me rend fou de rage, c’est que, pour être bien soigné aujourd’hui, il faut être initié, savoir où aller. […] L’accès aux soins de qualité partout et pour tous n’est plus garanti ».</span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;"> (« </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Le Livre noir des hôpitaux </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">», Philippe Houdart, François Malye, Jérôme Vincent, éd. Calmann-Lévy).</span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:blue;"><span style="font-size: 12pt; color: blue;"><o:p> </o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 18pt; color: blue; font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span></span></b></p> <p><a name="dacf445b6b0139b8339441a23c4a4f35"><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103);">« Hospitalisée à Nice, elle dort par terre pendant un mois »</span></span></b></strong></a><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal">Le Figaro</span> </span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; color: black;">Le Figaro relève qu’une anorexique de 14 ans, hospitalisée au service de psychiatrie infanto-juvénile de la Fondation Lenval, à Nice (Alpes-Maritimes),</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> « a dû, faute de place, dormir sur un matelas posé au sol » </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">pendant un mois.<br />Le journal note que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« la Fondation Lenval a déclaré qu’elle préférait offrir des conditions hôtelières dégradées plutôt que de refuser les soins ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Son président, Bernard Lecat, a par ailleurs déclaré : </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« Ce n’est pas une situation normale mais elle n’est pas exceptionnelle ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">De son côté, la mère de l’adolescente, mise au courant une semaine après le début de l’hospitalisation, remarque que pour cette dernière, </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« c’était difficile à vivre. Elle était déjà mal dans sa peau et elle avait l’impression d’être rejetée, traitée comme un chien. Nous aurions préféré que l’hôpital nous tienne au courant plutôt que nous mettre devant le fait accompli ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Figaro observe que le département des Alpes-Maritimes </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« ne serait pas le plus dépourvu »</span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;"> en lits en psychiatrie juvénile, et note que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« les besoins de prise en charge d’adolescents en situation de crise seraient en hausse constante ».</span></span></i></em><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:blue;"><span style="font-size: 12pt; color: blue;"><o:p> </o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 18pt; color: blue; font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span></span></b></p> <p><em><i><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: blue;"><span style=""> </span></span></span></i></em><a name="ef01a067f9a59d663bdf94dd988405ed"><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103);">Un scandale dans un hôpital « ébranle le système de santé britannique »</span></span></b></strong></a><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal"><u1:personname productid="La Croix" st="on">La Croix</u1:personname></span> </span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:black;"><u1:personname productid="La Croix" st="on"><span style="font-size: 12pt; color: black;">La Croix</span></u1:personname> consacre un article au </span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« scandale de l’hôpital de Stafford » </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">en Grande-Bretagne, après la publication d’un rapport </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« accablant » </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">de <u1:personname productid="la Commission" st="on">la Commission</u1:personname> des soins médicaux, </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« faisant état de conditions de soins déplorables ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal note ainsi : </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« Le rapport affirme qu’il y a eu en moyenne 400 à 1 200 décès de plus dans cet hôpital que dans les autres du pays, entre 2005 et 2008. La fille d’une ancienne patiente évoque même des conditions dignes d’un «hôpital de campagne du tiers-monde» ». </span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><u1:personname productid="La Croix" st="on"><span style="color: black;">La Croix</span></u1:personname> indique notamment qu’</span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« à leur arrivée, certains patients étaient laissés sans soins des heures durant, dans des lits souillés, voire dans d’atroces souffrances. On les cachait même pour que personne ne se rende compte qu’ils attendaient trop longtemps ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal relève de plus que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« durant les soins, des moniteurs cardiaques étaient éteints car les infirmières ne savaient pas les utiliser. […] Les retards dans les opérations étaient monnaie courante ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien s’interroge :</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> « Comment de tels dysfonctionnements ont-ils pu se produire dans un hôpital public ? Pression financière et bureaucratie défaillante semblent en être les causes principales », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">remarque <u1:personname productid="La Croix.L" st="on">La Croix.<br />L</u1:personname>e journal explique que l’établissement </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« devait réaliser 10,6 millions d’euros d’économies dans son budget annuel pour acquérir le statut de fondation. Il semble que les dirigeants aient été plus concernés par la réalisation de cet objectif […] que par les soins aux patients ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">La Croix observe qu’</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« au-delà de cet établissement, c’est tout le système de santé public qui est ébranlé. À commencer par l’institution qui octroie le statut de fondation aux hôpitaux et qui prétend ne pas avoir été informée des plaintes déposées contre celui de Stafford ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« Les systèmes de contrôle sanitaire sont également visés, bien qu’ils aient été les seuls à alerter le public de ces dysfonctionnements », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">ajoute le quotidien.</span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p style=""><em><i><span style="font-family:Arial;font-size:100%;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p> </o:p></span></span></i></em></p> <p><a name="0c8943e8e9652ce45c92d9991f26117c"><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103);">« Hôpital : fronde inédite des grands médecins »</span></span></b></strong></a><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal">Libération, L’Humanité</span> </span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; color: black;">Eric Favereau rappelle dans Libération que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« c’est aujourd’hui que devrait être votée par les députés la loi Hôpital, patients, santé et territoires ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journaliste note que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« la longueur des débats ayant assoupi la plupart des observateurs, on pensait que pour la ministre de <u1:personname productid="la Sant←" st="on">la Santé</u1:personname> le plus dur était fait ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« Or voilà qu’hier les présidents des commissions médicales d’établissements des CHU ont sonné le tocsin », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">indique Eric Favereau.<br />Le journaliste remarque en effet que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« la loi priverait des présidents des CME de leur cogérance. Ils menacent de démissionner ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Eric Favereau indique que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« jusqu’à présent, il y avait une sorte de partage des rôles entre le directeur [de l’établissement] et le président de <u1:personname productid="la CME" st="on">la CME</u1:personname> ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le Pr Pierre Coriat, président de <u1:personname productid="la CME" st="on">la CME</u1:personname> des hôpitaux de Paris, déclare qu’</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« avec ce texte de loi, […] c’en est fini de cet équilibre. Tous les amendements proposés pour médicaliser un peu les prises de décisions à l’hôpital ont été refusés. Le résultat fait froid dans le dos. Nous allons vers un système déficient, inopérant, et à terme dangereux ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Eric Favereau note que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« la poussée de fièvre des présidents de CME est d’autant plus troublante qu’ils avaient, ces derniers temps, appuyé le ministère dans ses précédentes réformes ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journaliste s’interroge :</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> « Simple coup de colère ? Ou risque d’embrasement généralisé à l’hôpital public ? […] Tout est possible tant l’ambiance à l’hôpital public est incertaine ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">L’Humanité observe de son côté qu’</span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« après les personnels hospitaliers, c’est au tour des médecins de l’AP-HP de se prononcer contre la mise sous tutelle de la future Agence régionale de santé sur l’AP-HP et de demander le retrait de cet amendement ».</span></span></i></em><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><strong><b><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103);">« </span></span></b></strong><span class="titre2"><b><span style="font-size:180%;color:#c63867;"><u1:personname productid="La France" st="on"><span style="font-size: 15.5pt; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">La France<a name="7fc99354736c4b03fe0b3aa955ab1ae7"></a></span></u1:personname><a name="7fc99354736c4b03fe0b3aa955ab1ae7"> améliore sa maîtrise de la croissance des dépenses de santé »</a></span></b></span><b><span style="font-size:180%;color:#c63867;"></span></b><span style=""></span><span style="color:black;"><span style="color: black;"><br /><span class="journal"><u1:personname productid="La Tribune" st="on">La Tribune</u1:personname></span> </span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:black;"><u1:personname productid="La Tribune" st="on"><span style="font-size: 12pt; color: black;">La Tribune</span></u1:personname> note en effet que</span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> « l’Objectif de dépenses d’assurance-maladie (Ondam), créé en 1997, fait l’objet d’un bilan relativement positif », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">établi par <u1:personname productid="la Commission" st="on">la Commission</u1:personname> des comptes de <u1:personname productid="la S←curit←" st="on">la Sécurité</u1:personname> sociale.<br />Le journal revient sur cet outil, </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« véritablement efficace qu’après la loi de 2004 sur l’assurance-maladie », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">et retient que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« désormais, si les dépenses de l’assurance-maladie dépassent l’Ondam de 0,75 %, une procédure d’alerte est déclenchée ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le quotidien relève en outre que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« l’évolution des dépenses a été inférieure au PIB en valeur en 2005, 2006 et 2007 », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">mais ajoute que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« le brusque ralentissement de la croissance va à nouveau inverser la tendance en 2008 ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">La Tribune souligne que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« sur le plan international, <u1:personname productid="La France" st="on">la France</u1:personname> s’en sort plutôt bien. Entre 1996 et 2006, les dépenses de santé ont augmenté 1,4 fois plus vite que le PIB. Ce qui place le pays dans le peloton de tête des pays de l’OCDE ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><span style="color:black;"><span style="color: black;">Le journal remarque toutefois que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« <u1:personname productid="la Commission" st="on">la Commission</u1:personname> des comptes évoque des «marges importantes dans le système français» », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">telles que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« le niveau des dépenses de médicaments record après l’Amérique du Nord », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">puis rappelle que </span></span><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« malgré la volonté de l’assurance-maladie de réaliser des économies, l’Ondam a toujours été dépassé ».</span></span></i></em><i><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue; font-style: italic;"><br /></span></span></i><em><i><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« Les dépassements ont été essentiellement imputables aux soins de ville jusqu’en 2001 et depuis 2006, et aux hôpitaux et cliniques entre 2003 et 2005 », </span></span></i></em><span style="color:black;"><span style="color: black;">conclut le quotidien.</span></span><span style="font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 16pt; color: blue;"><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><span style="font-family:Times New Roman;font-size:180%;color:blue;"><span style="font-size: 18pt; color: blue; font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="cb6a81fdffa9b38701b70752488f7254"><b><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« La charte anti-obésité à la télévision fait débat »</span></span></b></a><span style=""></span><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />La Croix, Le Parisien, Le Figaro <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">C’est ce que note La Croix, qui observe que le député Yves Bur<i><span style="font-style: italic;"> « ne décolère pas après la signature, hier, d’une charte entre les ministères de la Santé et de la Culture et les professionnels de la publicité et de l’audiovisuel ».<br /></span></i>Le journal indique en effet qu’<i><span style="font-style: italic;">« au nom de la lutte contre l’obésité, les annonceurs et les chaînes de télévision s’engagent à promouvoir des programmes sur une «alimentation et une activité physique favorables à la santé» auprès des jeunes ».<br />« Les chaînes devront accorder aussi des tarifs publicitaires préférentiels pour les campagnes sanitaires ou celles visant à développer la consommation de fruits et de légumes »</span></i>, remarque le quotidien.<br />La Croix ajoute que <i><span style="font-style: italic;">« pour Roselyne Bachelot, cette charte va permettre de «responsabiliser la publicité à l’attention des plus jeunes et développer la visibilité des messages» nutritionnels ».<br /></span></i>Le journal note cependant que<i><span style="font-style: italic;"> « cette charte est considérée comme insuffisante par un certain nombre de médecins, d’associations de consommateurs et de députés ».<br />« Plutôt que des mesures «incitatives et pédagogiques», ils prônent une interdiction pure et simple de la publicité pour les produits gras et sucrés dans les programmes pour les enfants et les adolescents », </span></i>relève La Croix.<br />Le Figaro observe également qu’<i><span style="font-style: italic;">« une charte vient d’être signée par les industriels de l’agroalimentaire et les producteurs et chaînes de télévision pour faire la promotion d’un mode de vie sain lors des émissions enfantines ».<br /></span></i>Le journal remarque que <i><span style="font-style: italic;">« cette charte devait être signée il y a plusieurs mois déjà. Mais les différents partenaires traînaient un peu des pieds ».<br /></span></i>Le Parisien note aussi que <i><span style="font-style: italic;">« la télé s’attaque à l’obésité ».<br /></span></i>Le quotidien s’interroge : <i><span style="font-style: italic;">« Les programmes incitant les enfants à bien manger sont-ils suffisants pour lutter contre l’obésité ? Pour le gouvernement et les chaînes, oui. Pour les associations, les télés ne vont pas assez loin ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Les Français contre la pub pour l’alcool sur Internet »</span></span></b><a name="6d0f31360484adfe5919067dae537cee"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Le Figaro <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Le Figaro indique en effet que <i><span style="font-style: italic;">« 78 % des Français sont opposés à une autorisation de la publicité pour l’alcool sur Internet, selon un sondage Ifop rendu public hier, au moment où l’Assemblée nationale s’apprête à examiner plusieurs amendements visant à moderniser la loi Evin sur ce point ».<br /></span></i>Le journal ajoute que <i><span style="font-style: italic;">« dans leur ensemble, les Français se déclarent favorables aux mesures contenues dans le projet de loi : 85 % approuvent l’interdiction de vente d’alcool aux mineurs, 76 % sont favorables à l’interdiction des «open bars» et 79 % à l’interdiction de vente d’alcool dans les stations service ».<br /></span></i>Le quotidien cite le Dr Alain Rigaud, président de l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie, <i><span style="font-style: italic;">« commanditaire du sondage »</span></i>, qui précise : <i><span style="font-style: italic;">« Nous ne sommes pas opposés à la publicité sur Internet, à condition qu’elle soit limitée aux sites des producteurs et des distributeurs ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="acb8cf83ee8deae2990766b5625fdd67"><b><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« La pénurie de médecins au centre des négociations sur la médecine du travail »</span></span></b></a><span style=""></span><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Les Echos <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">C’est ce que constate Les Echos.<br />Le journal note ainsi que<i><span style="font-style: italic;"> « les partenaires sociaux ont examiné, hier, une proposition de texte du Medef qui souligne «une situation préoccupante : les trois quarts des médecins du travail sont âgés de plus de 50 ans et 1.700 départs à la retraite sont prévus dans les années à venir» ».<br /></span></i>Le quotidien indique que <i><span style="font-style: italic;">« pour y remédier, l'organisation patronale fait plusieurs propositions. D'abord, permettre aux services de santé au travail de confier les visites d'embauche à des médecins de ville lorsqu'ils ne «sont pas en mesure de satisfaire le volume de la demande des entreprises» ».<br />« Autre mesure envisagée : que la visite périodique soit «fixée réglementairement tous les 4 ans» pour les salariés qui ne sont pas exposés à des risques spécifiques, au lieu de 2 ans actuellement »,</span></i> poursuit Les Echos.<br />Le journal livre la réaction des syndicats, citant notamment Pascale Coton, de la CFTC, qui déclare qu’<i><span style="font-style: italic;">« il n'est pas question de déléguer des missions aux médecins de ville. Seuls les médecins du travail ont suivi la formation spécifique nécessaire ».<br /></span></i>De son côté, Daniel Prada, de la CGT, observe : <i><span style="font-style: italic;">« Cette proposition ne résoudra pas le problème de la pénurie, qui touche aussi la médecine de ville, et généralement dans les mêmes régions. Le risque, c'est qu'on tire la médecine du travail vers le bas en l'adaptant au manque de moyens ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:#c63867;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Les médecins de l’Assemblée bataillent sur l’hôpital »</span></span></b><a name="779aeb02079adaaff2c04fc842fcb50b"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Libération, Le Canard enchaîné <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Eric Favereau observe dans Libération que <i><span style="font-style: italic;">« les députés ont presque achevé, hier soir, le débat sur le volet hôpital du projet de loi Hôpital, patients, santé et territoires ».<br /></span></i>Le journaliste rend compte des débats, et constate que <i><span style="font-style: italic;">« la petite cinquantaine de députés qui suivent avec assiduité les débats ont une particularité : ils sont presque tous médecins ».<br /></span></i>Eric Favereau cite notamment Roselyne Bachelot, qui a déclaré :<i><span style="font-style: italic;"> « C’est aujourd’hui que le pouvoir médical est émietté, insuffisamment consacré, désacralisé. L’organisation que nous préconisons nous donne les moyens, les structures pour mettre en œuvre un vrai projet médical ».<br /></span></i>Le journaliste conclut toutefois que <i><span style="font-style: italic;">« ces députés de droite comme de gauche paraissent en douter. Il est vrai que le gouvernement repousse la quasi-totalité des amendements qui cherchent simplement à rendre plus effective la place des médecins dans l’organigramme ».<br /></span></i>Le Canard enchaîné se penche de son côté sur la <i><span style="font-style: italic;">« cascade d’amendements, les pressions des lobbies viticoles et alimentaires », </span></i>et livre les propos de députés qui <i><span style="font-style: italic;">« racontent les coulisses de cette petite guerre ».<o:p></o:p></span></i></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="a612fb40f215c8d6b558aa0b0de87a6c"><b><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:#c63867;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">Les généralistes, « principales victimes des actes de violence contre les médecins »</span></span></b></a><span style=""></span><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Le Monde <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Le Monde remarque que <i><span style="font-style: italic;">« les médecins sont aussi victimes de petites agressions au quotidien, qui reflètent une banalisation de la violence contre la communauté médicale ».<br /></span></i>Le quotidien indique ainsi qu’<i><span style="font-style: italic;">« en 2008, 535 incidents de ce type ont été recensés par l'Observatoire de la sécurité des médecins, créé en 2004 par le Conseil national de l'Ordre des médecins ».<br /></span></i>Le journal note que <i><span style="font-style: italic;">« c'est moins que le pic atteint en 2007 : 837 incidents déclarés »</span></i>, mais cite le Dr Jean-François Guyonnard, coordonnateur de l'Observatoire, qui déclare que <i><span style="font-style: italic;">« ces incidents à répétition nous préoccupent beaucoup. Ils créent un climat de suspicion et d'insécurité permanent pour nos confrères, qui nuit à la qualité des soins, alors que notre métier est basé sur une relation de confiance avec les patients ».<br /></span></i>Le Monde précise que <i><span style="font-style: italic;">« dans près de la moitié des cas (46%), il s'agit d'agressions verbales. Viennent ensuite les vols (25%) et les agressions physiques (11%) ».<br /></span></i>Le quotidien ajoute que <i><span style="font-style: italic;">« les raisons de cette violence sont variées : temps d'attente jugé excessif par les patients (9% des cas), refus de prescrire le médicament voulu (8%), reproche relatif à un traitement (6%), décision médicale contestée, refus de certificat médical ou d'arrêt de travail, refus de payer une consultation... ».<br /></span></i>Le journal observe par ailleurs que <i><span style="font-style: italic;">« le phénomène touche en majorité les médecins généralistes, qui sont à 62% à l'origine des fiches de déclaration d'incident, loin devant les ophtalmologistes et les psychiatres, en tête des spécialistes les plus concernés par les incidents ».<br /></span></i>Le Monde remarque que le CNOM<i><span style="font-style: italic;"> « pousse les médecins à davantage déclarer les incidents qu'ils subissent auprès de l'Observatoire, et à porter plainte devant la justice », </span></i>notant qu’<i><span style="font-style: italic;">« actuellement, 4 incidents sur 10 ne donnent lieu à aucune action judiciaire ».<br /></span></i>Le quotidien ajoute que <i><span style="font-style: italic;">« l'Observatoire envisage également de créer une formation spéciale pour les médecins et souhaite renforcer sa coopération avec les autorités locales concernées (police, justice et collectivités locales) ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:blue;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: blue;"><o:p> </o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Réforme de l’hôpital : les médecins font bloc »</span></span></b><a name="538a2aa85866721fd6d297a26d87cc98"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Libération <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Libération indique en effet que<i><span style="font-style: italic;"> « mercredi soir, dans un amphi de la fac de médecine à Paris, une bonne partie des grands noms de la médecine hospitalière parisienne se sont retrouvés pour dénoncer la nouvelle loi sur l’hôpital, en particulier le volet sur la gouvernance », </span></i>soit <i><span style="font-style: italic;">« plus de 200 médecins au total ».<br />« Les professeurs s’unissent contre la loi qui les écarte de la gouvernance des établissements », </span></i>remarque le journal.<br />Le quotidien note que <i><span style="font-style: italic;">« leur malaise est inédit. Et massif devant cette réforme qui donne «tout pouvoir au directeur» ».<br /></span></i>Libération cite notamment<i><span style="font-style: italic;"> « l’organisateur en chef », </span></i>Bernard Granger, psychiatre à l’hôpital Cochin, qui a déclaré :<i><span style="font-style: italic;"> « Nous ne sommes plus à l’époque de la négociation, mais de la confrontation. C’est un système dictatorial ».<br /></span></i>Le journal cite en outre le Pr André Grimaldi, qui a indiqué : <i><span style="font-style: italic;">« Il faut se préparer à un rapport de forces difficile. […] Nous devons choisir nos mots… Le pouvoir du directeur est légitime, le nôtre aussi. On ne va pas passer de l’époque du mandarin à celui du PDG, voilà ce qu’il nous faut combattre. Pour cela, il faut que l’on soit capable de manifester, médecins et non-médecins ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Le butin des médecins volants »</span></span></b><a name="9bbfafc76e19102d37a6502089427fb2"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Libération <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">C’est avec ce titre que Libération aborde à son tour le livre des journalistes du Point (« <i><span style="font-style: italic;">Le Livre noir des hôpitaux </span></i>», F. Malye, P. Houdart, J. Vincent, éd. Calmann-Lévy), retenant que l’ouvrage <i><span style="font-style: italic;">« dénonce les abus de l’intérim médical ».<br /></span></i>Le quotidien observe que l’avenir de ces <i><span style="font-style: italic;">« médecins volants » </span></i>est <i><span style="font-style: italic;">« florissant, car ces mercenaires prospèrent sur le déficit de médecins dans certains petits hôpitaux qui n’arrivent pas à recruter. […] Mais il exercent aussi dans des hôpitaux généraux de taille importante ».<br /></span></i>Libération note que ces praticiens, <i><span style="font-style: italic;">« souvent des anesthésistes et des chirurgiens », « sont en tout cas largement payés, autour de 1 000 € par jour, avec souvent en plus l’hébergement ».<br /></span></i>Le journal cite un directeur d’un<i><span style="font-style: italic;"> « petit hôpital du centre de la France », </span></i>qui déclare : <i><span style="font-style: italic;">« On n’a pas le choix. On n’est pas très regardants sur leur situation, on prend ainsi des anesthésistes du public qui vont faire des extras, alors que leur statut ne le leur permet pas. Tout le monde est au courant, mais nous n’avons pas les moyens de dire non ».<br /></span></i>Le Dr Michel Levy, président du Syndicat national des anesthésistes réanimateurs, estime quant à lui que <i><span style="font-style: italic;">« ce sont des voyous. Ils profitent des défaillances du système, surtout dans les petits hôpitaux qui sont exsangues. Mais que voulez-vous faire ? […] A la sortie des études de médecine, 20 % des anesthésistes entrent dans cette nébuleuse ».<br /></span></i>Le responsable remarque en outre qu’<i><span style="font-style: italic;">« il y a des bons, mais il y a aussi des branquignols… Et puis il y a énormément de fraude ! ».<br /></span></i>Libération revient sur le « <i><span style="font-style: italic;">Livre noir des hôpitaux »</span></i>, où <i><span style="font-style: italic;">« les exemples de situations limites sont impressionnants ».<br /></span></i>Le quotidien relève notamment que <i><span style="font-style: italic;">« parfois, ces mercenaires ont une compétence incertaine. […] On découvre des histoires où des médecins sont embauchés sous de faux noms. Plus grave, les directeurs de ces hôpitaux ne sont pas très regardants, pourvu que le médecin ait le droit d’exercer ».<br /></span></i>Le journal note ainsi que <i><span style="font-style: italic;">« la présence de ces mercenaires est comme un reflet des difficultés actuelles de l’hospitalisation. Cela existe, et on laisse faire ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="acda6f2da9042fd34dc4fe7d0607209e"><b><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:#c63867;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Les investissements massifs font exploser la dette des hôpitaux »</span></span></b></a><span style=""></span><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Les Echos, La Tribune, Le Figaro économie <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Les Echos indique que selon la note de conjoncture annuelle de la banque Dexia, <i><span style="font-style: italic;">« premier financeur des hôpitaux français », « malgré une situation financière qui se dégrade, les hôpitaux continuent à investir massivement, ce qui se traduit par un recours de plus en plus important à l'endettement ».<br /></span></i>Le journal souligne ainsi que <i><span style="font-style: italic;">« les hôpitaux ont investi 6,8 milliards d'euros l'an dernier, deux fois plus qu'en 2002. Mais leurs capacités d'autofinancement chutent et la dette a passé la barre des 20 milliards d'euros ».<br /></span></i>Le quotidien remarque que <i><span style="font-style: italic;">« c’est d'abord le fait du plan «Hôpital 2007», lancé en 2003 par Jean-François Mattei pour moderniser les établissements, et qui arrive à échéance cette année ».<br /></span></i>Les Echos explique ainsi que <i><span style="font-style: italic;">« ces fonds, alloués par l'Etat, ont eu un effet d'entraînement, les hôpitaux ayant également investi sur leurs ressources propres pour accompagner ce plan ».<br /></span></i>Le journal précise que <i><span style="font-style: italic;">« les dépenses devraient repasser sous la barre des 6 milliards cette année. Elles resteraient ensuite à peu près à ce niveau au cours des 4 prochaines années. Car un nouveau programme, «Hôpital 2012», lancé par Nicolas Sarkozy, est en train de démarrer ».<br /></span></i>Le quotidien estime que <i><span style="font-style: italic;">« c'est une bonne nouvelle pour les patients et le personnel des hôpitaux », </span></i>car <i><span style="font-style: italic;">« le taux de vétusté des établissements, qui montait en flèche, «est redescendu à son niveau de 2000» ».<br /></span></i>Les Echos observe que <i><span style="font-style: italic;">« cette forte progression des investissements coïncide aussi avec une nette dégradation des comptes des établissements de santé. […] Faute de ressources suffisantes dégagées par leur activité, les hôpitaux ont eu massivement recours à l'endettement pour financer leurs investissements ».<br /></span></i>Le journal remarque néanmoins que <i><span style="font-style: italic;">« Dexia veut rassurer sur la capacité des hôpitaux à payer leurs frais financiers, […] car leur dette est garantie par l'Etat ».<br /></span></i>La Tribune aborde également la <i><span style="font-style: italic;">« dette de 20 milliards »</span></i> des hôpitaux, qui <i><span style="font-style: italic;">« ont beaucoup investi ».<br /></span></i>Le quotidien précise que <i><span style="font-style: italic;">« tous les établissements ne sont pas concernés au même titre, les plus petits ayant davantage recours à l’autofinancement ».<br /></span></i>Le Figaro économie relève de son côté que<i><span style="font-style: italic;"> « Dexia, qui finance les établissements publics, s’inquiète de la baisse continue des capacités d’autofinancement », </span></i>notant que <i><span style="font-style: italic;">« les CHU sont les plus concernés ». </span></i>(Note de conjoncture disponible sur le site des </span></span><span style="font-family:Arial;color:blue;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: blue;"><a href="" target="_blank"><span style="color:#c63867;"><span style="color: rgb(198, 56, 103); text-decoration: none;">Echos</span></span></a></span></span><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">)<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Une circulaire met le feu aux poudres à l’Institut Gustave-Roussy »</span></span></b><a name="7cc0259cfb1df7cd73a387a855ee2650"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Le Parisien <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Le Parisien fait savoir que <i><span style="font-style: italic;">« depuis le début du mois, une circulaire, en ligne sur l’Intranet [de l’Institut Gustave-Roussy, à Villejuif (Val-de-Marne)], évoque la prise en charge des patients payants étrangers par le prestigieux institut de cancérologie ».<br />« Cette note fait état d’une grille tarifaire spéciale appliquée à ces patients «directement adressés par les autorités de leur pays ou de leur employeur» de «quelques pays du Moyen-Orient» », </span></i>remarque le quotidien, qui ajoute que<i><span style="font-style: italic;"> « l’objectif est de prendre en charge davantage de malades à raison de «100 à 150 patients par an» ».<br /></span></i>Le Parisien cite ainsi cette note :<i><span style="font-style: italic;"> « Grâce aux tarifs pratiqués, ce petit nombre de patients devrait apporter chaque année une recette d’environ 3 millions d’euros. […] Cette activité contribuera de manière significative au retour à l’équilibre financier de l’établissement ».<br /></span></i>Le quotidien constate que cette circulaire<i><span style="font-style: italic;"> « a mis le feu aux poudres à l’Institut »,</span></i> et note que plusieurs syndicats <i><span style="font-style: italic;">« ont demandé [son] retrait ».<br /></span></i>Le journal remarque que <i><span style="font-style: italic;">« ce qui a le plus provoqué leur colère, c’est «le système d’intéressement collectif» pour les équipes encadrant ces patients », </span></i>la circulaire précisant que <i><span style="font-style: italic;">« 10 % de la recette générée dans ce cadre leur seront redistribués ».</span></i><br />Le Parisien cite un syndicaliste FO, qui déclare : <i><span style="font-style: italic;">« Le pôle de cancérologie n’est pas un établissement à but lucratif. Pour équilibrer un budget, on choisit les patients en fonction de leur richesse ».<br /></span></i>Le quotidien cite le directeur général adjoint de l’Institut, Bertrand Martin, qui indique quant à lui qu’<i><span style="font-style: italic;">« il n’est pas question qu’il y ait une prise en charge médicale différente avec une politique d’accueil VIP ».<br /></span></i>Quant à <i><span style="font-style: italic;">« l’intéressement »,</span></i> le responsable précise : <i><span style="font-style: italic;">« Il ne s’agit pas d’une rémunération personnelle, mais d’une gratification collective affectée par exemple à l’achat d’équipement pour l’hôpital ou encore le financement de formations ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« N’hésitez plus à négocier avec les médecins »</span></span></b><a name="4cf58184a4707445ce667004ffa33312"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Le Parisien <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">C’est ce que conseille Le Parisien à ses lecteurs.<br />Le journal observe ainsi sur une page et demie que <i><span style="font-style: italic;">« les patients sont de plus en plus nombreux à obtenir des ristournes auprès de leur médecin. Ils disposent désormais des informations permettant de faire jouer la concurrence ».<br /></span></i>Le quotidien poursuit : <i><span style="font-style: italic;">« Il n’est pas rare qu’un patient obtienne auprès de son médecin ou de professions paramédicales des ristournes pouvant aller jusqu’à 25 % sur une couronne, 50 % sur une opération, 40 % sur des lunettes… ».<br /></span></i>Le Parisien remarque que <i><span style="font-style: italic;">« si le secteur de la santé est désormais gagné par cette pratique, c’est que les pouvoirs publics et l’assurance maladie et surtout les complémentaires maladie y ont intérêt. Moins les tarifs des médecins seront élevés, moins ces dernières auront à rembourser… ».<br /></span></i>Le journal rappelle notamment que depuis le 1<sup>er </sup>février dernier, <i><span style="font-style: italic;">« le patient dispose d’un devis que le médecin devra obligatoirement lui remettre dès lors que le montant des honoraires ou d’un acte va dépasser 70 €. Un écrit, détaillé, que le patient peut même faire analyser. Et il ne s’en prive pas : la Maaf traite ainsi chaque mois près de 400 devis ».<br /></span></i>Le quotidien livre les propos de Philippe Pencalet, neurochirurgien au centre de consultation Nollet, à Paris, qui remarque : <i><span style="font-style: italic;">« Ça arrive environ deux fois par mois : des patients mal remboursés par leur complémentaire me disent qu’ils ne peuvent pas payer, ou que ce sera dur. […] Il peut y avoir des ajustements conséquents. On n’est pas là pour rançonner les patients ».<br /></span></i>Le neurochirurgien déclare en outre que ces négociations de tarifs sont <i><span style="font-style: italic;">« la conséquence du déremboursement massif des actes par la Sécu et par les complémentaires santé. Pourtant, les chirurgiens n’ont pas été augmentés depuis 20 ans ! ».<br />« A trop vouloir négocier, il ne faudra pas s’étonner de la qualité des actes. On finira par ne plus trouver de chirurgiens », </span></i>estime cependant Philippe Pencalet, qui ajoute, à propos des dépassements d’honoraires :<i><span style="font-style: italic;"> « Au début, je le faisais rarement, mais quand j’ai pris connaissance du montant de mes premières charges, j’ai dû m’adapter car elles représentent 65 % de ce que je perçois ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Financement de la Sécu : ce que l’Etat prépare »</span></span></b><a name="34226f7925f118d4e8c73b3d7b954372"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />La Tribune <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">La Tribune observe que <i><span style="font-style: italic;">« face à un déficit de l’assurance-maladie qui pourrait atteindre 7,7 milliards d’euros en 2009, le gouvernement envisage de nouvelles réformes ».<br />« Il réfléchit à plusieurs pistes de financement. […] Outre une hausse des taxes sur le tabac, sont évoqués la mise en place d’un bouclier sanitaire (gratuité des soins au-dessus d’un certain seuil) et le renforcement du rôle des mutuelles dans le remboursement des soins », </span></i>note le journal.<br />Le quotidien observe toutefois que <i><span style="font-style: italic;">« ces pistes devraient faire l’objet d’un vaste débat, […] car elles sont loin de faire l’unanimité au sein du gouvernement ».<br /></span></i>La Tribune livre les propos d’un mutualiste, qui remarque que <i><span style="font-style: italic;">« les mutuelles ont un avantage sur l’assurance-maladie, en situation de monopole : elles pourraient conventionner les médecins en fonction de la qualité des soins. De même, face aux différences de prix de médicaments à l’efficacité identique, les complémentaires pourraient ne rembourser qu’au prix du médicament le moins cher ».<br /></span></i>Le journal relève cependant que<i><span style="font-style: italic;"> « basculer une partie des remboursements vers les complémentaires passera mal dans l’opinion publique ».<br /></span></i>Le quotidien souligne en outre que<i><span style="font-style: italic;"> « le paiement au forfait des médecins chargés de patients atteints de maladies chroniques est à l’étude ».<br /></span></i>La Tribune aborde sur la même page le <i><span style="font-style: italic;">« blocage » </span></i>des négociations conventionnelles entre médecins et assurance-maladie.<br />Le journal note en effet que <i><span style="font-style: italic;">« les relations entre les différents acteurs du jeu conventionnel se sont crispées »,</span></i> observant que <i><span style="font-style: italic;">« la rupture entre le principal syndicat de médecins libéraux [CSMF] et le ministère de la Santé pèse sur les négociations ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="a4c3217d654b84fa6a082d298462904a"><b><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:#c63867;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« L’arrivée d’un «super-patron» à l’hôpital inquiète des médecins »</span></span></b></a><span style=""></span><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />La Croix <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">La Croix revient sur ce <i><span style="font-style: italic;">« mouvement de protestation, essentiellement mené par des chefs de service parisiens, [qui] est en train de monter depuis le vote du projet de loi Hôpital, patients, santé, territoires ».<br /></span></i>La journal rappelle que <i><span style="font-style: italic;">« ce texte renforce les pouvoirs du directeur [d’hôpital], et, au passage les inquiétudes de certains praticiens ».<br /></span></i>Le quotidien cite ainsi François Aubart, président de la CMH, qui note qu’<i><span style="font-style: italic;">« au cours des dernières années, on avait réussi à instaurer de vrais binômes dans les hôpitaux pour faire travailler ensemble les administratifs et les médecins. C’est cet équilibre qui risque d’être fragilisé avec cette volonté d’y installer des super-PDG ».<br /></span></i>De son côté, le Pr Bernard Granger, responsable de l’unité fonctionnelle de psychiatrie de l’hôpital Cochin à Paris, estime que <i><span style="font-style: italic;">« cette loi risque d’entraîner l’hôpital dans une dérive technocratique autoritaire et purement comptable ».<br /></span></i>La Croix livre cependant les propos du président de la FHF, Claude Evin, qui observe quant à lui : <i><span style="font-style: italic;">« Il arrive parfois que des hôpitaux se retrouvent dans des situations de blocage. Il est normal de donner au directeur les moyens d’arbitrer et de sortir de ces situations ».<br />« Et il est absurde de penser qu’un directeur irait prendre des décisions médicales qui ne seraient approuvées par les praticiens de son établissement »,</span></i> poursuit l’ancien ministre de la Santé.<br />La Croix remarque qu’<i><span style="font-style: italic;">« au final, il est difficile d’apprécier l’ampleur exacte de la mobilisation ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:#c63867;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Médicaments en libre accès : les prix baissent peu »</span></span></b><a name="19e42c26e6cb14dc73570736f5808884"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Le Parisien <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">C’est ce que constate Le Parisien, qui rend compte de chiffres dévoilés lors du salon Pharmagora, à Paris.<br />Le journal rappelle que <i><span style="font-style: italic;">« depuis 9 mois, les officines volontaires peuvent vendre des médicaments non remboursés à prix libre. Objectif de cette réforme : faire jouer la concurrence pour alléger la note ».<br />« Mais les résultats se font attendre », </span></i>observe le journal.<br />Le Parisien indique ainsi qu’<i><span style="font-style: italic;">« environ 40 % des officines font désormais du médicament en libre accès. Pourtant, aucun tsunami tarifaire n’est en vue ».<br /></span></i>Daphné Lecomte-Somaggio, déléguée générale de l’Afipa, regroupement de laboratoires pharmaceutiques, déclare que <i><span style="font-style: italic;">« les prix de vente aux patients ont diminué de 2 à 3 % sur ces produits l’année dernière ».<br /></span></i>Catherine Morel, secrétaire générale de l’Union nationale des pharmacies de France, observe de son côté que <i><span style="font-style: italic;">« les prix aux consommateurs n’ont quasiment pas évolué. En revanche, les prix catalogues, ceux auxquels les pharmaciens se fournissent, ont augmenté de 8,7 % ! Pour garantir la stabilité des prix de vente, les pharmaciens ont diminué leurs marges ».<br /></span></i>Le Parisien aborde en outre une<i><span style="font-style: italic;"> « subtilité de la réglementation », </span></i>notant que <i><span style="font-style: italic;">« pour une même molécule, le prix d’un médicament peut fortement varier s’il est devant ou derrière le comptoir ».<br /></span></i>Joël Saiget, pharmacien à Ploemel (Morbihan), rappelle en effet qu’«<i><span style="font-style: italic;"> un grand nombre de médicaments en libre accès ont leur pendant remboursable. […] Au final, on achète beaucoup plus cher le comprimé lorsqu’il est en libre accès ».<br /></span></i>Le journal relève par ailleurs que <i><span style="font-style: italic;">« le vol a progressé de 13 % dans les officines en 2008 », </span></i>et publie un entretien avec Jean-Luc Audhoui, du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, qui observe que <i><span style="font-style: italic;">« les patients ne sont pas très demandeurs. Les malades ne viennent pas en pharmacie avec un panier comme s’ils faisaient leur marché ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:#c63867;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Réforme de l'hôpital : la contestation monte chez les médecins »</span></span></b><a name="8167cadc26d42d6955bf62b23b6622c8"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Les Echos, Libération, L’Humanité <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Les Echos indique en effet que <i><span style="font-style: italic;">« les médecins des Hôpitaux de Paris appellent à faire grève et à manifester le 28 avril pour protester contre la loi Bachelot, trop favorable aux directeurs des établissements selon eux ».<br />« Ils sont rejoints par des syndicats de médecins nationaux », </span></i>continue le journal.<br />Le quotidien relève que <i><span style="font-style: italic;">« le «mouvement de défense de l'hôpital public» a aussi appelé les blouses blanches à «arrêter toute participation aux activités de gestion hospitalière» ».</span></i><br />Les Echos explique que <i><span style="font-style: italic;">« leur inquiétude concerne la nomination des médecins membres du directoire par le directeur, ce qui ôtera «toute indépendance» à cette structure selon eux. La loi ouvre aussi la porte à la suppression des services, disent-ils, au profit des pôles, plus larges ».<br /></span></i>Le journal cite notamment le Pr Bernard Granger, qui déclare que <i><span style="font-style: italic;">« le texte donne tous les pouvoirs au directeur. Il faut maintenir un copilotage avec les médecins, sinon c'est la guérilla assurée ».<br /></span></i>Le quotidien remarque qu’Alain Milon, rapporteur du projet de loi au Sénat, <i><span style="font-style: italic;">« se dit conciliant » </span></i>: <i><span style="font-style: italic;">« Certaines de ces revendications me paraissent extrêmement logiques. Je suis certain que nous pourrons trouver un terrain d'entente ».<br /></span></i>Les Echos s’interroge : <i><span style="font-style: italic;">« Le mouvement peut-il gagner d'autres catégories professionnelles ? L'intersyndicale de l'AP-HP, qui représente les infirmiers, les aides-soignants, les administratifs, participera à la manifestation. Mais pas les fédérations santé des grandes centrales ».<br /></span></i>Libération se penche également sur ces <i><span style="font-style: italic;">« médecins contaminés par une fièvre rebelle ».<br />« Ce n’est pas la grève du bistouri, mais celle du stylo », </span></i>note le journal, qui constate que le <i><span style="font-style: italic;">« mouvement de grogne des médecins est monté, certes à la vitesse d’un train de sénateur et avec parfois beaucoup d’incohérence. Mais à force, il commence à prendre beaucoup d’ampleur ».<br /></span></i>Le quotidien livre les propos du Pr André Grimaldi, qui remarque que la loi Bachelot <i><span style="font-style: italic;">« fait éclater la communauté hospitalière car c’est le directeur qui choisira, un par un, les médecins avec qui il veut travailler ».<br /></span></i>Libération remarque toutefois que<i><span style="font-style: italic;"> « le mouvement est encore disparate », </span></i>et note : <i><span style="font-style: italic;">« Nul ne doute du malaise ambiant. Pour autant, la suite est incertaine. […] En province, la contestation est plus timide ».<br /></span></i>L’Humanité relève aussi que <i><span style="font-style: italic;">« les uns après les autres, les médecins de tous les hôpitaux de Paris et de l’Ile-de-France sont en train de prendre position contre la loi réformant l’hôpital ».<br />« Généralement peu enclins à la contestation sociale, les médecins sont particulièrement remontés », </span></i>remarque le journal.<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="be2223bf259b67601ef6712963a708ab"><b><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:#c63867;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« La Sécu va accumuler une dette incroyable »</span></span></b></a><span style=""></span><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />La Tribune <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">La Tribune indique en effet que selon le directeur de la Cnam, Frédéric Van Roekeghem, auditionné par la commission des Affaires sociales du Sénat, <i><span style="font-style: italic;">« l’assurance-maladie verrait son déficit s’accroître encore en 2010, à 10 milliards d’euros ».<br /></span></i>Le journal explique cependant que <i><span style="font-style: italic;">« les marges de manœuvre sont faibles. […] Le mois dernier, le ministre du Budget, Eric Woerth, a prévenu qu’il n’était pas question d’augmenter la CSG ou la taxe CRDS ».<br /></span></i>Le quotidien relève par ailleurs que <i><span style="font-style: italic;">« la Cnam se montre critique »</span></i> sur la création des Agences régionales de santé.<br />La Tribune cite Frédéric Van Roekeghem, qui a déclaré que <i><span style="font-style: italic;">« le projet de loi peut être amélioré dans ses dispositions relatives au pilotage national ».<br /></span></i>Le journal note en outre que <i><span style="font-style: italic;">« la Cnam accepte d’apporter sa contribution aux nouvelles ARS, mais pose des conditions, notamment sur la répartition des rôles entre l’Etat et l’assurance-maladie ».<br />« Les relations entre la Cnam et le ministère de la Santé ne semblent pas au beau fixe », </span></i>observe La Tribune.<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="ab7f5d47c00e9d874167ec9a48ac8bb0"><b><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« La loi Bachelot ? Sans nous ! »</span></span></b></a><span style=""></span><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Le Nouvel Observateur numéro 2319, Libération, La Croix <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Le Nouvel Observateur publie <i><span style="font-style: italic;">« L’appel des 25 contre la mort de l’hôpital public », </span></i>un texte rédigé par des chefs de services de l’AP-HP qui <i><span style="font-style: italic;">« dénoncent la «médecine mercantile» prônée par le gouvernement et souhaitent l’organisation d’états généraux ».<br /></span></i>Les praticiens écrivent ainsi que <i><span style="font-style: italic;">« le maître mot [de la loi Bachelot] n’est plus la santé, mais la rentabilité. La préoccupation centrale n’est plus le malade, mais le compte d’exploitation de l’hôpital. Et les premières victimes en seront les patients et les soignants ».<br /></span></i>Ces médecins ajoutent : <i><span style="font-style: italic;">« Bien sûr, l’hôpital public doit être réformé. Mais certainement pas de cette manière. Il faut repenser l’organisation hospitalière pour répartir de manière harmonieuse sur le territoire les structures de soins et les spécialités en prenant en compte aussi leur niveau de technicité et l’accueil des urgences […] Il faut réfléchir aux nouveaux métiers de la médecine ; prendre en compte la nécessaire pluridisciplinarité […] ».<br /></span></i>Les signataires indiquent enfin que <i><span style="font-style: italic;">« si cette loi n’est pas amendée, elle s’appliquera sans nous », </span></i>et remarquent que <i><span style="font-style: italic;">« demain, côte à côte, et pour la première fois, infirmières, agents hospitaliers et administratifs, médecins seront dans la rue. Preuve que les mentalités ont changé ».<br /></span></i>En préambule de ce texte, Le Nouvel Observateur publie un reportage rendant compte d’une semaine aux urgences de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.<br />Le magazine retient ainsi : <i><span style="font-style: italic;">« Usagers nombreux et insatisfaits, personnels débordés, manque de lits… Les urgences concentrent tous les maux de l’hôpital ».<br /></span></i>De son côté, La Croix livre un entretien avec le Pr Michel Aubier, chef de service à l’hôpital Bichat (Paris), qui estime que <i><span style="font-style: italic;">« la qualité des soins à l’hôpital est menacée. […] Parfois, nous avons le sentiment que tout est fait pour diminuer l’activité des hôpitaux publics et obtenir le départ des patients vers le privé ».<br /></span></i>Le pneumologue observe qu’<i><span style="font-style: italic;">« on sent clairement une volonté de renforcer l’emprise administrative dans les hôpitaux », </span></i>puis aborde la tarification à l’activité : <i><span style="font-style: italic;">« Le risque est que le public se mette à faire comme le privé : à «sélectionner» ses patients en fonction de ce qu’ils vont rapporter. Ce n’est pas la mission de l’hôpital public, qui doit continuer à accueillir tout le monde ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="aabf07662ccc42b18dadc45f1e2cef88"><b><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Un nouveau système d'amendes va s'appliquer pour les fraudes à l'assurance-maladie »</span></span></b></a><span style=""></span><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Les Echos <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Les Echos explique ainsi qu’<i><span style="font-style: italic;">« un décret soumis à la concertation vise à renforcer le système de sanctions actuel, jugé inefficace. Il prévoit des peines planchers pour les fraudes les plus graves : les fausses factures, le trafic de médicaments ou la fraude en bande organisée ».<br /></span></i>Le quotidien souligne qu’<i><span style="font-style: italic;">« en ce qui concerne les assurés, le texte veut renforcer la lutte contre ceux qui produisent de faux documents ou font de fausses déclarations, fraudent à la carte Vitale, ou encore bénéficient indûment de la CMU. Le montant des pénalités est fixé entre 5% et 50% des remboursements indus, à la discrétion des caisses primaires en fonction de la gravité des faits, et ce dans la limite du plafond mensuel de la Sécurité sociale (2.859 €) ».<br />« Des pénalités du même ordre sont prévues pour les employeurs, par exemple lorsqu'ils ne déclarent pas les accidents du travail, ou pour des professionnels de santé, qui feraient rembourser des actes fictifs », </span></i>continue Les Echos.<br />Le journal précise que <i><span style="font-style: italic;">« le texte instaure également des peines planchers pour les fautes les plus graves : falsification de documents, trafic de médicaments et fraude en bande organisée. Les pénalités atteindront alors 25% à 300% des sommes en cause ».<br /></span></i>Le quotidien remarque que <i><span style="font-style: italic;">« les syndicats de médecins critiquent les pouvoirs étendus attribués aux directeurs de caisses », </span></i>relevant notamment que <i><span style="font-style: italic;">« pour Martial Olivier-Koehret (MG France), l'assurance-maladie «ferait mieux de se concentrer sur ses missions de liquidation des prestations et de vérification des droits. Pour les sanctions, il y a déjà la justice et l'Ordre des médecins» ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:#c63867;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Quels soins demain à l’hôpital public ? »</span></span></b><a name="19f9c3ec87d6a0b672526537476886f9"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Le Parisien, Les Echos, Le Figaro, La Croix, Le Monde, L’Humanité <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">C’est ce que titre Le Parisien sur sa Une.<br />Le journal note à son tour que<i><span style="font-style: italic;"> « 25 médecins français, parmi les plus réputés, ont lancé un appel solennel «contre la mort de l’hôpital public» »,</span></i> et observe sur deux pages que <i><span style="font-style: italic;">« la grande réforme de l’hôpital passe mal ».<br /></span></i>Le quotidien relève ainsi que le projet de loi Bachelot <i><span style="font-style: italic;">« a déclenché l’ire du gratin de la médecine ».<br /></span></i>Le Parisien rappelle qu’<i><span style="font-style: italic;">« en mars, d’autres élites médicales avaient protesté avant eux. Les présidents des commissions médicales d’établissements des CHU avaient menacé de démissionner en bloc ».<br />« Tous ont dans le collimateur la nomination dans chaque hôpital d’un directeur qui aura les pleins pouvoirs », </span></i>remarque le journal.<br />Le quotidien souligne que <i><span style="font-style: italic;">« la ministre de la Santé n’a rien lâché aux contestataires ».<br /></span></i>Roselyne Bachelot a ainsi indiqué hier : <i><span style="font-style: italic;">« Ils dénoncent une médecine mercantile. Ignorent-ils que la mauvaise gestion est la pire ennemie d’une médecine de qualité ? ».<br /></span></i>Le Parisien ajoute que <i><span style="font-style: italic;">« dans l’entourage de la ministre, on est moins diplomate : «On agite l’idée fausse d’un l’hôpital à l’américaine, c’est de la mauvaise foi calculée» ».<br /></span></i>Le journal publie un entretien avec Alain Fischer, chef de service à l’hôpital Necker, qui déclare : <i><span style="font-style: italic;">« Ce texte transforme l’hôpital en une entreprise, en imposant la logique comptable. [La qualité des soins] se dégrade, et cela va être de pire en pire. […] Avec cette loi, on désavantage l’hôpital, en faisant des cadeaux au secteur privé ».<br /></span></i>De son côté, Claude Evin, président de la FHF, remarque que <i><span style="font-style: italic;">« personne n’a le monopole de l’intérêt des malades. […] Il n’y a rien de pire pour un hôpital qu’une non-décision. […] Au final, quelqu’un doit trancher et c’est le directeur de l’hôpital, y compris si c’est un médecin ».<br /></span></i>Le Figaro publie pour sa part sur son site Internet un texte de Roselyne Bachelot, qui <i><span style="font-style: italic;">« défend sa réforme de l’hôpital ».<br /></span></i>Le quotidien retient que la ministre <i><span style="font-style: italic;">« déclare avoir «lu avec intérêt et étonnement» cette tribune. […] Elle y réfute point par point tous les arguments développés ».<br /></span></i>Le journal cite ainsi Roselyne Bachelot, qui écrit : <i><span style="font-style: italic;">« Que les médecins signataires lisent la loi au lieu de la caricaturer. Ils verront alors que le pouvoir médical est désormais organisé et protégé ».<br /></span></i>Le Figaro précise que la ministre <i><span style="font-style: italic;">« se dit néanmoins prête à faire «encore évoluer» ce texte ».<br /></span></i>Les Echos note également que <i><span style="font-style: italic;">« Roselyne Bachelot défend sa loi face aux critiques des médecins », </span></i>tandis que L’Humanité relève que le Pr Bernard Debré <i><span style="font-style: italic;">« a estimé hier que le projet Bachelot sur l’hôpital était «une mauvaise loi» ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="e6f5531c295a93eef8dd0ff9f65a49bb"><b><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:#c63867;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">Vaccination : « La ministre de la Santé tire le signal d’alarme »</span></span></b></a><span style=""></span><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Le Parisien <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Le Parisien relève qu’<i><span style="font-style: italic;">« à la veille de la Semaine européenne de la vaccination, la ministre de la Santé a tiré hier le signal d’alarme, inquiète de l’augmentation alarmante des cas de rougeole en France ».<br /></span></i>Le journal remarque en effet qu’<i><span style="font-style: italic;">« alors qu’en 2006-2007 une quarantaine de cas annuels étaient déclarés, il y en a eu 600 l’an dernier ! Un chiffre sans doute minoré du fait du non-respect de la déclaration obligatoire ».<br /></span></i>Le quotidien souligne que <i><span style="font-style: italic;">« contrairement aux idées reçues, cette maladie infectieuse peut être mortelle et touche aussi beaucoup d’adultes ».<br />« 98 % des personnes infectées [l’an dernier] n’étaient pas vaccinées ou n’avaient reçu qu’une seule dose de vaccin »</span></i>, poursuit Le Parisien, qui constate que <i><span style="font-style: italic;">« le pourcentage de Français immunisés n’est pas assez élevé pour protéger l’ensemble de la population ».<br /></span></i>Roselyne Bachelot a ainsi déclaré : <i><span style="font-style: italic;">« Il faut remobiliser à la fois les parents et les médecins, car il y a malheureusement un fond de méfiance vis-à-vis de la vaccination, alimenté notamment par certaines ligues ou associations qui s’abritent derrière des postures idéologiques ou religieuses pour justifier leur opposition aux vaccins ».<br /></span></i>Le journal en profite pour rappeler le <i><span style="font-style: italic;">« calendrier à respecter » </span></i>en matière de vaccinations.<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="e96be1c3df72cb0ec53170c15d63c3e8"><b><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:#c63867;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Médecins de campagne antirides »</span></span></b></a><span style=""></span><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Le Monde <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Le Monde constate ainsi sur une page qu’<i><span style="font-style: italic;">« ils sont plusieurs centaines en France, généralistes de formation, à s'être engouffrés dans le créneau très porteur de la médecine esthétique ».<br /></span></i>Le journal remarque que <i><span style="font-style: italic;">« la reconnaissance, en 2007, par le Conseil national de l'Ordre des médecins du diplôme interuniversitaire de "médecine morphologique et anti-âge" n'a fait qu'accélérer le mouvement ».<br /></span></i>Le quotidien relève en effet qu’<i><span style="font-style: italic;">« alors que les promotions sont de 80 places, quelque 400 médecins - essentiellement des généralistes - tentent chaque année d'intégrer le DIU. Résultat : la guerre est ouverte entre les chirurgiens, les dermatologues et les médecins esthétiques ».<br /></span></i>Le Monde indique que <i><span style="font-style: italic;">« la bataille se joue désormais au Parlement, qui devra définir "qui peut faire quoi" dans le cadre du projet de loi santé, territoire ».<br /></span></i>Le journal livre les propos du Dr Stanislas Potocki, généraliste à Vannes (Morbihan), qui déclare : <i><span style="font-style: italic;">« J'avais choisi la médecine générale pour le relationnel ; maintenant, grâce à cette nouvelle activité, j'ai le sentiment de ne plus être obligé de courir, de profiter des gens, de les chouchouter, d'avoir une relation plus intime avec eux, c'est un bonheur ».<br />« Le but de mes patients est de se sentir bien dans leur peau, d'estomper et non de faire disparaître les marques du temps ; je fais du raisonnable », </span></i>poursuit le praticien.<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Pas de loi sur les dépassements d’honoraires »</span></span></b><a name="0dab311f5db6e7da1aa174aa62182978"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Les Echos <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Les Echos note en effet sur sa Une que <i><span style="font-style: italic;">« le gouvernement va renoncer à légiférer pour limiter les dépassements d'honoraires des médecins dans les hôpitaux et les cliniques. Une disposition de la loi Bachelot, qui visait à obliger certains établissements à garantir un quota d'actes au tarif de la Sécurité sociale, devrait être supprimée lors de l'examen du texte au Sénat ».<br /></span></i>Le journal observe <i><span style="font-style: italic;">qu’« après la levée de boucliers des médecins, […] l'exécutif préfère laisser le problème des dépassements d'honoraires, à l'hôpital comme en ville, à la négociation entre syndicats de praticiens ».<br /></span></i>Le quotidien remarque que <i><span style="font-style: italic;">« pour les médecins qui s'opposent à la loi Bachelot, c'est «un recul à grands pas» de la part du gouvernement ».<br /></span></i>Les Echos constate que <i><span style="font-style: italic;">« le député à l'origine de l'amendement regrette la décision du gouvernement ».<br /></span></i>Jean-Luc Préel déclare ainsi : <i><span style="font-style: italic;">« La négociation conventionnelle, pourquoi pas, mais elle n'a toujours pas abouti. Il ne me paraissait pas anormal de légiférer sur ce point. On a de plus en plus de mal à être soigné au tarif de la Sécurité sociale dans les grandes villes et dans le sud de la France ».<br /></span></i>Le journal en profite pour relever que <i><span style="font-style: italic;">« les dépassements pénalisent les plus modestes ».<br /></span></i>Le quotidien souligne ainsi que, selon un rapport à paraître du Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance-maladie, <i><span style="font-style: italic;">« les dépassements d'honoraires dans les établissements de santé «sont désormais relativement fréquents et parfois d'un montant important». […] Dans «certains territoires de santé» et pour «certaines spécialités», la «diminution de l'offre» au tarif de la Sécurité sociale «s'accroît» ».<br /></span></i>Les Echos indique que <i><span style="font-style: italic;">« certains assurés n'en souffrent pas vraiment, car leur complémentaire santé prend correctement en charge ces dépassements. Mais ceux-ci peuvent «peser sensiblement sur le budget des ménages modestes» ».<br /></span></i>Le journal précise que <i><span style="font-style: italic;">« certains actes sont particulièrement concernés, notamment la chirurgie du cristallin, la pose des prothèses de la hanche ou les coloscopies. Les dépassements sont constatés dans plus de la moitié ou même les trois quarts des cas ».<br />« L'essentiel concerne le secteur privé. Les dépassements représentent 16% des revenus des médecins libéraux concernés. […] Le Haut Conseil prône donc un «cantonnement des dépassements en établissement», par la loi ou par la négociation conventionnelle », </span></i>conclut le quotidien.<o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="a5c6a05b39e1e02d74495f35694649c1"><b><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Bras de fer sur la réforme de l’hôpital »</span></span></b></a><span style=""></span><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />La Tribune, Les Echos, Libération <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">La Tribune s’interroge : <i><span style="font-style: italic;">« La grogne à l’hôpital va-t-elle faire boule de neige et s’installer durablement ? ».</span></i><br />Le journal remarque qu’<i><span style="font-style: italic;">« outre la journée de mobilisation générale le 28 avril, les présidents de CME menacent d’appeler les médecins, à partir du 1<sup>er </sup>mai, à une «grève du codage» et à ne plus siéger dans les différentes instances de leurs établissements et des ARH ».<br /></span></i>Le quotidien relève que <i><span style="font-style: italic;">« l’originalité de ce mouvement est de fédérer des mécontentements très disparates », </span></i>se penchant sur ces<i><span style="font-style: italic;"> « médecins opposés «à la médecine mercantile», aux concepts de «productivité» et de «rentabilité» »</span></i>, ou ces <i><span style="font-style: italic;">« médecins inquiets de perdre du pouvoir au profit des directeurs d’hôpitaux ».<br /></span></i>La Tribune indique que les présidents de CME <i><span style="font-style: italic;">« demandent un rééquilibrage des pouvoirs entre les médecins et les directeurs »</span></i>, note que «<i><span style="font-style: italic;"> le ministère de la Santé est prêt à des concessions », </span></i>mais ajoute que <i><span style="font-style: italic;">« le gouvernement veut croire que la mobilisation des personnels hospitaliers ne sera «pas si forte que ça» ».<br /></span></i>Le quotidien livre les propos Guy Vallancien, de l’Institut mutualiste Montsouris et <i><span style="font-style: italic;">« favorable à la réforme »,</span></i> qui déclare que <i><span style="font-style: italic;">« la manifestation sera importante, car elle va servir d’exutoire. Mais sans cette loi, l’hôpital va imploser. Et nous, les médecins, sommes responsables à 50% du désastre actuel, car nous sommes de piètres managers ».<br /></span></i>La Tribune aborde également le projet d’avis du Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance-maladie, qui pointe <i><span style="font-style: italic;">« des défauts dans l’organisation des soins » </span></i>et <i><span style="font-style: italic;">« affirme que «l’hôpital est aussi une entreprise», ce qui impose «la recherche de la performance […] médicale et économique» ».<br /></span></i>Le journal relève que <i><span style="font-style: italic;">« le Haut Conseil juge «nécessaire» l’amélioration du système de gouvernance des hôpitaux publics, afin que «des décisions opérationnelles puissent être effectivement prises, même lorsqu’elles engagent des choix difficiles» ».<br /></span></i>Le quotidien explique notamment que <i><span style="font-style: italic;">« des marges importantes pourraient être trouvées dans l’externalisation de certaines activités »</span></i>, telles que la restauration et le traitement du linge.<br /><i><span style="font-style: italic;">« Le document souligne toutefois que l’amélioration de la gestion «ne peut être ni radicale ni très rapide dans une communauté de travail complexe» », </span></i>poursuit La Tribune.<br />De son côté, Libération brosse le portrait d’André Grimaldi, chef du service diabétologie à la Pitié-Salpêtrière (Paris), qui <i><span style="font-style: italic;">« mène la contestation montante des médecins hospitaliers contre la loi Bachelot »</span></i>, et qui a le<i><span style="font-style: italic;"> « coup de blouse ».<br /></span></i>Le journal remarque que le praticien <i><span style="font-style: italic;">« n’a pas envie de quitter le navire en laissant derrière lui un hôpital qui vendrait des soins comme d’autres des savonnettes ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Journée morte dans les cabinets de radiologie »</span></span></b><a name="7b74a66c65096517012c00a50c1c95fc"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Les Echos <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Les Echos note en effet que <i><span style="font-style: italic;">« les syndicats de radiologues appellent à une «journée radiologie morte» pour protester contre les baisses de tarifs entrées en vigueur le mois dernier ».<br /></span></i>Le quotidien rappelle que selon cette nouvelle grille tarifaire,<i><span style="font-style: italic;"> « lorsque plusieurs actes de radiologie sont réalisés pour le même patient, le premier est tarifé normalement, mais les suivants à 50% seulement. Même mécanisme lorsqu'une mammographie est associée à une échographie ».<br /></span></i>Les Echos précise que <i><span style="font-style: italic;">« cette mesure doit rapporter une centaine de millions d'euros par an d'économies à la Sécurité sociale »,</span></i> mais constate que <i><span style="font-style: italic;">« les radiologues protestent ».<br /></span></i>Jacques Niney, président de la Fédération nationale des médecins radiologues, déclare ainsi : <i><span style="font-style: italic;">« Nous avions proposé que le deuxième acte soit moins bien rémunéré lorsque l'appareil utilisé est le même, mais cette mesure va beaucoup plus loin. Lorsque deux appareils différents sont utilisés, les frais sont plus élevés ».<br /></span></i>Le journal indique que selon le président de la FNMR, <i><span style="font-style: italic;">« ces nouveaux tarifs risquent de faire disparaître «250 à 300» petites structures, soit la moitié des cabinets de proximité, qui n'ont pas de scanner ou d'IRM pour compenser le manque à gagner sur les radios ».<br /></span></i>Le quotidien ajoute que <i><span style="font-style: italic;">« l'assurance-maladie souligne de son côté que la baisse de tarifs ne représente que 4,3% des honoraires de la profession, et que ceux-ci progressent rapidement. Elle pointe aussi les revenus élevés des radiologues libéraux ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="db9793193e268b5908ad4c03a9b1dc07"><b><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Hôpital : risque de fracture ouverte »</span></span></b></a><span style=""></span><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Libération, Le Monde, L’Humanité <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Libération revient sur la <i><span style="font-style: italic;">« mobilisation des médecins [qui] monte en intensité contre la loi Bachelot ».<br /></span></i>Le journal remarque ainsi qu’<i><span style="font-style: italic;">« après quelques semaines d’hésitation et de confusion, la contestation des médecins hospitaliers est bel et bien lancée »,</span></i> et estime que <i><span style="font-style: italic;">« la fracture [entre ces derniers et le gouvernement] est importante ».<br /></span></i>Le quotidien publie un <i><span style="font-style: italic;">« nouvel appel de grands noms de la médecine », </span></i>qui <i><span style="font-style: italic;">« s’élèvent contre un projet qui transforme l’hôpital en entreprise ».<br /></span></i>Libération livre en outre les propos de directeurs d’hôpitaux, qui<i><span style="font-style: italic;"> « se sentent mis en accusation » </span></i>et <i><span style="font-style: italic;">« défendent la loi ».<br /></span></i>L’Humanité aborde également cette «<i><span style="font-style: italic;"> fronde inédite de l’hôpital », </span></i>retenant que <i><span style="font-style: italic;">« la protestation enfle. Elle gagne la province et toutes les catégories professionnelles ».<br /></span></i>Le Monde estime pour sa part que <i><span style="font-style: italic;">« le syndrome des universités gagne l’hôpital ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="c7358b0a35799f8a46582e8d83d19f9f"><b><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Au chevet des oubliés de la Sécu »</span></span></b></a><span style=""></span><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Le Monde <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Le Monde publie sur une page le témoignage de deux médecins, Marie Chevillard et Mady Denantes, généralistes à Paris.<br />Le journal livre ainsi ces <i><span style="font-style: italic;">« Histoires de consultations », </span></i>qui<i><span style="font-style: italic;"> « en disent long sur les difficultés d'accès aux soins que rencontrent un nombre croissant de patients en France. Malades chroniques qui renoncent à des examens complémentaires, patients qui ne peuvent payer leurs consultations […] ».</span></i><br />Le quotidien relève notamment qu’<i><span style="font-style: italic;">« environ un tiers des patients des Drs Chevillard et Denantes ont des problèmes d'accès aux soins. Bien que ce ne soit plus officiellement permis pour les généralistes, les deux médecins appliquent souvent le tiers payant à ces patients ».<br /></span></i>Mady Denantes ajoute : <i><span style="font-style: italic;">« Nous faisons aussi des consultations gratuites. […] On perd notre système solidaire, on casse peu à peu cet extraordinaire outil qu'est la Sécu ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">Ces médecins qui « travaillent avec un sentiment d’insécurité »</span></span></b><a name="3694b5f1c3052564e4d2f7ef7fa38c31"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />La Croix <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Pierre Bienvault observe en effet dans La Croix qu’<i><span style="font-style: italic;">« en 2008, le conseil de l’Ordre a recueilli 535 déclarations d’incidents plus ou moins graves contre des médecins qui vivent mal d’être pris pour cibles dans leur mission de soignant ».<br />« Un chiffre relativement stable : 638 incidents avaient été déclarés en 2003, 439 en 2004, 639 en 2005, 518 en 2006, 837 en 2007 », </span></i>remarque le journaliste.<br />Pierre Bienvault précise que <i><span style="font-style: italic;">« l’an passé, près de la moitié (48 %) des incidents rapportés concernait des agressions verbales. Dans un quart des cas, il s’agissait de vol ou de tentative de vol et une fois sur dix d’agressions physiques. Les causes de ces incidents sont diverses : un temps d’attente jugé excessif par le patient (9% des cas), un refus de prescription (8%), un reproche relatif à un traitement (6%), une décision médicale contestée (3%)… ».<br /></span></i>Le journaliste cite notamment le Dr Gérard Aoustin, vice-président du conseil de l’Ordre en Seine-Saint-Denis, qui note que <i><span style="font-style: italic;">« parfois, il ne faut pas grand-chose pour que cela dégénère. Il suffit que le médecin refuse un arrêt de travail ou de délivrer tel ou tel médicament pour qu’il se fasse insulter ou qu’on mette son bureau en l’air ».<br /></span></i>Pierre Bienvault relève en outre que selon le Dr Martial Olivier-Koehret, président de MG-France, <i><span style="font-style: italic;">« les chiffres de l’Ordre ne reflètent qu’une partie de la réalité ».<br />« Beaucoup ne portent pas plainte estimant que cela ne sert à rien », </span></i>remarque le praticien.<br />Le journaliste souligne que <i><span style="font-style: italic;">« pour ces médecins, le plus difficile à vivre est surtout ce sentiment de perte de respect vis-à-vis de leur fonction de soignant. Cette incompréhension, également exprimée par les sapeurs-pompiers, qu’on puisse s’en prendre à un professionnel dont la mission est d’aider et de soulager ».<br /></span></i>Pierre Bienvault retient que <i><span style="font-style: italic;">« face à ce problème, beaucoup estiment que l’avenir est à un exercice regroupé ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:#c63867;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Réforme de l'hôpital : l'exécutif tente de calmer la révolte »</span></span></b><a name="615c39db828b06cdd86e60df9333412f"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Les Echos, La Tribune, L’Humanité <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Les Echos indique que <i><span style="font-style: italic;">« le président de la République a reçu mercredi soir une vingtaine de médecins hospitaliers ».<br /></span></i>Le journal note ainsi que Nicolas Sarkozy <i><span style="font-style: italic;">« a réaffirmé son credo : il faut un seul patron à l'hôpital, le directeur. […] Mais il a aussi tendu la main aux médecins, et affirmé que le texte serait amendé lors de son passage au Sénat en mai ».<br /></span></i>Les Echos remarque que <i><span style="font-style: italic;">« l'objectif est de rassurer le corps médical, qui craint de ne plus avoir son mot à dire sur le projet médical de l'établissement ou sur la nomination des chefs de pôle ».<br /></span></i>Le journal ajoute que<i><span style="font-style: italic;"> « Roselyne Bachelot a elle aussi cherché à calmer le jeu », </span></i>la ministre ayant déclaré jeudi : <i><span style="font-style: italic;">« Bien sûr, le texte est perfectible, bien sûr nous allons encore l'améliorer au Sénat. Nous clarifierons les choses pour garantir que le projet d'un établissement hospitalier est bien un projet médical ».<br /></span></i>Les Echos relève toutefois qu’<i><span style="font-style: italic;">« il n'est pas certain que cela suffise à contenter les médecins en colère », </span></i>indiquant que<i><span style="font-style: italic;"> « la manifestation du 28 avril est maintenue ».<br /></span></i>Bernard Granger, professeur de psychiatrie à Cochin et membre du bureau du Mouvement de défense de l'hôpital public, estime ainsi que <i><span style="font-style: italic;">« cette réunion à l'Elysée, avec des médecins qui ne sont pas représentatifs, est une manoeuvre pour essayer de désamorcer la mobilisation. […] Ce système de gouvernance autoritaire ne peut pas marcher, il provoquera un climat de révolte permanente du corps médical ».<br /></span></i>La Tribune retient également que <i><span style="font-style: italic;">« l’Elysée tend la main aux médecins ».<br /></span></i>Le journal note que <i><span style="font-style: italic;">« le chef de l’Etat a proposé une mission de concertation pilotée par l’Elysée, afin de trouver dans les 10 prochains jours des formulations consensuelles sur l’implication de la communauté médicale dans le processus de décision à l’hôpital ».<br /></span></i>L’Humanité parle pour sa part d’<i><span style="font-style: italic;">« opération séduction », </span></i>relevant que Roselyne Bachelot <i><span style="font-style: italic;">« tente d’enrayer la contestation contre le projet de loi ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:#c63867;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Réforme des hôpitaux : les médecins se mobilisent »</span></span></b><a name="81b604b723c208b04c6a078c51a3d3a7"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Le Figaro économie, La Tribune, Le Journal du Dimanche <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Le Figaro économie rappelle que <i><span style="font-style: italic;">« la communauté hospitalière tout entière appelle à manifester mardi, et à faire grève contre la loi Hôpital, patients, santé et territoires de Roselyne Bachelot. Ils lui reprochent de mettre les hôpitaux en concurrence et d'ouvrir la porte à une médecine «mercantile» ».<br /></span></i>Le journal parle de <i><span style="font-style: italic;">« front uni contre la loi »,</span></i> mais note que<i><span style="font-style: italic;"> « les médecins ne lui adressent pas les mêmes griefs, qu'ils soient libéraux ou hospitaliers. À l'hôpital, les praticiens craignent avant tout une perte du pouvoir médical au bénéfice des directeurs. […] Du côté des médecins libéraux, la grogne se cristallise sur la liberté d'installation ».<br /></span></i>La Tribune remarque également que les personnels des hôpitaux seront <i><span style="font-style: italic;">« demain dans la rue », </span></i>précisant que les manifestations <i><span style="font-style: italic;">« rassembleront des mouvements hétéroclites ».<br /></span></i>Le quotidien relaie en outre les <i><span style="font-style: italic;">« propositions de la commission Marescaux sur les CHU ».<br /></span></i>Le journal indique qu’en matière de gouvernance, la commission <i><span style="font-style: italic;">« devrait proposer une médicalisation accrue, avec la mise en place de directoires très resserrés, par exemple de 4 personnes, comprenant le président de la CME, le doyen de l’université et un représentant de la recherche nommé par l’université autour du directeur de l’hôpital qui sera également le président du directoire ».<br /></span></i>Le Journal du Dimanche titre pour sa part un article : <i><span style="font-style: italic;">« Quand la CGT enseigne la manif aux mandarins ».<br /></span></i>Le journal constate ainsi que <i><span style="font-style: italic;">« des professeurs vont défiler contre la loi Bachelot. Main dans la main avec les syndicats ! ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="bdc8d0f008fa33a751c3445b544b555e"><b><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:#c63867;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« La fièvre de la contestation se propage à l’hôpital »</span></span></b></a><span style=""></span><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Libération, Le Figaro économie , La Croix, Le Monde, L’Humanité, La Tribune, Les Echos <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">C’est ce que constate La Croix, qui <i><span style="font-style: italic;">« fait le point sur les attentes et les inquiétudes autour de la loi Bachelot »,</span></i> alors qu’<i><span style="font-style: italic;">« une manifestation pour la défense de l’hôpital public est prévue aujourd’hui ».<br /></span></i>Le journal cite notamment le Pr Israël Nisand, responsable du pôle de gynécologie-obstétrique du CHU de Strasbourg, qui déclare qu’<i><span style="font-style: italic;">« on risque d’avoir quelques directeurs qui, pour être bien notés, vont faire des dégâts. Il faut laisser un vrai contre-pouvoir aux médecins qui sont les meilleurs avocats des patients ».<br /></span></i>De son côté, Gérard Vincent, délégué général de la FHF, indique qu’<i><span style="font-style: italic;">« il arrive, parfois, que la vie d’un hôpital soit empoisonnée par des blocages. Le président de la CME est élu par ses pairs, il a donc des comptes à leur rendre. Et dans certains cas, cela l’empêche de trancher dans un sens ou l’autre. Il faut qu’à un moment, le directeur puisse décider dans l’intérêt général ».<br /></span></i>La Croix retient ainsi que <i><span style="font-style: italic;">« médecins, personnels hospitaliers et pouvoirs publics n’ont pas la même analyse sur la nécessité de réformer l’hôpital », </span></i>puis observe qu’<i><span style="font-style: italic;">« attaqués par certains médecins, les chefs d’établissement se défendent en affirmant qu’il faut une «éthique du service public» pour diriger un hôpital ».<br /></span></i>Le journal livre les propos de Philippe Vigouroux, directeur du CHU de Nancy, qui note qu’<i><span style="font-style: italic;">« un hôpital, c’est d’abord un lieu de soins, mais aussi une collectivité qui n’échappe pas à des règles de bonne gestion. Le but n’est pas de faire des bénéfices. Avoir des comptes équilibrés, c’est surtout un moyen d’être capable d’acheter des scanners, des robots, des échographes, tout ce qui va permettre de mieux soigner ».<br /></span></i>Philippe El Saïr, directeur de l’hôpital de Villefranche-sur-Saône, remarque quant à lui que <i><span style="font-style: italic;">« dans leur très grande majorité, les médecins agissent pour le bien de tous. Mais il arrive, parfois, que certains s’y refusent au nom d’intérêts particuliers ».<br /></span></i>Les Echos titre en Une sur le <i><span style="font-style: italic;">« front du refus des médecins »</span></i>, et relève que Roselyne Bachelot <i><span style="font-style: italic;">« est prête à accepter des aménagements au texte lors de son passage au Sénat. Mais elle reste ferme sur un point clef : le représentant du corps médical ne pourra pas bloquer les décisions prises par le directeur sur le projet de l'établissement ou les nominations ».<br /></span></i>Le journal retient ainsi que <i><span style="font-style: italic;">« le gouvernement ne cède pas face à la mobilisation des médecins ».<br /></span></i>Le Figaro économie remarque que <i><span style="font-style: italic;">« Roselyne Bachelot relativise la grogne »</span></i> et <i><span style="font-style: italic;">« souligne qu’une infime partie du monde hospitalier est mobilisée », </span></i>tandis que La Tribune note que <i><span style="font-style: italic;">« les mandarins défient Sarkozy ».<br /></span></i>De son côté, L’Humanité relève sur sa Une que<i><span style="font-style: italic;"> « la marchandisation ne passe pas »</span></i>, et souligne que <i><span style="font-style: italic;">« pour la première fois, la communauté hospitalière se mobilise dans son ensemble ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:#c63867;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">Ces médecins « au chevet des quartiers populaires »</span></span></b><a name="4ff42f2a748b4482b6cd7018c536aaa3"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />L’Humanité <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">L’Humanité brosse le portrait de médecins qui <i><span style="font-style: italic;">« choisissent de s’établir dans des quartiers populaires pour soigner ceux qui, souvent, en ont le plus besoin ».<br /></span></i>Le journal publie ainsi un reportage réalisé dans une cité d’Angers, en Maine-et-Loire, observant que «<i><span style="font-style: italic;"> la relation de confiance, c’est lorsqu’un patient dévoile à son médecin sa situation de sans-papiers. Ce sont aussi les visites à domicile qui permettent de voir le milieu de vie. Bref, un observatoire complet d’une société de plus en plus précaire ».<br /></span></i>L’Humanité livre en outre un entretien avec Pierre Chauvin, directeur d’équipe de recherche à l’Inserm-Paris VI, qui observe qu’<i><span style="font-style: italic;">« il existe de fortes inégalités sociales, à symptômes identiques, sur le décryptage d’un symptôme, puis l’orientation dans le système de soins, parfois complexe ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:#c63867;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">Hôpital : la majorité contrainte à amender le projet de loi »</span></span></b><a name="03364bf75f46c62eaefa44df49551afb"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Libération, Le Figaro, Le Parisien, La Croix, Le Monde, L’Humanité, La Tribune, Les Echos <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Les Echos relève que <i><span style="font-style: italic;">« la mobilisation des médecins de l'hôpital public contre la loi Bachelot a été très forte hier à Paris. Plus de la moitié des praticiens des Hôpitaux de Paris ont fait grève, […] ce qui ne s'était jamais vu ».<br />« La mobilisation était beaucoup plus faible en province - moins de 13% de médecins grévistes au niveau national - ainsi que parmi les autres catégories de personnel de l'hôpital », </span></i>ajoute le journal.<br />Les Echos note que <i><span style="font-style: italic;">« contraint à réagir, le Premier ministre, François Fillon, a convoqué hier les sénateurs de la majorité, qui examinent le texte en commission à partir d'aujourd'hui. Des amendements seront proposés pour renforcer le rôle des médecins dans la gouvernance de l'hôpital ».<br /></span></i>Le quotidien indique que cette <i><span style="font-style: italic;">« réunion de crise » </span></i>a pour objectif de<i><span style="font-style: italic;"> « calmer la colère des blouses blanches », </span></i>mais remarque que <i><span style="font-style: italic;">« les sénateurs vont «confirmer le rôle prépondérant du directeur de l'hôpital», ce qui risque de ne pas satisfaire de nombreux médecins ».<br /></span></i>Les Echos précise que les sénateurs <i><span style="font-style: italic;">« se préparent à «renforcer le rôle du directoire», un organe qui sera composé majoritairement de médecins. […] Le Sénat veut aussi donner «plus de responsabilités au président de la CME». Les chefs de pôles seraient toujours nommés par le directeur, mais sur une liste proposée par le président de la CME ».<br /></span></i>Le Figaro constate également que<i><span style="font-style: italic;"> « le gouvernement et la majorité sénatoriale ont trouvé des «terrains d’entente» sur la loi Bachelot. François Fillon a fait un geste pour tenter de désamorcer la grogne des médecins ».<br /></span></i>Le journal retient ainsi que <i><span style="font-style: italic;">« la droite fait un geste envers les médecins »,</span></i> et remarque : <i><span style="font-style: italic;">« Forts de leur image positive auprès des Français, les médecins qui votent en majorité à droite font preuve d'une grande pugnacité lorsque les intérêts du corps médical leur semblent en cause ».<br />« Les autres professions libérales ne disposent guère d'une influence comparable auprès des pouvoirs publics », </span></i>poursuit Le Figaro.<br />Libération remarque pour sa part que<i><span style="font-style: italic;"> « l’hôpital fait bloc contre la loi Bachelot. […] Les blouses blanches n’en reviennent pas de leur audace ».<br /></span></i>L’Humanité parle de <i><span style="font-style: italic;">« mobilisation exemplaire », </span></i>tandis que Le Parisien note que <i><span style="font-style: italic;">« le milieu hospitalier dans son ensemble – du mandarin aux infirmières – a manifesté son opposition au projet de loi ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="b6cbef85c16a0c82dc857e164dafcabe"><b><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Les médecins invités à prescrire plus de génériques »</span></span></b></a><span style=""></span><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Les Echos, La Croix <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Les Echos indique ainsi que selon des chiffres dévoilés hier par la CNAM, <i><span style="font-style: italic;">« en janvier, les pharmaciens ont délivré une copie bon marché à la place du produit de marque dans 82,5% des cas lorsque c'est possible ».<br />« Il y a 3 ans, ce taux de substitution était encore inférieur à 50% », </span></i>rappelle le journal.<br />Les Echos note que<i><span style="font-style: italic;"> « la Sécurité sociale a économisé quelque 905 millions d'euros l'an dernier grâce aux génériques, soit environ 5% des dépenses de médicaments. Une belle progression donc, mais qui atteint désormais un plafond ».<br /></span></i>Le quotidien observe en effet que <i><span style="font-style: italic;">« pour <u1:metricconverter productid="2009, l" st="on">2009, l</u1:metricconverter>'assurance-maladie ne vise qu'un «maintien» du taux de substitution. L'effort portera sur certaines zones en dessous de la moyenne, comme l'Ile-de-France ».<br /></span></i>Après le dispositif <i><span style="font-style: italic;">« tiers payant contre génériques », </span></i>Les Echos relève que <i><span style="font-style: italic;">« l'assurance-maladie adopte maintenant un deuxième angle d'attaque, en s'appuyant sur les médecins ».<br /></span></i>Le journal cite Pascal Brière, du Gemme, l'association des laboratoires de génériques, qui a déclaré qu’en France, <i><span style="font-style: italic;">« les prescriptions de médicaments pour lesquels il existe un générique ne représentent que 28% de l'ensemble des prescriptions. Non seulement cette proportion est faible par rapport à d'autres pays d'Europe, mais elle recule légèrement ».<br /></span></i>Les Echos note que <i><span style="font-style: italic;">« pour inverser la tendance, la CNAM attribuera désormais une prime aux médecins qui accepteront de prescrire une proportion élevée de médicaments pour lesquels un générique existe ».<br /></span></i>Le quotidien précise que ce système <i><span style="font-style: italic;">« concerne les produits massivement prescrits comme les antidépresseurs, les anti-ulcéreux ou les anticholestérols ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:#c63867;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Le gouvernement renonce à aligner les tarifs des hôpitaux et des cliniques »</span></span></b><a name="39e5981a1a4c6dda4d44dd75ba48d152"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Les Echos, Le Figaro économie, Le Monde <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Les Echos aborde un <i><span style="font-style: italic;">« nouveau geste de l'exécutif en faveur de l'hôpital ».<br /></span></i>Le quotidien indique en effet que <i><span style="font-style: italic;">« le gouvernement a décidé de reporter de plusieurs années le processus d'harmonisation des tarifs facturés à la Sécurité sociale par les cliniques privées et les établissements publics ».<br />« Initialement prévu en 2012, le rapprochement est reporté à... 2018. Roselyne Bachelot l'a annoncé hier dans une lettre à Claude Evin, président de la FHF », </span></i>note Les Echos.<br />Le journal remarque que <i><span style="font-style: italic;">« même si le projet de loi [Bachelot] ne traite absolument pas de cette question, la FHF a clairement profité de la grogne ambiante pour arracher cette victoire ».<br /></span></i>Les Echos constate cependant que les cliniques parlent de<i><span style="font-style: italic;"> « trahison », </span></i>Philippe Burnel, délégué général de la FHP, déclarant : <i><span style="font-style: italic;">« Nous faisons les frais d'un amalgame entre les problèmes de gouvernance à l'hôpital et la question des tarifs ».<br /></span></i>Le quotidien revient sur le <i><span style="font-style: italic;">« principe de convergence », </span></i>qui <i><span style="font-style: italic;">« devait permettre de faire tomber les tarifs pratiqués par l'hôpital public au niveau de ceux des cliniques privées ».<br />« Mais le processus de convergence n'a jamais vraiment démarré. Faute d'études fiables, la polémique fait toujours rage sur la réalité des écarts de coûts entre hôpitaux et cliniques », </span></i>observe le journal.<br />Le Figaro économie constate également que <i><span style="font-style: italic;">« la ministre de la Santé s’est engagée à repousser de 2012 à 2018 l’alignement des sommes versées par l’assurance-maladie aux hôpitaux et cliniques, pour des actes identiques ».<br /></span></i>Le quotidien relève que <i><span style="font-style: italic;">« ce délai doit permettre un rythme «soutenable» de convergence et des «études robustes» pour chiffrer le coût des missions propres au public, dont les tarifs sont actuellement plus élevés que ceux du privé ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family:Arial;font-size:180%;color:#c63867;"><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(198, 56, 103); font-weight: bold;">« Vive les infirmières ! »</span></span></b><a name="9b9c5c8eeba19b4edacc45a1c955371a"></a><span style="font-family:Arial;color:black;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br />Le Monde <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family:Arial;font-size:100%;color:black;"><span style="font-size: 12pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Sandrine Blanchard estime dans Le Monde qu’<i><span style="font-style: italic;">« il y a vraiment quelque chose qui cloche dans notre système libéral de santé. Dès qu'un gouvernement tente de mieux organiser l'accès aux soins, il est accusé d'être un ennemi de la liberté. Comprenez liberté d'installation et liberté de pratiquer des dépassements d'honoraires ».<br /></span></i>La journaliste rappelle que <i><span style="font-style: italic;">« tandis que les médecins libéraux bataillent, avec succès, pour que l'on ne touche pas à ces "deux piliers", les infirmières libérales sont, depuis ce week-end, les premiers professionnels de santé à ne plus pouvoir s'installer librement ».<br /></span></i>Sandrine Blanchard note ainsi que les infirmières <i><span style="font-style: italic;">« ont accepté, en contrepartie de revalorisations tarifaires légitimes au regard de leurs honoraires (qui ne subissent jamais de "dépassements"), de corriger leur mauvaise répartition sur le territoire. […] L'information n'a pas fait la "une" des journaux ».<br />« Elles ne pourront s'installer dans les zones "surdotées" qu'à condition de compenser le départ d'une de leurs collègues et, à l'inverse, bénéficieront d'aide pour aller dans les zones "sous-dotées". Cela paraît simple et de bon sens, mais apparemment impossible à réaliser pour les médecins libéraux », </span></i>remarque la journaliste.<br />Sandrine Blanchard observe en outre qu’en matière de dépassements d’honoraires des médecins, <i><span style="font-style: italic;">« dont la hausse continue est montrée du doigt dans des rapports de la Cour des comptes et de l'Inspection générale des affaires sociales, il n'est plus question d'y toucher ».<br />« Pendant ce temps, ce sont les patients qui trinquent », </span></i>estime la journaliste, ajoutant que <i><span style="font-style: italic;">« tant que le système ne sera pas régulé en termes de tarifs et de répartition géographique des professionnels, le coût de la santé augmentera et les inégalités territoriales d'accès aux soins continueront à s'aggraver ».</span></i><o:p></o:p></span></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-68852020543870295842008-12-09T17:59:00.002+01:002008-12-09T18:02:54.377+01:00Les brèves du 9 décembre<p style="color: rgb(204, 0, 0);" class="MsoNormal"><span style="font-size: 100%;">Brèves de Mediscoop, par le Dr Marie-Elisabeth Sanselme-Cardenas<br />La presse médicale au scanner</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">ÉTHIQUE <o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p> </o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">SÉCURITÉ SOCIALE, <o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">BIOÉTHIQUE, fin de vie, IVG, lois de bioéthique, embryon et PMA,<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">RECHERCHE, <o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">FLICAGE ou LUTTE CONTRE L'ATTEINTE à LA POSSIBILITÉ des JEUNES à SE CONSTRUIRE sans les effets du LIBÉRALISME ÉCONOMIQUE OUTRANCIER ? FLOU des LIMITES, médicaments, tabac, alcool, obésité, etc.</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p> </o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal"><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p> </o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">SÉCURITÉ SOCIALE</span></b><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Un bouclier sanitaire proportionnel aux revenus c'est remettre en cause le pacte fondateur de la sécurité sociale!</span></b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Remettre en cause le 100 % dans les maladies à longue durée, c'est rejeter le but même de la sécurité sociale qui est quand même et surtout faite pour les vrais malades! Faut-il revenir à Zola ? Adapter sans cesse les soins aux progrès en fonction de ce qui est bon pour chaque malade de façon singulière doit-être la seule variante de ce qui est institué.</span></b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Il s'agit d'une véritable corruption légalisée quand on lit <span style="">"négociations entre l'assurance-maladie et les médecins" </span>qui devraient être des problèmes sociaux et syndicaux comme elles le sont dans les autres branches du monde du travail et ne devraient en rien dépendre de contreparties de la pratique médicale! Peut-on considérer qu' "<span style="">atteindre des</span> <span style="">objectifs destinés à maîtriser les prescriptions"</span> soit synonyme de "<span style=""> améliorer la prévention " et " les pratiques individuelles "?</span></span></b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Peut-on considérer que la conscience professionnelle (mais a-t-elle encore droit de cité?) peut encore s'exercer quand les buts affichés sont <span style="">" 220 millions d'euros d'économies sur les médicaments, dont 62 millions sur les statines contre le cholestérol et 33 millions sur les antibiotiques" et " économiser 60 millions sur les dépenses liées aux ALD et près de 70 millions sur les indemnités journalières »</span> avec à la clé une récompense pour services rendus <span style="">: "les médecins bénéficieront bientôt d’une prime aux résultats".</span> </span></b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Pour atteindre les buts on n'hésite pas à mettre en avant en les faisant passer pour positifs :"<span style="">les</span> <span style="">objectifs en matière de prescription et de prévention » : « prescription de génériques, vaccinations contre la grippe, dépistage du cancer du sein, etc. »</span> alors même qu'on a vu ce qu'il faut penser des génériques et au sujet desquels nous rapportons encore une brève dans cette série<span style="">.</span></span></b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> <a name="ea939490e80b5c2dead7796990e597f2">« Maladies graves : le cri d'alarme du Parlement »</a> Les Echos, Le Figaro économie<br />Les Echos font savoir que <i>« les parlementaires de la MECSS (Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la Sécurité sociale) ont publié hier un rapport proposant de réformer le régime des affections de longue durée ».<br />« Près de 10 millions de personnes en bénéficient, soit 15 % des assurés, qui consomment près des deux tiers des dépenses de santé. […] Ces affections vont représenter 89 % de la croissance des dépenses d'assurance-maladie au cours des prochaines années », </i>remarque le journal.<br />Le quotidien cite ainsi le député Jean-Pierre Door, qui déclare :<i> « On va dans le mur ».<br /></i>Les Echos notent que <i>« pour les réformes à mettre en oeuvre, la MECSS est plus prudente ».<br /></i>Le journal relève que les parlementaires <i>« demandent d'abord à ce qu'on réserve bien le régime aux maladies coûteuses. […] Autre piste de réforme : réserver la prise en charge à 100 % aux seuls produits et soins en rapport direct avec l'affection ».<br /></i>Jean-Pierre Door remarque ainsi : <i>« Lorsqu'une patiente est prise en charge à 100 % pour un cancer du sein, il faudrait qu'elle sorte du régime des ALD lorsqu'elle en guérit et qu'elle ne subit plus de traitements coûteux ».<br /></i>Les Echos observent que <i>« les économies à attendre de ces réformes seraient mineures. C'est pourquoi la préférence de Jean-Pierre Door irait à la suppression du régime des ALD et à la mise en place d'un «bouclier sanitaire» pour tous les assurés ».<br /></i>Le quotidien note toutefois que <i>« les parlementaires sont conscients que la mise en place du bouclier sanitaire, qui impliquerait une profonde remise en question du fonctionnement actuel de la Sécurité sociale, «n'est pas d'actualité» ».<br /></i>Le Figaro économie constate aussi que <i>« l’idée du «bouclier sanitaire» [est] relancée ».<br /></i>Le journal remarque que ce système<i> « pourrait présenter bien des avantages. D’abord remédier à de réelles injustices. […] Ensuite simplifier le maquis des tickets modérateurs, participations forfaitaires, franchises, et leurs multiples exonérations. […] Enfin ralentir la hausse des dépenses d’assurance-maladie, largement due aux ALD ».<br /></i>Le quotidien note que <i>« toutefois, le bouclier sanitaire ne résoudrait pas la question des dépassements d’honoraires, ni celle du mauvais remboursement de l’optique ou du secteur dentaire ».<br /></i>Le Figaro économie ajoute qu’<i>« un bouclier proportionnel au revenu remettrait en cause le «pacte fondateur» de la Sécu ».</i> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> <a name="c980a05978bb64df3035941a81fa0769">« Une prime de 5 à 7 euros par patient pour les médecins vertueux »</a> Les Echos, La Tribune, Le Figaro économie, Le Parisien<br />Les Echos indiquent que <i>« l'assurance-maladie proposera l'an prochain aux généralistes de toucher une prime de 5 à 7 € par patient, dont ils sont le médecin traitant, s'ils atteignent des objectifs destinés à maîtriser les prescriptions et à améliorer la prévention ».<br /></i>Le journal ajoute que <i>« la prime annuelle pour les médecins qui signeront ce contrat d'amélioration des pratiques individuelles pourrait atteindre en moyenne 5.000 € », </i>puis note que <i>« l'assurance-maladie se serait fixé comme objectif de signer environ 5.000 contrats en 2009 ».<br /></i>Le quotidien explique que <i>« ces annonces ont été faites hier, lors des négociations entre l'assurance-maladie et les médecins ».<br /></i>Les Echos relèvent en outre que <i>« le directeur de la Cnam, Frédéric Van Roekeghem, a aussi précisé aux syndicats de médecins les objectifs de «maîtrise médicalisée des dépenses» pour 2009 ».<br />« L'assurance-maladie souhaite notamment 220 millions d'euros d'économies sur les médicaments, dont 62 millions sur les statines contre le cholestérol et 33 millions sur les antibiotiques »,</i> remarque le journal.<br />Le quotidien note enfin que l’assurance-maladie<i> « souhaite également économiser 60 millions sur les dépenses liées aux ALD et près de 70 millions sur les indemnités journalières ».<br /></i>La Tribune observe également que <i>« les médecins bénéficieront bientôt d’une prime aux résultats ».<br /></i>Le journal aborde certains de ces <i>« objectifs en matière de prescription et de prévention » : « prescription de génériques, vaccinations contre la grippe, dépistage du cancer du sein, etc. ».<br /></i>Le Figaro économie parle pour sa part de <i>« négociations au ralenti » </i>entre médecins libéraux et assurance-maladie.<br />Le quotidien indique qu’<i>« une nouvelle séance aura lieu le 10 décembre – et sans doute d’autres en janvier ».</i> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">BIOÉTHIQUE </span></b><b><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">: FIN DE VIE, IVG, LOIS DE BIOETHIQUE, EMBRYON ET PMA</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">FIN de VIE<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p> </o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">La médecine a pour but de conduire le malade à la guérison ou à la fin de sa vie dans les meilleures conditions possibles. Ni l’un ni l’autre ne s’improvisent, cela s’apprend, cela demande des moyens et une volonté de trouver l’être humain digne quand il est malade autant que quand il est bien-portant. La souffrance physique doit être soulagée quelle que soit la prise de risque. Chaque personne de l’équipe soignante doit apprendre à reconnaître et à soulager la souffrance morale ou à proposer au patient de faire appel à ceux dont c’est la profession. L’accompagnement jusqu’à la fin de vie fait partie des soins et du traitement qui ne sont plus curatifs mais palliatifs. Il ne faut jamais oublier que le patient peut avoir décidé, bien-portant, de l’euthanasie pour lui-même et que malade, il peut vouloir aller jusqu’au bout du traitement y compris dans un but curatif car avoir ou pas de l’espoir ce n’est pas quelque chose qui se décide. Nul malade n’est jamais sûr de ce qu’il pensera ou voudra le moment venu, nul médecin ne sait de manière infaillible si la maladie sera vaincue par le malade ou pas, ni quand elle le sera. Les médecins des soins palliatifs sont assez humains pour prendre consciencieusement un risque de mort devant une souffrance intolérable afin de la calmer ou de mettre le patient en état d’inconscience. Accompagner les malades vers la mort et jusqu’à la mort c’est de la médecine, les aider à se suicider ce n’est pas, à notre sens de la médecine. Dans un service, une décision sur la vie ou la mort d’un malade n’appartient pas à une seule personne et doit être <span style=""> </span>collégiale en informant les proches de la manière la plus claire possible. Pour les proches de ceux qui demandent le suicide, souffrance terrible qu’ils leur infligent, la loi nous paraît juste en ne considérant pas qu’il s’agisse d’un délit. <o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal"><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Au plan philosophique, ce à quoi la mission Léonetti a abouti paraît juste :<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Elle a abouti à la conclusion que le suicide était un «droit-liberté» et non un « droit-créance». Autrement dit, ce n’est pas à la société de l’organiser », </span></b><b style=""><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">observe La Croix.<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Par ailleurs l’acharnement thérapeutique est inacceptable pour le malade, pour sa famille, pour ceux qui pratiquent les soins au quotidien et pour la société.<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal"><b style=""><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">L’enseignement de l’éthique mais surtout la réflexion sur la vie avec le recul que donne la philosophie et le détachement que permet la généralisation d’un problème par rapport à l’attachement qu’entraîne une relation aussi privilégiée que celle d’un patient et d’un médecin, nous paraissent devoir être développés.<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="218aea6fe64a87a97de100d20d894211"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Soins palliatifs, des médecins s’engagent »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> La Croix<br />C’est ce qu’annonce La Croix sur sa Une, indiquant que <i>« des personnalités du monde médical publient un appel en faveur d’une formation universitaire à l’accompagnement en fin de vie ».<br /></i>Le journal publie ainsi <i>« l’appel de 6 médecins reconnus, tous convaincus de l’urgence qu’il y a à développer en France l’offre de soins palliatifs »</i> : Régis Aubry (CHU de Besançon); Louis Puybasset (Pitié-Salpêtrière); Sadek Beloucif (Avicenne); François Goldwasser (Cochin); Robert Zittoun; Didier Sicard.<br />Les praticiens écrivent que <i>« demain, tout acteur de santé va devoir intégrer les soins palliatifs dans sa pratique professionnelle », </i>et indiquent que <i>« pour qu’un tel changement s’opère sur le terrain, il est absolument nécessaire d’actionner le levier de la formation et de la recherche et de créer de véritables chaires de médecine palliative, comme il en existe dans les pays anglo-saxons ».<br />« Une formation universitaire devra permettre aux médecins et soignants d’acquérir de nouvelles compétences. Outre le contrôle des symptômes et la lutte contre la douleur en phase palliative, les enseignants devront aborder la relation et la communication avec la personne malade et son entourage », </i>poursuivent les médecins, qui ajoutent qu’<i>« il faut mettre en route le cercle vertueux : recherche clinique – mise en place des structures universitaires –, modification des pratiques cliniques ».<br /></i>La Croix publie en outre un entretien avec le député Jean Leonetti, président de la mission parlementaire sur la fin de vie, qui déclare : <i>« Vouloir contrôler la vie et la mort est une erreur ».<br /></i>Jean Leonetti remarque que<i> « la liberté, c’est celle de pouvoir changer d’avis, alors que l’euthanasie, elle, est irréversible », </i>puis note que <i>« la légalisation de l’euthanasie est inutile. Toutefois, dans un souci de pédagogie, […] on pourrait proposer une modification du code de déontologie médicale, afin de bien préciser ce qu’est un traitement d’accompagnement, comme la sédation. L’arrêt de traitements n’est en aucun cas l’arrêt de soins ».<br /></i>Le député estime que <i>« le «prendre soin» est la véritable attitude de modernité. […] En légalisant l’euthanasie, on se place sur le terrain de la certitude, de l’individu, de la rupture ; avec les soins palliatifs, on est sur celui du doute, du collectif, du lien. La société ne peut porter ces deux conceptions fondamentales en même temps en son sein ».<br /></i>La Croix remarque par ailleurs que <i>« l’Association pour le droit de mourir dans la dignité cherche à mobiliser ».<br /></i>Le journal note que <i>« le 17<sup>ème</sup> congrès mondial de l’association s’ouvre aujourd’hui à Paris. […] Se faire connaître du grand public, tel est le souhait affiché par l’ADMD ».</i><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="f8c17fabf523e18eb5a3e34aa702662d"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Rachida Dati s’oppose à une dépénalisation de l’euthanasie »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> La Croix, Libération<br />C’est ce que remarque La Croix, qui retient qu’<i>« auditionnée hier par la mission Leonetti, la garde des Sceaux a promis une circulaire pour «sensibiliser les magistrats» aux enjeux de la loi sur la fin de vie ».<br /></i>Le journal relève que <i>« la ministre de la Justice a appelé le législateur à s’en tenir à la loi de 2005, un texte «excellent» qui «se caractérise par une grande humanité» ».<br /></i>Le quotidien note par ailleurs que <i>« la dépénalisation de l’euthanasie en France ferait, selon la garde des Sceaux, courir le risque de graves «dérives». […] Cependant, le texte est encore mal connu, même au sein du monde judiciaire, a-t-elle reconnu ».<br /></i>La Croix remarque que <i>« pour remédier à cette méconnaissance, Rachida Dati propose de «renforcer l’information et la formation des magistrats» ».<br /></i>Le journal ajoute qu’<i>« en ce qui concerne le champ médical, où la loi est également mal connue, la garde des Sceaux a suggéré plusieurs pistes »</i>, telles qu’<i>« adapter le code de déontologie médicale pour renforcer l’information des patients mais aussi des familles et des proches ».<br /></i>Libération retient de son côté que <i>« lors des auditions, [l’ex-garde des Sceaux Robert Badinter] a insisté sur un point du droit français », </i>déclarant qu’<i>« on ne saurait poursuivre pour complicité au suicide ».<br /></i>Le journal cite ainsi Robert Badinter, qui a déclaré : <i>« Chacun est libre de disposer de son corps et de sa vie. Le suicide, depuis la Révolution française, n’est ni un crime ni un délit. […] Il y a, certes, dans le droit pénal, un délit, instauré en 1988, celui de la provocation au suicide. Qu’est-ce que cela veut dire ? La provocation au suicide, je la comprends mal, sauf pour les mineurs ou les personnes fragiles, ou les malades mentaux ».<br /></i>Et d’ajouter : <i>« Est-ce que l’existence d’un service médical qui permettrait d’aider les gens à se suicider serait une provocation, et donc susceptible de poursuites ? Je ne sais, j’ai peur que cela soit quand même une incitation ».<br /></i>Libération remarque que <i>« le droit pénal français reste, pour autant, clair : l’aide au suicide, fût-elle médicale, n’est pas un délit », </i>puis note également que la garde des Sceaux est <i>« satisfaite de la loi Leonetti ».</i><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><a name="e31ba4b9906e7b7f5da1595b8fcb2038"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Vers un second souffle pour la loi Léonetti »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Libération<br />Eric Favereau revient dans Libération sur les débats qui ont eu lieu au sein de la mission d’évaluation sur la fin de vie.<br />Le journaliste note que <i>« toutes les auditions ont été menées, et il reste juste un déplacement en Suisse pour voir comment le suicide assisté, qu’autorise la loi helvétique, est mis en pratique. Début décembre, la mission doit rendre son rapport ».<br /></i>Eric Favereau indique que <i>« contrairement à ce que certains croyaient, la mission ne va pas proposer une nouvelle loi, ni même une adaptation législative. La quasi-totalité des personnes interrogées ont fait part de leur scepticisme devant tout changement législatif, alors que la loi actuelle est récente, reste mal connue, et parfois mal appliquée ».<br /></i>Le journaliste retient ainsi que la mission <i>« souhaite clarifier la loi, sans la changer », </i>notamment en <i>« proposant la création d’un observatoire sur la fin de vie ».<br /></i>Eric Favereau ajoute que <i>« quand le patient n’est plus en état de décider, la mission estime que le médecin devrait donner plus d’informations à ses proches »,</i> ou encore cite le député Jean Leonetti, qui déclare : <i>« Mon idée est de rendre les directives anticipées [d’un patient] plus applicables ».</i><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="323a3e9a7b5d5c21a161691405fee572"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">La mission « fin de vie » en visite au Royaume-Uni, « pays des soins palliatifs »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> La Croix<br />La Croix remarque en effet, sur près d’une page, que<i> « les députés français, chargés d'évaluer la loi de 2005 sur la fin de vie, se sont rendus au Royaume-Uni, où l'euthanasie est proscrite et les soins palliatifs développés ».<br /></i>Le journal explique que les députés <i>« ont voulu aller voir de plus près de quelle manière l’Angleterre, qui en a fait une de ses priorités de santé publique, organise, finance et développe son système de soins palliatifs ».<br /></i>Le quotidien relève qu’<i>« alors qu’environ 500.000 personnes meurent chaque année en Angleterre et au pays de Galles, ce nombre devrait s’accroître pour atteindre les 590.000 personnes par an en 2030. Or, contrairement à ce que souhaite la majorité des citoyens anglais (entre 56% et 74%, selon les études citées par le ministère), désireux de mourir chez eux, 58% des décès ont lieu à l’hôpital ».<br /></i>La Croix note en outre que <i>« l'accès aux soins palliatifs est très inégal sur le territoire britannique », </i>et explique que le gouvernement <i>« s’est fixé 3 objectifs : permettre à ceux qui le souhaitent de mourir à domicile dans de bonnes conditions, mieux respecter les croyances personnelles et garantir, partout dans le pays, l’accès à un accompagnement de qualité ».<br /></i>Le journal relève que les députés, <i>« convaincus, qu’il n’est pas opportun de légaliser l’euthanasie en France, […] savent que le développement des soins palliatifs est crucial et qu’il faut des moyens ».</i><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="f87eade2d9fc560ddb75a1ae2fe7eb9f"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><span style=""> </span>« La mission Leonetti écarte toute légalisation de l’euthanasie »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> La Croix<br />La Croix rappelle que <i>« les parlementaires de la mission Leonetti remettent mardi 2 décembre au premier ministre leur rapport sur la fin de vie ».<br /></i>Le journal indique notamment que<i> « le rapport écarte toute légalisation de l’aide active à mourir ou même «d’exception d’euthanasie». [Pour le député Jean Leonetti,] une telle voie serait inutile puisque, en phase terminale d’une maladie grave et incurable, lorsque survient une demande de mort, «la loi du 22 avril 2005 répond à quasiment toutes les situations» ».<br /></i>Le quotidien ajoute que <i>« la mission s’est aussi interrogée sur le suicide assisté réclamé par des malades qui, […] sont atteints d’une maladie grave et incurable sans que la mort soit imminente ».<br />« Elle a abouti à la conclusion que le suicide était un «droit-liberté» et non un « droit-créance». Autrement dit, ce n’est pas à la société de l’organiser », </i>observe La Croix.<br />Le journal constate en outre que <i>« les travaux de la mission ont fait apparaître une profonde méconnaissance de la loi actuelle », </i>et fait savoir que <i>« le rapport devrait proposer de modifier le code de déontologie médicale. La mission souhaite que les conditions d’accompagnement soient clarifiées, en particulier l’usage de la sédation en phase terminale ».<br /></i>Le quotidien ajoute qu’<i>« afin de diffuser la culture palliative en France, la mission estime qu’il faut améliorer la formation des médecins en la matière. Le rapport devrait ainsi proposer de développer l’enseignement de l’éthique durant les études médicales ».<br /></i>La Croix relève par ailleurs que <i>« pour désamorcer les situations difficiles, la mission parlementaire pourrait suggérer de nommer dans chaque région un référent issu des soins palliatifs qui pourrait être saisi par la famille, le malade lui-même, voire le médecin ».<br />« Celui-ci, à la fois expert et médiateur, serait chargé de renouer le dialogue ou de proposer des solutions concrètes de prise en charge, après avoir dressé un tableau objectif de la situation »,</i> explique le journal. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="afb4d625d9a34b7a22a5f08a4d9f2d8b"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Jean Leonetti : « Il est inutile et dangereux d'introduire dans la loi l'exception d'euthanasie »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Figaro, Le Parisien, Libération, La Croix<br />Le Figaro revient sur le rapport de la mission Leonetti sur la fin de vie, remis aujourd’hui au premier ministre, et publie un entretien avec le député Jean Leonetti.<br />Le médecin déclare ainsi : <i>« Lorsque le malade est en fin de vie, le dispositif légal actuel […] résout l'immense majorité des problèmes rencontrés. Il m'a semblé dans ce cas inutile et juridiquement dangereux d'introduire dans la loi une exception d'euthanasie ».<br /></i>Jean Leonetti ajoute que <i>« lorsque la personne qui demande la mort n'est pas en fin de vie et réclame une assistance au suicide, nous avons constaté que la loi française n'interdit pas formellement cette démarche mais évite, en interdisant la manipulation des personnes vulnérables et la provocation au suicide, les dérives que la Suisse constate et tente en vain de juguler ».<br /></i>Le député remarque que <i>« l'observatoire de la fin de vie réclamé de manière unanime est indispensable. Les études sont rares et inquiétantes, […] où l'on mesure l'importance de la solitude et la rareté de prescriptions d'antalgiques chez les mourants. Nous avons besoin de données objectives, d'une évaluation, non seulement de la loi, mais de la manière dont la fin de vie se déroule en France ».<br /></i>Jean Leonetti se penche enfin sur l’<i>« acharnement thérapeutique » </i>: <i>« Tout concourt à cette attitude : le financement, la demande quelquefois des patients et des familles, la sécurité judiciaire, la valorisation morale de l'acte. Pourtant cette attitude est humainement inacceptable et coûteuse sur le plan financier ».<br />« En médecine, tout ce qui est possible n'est pas forcément souhaitable, et pas seulement en fin de vie. Cela nécessite que nous modifiions profondément notre façon de soigner et qu'en médecine la technique performante s'accompagne d'une dimension humaine équivalente », </i>conclut le praticien.<br />Le Figaro observe sur la même page que <i>« les associations en faveur de la légalisation ne désarment pas ».<br /></i>Le Parisien note également que selon ce rapport parlementaire, <i>« l’euthanasie n’a pas à être légalisée », </i>tandis que La Croix rappelle <i>« comment la France s’est dotée d’un modèle sur la fin de vie », </i>avec la loi de 2005.<i><br /></i>Libération consacre pour sa part près de 2 pages à ce nouveau rapport, et publie un entretien avec Jean Leonetti, qui <i>« compare les législations de nos voisins » </i>et déclare que <i>« les critères flous ne sont pas respectés ».</i><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="c74f0ccbde968eeaf9c813ea602999cc"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« La loi sur la fin de vie demande de la pédagogie »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> La Croix, Le Monde, L’Humanité<br />La Croix revient sur 2 pages sur le rapport Leonetti qui <i>« relance le débat sur le modèle français de la fin de vie ».<br /></i>Le journal observe que<i> « dans les sondages, les Français se disent majoritairement favorables à l’euthanasie, pratique écartée par le rapport Leonetti. Dans les faits, rares sont ceux qui défendent un droit à la mort ».<br /></i>Le quotidien s’interroge : <i>« Le débat public sur la fin de vie serait-il donc insuffisant en France ? ».<br /></i>La Croix note qu’<i>« à en croire les spécialistes, une chose est sûre : l’heure est maintenant à la pédagogie. Pour faire mieux connaître la loi, mais aussi aider la population à prendre la mesure des enjeux ».<br /></i>Le journal indique par ailleurs que <i>« les partisans de la légalisation de l’euthanasie ne désarment pas ».<br /></i>Le quotidien relève que pour Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité, la mission Leonetti sur la fin de vie <i>« accouche d’une souris avortée».<br /></i>La Croix observe en outre que <i>« des élus veulent déposer un texte commun pour l’euthanasie », </i>expliquant que les députés Henriette Martinez et Laurent Fabius <i>« estiment que [la loi de 2005] laisse de nombreuses familles totalement impuissantes face à certaines situations de grandes souffrances ».<br /></i>Le Monde publie pour sa part un reportage dans l’unité de soins palliatifs de l’hôpital Paul-Brousse, à Villejuif (Val-de-Marne), intitulé <i>« Vivre, jusqu’à la mort ».</i> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="dafad18d1ca91d8fa15568319e15c494"><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Cancer : « Faut-il dire la vérité à la famille d’un malade ? »</span></i></a><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> La Croix </span></i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Pierre Bienvault note dans La Croix que « pour sa première saisine, le nouveau comité d’éthique de la Ligue contre le cancer s’est penché sur un cas concret : celui d’un patient en échec thérapeutique qui demande aux médecins de ne rien dire à son épouse désireuse pourtant de connaître la vérité ».<br />Le journaliste indique qu’un « premier débat a eu lieu [vendredi] autour de ce cas difficile », relevant que « deux positions ont émergé : l’une favorable à une information de l’épouse, l’autre à un respect de la volonté de son mari ».<br />« La majorité des orateurs est toutefois parvenue à s’accorder sur un point : la nécessité de ne pas agir dans l’urgence », ajoute Pierre Bienvault.<br />Le journaliste cite notamment le psychologue et psychanalyste Alain Bouregba, qui a déclaré : « On se rend compte que les familles ont souvent elles-mêmes la réponse mais que celle-ci leur est douloureuse. Elles n’osent pas formuler cette réponse et préfèrent que le soignant le fasse à leur place .</span></i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">IVG<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Si la loi sur l’avortement reste d’une extrême fragilité et qu’il faut s’assurer que les centres qui la pratiquent continuent d’être bien répartis sur le territoire et fonctionnent de manière à faire face dans les délais aux cas qui se présentent, il nous apparaît à nous, contrairement aux militantes, important de dire qu’il y a de la souffrance et de la solitude inquiète quand on fait pratiquer une IVG et que cela reste un échec de la contraception alors même qu’elle est facile d’accès et d’utilisation. Cela fait partie des constats d’échecs qui montrent que la vie humaine n’est pas régie par le seul rationnel. Par chance dans nos pays, très rares sont les conséquences médicales d’une IVG, mais les séquelles psychologiques que les médecins diagnostiquent à distance, par exemple dans des stérilités inexpliquées ou des problèmes sexuels, expliquent les réserves des médecins si cela n’excusent pas les freins qu’ils seraient censés mettre à cette pratique indispensable.<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="ff10a12c22d6e260086df996f00a0ba4"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« L’IVG reste un «droit fragile» »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Parisien<br />Le Parisien observe que<i> « sur les 27 nations de l’Union européenne, la France fait partie des 16 pays où une femme peut se faire avorter si elle le demande ».<br />« Pour autant, ce n’est pas un hasard si le Mouvement français pour le planning familial organise, aujourd’hui et demain, un grand colloque à la Mutualité sur le droit à l’avortement en Europe »,</i> remarque le journal.<br /><i>« Ici comme ailleurs, les militantes savent que ce droit est fragile », </i>continue Le Parisien.<br />Le quotidien relève ainsi que <i>« les centres où se pratique l’IVG disparaissent les uns après les autres, à la faveur de la réforme hospitalière et des regroupements de services ».<br />« Mais surtout, […] c’est le discours ambiant sur «la souffrance» des femmes qui apparaît dangereuse aux militantes. […] L’idée qu’avorter est forcément traumatisant est d’ailleurs intégrée par un nombre croissant de médecins, lesquels, trop souvent, inventent des freins que n’impose pas la loi », </i>ajoute le journal.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">LOIS de BIOÉTHIQUE<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p> </o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p> </o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Que de travail à entreprendre !<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Pour ce qui est des tests de dépistage du SIDA ou des tests de dépistage génétique, le problème de leur fiabilité et de la malhonnêteté des entreprises à but lucratif certain, est à considérer en premier. Mais un autre problème est celui de laisser un sujet se trouver seul face à un diagnostic de mort tellement le nom de certaines maladies sonnent comme un glas. Une annonce en douceur, parfois en plusieurs temps, autant que possible adaptée à la demande sous-jacente du sujet qui n’est pas nécessairement celle qu’il formule, paraît la solution la plus appropriée. L’accompagnement par une équipe médicale semble indispensable même si par exemple pour le SIDA l’échéance fatale semble de plus en plus lointaine dans nos pays riches grâce aux progrès thérapeutiques.<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Les essais cliniques ont mauvaise presse encore parmi la population et restent attachés au signifiant <span style=""> </span>« cobaye » . Une information et une pédagogie orientées par l’éthique, si on cherche à les développer plutôt que de laisser les essais se faire dans des pays où la rémunération est la seule compensation et où elle est à son minimum, ramèneront les essais du côté d’un avantage possible pour le malade lui-même en même temps que pour d’autres, comme cela est déjà heureusement le but dans bien des cas. L’affaire des bébés cobayes décédés lors d’essais en Inde, si les faits sont réels, est scandaleuse et ne pousse pas à la considération de la recherche que font les laboratoires.<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Les autorisations de mise sur le marché des médicaments doivent continuer de respecter les évaluations rationnelles nombreuses qui sont prévues pour permettre de faire au plus juste la balance entre les risques et les avantages et ne doivent en aucun cas céder à la pression d’accélération des laboratoires.<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">La santé dans les prisons est un des points noirs de l’incarcération qui avait été dénoncé dans son livre par le Docteur Vasseur en 2000. De la loi de 1994 qui a amélioré certaines situations on peut dire qu’ « </span></b><b style=""><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">un de ses effets pervers est qu’elle a légitimé l’idée qu’on pouvait incarcérer pour soigner » les maladies mentales. </span></b><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="9a3f6958371a386a0deb573cfec0e1d9"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p> </o:p></span></a></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style=""><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Le Comité consultatif national d’éthique remet à plat la loi de bioéthique »</span></span><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> La Croix<br />La Croix note qu’<i>« après l’Agence de la biomédecine, puis l’Office parlementaire des choix technologiques, c’est le Comité consultatif national d’éthique qui s’apprête à son tour à rendre son «mémoire» sur la loi de bioéthique de 2004 ».<br /></i>Le journal relève que <i>« le Comité propose une réflexion sur les principes fondateurs » </i>de la loi, et cite Frédérique Dreifuss-Netter, professeur de droit et membre du comité.<br />Le spécialiste indique : <i>« Nous nous sommes d’abord posé la question de savoir s’il fallait vraiment une loi. Il nous semble que c’est nécessaire pour mettre des garde-fous, non pas à la science elle-même, mais à ses applications ».<br /></i>La Croix ajoute que <i>« le comité s’est intéressé au contenu de la loi [en] examinant 4 points : le champ d’application de la loi, la technique législative, les grands principes et l’adéquation entre les fins et les moyens ».<br /></i>Le quotidien observe notamment que <i>« sur le premier point, les sages ont convenu qu’au moins 3 domaines supplémentaires mériteraient aujourd’hui d’être pris en compte : les nanotechnologies, les neurosciences et les relations entre l’homme et la biosphère ».<br /></i>Le journal ajoute que <i>« la deuxième évolution proposée porte sur la question des principes fondateurs. […] La recherche sur l’embryon serait ainsi autorisée, mais sous certaines conditions ; l’assistance à la procréation s’adresserait à tous ceux qui ne peuvent pas avoir d’enfant, à l’exclusion de telle ou telle catégorie ».</i><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="16a65e8d6d5586cc07e7c36df808565f"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« L’Agence de la biomédecine satisfaite de l’application des lois bioéthiques »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> La Croix<br />La Croix indique que l’Agence de la biomédecine <i>« vient de rendre le bilan de la loi de bioéthique d’août 2004 qui lui avait été demandé par le gouvernement ».<br /></i>Le quotidien cite ce rapport, qui conclut notamment que la loi de bioéthique <i>« a répondu aux attentes qui avaient été placées en elle. (…) Elle a constitué un encadrement efficace du développement parfois exponentiel des techniques de soins innovantes et de recherches dont les thèmes et les perspectives étaient à peine imaginées lors de l’élaboration de la loi ».<br /></i>Le journal ajoute que l’organisme <i>« propose plusieurs pistes de réflexion pour un changement législatif, notamment en matière de recherche sur l’embryon, dans la perspective de la révision qui aura lieu vraisemblablement en 2010 ». </i>(Rapport disponible sur le site de <a href="http://www.agence-biomedecine.fr/fr/agence-bilan.aspx" target="_blank"><span style="color: blue;">l’Agence de la biomédecine</span></a>) <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="786cb324d6ca16549900d9809cf6147f"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Éthique médicale : le cas Hannah Jones vu de France »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Figaro<br />Le Figaro aborde <i>« le cas Hannah Jones »,</i> notant que <i>« cette jeune fille [britannique] de 13 ans, gravement malade, a refusé une transplantation cardiaque au résultat incertain, sachant qu'elle risque de mourir dans les mois qui viennent ».<br /></i>Le journal remarque qu’<i>« après avoir envisagé de la contraindre à subir cette intervention, les autorités médicales britanniques ont finalement décidé de respecter sa volonté ».<br /></i>Le quotidien s’interroge : <i>« L'histoire d'Hannah Jones serait-elle appréhendée de la même façon en France qu'en Grande-Bretagne ? ».<br /></i>Le Figaro rappelle que <i>« la loi du 4 mars 2002, dite «loi Kouchner», établit clairement le respect de la volonté du patient. Si la volonté de la personne de refuser un traitement met sa vie en danger, le médecin doit tout engager pour la convaincre d'accepter les soins indispensables. Mais «aucun acte médical, ni aucun traitement, ne peut être pratiqué sans son consentement», indique le texte à propos des individus majeurs ».<br /></i>Le journal relève que <i>« pour les mineurs, la situation est plus complexe », </i>et cite notamment Anne Laude, codirecteur de l'Institut droit et santé.<br />La spécialiste indique que <i>« si le jeune a un état de discernement au moment du choix, à lui de refuser ou de consentir aux soins ».<br /></i>Le Figaro note que <i>« les équipes médicales s'adaptent à la maturité » </i>du jeune patient, mais ajoute : <i>« Il n'empêche, en cas de refus du jeune, les médecins vont immédiatement s'adresser aux parents. Si ces derniers s'opposent également aux soins, l'équipe médicale peut encore en dernier recours solliciter l'appui du juge des enfants ou du procureur de la République ».<br /></i>Pierre Le Coz, vice-président du Comité national d'éthique, déclare cependant que si ce cas avait eu lieu en France, <i>« nous nous serions inclinés comme les autorités anglaises, car il n'est pas rare que ces opérations de la dernière chance se traduisent par de graves complications ».</i><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> </span></i><a name="059ff68778ff83b1cb0649e81e13b249"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Des tests rapides de dépistage du sida hors milieu médical »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Figaro, Le Parisien<br />Le Figaro fait savoir que <i>« l’association Aides commence dès aujourd’hui [dans ses locaux] à proposer de manière expérimentale »</i> des tests rapides de dépistage du sida, grâce à un programme de l’ANRS.<br /><i>« Effectués sur une goutte de sang, ils permettent d’obtenir les résultats en quelques minutes »</i>, note le journal.<br />Le quotidien précise que <i>« ce programme expérimental débute à Montpellier, pour être rapidement étendu à Lille, Bordeaux et Paris », </i>relevant qu’il s’agit d’<i>« améliorer le dépistage dans les milieux homosexuels où l’épidémie reste très active ».<br /></i>Le Figaro observe en effet que <i>« le dépistage du sida est un semi-échec en France. Encore actuellement plus de 35 000 personnes seraient infectées sans le savoir ».<br /></i>Le journal ajoute qu’<i>« une autre recherche est également en cours d’évaluation afin de mesurer l’impact de la mise à disposition d’un test rapide dans les centres de dépistage anonyme et gratuit. […] Enfin, deux projets de l’ANRS visent à tester le dépistage rapide dans les services d’urgence des hôpitaux ».<br /></i>Le Parisien consacre également un article au <i>« lancement des tests de dépistage rapide […] dans la communauté homosexuelle de Montpellier ».<br /></i>Le journal indique qu’<i>« au cours du premier trimestre 2009, ce dépistage rapide sera également proposé dans les services d’urgence des hôpitaux Bichat à Paris et Raymond-Poincaré à Garches ».</i> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="6d1187d08d88da6feb8e96adc618557d"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Les « limites du test génétique »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Monde<br />Dans le cadre d’une exposition de la Cité des sciences et de l'industrie à Paris, sur <i>« l’univers des tests génétiques, de l'imagerie médicale et du dépistage », </i>Le Monde publie un entretien avec Ségolène Aymé, généticienne et épidémiologiste.<br />La directrice de recherche à l'Inserm déclare qu’<i>« il ne faut pas mettre la génétique à toutes les sauces », </i>et observe que <i>« beaucoup des tests génétiques actuellement proposés sont de l'arnaque. Leur utilité médicale est nulle ».<br /></i>Ségolène Aymé rappelle que <i>« les gènes ne sont pas des éléments isolés, mais travaillent de concert et sont en interaction avec leur environnement. […] De plus, les gènes sont plastiques, ils s'expriment ou non. Calculer un risque individuel en testant tous les gènes connus, personne ne sait le faire ».<br /></i>La généticienne remarque que <i>« les tests génétiques proposés aux Etats-Unis ont été développés par des entreprises privées qui ont besoin de rentabiliser leurs investissements. Leur développement relève d'un pilotage de la demande par l'offre. Les problèmes posés par cette génétique récréative relèvent plus de la protection du consommateur que de l'éthique ».<br /></i>Ségolène Aymé ajoute qu’en matière de <i>« médecine prédictive », « l'imagerie va davantage se développer », </i>mais indique que <i>« ce n'est pas parce qu'une tumeur est là qu'elle va se réveiller »,</i> et rappelle que <i>« les grands déterminants de la santé sont l'alimentation et le mode de vie ».</i> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="b2959961f271b1b47723e3263ba5fe30"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Les essais cliniques mettent le cap à l'Est »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Les Echos<br />Les Echos notent en effet que <i>« les tests cliniques pratiqués sur des volontaires sains ou malades se déplacent vers des pays où le recrutement des patients est plus facile ou moins coûteux ».<br /></i>Le quotidien livre notamment les propos de Dominique Blazy, directeur médical chez Amgen France, qui remarque qu’<i>« il reste un énorme effort d'éducation à faire auprès des patients et des médecins ».<br /></i>Le journal relève en effet que pour le responsable, <i>« les essais cliniques de nouveaux traitements médicaux sont un enjeu stratégique mal compris par la population et les pouvoirs publics ».<br /></i>Les Echos remarquent par ailleurs que les médicaments pour enfants, qui «<i> exigent des essais cliniques spécifiques, commencent à se développer ».<br /></i>Le journal publie en outre les résultats d’une enquête du LEEM sur la recherche clinique en France et sa place dans le monde.<br />Le quotidien note que <i>« si on veut bénéficier d'un traitement expérimental innovant, il vaut mieux habiter en Ile-de-France plutôt que dans le nord-est de l'Hexagone. Selon l'enquête, près de 30 % des patients recrutés cette année pour participer à un essai clinique habitent la région parisienne ».</i> (Enquête à télécharger sur le site des <a href="http://www.lesechos.fr/info/sante/300310906.htm" target="_blank"><span style="color: blue;">Echos</span></a>) <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="c598fefbb5a75afbb4745b39eb056f6d"><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Des « bébés cobayes » en Inde ?</span></i></a><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Libération, L'Express numéro 2983 </span></i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Libération relaie une information du Times of India, sur « 49 nourrissons morts après des essais thérapeutiques».<br />Le quotidien indique que « l’affaire [s’est passée] dans le plus grand hôpital de New Delhi », relevant qu’« en juin, la Fondation Uday, association caritative active dans les maladies héréditaires, ayant eu vent de rumeurs, s’est saisie de l’affaire et a questionné l’hôpital public ».<br />Libération note que l’établissement « a répondu que depuis le 1<sup>er </sup>janvier 2006, 4.142 bébés ont été admis pour y subir 42 tests. L’hôpital a reconnu que «49 décès ont été enregistrés» ».<br />Le journal s’interroge : « Des essais de quoi ? Cela reste flou : l’hôpital cite la molécule rituximab, commercialisée en Europe par Roche pour des patients souffrant de lymphome non hodgkinien agressif, l’Olmésartan pour traiter l’hypertension artérielle, un médicament de Sankyo Pharma, et le Valsartan fourni par Novartis, également contre l’hypertension artérielle ».<br />Le quotidien précise que « ces essais n’avaient rien de clandestin, ils ont été validés par un comité d’éthique interne », l’hôpital indiquant de son côté que « tous ces enfants étaient gravement malades ».<br />Le journal note cependant que « la Fondation Uday soupçonne l’hôpital d’avoir convaincu «des familles pauvres et analphabètes» d’y participer ». Libération cite par ailleurs un porte-parole de Roche, qui a déclaré : « Nous n’avons mené aucun essai pédiatrique en Inde ». Le quotidien rappelle que « depuis une dizaine d’années, dans l’indifférence générale, les grandes firmes pharmaceutiques délocalisent massivement leurs essais vers les pays en voie de développement, pour des raisons de coût mais aussi de facilité ».<br />Libération livre les propos de Gérard Lenoir, chef de service de pédiatrie à l’hôpital Necker, à Paris, qui déclare que « la plupart de ces essais sont nécessaires et importants ».<br />Mais le praticien remarque que pour faire de tels essais en France, « il faut l’accord des deux parents. C’est extrêmement difficile de les avoir ».<br />L'Express constate pour sa part que « les autorités indiennes exigent des explications ».<br />Le magazine note que selon l’hôpital, « les enfants décédés faisaient partie d’une groupe bénéficiant d’un traitement «standard». Leur mort serait la conséquence des maladies graves dont ils souffraient» ».</span></i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="74ccd71b6d42c33466faa0d508130dc9"><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« La santé a du mal à trouver sa place dans les prisons »</span></i></a><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> La Croix </span></i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">A la suite d’un article sur la « multiplication des suicides » en prison, La Croix note que « depuis 15 ans, de nombreux rapports ont dénoncé le problème des soins en milieu carcéral. Aujourd’hui, lors d’une séance interne, l’Académie de médecine devrait à son tour tirer la sonnette d’alarme avant de faire des recommandations pour améliorer la loi du 18 janvier 1994 ».<br />Le quotidien rappelle que « cette loi a constitué un véritable tournant. [Elle] a permis de transférer la prise en charge [des détenus] à des équipes hospitalières qui se déplacent dans les prisons pour délivrer des soins ».<br />Le journal remarque « de nombreux professionnels estiment que cette loi a permis des progrès incontestables », mais constate que « la situation reste problématique dans bon nombre d’établissements du fait d’un manque de moyens chroniques ». La Croix relève que « le plus gros défi des médecins exerçant en milieu pénitentiaire reste la prise en charge des pathologies mentales».<br />Le quotidien cite notamment le Dr Catherine Paulet, présidente de l’Association des secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire, qui déclare que « la loi de 1994 a été une vraie avancée mais un de ses effets pervers est qu’elle a légitimé l’idée qu’on pouvait incarcérer pour soigner ». </span></i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Médicaments : ne pas brader l'évaluation avant commercialisation » Prescrire, septembre 2008<br />Prescrire rappelle que « des procédures dérogatoires d'autorisation de mise sur le marché permettent un accès plus rapide au marché de certains médicaments ».<br />« Au détriment de leur évaluation », note la revue.<br />Prescrire explique qu’une AMM « suppose l'évaluation préalable de la balance bénéfices-risques du médicament dans une situation clinique précise », et indique qu’« à côté de l'AMM "classique" (ou sur dossier "complet"), de nombreuses procédures dérogatoires ont été mises en place au cours des dernières années, visant à réduire la contrainte de l'évaluation avant AMM : AMM accélérées, AMM conditionnelles, AMM pour circonstances exceptionnelles, sans compter les "autorisations temporaires d'utilisation" (nominatives ou de cohorte) et autres "protocoles thérapeutiques temporaires" ».<br />Le mensuel relève que « la multiplication de ces procédures rapides d'AMM s'accompagne d'une réduction de l'évaluation clinique préalable, et donc des garanties minimales d'efficacité et de sécurité que l'on attend des AMM octroyées par les autorités de régulation ».<br />Prescrire estime que « les patients, qui souhaitent parfois un accès rapide à des médicaments nouveaux, ont intérêt à comprendre qu'un tel accès s'accompagne souvent d'une évaluation moins approfondie de leur balance bénéfices-risques, à leurs risques et périls ».</span></i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">EMBRYON PMA</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="9af2fd2d2eca42a7dda6d53c4d64987b"><b style=""><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">On constate que le recours aux techniques de PMA est de plus en plus fréquent en Europe et que les dons d’ovocytes, très encadrés en France et beaucoup plus libres dans les pays limitrophes, ou de sperme, n’arrivent pas à satisfaire la demande. Les causes de cette nécessité de faire appel de plus en plus souvent à la PMA sont pour une part connues et souvent sociétales : l’allongement de la durée des études des femmes, l’utilisation de la contraception depuis le jeune âge jusqu’à tard, la carrière des femmes qui compte de plus en plus dans leur vie et face à cela, les moyens mis à la disposition des couples et particulièrement des mères, comme les crèches, les garderies, les postes à mi-temps ou à temps partiel, le congé de naissance, les garanties de garder son poste ou d’avoir de l’avancement malgré une ou des grossesses restent insuffisants, mais ces causes sont aussi environnementales en particulier dans la détérioration dramatique des qualités du sperme. Il serait de première nécessité de la part de la société de rendre possible aux jeunes femmes d’envisager les grossesses entre 25 et 35 ans. C’est devenu un devoir pour un médecin d’en faire prendre conscience aux jeunes femmes qui viennent les voir pour une contraception.<o:p></o:p></span></b></a></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style=""><b style=""><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">La demande est telle que la stérilité est devenue un business dans les pays européens. <o:p></o:p></span></b></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style=""><b style=""><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">La Croix rapporte que la recherche sur les embryons hybrides c’est-à-dire humain et animal, est désormais autorisée en Angleterre, seul pays dans cette situation, tout comme la naissance de bébés médicaments, c’est-à-dire de bébés choisis génétiquement pour être compatibles avec un frère ou sœur déjà nés et atteints d’une maladie génétique afin d’être un donneur potentiel d’organes ou de cellules, ainsi que la FIV pour les femmes célibataires ou les couples de femmes homosexuelles, pratiques qui elles, existaient déjà sans que la loi les couvrent. <o:p></o:p></span></b></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style=""><b style=""><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Quant à la quête de l’enfant parfait, en dehors du problème éthique qu’elle pose lorsqu’elle fait un saut dans l’eugénisme, lorsqu’elle risque de diminuer encore la biodiversité, elle ne peut que conduire à la déception car l’enfant parfait de la science a très peu de chance de correspondre à l’enfant parfait de l’imaginaire de chacun des membres du couple parental ! C’est peut-être une façon pour la vie de s’en sortir quand même.<o:p></o:p></span></b></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style=""><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">L’Agence de la biomédecine « favorable à la poursuite de la recherche sur l’embryon »</span></span><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Parisien<br />Le Parisien note en bref que <i>« l’Agence de la biomédecine s’est déclarée hier favorable à la poursuite de la recherche sur l’embryon, interdite en France, sauf à titre dérogatoire ».<br /></i>Le journal rappelle que <i>« dans son bilan d’application de la loi de bioéthique de 2004, l’Agence a souhaité que la greffe de reins avec donneur vivant puisse prendre «son essor en France» et qu’une réflexion soit engagée sur la levée de l’anonymat des donneurs de gamètes ».</i><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="acaec9c3247ed33ea17cb6779f426e7a"><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Le business européen de la fécondation in vitro »</span></i></a><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Figaro<br />Le Figaro consacre une page au sujet, notant que « pour quelques milliers d’euros, et quel que soit leur âge, des femmes se rendent aujourd’hui en Espagne, en Grèce ou en Ukraine pour contourner la législation ».<br />Marie-Christine Tabet note ainsi que « l’Espagne, la Belgique, la Grèce, la République tchèque, l’Ukraine… proposent des formules tout compris avec bébé à la clef. Les prix varient de 2 500 euros en Grèce à plus 12 000 euros en Espagne où la loi de la demande fait monter les prix ».<br />La journaliste observe que « les couples candidats à une FIV se tournent vers des pays qui garantissent l’anonymat des donneurs, acceptent les femmes de plus de 43 ans et pratiquent des prix défiant toute concurrence ».<br />Marie-Christine Tabet livre notamment les propos du Dr Nikos Prapas, qui « possède l’un des cabinets d’obstétrique les mieux fréquentés » de Thessalonique, en Grèce.<br />Le praticien observe que « c’est un grand fleuve. La demande ne cesse de croître. Les évolutions sociologiques des sociétés occidentales conduisent toutes les femmes à repousser l’âge de la maternité ».<br />De son côté, le Pr François Olivennes remarque qu’« il n’existe pas de fichiers nationaux des donneuses, nul ne sait si ces femmes ne multiplient pas les dons dans différents centres risquant ainsi des complications ultérieures».</span></i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="24444b62c413cce0f774d3b0eedd99dc"><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Les donneurs de spermatozoïdes ne sont pas assez nombreux »</span></i></a><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Figaro, Le Parisien, Libération<br />Le Figaro note que « dans l’Hexagone, il devient difficile pour les couples infertiles d’avoir recours à un don de spermatozoïdes. Les donneurs ne sont pas assez nombreux pour répondre à la demande ».<br />Le journal indique qu’« ils n’étaient que 248 en 2006 pour plus de 2 800 couples en attente. Une attente qui dure désormais jusqu’à 2 ans ».<br />Le Figaro remarque que « pour doubler le nombre de donneurs, l’Agence de la biomédecine s’apprête à lancer une campagne nationale d’incitation au don ».<br />« Le 24 novembre, un numéro vert d’information sera mis en ligne et un site Internet sera lancé pour permettre aux hommes de se renseigner sur cette question encore taboue », poursuit le quotidien.<br />Le journal rappelle que « gratuit, anonyme et volontaire, le don de sperme est strictement encadré par la loi de bioéthique de 2004. Le donneur doit non seulement être en bonne santé et avoir moins de 45 ans mais également avoir l’accord de sa compagne et être déjà père ». (Plus d’informations sur <a href="http://www.dondespermatozoides.fr/" target="_blank"><span style="color: blue;">www.dondespermatozoides.fr</span></a>)</span></i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="145643352414ba72beed72c6c2abd459"><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Un rapport plaide pour les banques privées de sang de cordon »</span></i></a><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> La Croix, Le Parisien<br />La Croix remarque qu’« alors que la France est déficitaire en sang de cordon placentaire, utilisé pour soigner des maladies du sang, la sénatrice Marie-Thérèse Hermange propose d’autoriser le recours aux banques privées ».<br />« A condition de respecter certains principes de solidarité », précise le journal.<br />La sénatrice indique ainsi que « si, un jour, un médecin devait avoir besoin de ce sang pour un autre malade, la banque serait obligée de lui délivrer en priorité ».<br />Le quotidien se penche sur les utilisations actuelles et futures du sang de cordon, Marie-Thérèse Hermange expliquant qu’« il s’agit de développer des thérapies régénérant différents organes, allant du muscle cardiaque à la rétine et sans doute jusqu’aux neurones du cerveau ».<br />La sénatrice précise toutefois que « les annonces très médiatiques de régénération d’organes qui pourraient un jour éventuellement être «réparés» ou «recréés» sont génératrices d’attentes déraisonnables ».<br />« Il est nécessaire qu’une limite éthique soit posée au fantasme d’une humanité autofondée et parvenant à s’affranchir une fois pour toutes de la nature », continue Marie-Thérèse Hermange.<br />La Croix rappelle qu’actuellement, « on recense 7 banques en France auprès desquelles les médecins peuvent s’approvisionner pour soigner une maladie du sang ».<br />« Le problème est que les unités de sang ainsi stockées sont loin d’être suffisantes pour répondre aux besoins des médecins, qui sont obligés de se fournir à l’étranger », continue le journal.<br />Le quotidien remarque que « le développement de nouvelles banques publiques est très onéreux », et aborde le risque de « voir des familles, désireuses de garder le sang de cordon de leur enfant, avoir recours à des exportations frauduleuses ou à des accouchements dans des pays autorisant les banques privées ».<br />Le Parisien relève de son côté qu’« il faut collecter davantage de sang de cordon », observant que la France est « située au 16<sup>ème</sup> rang mondial en termes de stocks ».<br />Le journal cite également Marie-Thérèse Hermange, qui indique qu’« il faut porter le plus rapidement possible et au plus tard d’ici 2020 le nombre d’unités de sang de cordon stockées en France à 50 000. Actuellement, il y a 7 022 greffons stockés ».<br />Le quotidien note par ailleurs qu'« en France, l’accord des parents reste difficile à obtenir. Selon l’Etablissement français du sang, sur 4 000 naissances, seules 1 200 familles donnent leur accord. Souvent par manque d’information sur l’innocuité du prélèvement pour le bébé et sur son usage thérapeutique ». <o:p></o:p></span></i></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="135176029902a2189f00f0d06dede8ad"><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Les embryons hybrides bientôt autorisés en Grande-Bretagne »</span></i></a><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> La Croix<br />La Croix remarque sur près d’une page que « dans la quasi-indifférence générale, les députés britanniques ont autorisé mercredi des scientifiques à créer des embryons hybrides, issus de l’intégration d’ADN humain dans des ovules d’animaux, dédiés à la recherche médicale ».<br />Le journal indique que « le texte […] pourrait entrer en vigueur en novembre. La Grande-Bretagne accentuera alors sa distinction du reste de l’Europe ou des États-Unis, en permettant aux scientifiques des expériences interdites ailleurs ».<br />La Croix précise que « la recherche sur les embryons hybrides sera très contrôlée. […] L’objectif scientifique avancé est de pousser la recherche sur des maladies génétiques comme Alzheimer ou Parkinson ».<br />Le journal rappelle en effet que « pour créer des embryons, il faut des ovules. Mais les scientifiques en manquent ».<br />Le quotidien explique que « les scientifiques ont donc eu l’idée d’utiliser des ovules d’animaux en substitut. Leur noyau est complètement vidé et l’embryon résultant possède, à terme, 99,8 % d’ADN humain. Les scientifiques peuvent alors récolter les cellules souches et étudier leur comportement ».<br />Le quotidien précise que « la loi autorise trois changements particulièrement controversés : les expériences sur les embryons hybrides, la naissance de «bébés médicaments» et l’autorisation de fécondation in vitro pour les femmes célibataires et les couples de femmes homosexuelles ».<br />La Croix observe que « les opposants […] sont scandalisés », mais note que « le paradoxe de cette loi est qu’elle ne va quasiment rien changer puisqu’elle ne fait qu’entériner des pratiques déjà en place ».<o:p></o:p></span></i></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="907b439124a31dea05d015f91fe76c1b"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">La « quête génétique » de « l'enfant parfait »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Monde<br />Jean-Yves Nau indique dans Le Monde que, selon <i>The Times, « une équipe britannique annonce être parvenue à améliorer considérablement les techniques de sélection d’embryons et espère commercialiser un test de diagnostic préimplantatoire en 2009 ».<br /></i>Le journaliste s’interroge : <i>« Va-t-on très bientôt franchir une nouvelle étape dans la sélection génétique des embryons humains conçus par fécondation in vitro ? ».<br /></i>Jean-Yves Nau explique que cette équipe de chercheurs, menée par le Pr Alan Handyside (Bridge Centre de Londres), <i>« a mis au point une technique permettant de déterminer de multiples caractéristiques de prédispositions à de nombreuses affections à partir de l'analyse d'une seule cellule embryonnaire ».<br /></i>Le journaliste remarque <i>« cette perspective vient bouleverser le cadre dans lequel la sélection génétique embryonnaire avait jusqu'à présent été développée et autorisée. Elle relance aussi de manière spectaculaire la controverse éthique sur l'usage qui peut ou non être fait de cette pratique, que certains qualifient d'"eugéniste", et sur la quête de l'"enfant parfait" ».<br /></i>Jean-Yves Nau indique que <i>« l'autorité britannique chargée de surveiller les activités de procréation médicalement assistée devrait prochainement dire si elle autorise ou non la commercialisation de ce procédé ».<br /></i>Le journaliste précise cependant que <i>« cette nouvelle possibilité technique se heurte à un obstacle pratique : le nombre limité des embryons pouvant, dans un couple, être conçus par fécondation in vitro, soit en moyenne moins d'une dizaine par tentative ».</i><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">RECHERCHE</span></b><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="2fcc54c0110ec6cd14cb2880a2ebdf92"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Recherche : manifestations devant l’Inserm »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> La Tribune, Les Echos<br />Les Echos constatent que <i>« la contestation se poursuit chez les chercheurs ».<br /></i>Le journal note qu’<i>« après l’épisode houleux du CNRS jeudi dernier, le conseil d’administration de l’Inserm s’est lui aussi déroulé hier dans un climat agité ».<br /></i>Le quotidien observe qu’<i>« il a été délocalisé en banlieue parisienne, alors que 200 chercheurs étaient en train de manifester devant le siège de l’établissement ».<br /></i>Les Echos relèvent que <i>« les syndicats dénoncent les «menaces sur les organismes de recherche» liées à la baisse des effectifs. Ils fustigent aussi la réorganisation de l’Inserm et du CNRS en instituts, estimant que ces organismes risquent de se transformer en simples agences de moyens après la création de l’Agence nationale de la recherche ».<br /></i>La Tribune aborde également ce<i> « conseil d’administration chahuté », </i>et note que la réforme du système de la recherche <i>« devrait être très rapidement inaugurée ».<br /></i>Le journal publie un entretien avec le directeur général de l’Inserm.<br />André Syrota déclare entre autres que <i>« le point de départ [de cette réforme] est le constat de l’extrême complexité dans la recherche en sciences du vivant et de la santé où plusieurs organismes, mais aussi plusieurs agences, interviennent. […] A terme, il n’y aura plus qu’un seul grand institut. L’enjeu est de faire émerger des universités françaises du niveau d’Oxford et de Harvard ».</i> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="f7bf0be8289e24146e4597e26133ea8d"><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Valérie Pécresse entend « mettre fin à la fuite des cerveaux »</span></i></a><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Figaro </span></i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Le Figaro indique en effet que « la ministre de la Recherche devrait annoncer [aujourd’hui] une série de mesures destinées notamment à favoriser le retour des meilleurs chercheurs français partis à l'étranger ».<br />Le journal publie un entretien avec Valérie Pécresse, qui déclare, entre autres, vouloir « attirer les talents vers les métiers [de l'enseignement supérieur et de la recherche] en reconnaissant le doctorat comme une première expérience professionnelle et en revalorisant les débuts de carrières des maîtres de conférence. Leur rémunération augmentera de 12 à 25 % ».<br />« Pour éviter la fuite des cerveaux vers les laboratoires étrangers, nous distinguerons les 130 jeunes enseignants-chercheurs les plus prometteurs en leur offrant une chaire de 5 ans dotée d'une prime annuelle (de 6 000 à 15 000 €) et d'un capital pour leurs recherches (de 50 000 à 100 000 €) », poursuit la ministre.<br />Valérie Pécresse ajoute qu’elle « veut faire venir ou revenir de l'étranger d'excellents chercheurs. J'ai demandé à l'ANR de lancer en 2009 un programme «Retour post-doc» pour une quinzaine de lauréats. Ils bénéficieront chacun de financements allant jusqu'à 600 000 ou 700 000 € sur 3 ans. Ils disposeront ainsi des moyens pour constituer une petite équipe et développer un projet de recherche ».</span></i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">FLICAGE ou LUTTE CONTRE L'ATTEINTE à LA POSSIBILITÉ des JEUNES à SE CONSTRUIRE sans les effets du LIBÉRALISME ÉCONOMIQUE OUTRANCIER ?</span></b><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b style=""><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">MÉDICAMENTS<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b style=""><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Il nous paraît nécessaire de diffuser des informations médicales sur Internet qui est appelé à remplacer le bon dictionnaire médical familial. Mais ce dictionnaire était un ouvrage scientifique fait par des professionnels sérieux, son défaut était de ne pouvoir être mis à jour sauf à en racheter régulièrement un nouveau car la médecine évolue vite. Internet a l’avantage de permettre une mise à jour quasi instantanée, son défaut est de permettre à tout un chacun d’écrire autant de stupidités et de notions erronées qu’il veut. <o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b style=""><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Il s’agirait donc de concevoir une sorte de site d’information médicale tenu par les généralistes et les spécialistes de chaque maladie, éventuellement les malades et indépendant des laboratoires afin de donner des informations justes, comportant le recul nécessaire pour ne pas effrayer les patients « débutant dans la maladie » ou angoissés, régulièrement actualisée, indiquant des adresses ou des contacts où le relai peut être pris pour la prise en charge singulière.<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b style=""><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Les médecins ont assez à dire sur les maladies et à faire dans leur exercice pour ne pas laisser s’installer sur le site l’idée d’une médicalisation de la vie quotidienne exagérée. <o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b style=""><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Comme il y a des sujets bien plus urgents et graves qui seraient à proscrire sur Internet et que l’on constate que c’est jusqu’à présent impossible, laissons les laboratoires faire de la prétendue ou de la réelle information médicale mais uniquement sur leur site de laboratoire pour que les malades sachent bien qu’il s’agit d’un site dont le but peut être intéressé et ils jugeront. Mais que le site médical officiel existe parallèlement et soit connu comme le devient l’encyclopédie d’Internet etc.<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">TABAC<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Il n’est plus besoin de rappeler à présent combien le tabac est nocif et combien on a mis de temps à le savoir, à le reconnaître puis à l’admettre. C’est sans doute une dépendance parmi les plus fortes et protéger les jeunes devient une nécessité éthique. Mais vouloir passer de la permissivité totale, on a quand même fait des coins fumeurs dans les lycées il y a quelques années( !) à la prohibition c’est aller trop vite et ne pas se rendre compte que pour certains y compris des jeunes c’est hélas impossible physiquement. <o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">La loi sur l’interdiction dans les lieux publics paraît juste car trop longtemps on a eu le tort d’admettre que les non-fumeurs devaient se plier au bon vouloir des fumeurs y compris au travail au prix parfois de crises d’asthme, de migraines ou autres parce qu’il faut bien aller gagner son pain quand même. On a laissé les fumeurs, comme le dit Michel Serres philosophe et ancien gros fumeur, s’approprier l’espace qui n’appartient à personne. Mais<span style=""> </span>il faut<span style=""> </span>savoir donner le temps et ne pas culpabiliser les fumeurs outre mesure en particulier les femmes enceintes psychologiquement fragiles. Il faut les aider médicalement et leur proposer une aide psychologique.<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">ALCOOL<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">L’alcoolisme est depuis longtemps un problème de santé publique, c’est une maladie qui associe dans sa complexité des facteurs biologiques, neurologiques, psychologiques et sociaux. Ce qui est très grave c’est qu’actuellement on voit apparaître un alcoolisme massif des jeunes et malheureusement des très jeunes avec des comas éthyliques sévères, graves et que ces alcoolisations aigues deviennent un mode de jouir qui s’installe chez les adolescents et les adolescentes. <o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Pour lutter contre ce qu’on peut appeler hélas cet état de fait, on met en place une loi qui ne fait que rendre justice à ce que l’éducation avait toujours prôné et que l’on a négligé pour défendre le libéralisme économique et le droit à la publicité et au sponsoring. Même l’alcool pour être un plaisir et non une servitude doit passer par une éducation. Il faudra bien que l’on cesse de mettre l’économie comme seul but et comme seul maître surtout quand il s’agit de défendre les enfants et les adolescents. <o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Peut-être risque-t-on de passer à côté des causes réelles si on ne se demande pas ce que ces prises d’alcool inconsidérées et répétées remplacent chez les jeunes, ce qu’elles signifient. Quel est le manque qu’ils cherchent à combler ? Quel est l’exemple qu’ils cherchent à suivre ou plutôt où sont les exemples qu’ils n’ont plus pour les suivre? D’où vient le manque de désir qui caractérise désormais la plupart d’entre eux ? Pourquoi ont-ils tellement besoin de ce décrochage que leur procure l’alcool ou aussi bien les drogues pour affronter l’autre ? Peut-on considérer que les valeurs qui ont quitté la société étaient à la fois porteuses et propulsives pour la jeunesse ? L’argent et le manque de manque matériel des sociétés riches démocratiques, ne seraient alors pas, seuls, de bons maîtres ni l’horizon vers lequel tendre ? Il se pourrait que l’économie ne doive pas viser que le seul argent et que l’éducation ne doive pas viser que l’absence de manque surtout matériel. En économie avec la crise comme en éducation devant son échec le pragmatisme ne serait-il pas de savoir dire non par éthique ?</span></b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p> </o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="6efc71214900efa756b5dbc4a17bb2a6"><b style=""><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">MÉDICAMENTS<o:p></o:p></span></b></a></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style=""><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« La délicate frontière entre information et publicité pour les médicaments »</span></span><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> La Croix, Les Echos<br />La Croix fait savoir que <i>« la Commission européenne propose [demain] une directive autorisant une «information» sur Internet et par voie de presse sur les médicaments ».<br />« Ce qui inquiète médecins et associations de consommateurs »</i>, observe le journal.<br />Le quotidien remarque ainsi que pour <i>« répondre à la demande croissante d’une information médicale directe et fiable, la Commission européenne s’apprête à proposer une législation autorisant à donner aux patients une «information non promotionnelle» sur les médicaments prescrits ».<br /></i>La Croix note que <i>« le texte est controversé car si chacun s’accorde à bannir toute publicité pour les médicaments délivrés sur ordonnance, les contours de l’«information non promotionnelle» restent à préciser. Une «information» délivrée par qui ? Sur quels supports ? ».<br /></i>Le journal observe que <i>« du côté des groupes pharmaceutiques, on sait bien que ce n’est pas avec de la publicité, comme pratiqué outre-Atlantique, qu’on gagnera la confiance des patients ».<br />« L’industrie pharmaceutique vise d’abord l’internaute qui s’active à trouver de l’information sur une maladie, afin de le guider dans sa recherche », </i>explique La Croix.<br />Le quotidien cite Ilaria Passarani, du Bureau européen des unions de consommateurs, qui déclare quant à elle qu’<i>« entre publicité et information, il n’est pas possible de fixer la ligne quand c’est l’industrie qui la détermine. […] L’industrie donnera les informations qu’elle veut sur les médicaments qu’elle veut ».<br /></i>La Croix remarque que <i>« pour elle, diffuser ce type d’informations engendrera «une médicalisation de la vie quotidienne à outrance, en créant de nouveaux besoins de médicaments pour traiter un état qui n’en requiert pas forcément» ».<br /></i>Lisette Tiddens-Engwirda, secrétaire général du Comité permanent des médecins européens, déclare pour sa part qu’<i>« une information neutre et de qualité doit être disponible sur Internet. Cependant les groupes pharmaceutiques connaissent leurs produits mais pas le patient. Ils ne doivent pas s’asseoir à la place du médecin ».<br /></i>Les Echos notent de leur côté que Bruxelles est <i>« soupçonné de vouloir autoriser la publicité » </i>pour les médicaments.<br />Le journal retient que le projet de directive <i>« prévoit d’autoriser les laboratoires pharmaceutiques à informer les patients sans passer par des médecins ou des pharmaciens. Au grand dam de ces derniers, qui se sentent menacés dans leurs prérogatives, mais s’inquiètent aussi de l’objectivité de telles données ».</i> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">TABAC<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="6e7e32dfeb2e05960a5037e961976b1b"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">En Allemagne, « les médecins veulent que les fumeurs soient traités comme les drogués »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Libération<br />Libération constate en effet que la <i>« Chambre allemande des médecins demande à ce que les caisses de maladie reconnaissent [les fumeurs] officiellement comme [malades] afin de pouvoir mieux les «soigner» ».<br /></i>Le quotidien cite ainsi le corps médical allemand, selon lequel <i>« entre la moitié et les deux tiers des fumeurs sont des malades confrontés à un problème de dépendance. Considérer le tabac comme un fait de société, dont on peut se sortir avec la seule volonté, est totalement inadapté ».<br /></i>Ces médecins <i>« souhaitent que se développe en Allemagne une aide spécifique aux personnes dépendantes du tabac ».<br /></i>Le journal observe qu’<i>« un tiers des adultes et 20 % des adolescents fument outre-Rhin. 140 000 fumeurs meurent chaque année de tabagisme. Sur les 2 100 cliniques et hôpitaux du pays, une poignée seulement propose des programmes permettant aux fumeurs de décrocher ».<br /></i>Libération remarque cependant que <i>« la Chambre des médecins a touché là un nerf à vif de la société allemande qui rechigne particulièrement à s’arrêter de fumer. Les lois antitabac adoptées en début d’année par la plupart des Länder pour répondre aux exigences de la Commission européenne ont dressé des centaines de cafetiers et nombre de fumeurs sur les barricades ».</i> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="f441acd6de79279024c7cd23cfd1ee55"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Le tabac, facteur le plus important de décès prématuré » chez les femmes</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Parisien, Le Figaro<br />Le Parisien explique en effet que selon une étude parue dans le <i>British Medical Journal</i>, réalisée auprès de 80 000 femmes à partir de 1980, <i>« le tabagisme est apparu comme le facteur le plus important de décès prématuré ».<br /></i>Le journal note que <i>« les chercheurs ont enregistré 8 882 décès, dont 1 790 à la suite de maladies cardiovasculaires et 4 527 à la suite de cancers. Si les femmes n’avaient jamais fumé, 28 % de ces décès auraient pu être évités ».<br /></i>Le quotidien ajoute que <i>« si les femmes n’avaient pas fumé, avaient pratiqué une activité physique, suivi un régime alimentaire pauvre en mauvaises graisses mais aussi surveillé leur poids, 55 % des décès auraient pu être évités ».<br /></i>Le Parisien remarque que cette étude <i>« a aussi montré que les femmes avec une consommation légère ou modérée d’alcool avaient moins de risques de mourir d’une maladie cardiovasculaire que les abstinentes ».<br /></i>De son côté, Le Figaro indique qu’une <i>« nouvelle campagne antitabac à destination des jeunes »</i> sera lancée à partir du 20 septembre, axée sur le <i>« manipulation opérée par l’industrie du tabac ».<br /></i>Le journal note en effet que ce thème est «<i> un argument qui porte chez les 15-24 ans, contrairement aux risques pour leur santé, un message qui ne les touche pas </i>». <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Le tabagisme progresse chez les jeunes » Libération<br />C’est ce que relève Libération, <i>« malgré la prévention ».<br /></i>Le journal aborde la nouvelle campagne antitabac lancée dans les écoles primaires et les collèges par la Fédération française de cardiologie, intitulée <i>« Pour une génération sans tabac ».<br /></i>Le quotidien indique que selon la Fédération française de cardiologie, <i>« 12 % des 9-10 ans et 34 % des 11-15 ans ont déjà essayé de fumer, dont un sur deux va continuer par la suite ».<br /></i>Libération cite le Pr Thomas, auteur d’une enquête sur le sujet, qui remarque que <i>« le nombre de jeunes qui expérimentant la première cigarette et ceux qui restent fumeurs après est sensiblement le même d’année en année ».<br /></i>Le journal note <i>« la seule évolution notable : sur les années précédentes, «la consommation quotidienne [était] moins importante. Mais sur le dernier baromètre, elle augmente de nouveau» ».<br /></i>Libération livre le témoignage de plusieurs adolescents, dont Pierre-Henri, 18 ans, <i>« ex-anticlope » </i>qui déclare : <i>« C'est mon grand-père qui m’a fait fumer ma première taffe ».</i><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="473611f9350ce8d7e45a04f4e16c8a43"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« La caféine préjudiciable pour le fœtus »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Monde<br />Le Monde relève brièvement que selon une étude britannique<i> </i>parue sur le site du <i>British Medical Journal</i>, <i>« la consommation de caféine au cours de la grossesse retarde la croissance intra-utérine du fœtus ».<br /></i>Le journal explique qu’<i>« après avoir analysé la consommation de caféine chez plus de 2 600 femmes enceintes n’ayant pas une grossesse à risque, le Dr Justin Konje et ses collègues des universités de Leicester et de Leeds ont constaté que la croissance du fœtus était d’autant plus ralentie que la dose de caféine consommée était importante ».<br /></i>Le Monde précise que <i>« l’effet a été retrouvé quelle que soit la source de caféine : café, thé, cola… ».</i><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 12pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">ALCOOL<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="f47ea35a1da0d3088790ebf103990a21"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Arrivée du « premier alcootest pour lait maternel »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Parisien, La Croix<br />Le Parisien note en effet qu’<i>« importé des Etats-Unis où il est en vente depuis 2 ans, le premier alcootest pour lait maternel [dénommé Milkscreen] s’apprête à débarquer en France ».<br /></i>Le quotidien note que <i>« le principe est simple : une goutte de lait sur la bandelette et 2 secondes plus tard, la maman sait si son lait est bon pour son bébé ou pas ».<br /></i>Le journal relève qu’<i>« il ne s’agit évidemment pas d’inciter les femmes à boire de l’alcool quand elles allaitent leur bébé… Juste «de les éclairer et les rassurer quand, exceptionnellement, elles trempent leurs lèvres dans un verre de vin ou de champagne» ».<br /></i>Le Parisien observe cependant que <i>« lait et alcool ne sont pas des mots faciles à associer en France, où les médecins luttent déjà avec difficulté pour faire accepter aux femmes enceintes de renoncer totalement à l’alcool ».<br /></i>La Croix rappelle de son côté que <i>« pendant la grossesse, c’est zéro alcool ».<br /></i>Le journal revient ainsi sur la <i>« campagne de sensibilisation sur les risques de l’alcool chez la femme enceinte »,</i> organisée depuis l’été par le CNGOF et l’association Entreprise-Prévention.<br />Le quotidien cite le Pr Jacques Lansac, président du CNGOF, qui remarque : <i>« Nous avons souhaité cette information car les conséquences de l’alcoolisation fœtale touchent encore trop d’enfants en France ».<br /></i>La Croix retient en effet que <i>« les spécialistes ne sont pas en mesure de déterminer un seuil minimal de consommation qui ne présenterait pas de risque pour l’enfant à naître ».<br /></i>Le Dr Alain Rigaud, chef de service en alcoologie à Reims, indique que <i>« lorsqu’une femme boit un verre d’alcool, le rythme cardiaque de son bébé atteint 180 battements par minute. C’est comme si on lui faisait faire 30 minutes de course à pied ».<br /></i>Le praticien ajoute que <i>« chaque année en France, on recense environ 7 000 naissances de bébés alcoolisés de manière préjudiciable ».</i><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="b8c68751c892e8353cabac9702e1f709"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Un médicament contre l'alcoolisme en débat »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Figaro<br />Martine Perez aborde à son tour dans Le Figaro le livre du Dr Olivier Ameisen, dans lequel il <i>« raconte comment il a utilisé le baclofène, un myorelaxant destiné à traiter les spasmes musculaires des personnes atteintes de sclérose en plaques ou de paraplégie, pour en finir avec l'alcool »</i> (« Le Dernier verre », éd. Denoël).<br />La journaliste relève qu’<i>« après des articles publiés par Olivier Ameisen dans des revues scientifiques, quelques médecins ont prescrit à des patients alcooliques ce médicament, avec des résultats plutôt probants ».<br />« Mais la preuve scientifique est plus exigeante et demanderait de vrais essais thérapeutiques comparant deux groupes d'alcooliques prêts à arrêter de boire : les uns traités par le baclofène et les autres non »,</i> explique Martine Perez.<br />La journaliste note ainsi que <i>« des experts demandent un essai thérapeutique », </i>alors que d’autres <i>« sont plus réservés, sans être hostiles ».<br /></i>Le Pr Renaud de Beaurepaire, chef du service de psychiatrie (hôpital Paul-Guiraud, Villejuif), déclare que <i>« l'alcoolisme est un gros problème en France. C'est dommage de botter en touche avec le baclofène. Il n'y a rien d'absurde à vouloir faire des essais thérapeutiques d'autant que l'on dispose d'une expérimentation animale encourageante chez le rat ».<br /></i>Le Pr Xavier Laqueille, chef de service (Sainte-Anne, Paris), remarque de son côté : <i>« Je ne sais pas trop quoi en penser car il y a peu d'observations cliniques. Les doses proposées sont très nettement supérieures à celles utilisées en neurologie. Et l'alcoolisme est une maladie complexe, mettant en jeu à la fois des facteurs neurobiologiques et psychosociaux ».</i><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="631176eab7434476b7070673df20b18f"><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« L'alcool bientôt interdit de vente aux mineurs »</span></i></a><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Figaro<br />Le Figaro note que « la lutte contre l'ivresse des jeunes Français est lancée ».<br />Le journal indique en effet que « Roselyne Bachelot doit présenter mercredi en Conseil des ministres une série de mesures destinées à combattre le phénomène d'alcoolisation aiguë des adolescents ».<br />Le quotidien précise ainsi : « Interdiction de la vente d'alcool aux mineurs, suppression des boissons alcoolisées dans les stations-service, fermeture des «open bars» dans les soirées étudiantes, le tout assorti de contrôles de police ».<br />Le Figaro explique notamment qu’« une amende de 7 500 euros est prévue en cas d'infraction à la loi, ainsi que la suspension de la licence du commerçant et l'obligation de suivre un stage de responsabilisation ».<br />Le journal cite la ministre de la Santé, qui a récemment déclaré qu’« une augmentation de 50 % des hospitalisations pour comas éthyliques a été constatée chez les moins de 15 ans entre 2002 et 2007 ».<br />Le quotidien ajoute qu’« un temps étudiée, la suppression des «happy hours» […] n'a, elle, pas été retenue à l'issue de la concertation engagée avec le secteur ».<br />Le Figaro note enfin que « la prohibition des «cigarettes bonbons», un tabac parfumé destiné à séduire les adolescents, a en outre été glissée parmi les mesures antialcool ».</span></i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="bcebf98557a04eb2511604aaba1d1571"><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Jean-Marie Le Guen : « On devrait pouvoir attaquer les alcooliers en justice »</span></i></a><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Parisien </span></i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Le Parisien publie un entretien avec le député Jean-Marie Le Guen, qui « détaille l’amendement qu’il dépose aujourd’hui à la future loi de Roselyne Bachelot pour lutter contre l’alcoolisme des jeunes ».<br />Le député déclare ainsi : « On ne peut pas se contenter de taper sur les consommateurs et les cafetiers. Je propose que l’on puisse poursuivre pénalement les alcooliers lorsqu’ils cautionnent, financent et organisent des actions de promotion qui poussent à une consommation excessive d’alcool ».<br />Le spécialiste des questions de santé explique que « grâce à cet amendement, en cas d’accident, le directeur d’un établissement universitaire, un maire ou une association pourront aller voir le procureur de la République pour lui demander d’ouvrir une enquête ».<br />« Et si preuve est faite qu’un alcoolier est impliqué dans le drame et qu’il a incité les jeunes à une alcoolisation excessive, il pourra écoper de peines à la hauteur de la gravité de l’accident », poursuit le député.<br />Jean-Marie Le Guen estime que « le binge drinking […] est certes un phénomène de société, mais il est aussi fortement encouragé par les industriels, en sponsorisant par exemple des soirées étudiantes ».<br />Le député précise : « Les alcooliers ont le droit de faire leur promotion, mais celle-ci ne doit pas être débridée ».<br />Jean-Marie Le Guen déclare en outre qu’« il est faux de dire, comme le font les alcooliers, que la loi Evin leur interdit de faire de la publicité sur Internet. Ils ont déjà tous leurs sites Web ».<br />« Mais ce qu’ils aimeraient faire, c’est bien plus que ça, en envoyant par exemple des mails dans les boîtes des jeunes », continue le député.</span></i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="72807fd3b51024285e18770e799c8cab"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Ados et alcool : « Les saoûleries ponctuelles ne cessent de progresser »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> L’Express, numéro 2991<br />L’Express note sur une double page qu’<i>« un atlas détaille, pour la première fois, la consommation [d’alcool par les adolescents] région par région ».<br /></i>Le magazine indique qu’<i>« il confirme des tendances comme les beuveries à répétition, mais il remet aussi en question quelques préjugés tenaces ».<br /></i>L’hebdomadaire se penche ainsi sur cet atlas publié par l’Institut national de prévention et d'éducation pour la santé, avec l'aide de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, notant que <i>« les deux régions où les jeunes de 17 ans boivent le moins d'alcool » </i>sont l'Ile-de-France et le Nord - Pas-de-Calais, et <i>« celle où ils boivent le plus », </i>les Pays de la Loire.<br />L’Express cite François Beck, statisticien et sociologue à l'Inpes, qui remarque à propos des jeunes du Nord : <i>« Ils voient bien les dégâts causés chez leurs aînés : les hospitalisations, les décès par cirrhose et les accidents de la route. Leur génération se montre plus méfiante à l'égard de la boisson ».<br /></i>Le magazine relève qu’<i>« en Bretagne, en revanche, les jeunes ne se distinguent pas de leurs aînés. Comme les adultes, ils restent dans la moyenne nationale pour l'usage régulier d'alcool ».<br /></i>L’hebdomadaire remarque que dans cette région,<i> « les boit-sans-soif sont d'abord considérés comme de bons vivants. Les actions de sensibilisation se sont multipliées ces dernières années mais leur effet, s'il existe, ne peut pas se manifester sur les instantanés de l'Atlas, relevés en 2005 ».<br /></i>L’Express précise que <i>« sur le fond, pourtant, les adolescents bretons ne font que suivre la tendance de l'ensemble de la France. Dans la plupart des régions (à l'exception notable de la Bourgogne), la proportion de jeunes de 17 ans buvant régulièrement du vin ou d'autres boissons titrées est en diminution sur 3 ans ».<br />« A l'inverse, les beuveries occasionnelles ne cessent de progresser. Et même les beuveries à répétition. Un phénomène qu'il n'est plus possible d'ignorer », </i>conclut le magazine. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="e663b8a492c2e6f70f207dff77f0736f"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Les écrans perturbent le sommeil des adolescents »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Figaro<br />Le Figaro remarque que <i>« pour lutter contre les nuits écourtées [des adolescents], nocives tant pour la santé que pour l'apprentissage scolaire, l'Unaf (Union nationale des associations familiales), le Réseau Morphée, spécialisé dans le sommeil, et l'académie de Paris ont décidé de réagir en faisant front commun ».<br /></i>Le journal aborde ainsi la présentation hier d’un <i>« DVD interactif à destination des familles, des enseignants et des professionnels de santé pour tout savoir sur le sujet ».<br /></i>Le quotidien note que <i>« ce support […] sera diffusé gratuitement. On y apprend notamment que la lumière des écrans d'ordinateur dérègle la sécrétion de mélatonine, l'hormone du sommeil, et retarde l'endormissement ».<br /></i>Le Figaro cite notamment Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, qui observe que <i>« tout le monde - et pas seulement les adolescents - a vu la durée de son sommeil diminuer. La raison est simple : le nombre d'activités qui ont le pouvoir de nous réveiller s'accroît avec les nouvelles technologies ».<br /></i>Le spécialiste ajoute que <i>« c'est parce qu'ils n'ont pas envie d'aller se coucher que certains d'entre nous, et notamment les adolescents, vont surfer le soir tard sur Internet. On vit dans une société d'insécurité psychique qui fait que l'on a des angoisses face au sommeil ».</i> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="817a0902edccb1233937ed8f40df4408"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Internet, nouveau supermarché des drogues douces »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Parisien<br />C’est ce que titre Le Parisien, qui remarque sur une double page qu’<i>« utilisant un vide juridique, de plus en plus de sites Internet proposent d’acheter des graines de cannabis ou des herbes exotiques aux effets hallucinogènes ».<br /></i>Le journal observe que <i>« ce nouveau commerce inquiète les autorités françaises ».<br /></i>Le quotidien indique qu’<i>« Etienne Apaire, président de la Mission de lutte contre la drogue et la toxicomanie, veut faire évoluer la législation dans le cadre du plan gouvernemental 2008-2011 ».<br /></i>Le Parisien remarque en effet que<i> « ce flou juridique sur la vente de graines entraîne une préoccupante explosion de l’autoproduction de cannabis, qui a atteint, selon une étude de la Mildt à paraître prochainement, 50 tonnes en France en 2007 ».<br /></i>Le journal publie un entretien avec le président de la Mildt, qui déclare : <i>« On veut interdire les graines de cannabis les plus dangereuses ».<br /></i>Le Parisien s’interroge : <i>« Que contiennent vraiment les sachets d’herbes vendus »</i> sur le Net ?<br />Le quotidien relève que <i>« les autorités sont d’autant plus vigilantes qu’il y a 2 ans la plante à la mode sur Internet était l’Iboga, cultivée en Afrique de l’Ouest ».<br /></i>Nathalie Richard, chef du département des stupéfiants à l’Afssaps, indique que <i>« des données sur ses effets neurotoxiques sont apparues et elle a été classée en stupéfiant. Elle a provoqué 10 décès dans le monde et 1 en France ».</i><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><b><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">OBÉSITÉ</span></b><span style="font-size: 14pt; font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="16decbf23737ea1386503790700b6384"><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« La France à la traîne dans la prise en charge de l'obésité »</span></i></a><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Libération, Figaro, Croix, Humanité, Tribune, Echos <o:p></o:p></span></i></p> <p class="MsoNormal" style=""><i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Le Figaro aborde à son tour la publication du rapport de la mission parlementaire d'information sur la prévention de l'obésité présidée par Valérie Boyer, qui « demande que la lutte contre l'obésité soit déclarée grande cause nationale pour 2009 ».<br />Le quotidien remarque que le texte « propose 80 mesures pour prévenir et traiter la surcharge pondérale », la France étant « à la traîne » dans ce domaine.<br />Le journal observe que « ce rapport met pour la première fois l'accent sur le manque de structures de prise en charge des obèses. Au-delà de la prévention, les hôpitaux doivent désormais s'organiser pour faire face à cette nouvelle pathologie et proposer un circuit de soin ».<br />Le Figaro indique que « 12 % des patients traités à l'hôpital sont obèses et 1 % présentent une obésité morbide. [Seuls] quelques rares centres hospitaliers universitaires sont correctement équipés pour faire face à cette nouvelle donne ».<br />Le quotidien relève par ailleurs que « nombre de personnes souffrant d'obésité ne savent pas en général vers qui se tourner pour bénéficier de soins adaptés ».<br />Le Figaro ajoute que le rapport « préconise la mise à niveau en termes d'accueil, de personnels et d'équipements des 31 centres de référence régionaux prévus - mais loin d'être finalisés - destinés aux patients obèses », ou encore « prône le développement d'unités d'éducation thérapeutique de prise en charge de l'obésité, où interviennent des médecins, nutritionnistes, infirmières, éducateurs sportifs… ».<br />Le quotidien cite en outre ce texte, qui « souhaite que les surcoûts liés à la prise en charge des patients présentant une obésité sévère soient pris en compte dans la tarification à l'activité à l'hôpital ».<br />Le Figaro constate enfin que « le «bonus malus» sur certains aliments [proposé par ce rapport] créé la polémique ».<br />Valérie Boyer déclare ainsi : « Nous attendons des experts scientifiques qu'ils nous soumettent une liste de produits pour lesquels la TVA pourrait diminuer et une autre pour laquelle cette taxe pourrait éventuellement augmenter ».<br />Le journal cite le Pr Arnaud Basdevant, « un des meilleurs experts français en matière » de nutrition, qui se dit « plus favorable à une détaxation des fruits et légumes qu'à une taxation des produits gras, sucrés ou salés ».<br />De son côté, Jean-René Buisson, président de l'Association nationale des industries alimentaires, déclare : « Nous sommes contre la taxation, car nous considérons qu'aucun produit n'est mauvais pour la santé, sinon il serait retiré du marché ».<br />Libération se penche aussi sur ce rapport, relevant notamment qu’il « suggère d’interdire les acides gras trans, largement présents dans l’alimentation, et d’augmenter le nombre d’heures de sport à l’école ».<br />La Tribune retient pour sa part que « les industriels [sont] opposés au projet de taxe sur le grignotage », et « rappellent qu’il faudrait passer par Bruxelles avant d’obtenir » une telle taxation.</span></i><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Serons-nous tous obèses demain ? » La Tribune<br />C’est la question que se pose La Tribune.<br />Le journal constate en effet que <i>« l’OMS tire la sonnette d’alarme : l’obésité prend les proportions d‘une épidémie planétaire. D’où l’importance d’une prise en charge alimentaire précoce et curative de cette maladie ».<br /></i>Le quotidien observe qu’<i>« un espoir de traiter cette épidémie va peut-être sortir des recherches menées par une équipe franco-anglaise », </i>qui <i>« vient de mettre au jour le rôle clé d’un nouveau gène de l’obésité, le PCSK1 ».<br /></i>La Tribune relève que <i>« les chercheurs ont ainsi démontré que l’obésité sévère et la banale prise de poids ont une base génétique commune ».</i><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="af9f96725ad593b30d301ecb9480ce0f"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Une jeune femme décède après avoir « acheté des pilules amaigrissantes sur le web »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Journal du Dimanche, 2 novembre 2008<br />Le Journal du Dimanche indique qu’une femme de 32 ans est décédée vendredi aux urgences de l’hôpital Robert-Ballanger, à Villepinte (Seine-Saint-Denis), après des<i> « malaises à répétition »</i> puis 2 arrêts cardiaques.<br />Le journal remarque que <i>« cela faisait 2 semaines que Nicole suivait un «traitement», acheté sur Internet, pour perdre des kilos superflus » </i>(les gélules <i>« Best Life – Fat burning capsules »).<br /></i>Le Journal du Dimanche s’interroge : <i>« Les gélules amaigrissantes sont-elles directement à l’origine de sa mort ? L’enquête de la Sûreté départementale de Seine-Saint-Denis devra répondre à cette question ».<br /></i>L’hebdomadaire cite un responsable de l’hôpital, qui déclare : <i>« Il y a présomption mais nous n’avons aucune certitude ».<br /></i>De son côté, le procureur de la République de Bobigny, François Molins, indique qu’<i>« il faut être prudent. Une autopsie sera pratiquée [aujourd’hui]. […] Le produit sera également expertisé ».<br /></i>Le Journal du Dimanche relève que <i>« pour le nutritionniste Patrick Serog, les produits «fat burning» vendus en France en pharmacie «sont inoffensifs puisqu’ils ne contiennent généralement que des extraits d’ananas. En revanche, achetés sur Internet, ils relèvent de la loterie !» ».<br /></i>Le journal en profite pour noter que <i>« santé publique et cyberpharmacie ne font pas bon ménage », </i>indiquant que <i>« longtemps cantonnée, dans l’indifférence générale, aux pays du Sud, la contrefaçon de médicaments devient de plus en plus sensible au Nord, notamment par le biais d’Internet ».</i><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="5b69ba54afbc7079bf772dbdf3e223f0"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">Lait frelaté : « La France interdit les produits avec dérivés laitiers chinois »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Parisien<br />C’est ce qu’annonce Le Parisien, qui cite un communiqué des ministères de l’Agriculture et de l’Economie, indiquant que <i>« les pouvoirs publics ont décidé à titre conservatoire d’adopter des mesures de précaution complémentaires pour tous les produits incorporant des dérivés laitiers d’origine chinoise ».<br />« Ces produits devront être retirés du marché », </i>ajoutent les ministères.<br />Le Parisien rappelle que <i>« l’importation de produits laitiers chinois est déjà interdite dans l’UE », </i>et note que <i>« la DGCCRF a procédé à des contrôles pour s’assurer qu’aucun lait pour enfants d’origine chinoise n’était vendu en France ».<br /></i>Le quotidien constate qu’en Chine, <i>« le scandale du lait coupé à la mélamine a provoqué une psychose après la mort de 4 bébés, alors que plus de 6 000 autres sont malades ».</i> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="8e8e33f3117106111b5158e445bae3aa"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Bachelot contre la taxe sur la «malbouffe» »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> L’Humanité, Le Parisien, La Croix<br />L’Humanité indique en effet que <i>« la ministre de la Santé a écarté, hier, après ses collègues du Budget et du Travail, l’idée avancée par un rapport parlementaire de taxer davantage la «malbouffe» et d’abaisser en contrepartie la TVA sur les fruits et légumes ».<br /></i>Le journal cite Roselyne Bachelot, qui a déclaré que «<i> la démarche est intéressante mais nous sommes dans une période difficile sur le plan économique, et taxer un certain nombre de produits reviendrait à taxer les plus faibles ».<br /></i>La Croix revient de son côté sur ces acides gras trans qui<i> « font débat ».</i><br />Le quotidien cite la députée Valérie Boyer, qui indique dans son rapport parlementaire <i>: « Il est estimé que leur élimination totale aux Etats-Unis permettrait d’éviter de 70 000 à 100 000 décès par an ».<br /></i>La Croix note que <i>« Cécile Rauzy, chef de projet à l’Association nationale des industries alimentaires, répond que les produits américains ont une teneur en acides gras trans bien supérieure à ceux consommés en France ».</i> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="faf9443a03f6cb3b0dfc1b47bd7a4f09"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Appel à la vigilance sur les alicaments »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Monde, Les Echos, Que choisir octobre 2008<br />Le Monde constate que l’association de consommateurs UFC-Que choisir <i>« doute » </i>que <i>« les promesses marketing des "alicaments" […] soient fondées » </i>et <i>« appelle à un encadrement renforcé de la publicité ».<br /></i>Le journal indique que <i>« pour étayer son discours, l'association s'est penchée sur le cas du yaourt Essensis de Danone. […] Le discours publicitaire, illustré par des visages de femmes se mirant dans leur petite cuillère prête à plonger dans le laitage, en vantait les vertus cosmétiques. Essensis nourrit "la peau de l'intérieur", et contribue à "une peau plus saine et donc plus belle", revendique l'industriel ».<br /></i>Le Monde note que <i>« UFC-Que Choisir a vérifié les assertions en menant une étude pendant trois mois auprès de 100 personnes. […] Si l'efficacité de la crème hydratante est prouvée, rien au contraire ne distingue un consommateur d'Essensis d'un non-consommateur ».<br /></i>Le quotidien livre la réaction de Sven Thormahlen, directeur de la recherche de Danone, qui déclare : <i>« Je trouve extrêmement dommage d'enterrer ainsi un sujet comme la dermo-nutrition, de grande importance pour la santé<br /></i>Le Monde remarque que l’association de consommateurs <i>« demande un renforcement de la réglementation. Elle souhaite que les démonstrations scientifiques s'appuient sur des méthodologies définies avec l'Afssa [Agence française de sécurité sanitaire des aliments] et l'Aesa [son homologue européen] et que ces organismes aient un droit de regard sur les communications publicitaires ».<br /></i>Les Echos notent également, en bref, que <i>« UFC-Que choisir demande la mise en place de règles obligeant les fabricants de produits laitiers à prouver les vertus qu’ils attribuent à leurs produits ».</i> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="59bef5b6fbc4f6f2354043db5c660cc2"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Le soja accusé de favoriser le cancer du sein »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Parisien<br />Le Parisien consacre un article au soja : <i>« On pensait qu’il diminuait les risques de cancer du sein chez les femmes qui en consomment. Eh bien c’est tout le contraire ».<br /></i>Le journal rend ainsi compte du colloque organisé récemment au Sénat, dans le cadre de l’opération Octobre rose, <i>« organisée pendant tout le mois contre cette pathologie ».<br /></i>Le Parisien explique que<i> « le soja est une légumineuse qui contient des phyto-estrogènes, comme l’avoine, le maïs et l’orge, mais à concentration supérieure. Ces molécules ressemblent beaucoup à l’oestradiol, une des hormones sexuelles féminines ».<br /></i>Le quotidien cite Jean-Marie Bourre, de l’Académie de médecine et auteur de <i>« Bien manger : vrais et faux dangers »</i> (Odile Jacob), qui déclare que <i>« ce sont donc de potentiels perturbateurs hormonaux chez les femmes. Cela peut favoriser le développement des cancers hormono-dépendants, comme ceux du sein ».<br /></i>Le praticien ajoute : <i>« Le lait de soja est tout d’abord une escroquerie nutritionnelle. Ce n’est qu’un liquide blanc. Il ne contient ni calcium ni oligo-éléments. Il est strictement contre-indiqué pour les enfants ».<br /></i>Le Parisien cite David Servan-Schreiber, qui <i>« organisait de son côté un colloque » </i>et déclare quant à lui : <i>« Il ne faut pas exagérer. Plusieurs études […] montrent que le soja diminue le risque d’avoir un cancer du sein. Mais il est vrai que les femmes qui ont déjà eu cette pathologie, ou qui sont susceptibles d’avoir un cancer hormono-dépendant, doivent limiter leur consommation. En mangeant un yaourt de soja par jour, on ne risque rien ».<br /></i>Le quotidien indique que <i>« les femmes exposées à ce risque doivent être vigilantes, en évitant les compléments alimentaires à base de phyto-estrogènes vendus contre la ménopause en parapharmacie ».<br />« Pour les femmes ménopausées, mais aussi les plus jeunes qui cherchent un moyen de se protéger du cancer du sein sans risque, il y a tout simplement… le sport », </i>poursuit le journal. <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="a2d92e52ff2862bb5122378ed28acbb1"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« Une charte sur les dangers du mobile »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> La Tribune, Le Parisien<br />La Tribune indique que <i>« le secrétaire d’Etat au Développement de l’économie numérique envisage d’interdire les objets radioélectriques pour les moins de 3 ans et la publicité pour les mobiles adressée aux moins de 12 ans ».<br /></i>Le journal note ainsi qu’Eric Besson <i>« a convoqué vendredi les 3 opérateurs mobiles pour une réunion de travail avec des membres des ministères de la Santé, de l’Economie et de l’Aménagement du territoire ».<br /></i>Le quotidien ajoute que selon un document de travail, <i>« «une grande campagne d’information et de sensibilisation du bon usage du portable» sera mise en place. Le but est d’appliquer «le principe de précaution sans générer des peurs inutiles parce qu’infondées à ce jour» ».<br /></i>La Tribune rappelle que <i>« selon l’OMS, «l’organisme absorbe 5 fois plus de signaux de la FM et de la télévision que des stations» de téléphonie mobile, et ce «sans qu’on ait constaté d’effets indésirables sur la santé» depuis 50 ans ».<br /></i>Le Parisien constate pour sa part que <i>« les parents deviennent prudents »,</i> observant qu’<i>« à la suite des récentes mises en garde de cancérologues, les familles changent de comportement ».<br />« Comme Isabelle qui, la nuit en allant embrasser [ses enfants], enlève désormais systématiquement le portable rangé sous leur oreiller »,</i> remarque notamment le journal.<br />Le quotidien observe cependant que les parents<i> « continuent à acheter des portables à leurs enfants », </i>puis livre un entretien avec David Servan-Schreiber, <i>« à l’origine de l’alerte des spécialistes contre le portable ».<br /></i>Le psychiatre lance un appel : <i>« Qu’on mène enfin une vraie et sérieuse étude ».</i> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><a name="23eb709a74ae6e7f98713c6366d5eff3"><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR">« La polémique sur l'innocuité des téléphones portables est relancée »</span></a><span style="font-family: "Times New Roman","serif";" lang="FR"> Le Monde<br />Le Monde s’interroge : <i>« Quand connaîtra-t-on les résultats de la plus vaste étude internationale visant à évaluer les risques sanitaires auxquels s'exposent les personnes utilisant des téléphones portables ? ».<br /></i>Le journal note en effet que <i>« baptisée "Interphone", cette étude a été lancée en 2000 et achevée 6 ans plus tard. Elle a été menée dans 13 pays auprès de 14 000 personnes ».<br />« Après une longue série de reports et de contretemps inexpliqués, il semblait acquis que les résultats de ce travail seraient soumis pour publication durant le mois de septembre. Tel ne sera pas le cas »,</i> observe le quotidien.<br />Le Monde cite la coordinatrice de l’étude, Elisabeth Cardis, du Centre de recherche en épidémiologie environnementale, à Barcelone (Espagne), qui indique qu’<i>« une version que nous espérons consensuelle de l'article est en préparation et nous l'attendons sous peu. Il se pourrait donc que l'article soit soumis pour publication rapidement ».<br /></i>Elisabeth Cardis explique ainsi ce retard : <i>« Il n'y a pas d'hypothétiques nouvelles difficultés. Il y a seulement les emplois du temps chargés des collaborateurs et les vacances qui ont fait que la nouvelle version de l'article est seulement sur le point d'être terminée ».<br /></i>Le Monde observe que <i>« ce nouveau contretemps survient alors que des scientifiques américains viennent, devant le Congrès, de tenir sur ce thème des propos inquiétants ».<br /></i>Le journal cite notamment David Carpenter, spécialiste de santé publique et professeur de santé environnementale à l'université d'Albany (New York), qui a déclaré : <i>« On ne doit pas rééditer ce que nous avons connu à propos de la cigarette et du cancer du poumon, où notre nation a pinaillé sur chaque détail d'information avant d'avertir le public ».</i><o:p></o:p></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-9298950324365367812008-12-07T15:42:00.004+01:002008-12-10T22:18:36.795+01:00La prison à douze ans... en France<p style="color: rgb(204, 0, 0);font-family:arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;">Brèves de Mediscoop, par le Dr Marie-Elisabeth Sanselme-Cardenas<br />La presse médicale au scanner</span></p><p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="">Je reçois ce jour de Dario Morales, ces informations fort inquiétantes pour : l'esprit de la loi qu'elles révèlent, le mépris de l'éducation aux dépens de la répression et pour la volonté affichée de faire disparaître une période fondamentale de la construction de ce qu'ils appelleraient l'individu et que nous appellerons l'être humain dans sa complexité essentielle et porteuse de richesse. </span></strong></span><span style="font-size:100%;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="">Nous dénonçons le procédé sémantique dans son habileté pour faire glisser sans heurts la loi vers un autre état d'esprit face à des jeunes, enfants au moins par certains côtés, qui n'ont pas eu d'éducation ou qui n'ont pas su s'en saisir pour eux. Ces jeunes n'auraient plus une deuxième chance et quand on lit ce que disent ceux qui les connaissent de par leur profession, de l'état des prisons françaises on ne peut que frémir de savoir que de jeunes enfants risqueraient de commencer leur vie ainsi. Ils sont perdus d'avance!</span></strong></span><span style="font-size:100%;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="">Heureusement pour l'instant le premier ministre a été ferme, mais l'état d'esprit est là!</span></strong></span><span style="font-size:100%;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="">Nous avons pensé qu'il était indispensable de les faire figurer dans les brèves.</span></strong></span><span style="font-size:100%;"><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><br /></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Libération, vendredi 05 décembre 2008<o:p></o:p></span></p><span style="font-weight: bold;font-size:100%;" ><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >Fillon dit non à la prison dès 12 ans</span><o:p></o:p></span> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Le Premier ministre se dit «totalement hostile» à cette proposition, désavouant ainsi Rachida Dati, qui estime elle qu'une «sanction pénale à partir de 12 ans» relève du «bon sens».Le Premier ministre François Fillon s’est dit ce vendredi «totalement hostile» à l’emprisonnement des mineurs de 12 ans, proposition contenue </span><span style="font-size:100%;"><a href="http://www.liberation.fr/societe/0101269744-peines-majeures-pour-les-mineurs" target="_blank">dans un rapport</a></span><span style="font-size:100%;"> remis mercredi à Rachida Dati. «Le gouvernement n’a pas de projet pour modifier la législation dans ce sens», a déclaré le chef de gouvernement lors d’un point de presse à Matignon.<o:p></o:p></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">«Il y a un débat qui a été ouvert à la demande du gouvernement et à la demande du président de la République sur la rénovation du texte qui concerne la majorité pénale. Ce débat est un débat qui est important, qui va avoir lieu, dont on tirera toutes les conséquences», </span><span style="font-size:100%;">a-t-dit. «Mais je dis tout de suite qu’il n’est pas question que ces conséquences aboutissent à la mise en prison d’enfants de 12 ans», a-t-il averti.<o:p></o:p></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Selon lui, «il y a d’autres solutions pour traiter y compris les cas les plus extrêmes de violence concernant les enfants de 12 ans». <o:p></o:p></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Une commission présidée par l’universitaire André Varinard a remis mercredi à la garde des Sceaux un rapport sur la refonte de la justice des mineurs et de son fondement, l’ordonnance du 2 février 1945. Il propose de fixer à 12 ans l’âge minimum de responsabilité pénale -13 ans aujourd’hui- à partir duquel on peut être poursuivi. L'emprisonnement serait alors possible à 12 ans, mais seulement en matière criminelle, précise le rapport.<o:p></o:p></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">En recevant ce rapport, </span><span style="font-size:100%;"><a href="http://www.liberation.fr/politiques/0101302861-la-prison-a-12-ans-du-bon-sens-pour-rachida-dati" target="_blank">la ministre de la Justice a affirmé</a></span><span style="font-size:100%;">: «Dire qu’un mineur d’aujourd’hui peut justifier une sanction pénale à partir de 12 ans me semble correspondre au bon sens», tout en précisant que «sanctionner ne veut pas dire emprisonner». <o:p></o:p></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Mais «les juges pour mineurs doivent pouvoir disposer d’une palette de réponses adaptées» allant jusqu’à «l’incarcération» qui doit revêtir un «caractère exceptionnel», avait ajouté Rachida Dati.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><b><span style="">La prison à 12 ans? Du «bon sens» pour Rachida Dati<o:p></o:p></span></b></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">La ministre de la Justice approuve ainsi la proposition de la commission présidée par André Varinard, très critiquée la semaine dernière par les syndicats de magistrats.<o:p></o:p></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Lors de la remise du <a href="http://www.presse.justice.gouv.fr/art_pix/1_RapportVarinard.pdf" target="_blank">rapport Varinard sur la réforme de la justice des mineurs</a>, la ministre de <u1:personname st="on" productid="la Justice Rachida Dati">la Justice Rachida Dati</u1:personname> a déclaré, ce mercredi, que sanctionner pénalement les mineurs «à partir de 12 ans» relevait du «bon sens». Dati approuve ainsi la proposition de la commission présidée par André Varinard, très critiquée la semaine dernière par les syndicats de magistrats.<o:p></o:p></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="">«Eviter à notre jeunesse de s’ancrer dans la délinquance»</span></strong></span><span style="font-size:100%;"><o:p></o:p></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Dati précise toutefois que «sanctionner ne veut pas dire emprisonner». Mais «les juges pour mineurs doivent pouvoir disposer d’une palette de réponses adaptées qui vont jusqu’à l’incarcération». Pour la ministre, «un mineur a besoin d’autorité» qui «doit être exercée avec autant de fermeté que d’humanité. C’est la ligne directrice de la réforme que nous souhaitons». Elle a annoncé «avant la fin du premier trimestre 2009» une «refondation de la justice pénale des mineurs» et de l’ordonnance du 2 février 1945 qui en fixe les principes. Il s’agit d’«éviter à notre jeunesse de s’ancrer dans la délinquance» tout en maintenant «l’affirmation du caractère exceptionnel de l’incarcération des mineurs».<o:p></o:p></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Pour justifier sa décision, Dati a pris l’exemple des autres pays européens: «fixer la minorité pénale à 12 ans correspond à la moyenne de ce qu’appliquent nos pays voisins [10 ans en Suisse et en Angleterre, 12 aux Pays-Bas, 14 en Allemagne, Espagne, Italie, ndrl]».<o:p></o:p></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="">«Entre quinze et vingt mineurs par an»</span></strong></span><span style="font-size:100%;"><o:p></o:p></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">L’auteur du rapport, André Varinard, venu rendre <a href="http://www.presse.justice.gouv.fr/art_pix/1_RapportVarinard.pdf" target="_blank">ce document</a> en personne, a expliqué que ce seuil était «raisonnable» et correspondait à une «réalité sociologique incontestable: le rajeunissement de la délinquance». Cela permet aussi «d’éviter au maximum l’incarcération des très jeunes enfants». Aujourd’hui, l’incarcération est possible dès 13 ans. Dans son rapport, la commission affirme «l’impossibilité d’incarcérer un mineur de moins de 14 ans sauf en matière criminelle».<o:p></o:p></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Il s’agirait d’une «incarcération dans des cas où elle paraîtrait indispensable», a expliqué Varinard en précisant que cela pourrait concerner «entre quinze et vingt mineurs par an».<o:p></o:p></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="">Contestations</span></strong></span><span style="font-size:100%;"><o:p></o:p></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Le principal syndicat de magistrats, l’USM, et le syndicat d’éducateurs UNSA-PJJ ont affirmé dans un communiqué commun que l’incarcération en matière criminelle n’est possible qu’à partir de 14 ans «dans la quasi totalité des pays européens». Le Syndicat de la magistrature (SM, gauche) a pour sa part dénoncé «une vision réactionnaire et répressive de l’enfance» à travers un rapport qui «remet en cause de manière radicale les spécificités de la justice des mineurs» avec notamment sa «primauté des réponses éducatives».<o:p></o:p></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Consulter le rapport Varinard, <a href="http://www.presse.justice.gouv.fr/art_pix/1_RapportVarinard.pdf" target="_blank">en cliquant ici</a></span><span style="font-size:100%;"><o:p></o:p></span></p><span style="color: rgb(255, 0, 0);font-size:130%;" >--------------------------------------------<br /><br /><span style="font-weight: bold;">Détecter la violence chez les tout-petits, une idée qui revient</span></span><span style="font-size:100%;"><o:p></o:p></span> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Frédéric Lefebvre, député et porte-parole de l'UMP, a émis cette hypothèse ce matin, estimant que cette détection, faite à «la garderie», permettrait une meilleure prévention.<o:p></o:p></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">L'idée avait suscité un tollé en 2006. Le porte parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a décidé de la relancer: détecter des troubles du comportement chez l'enfant dès le plus jeune âge afin de lutter contre la délinquance des mineurs.<o:p></o:p></span></p> <p style="margin-bottom: 0.0001pt;font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">«En 1945, un mineur sur 166 était mis en cause dans une affaire pénale, aujourd'hui c'est un sur trente, il faut réagir»,</span><span style="font-size:100%;"> a lancé Frédéric Lefebvre sur Europe 1. «Je ne pense pas» que ce soit trop tôt, a-t-il également dit à propos de la proposition d'abaisser la responsabilité pénale de 13 à 12 ans faite par <u1:personname st="on" productid="la commission Varinard">la commission Varinard</u1:personname>, chargée par la garde des Sceaux Rachida Dati de réformer la justice pénale des mineurs.<o:p></o:p></span></p> <p style="margin-bottom: 0.0001pt;font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">«Moi, je souhaite qu'on aille même sans doute un peu plus loin, sur la question de la détection précoce des comportements. Cela a été dans beaucoup de rapports. On dit qu'il faut le faire dès l'âge de trois ans pour être efficace»,</span><span style="font-size:100%;"> a relevé Frédéric Lefebvre.<o:p></o:p></span></p> <p style="margin-bottom: 0.0001pt;font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">«Je ne suis pas un spécialiste, donc je ne déterminerai pas à quel âge il faut le faire, mais quand vous détectez chez un enfant très jeune, à la garderie, qu'il a un comportement violent, c'est le servir, c'est lui être utile à lui que de mettre en place une politique de prévention tout de suite»,</span><span style="font-size:100%;"> a détaillé le député des Hauts-de-Seine.<o:p></o:p></span></p> <p style="margin-bottom: 0.0001pt;font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">«Si on veut éviter d'avoir à appliquer le pénal très tôt, il faut essayer de faire de la prévention, il faut accompagner ces enfants dont on voit qu'ils sont en train de partir sur un mauvais chemin»,</span><span style="font-size:100%;"> a-t-il encore dit.<o:p></o:p></span></p> <p style="margin-bottom: 0.0001pt;font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">En 2006, des projets de détection précoce des troubles du comportement dès le plus jeune âge pour prévenir la délinquance, s'appuyant sur un rapport de l'Inserm, avaient suscité <a href="http://www.liberation.fr/societe/010166435-l-illusoire-reperage-des-delinquants-des-la-creche" target="_blank">un tollé chez les professionnels</a> de la petite enfance, éducateurs et «psys». Une pétition intitulée «Pas de zéro de conduite pour les enfants de trois ans», avait recueilli plus de 46.000 signatures.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><o:p> </o:p></span></p> <h5 style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><a href="http://www.liberation.fr/societe">Société</a> 29 nov. 6h51 </span><span style="font-size:100%;">Peines majeures pour les mineurs<o:p></o:p></span></h5> <h4 style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Décryptage<o:p></o:p></span></h4> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Pour répondre à l’exigence de fermeté de Rachida Dati, une réforme de l’ordonnance de 1945 est en cours.<o:p></o:p></span></p> <p class="chapo" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"> «Des mineurs délinquants, Arlette Chabot, c’est des violeurs, des gens qui commettent des enlèvements, des trafics de produits stupéfiants, qui brûlent des bus dans lesquels il y a des personnes», déclarait la ministre de <u1:personname st="on" productid="la Justice Rachida Dati">la Justice Rachida Dati</u1:personname> sur le plateau de l’émission «A vous de juger», le 16 octobre. Ce cri d’alerte sécuritaire (accompagné d’un constat chiffré totalement erroné, lire ci-contre) avait un but : nous préparer à une loi qui fera «cesser cette spirale», et que la ministre veut présenter au Parlement en juin 2009. En attendant, elle avait aussi demandé un rapport à une commission d’experts. Leurs propositions, qui seront rendues publiques le 3 décembre, ont bien respecté <u1:personname st="on" productid="la commande. Passage">la commande. Passage</u1:personname> en revue.<o:p></o:p></span></p> <h5 style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">La prison à partir de 12 ans ?<o:p></o:p></span></h5> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Il n’existe pas, en France, d’âge minimum de responsabilité pénale. Le juge doit apprécier si le jeune mis en cause est capable de discernement, et donc accessible à une sanction. En dessous de 13 ans, cependant, cette sanction ne peut être qu’une mesure éducative. Le mineur ne peut pas être incarcéré. La commission présidée par le juriste André Varinard propose que la loi fixe désormais l’âge minimum de responsabilité pénale à 12 ans. La prison sera dès lors possible, mais seulement en matière criminelle. Les experts proposent aussi un seuil pour permettre l’emprisonnement pour des délits : ce serait 14 ans.<o:p></o:p></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Quant aux moins de 12 ans, le rapport ne souhaite pas qu’ils soient totalement exclus du champ de <u1:personname st="on" productid="la justice. Il">la justice. Il</u1:personname> prévoit qu’ils puissent être retenus par la police «pour une durée de six heures renouvelable une fois».<o:p></o:p></span></p> <h5 style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Juger les plus de 16 ans comme des majeurs ?<o:p></o:p></span></h5> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><u1:personname st="on" productid="La loi Dati"><span style="">La loi Dati</span></u1:personname></span><span style="font-size:100%;"> d’août 2007 permettait déjà de supprimer l’excuse de minorité pour certains mineurs «récidivistes» et de leur appliquer les mêmes peines que les majeurs. <u1:personname st="on" productid="la commission Varinard">La commission Varinard</u1:personname> veut aller plus loin, avec la création d’un tribunal correctionnel spécial qui pourrait permettre de généraliser ce durcissement. Il serait réservé aux plus de 16 ans récidivistes ou «devenus majeurs au moment de leur jugement» et pourrait être présidé par un juge correctionnel, et non plus un juge pour enfants.<o:p></o:p></span></p> <h5 style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">La fin de la primauté de l’éducatif ?<o:p></o:p></span></h5> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Les experts, d’ailleurs, ne veulent plus de cette appellation d’«enfants». Il serait plus adéquat, pensent-ils, de parler de «juge des mineurs» et de «tribunal pour mineurs». Qui serait présidé par un juge unique, en supprimant les deux assesseurs issus de la société civile, pour les délits dont la peine est inférieure à cinq ans. Ils souhaitent aussi que soit supprimé le préambule de l’ordonnance de 1945 sur la délinquance des mineurs, qui affirme le primat de l’éducatif sur le répressif. Ce principe pourrait toutefois être réintroduit dans la rédaction d’un nouveau «code de justice des mineurs», qui remplacerait le reste de l’ordonnance. «Ces changements sémantiques ne permettront en rien d’améliorer la prise en charge de la délinquance des mineurs», se désole Christine Lazerges, professeure à Paris-I et spécialiste du sujet. Résumant l’inquiétude de la plupart des observateurs, l’ancienne députée s’alarme également de la proposition d’une «peine d’emprisonnement de fin de semaine», censée permettre aux jeunes de continuer à aller au lycée. «Dans quel état arriveront-ils en cours après un week-end en prison ? Sous prétexte d’afficher des grands principes de fermeté, ce rapport cache des bouleversements dangereux.»</span></p><p face="arial">------------------</p><p face="arial"></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(204, 0, 0);">10/12/2008<br /></span></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(204, 0, 0);">Je reçois de Dario Morales que je remercie, la suite des informations et des textes concernant la terrible idée de la prison pour des enfants de douze ans. Cest textes suivent.</span><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=""> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=""> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Du Docteur Armelle Guivarch, psychiatre hospitalier, psychanalyste :</span></p> <p class="MsoNormal" style="line-height: 200%;"><span style=""> </span><span style="font-size: 10pt; line-height: 200%;"><span style=""> </span>Le 12 novembre, à Grenoble, un patient en fugue de l'hôpital psychiatrique de Saint-Egrève, poignarde un jeune homme. Dès le lendemain Nicolas Sarkozy annonce un durcissement de la loi de 1990 sur l'hospitalisation sans consentement et une réforme en profondeur de l'hospitalisation psychiatrique. Le directeur de l'hôpital de Grenoble est suspendu. </span></p> <p class="MsoNormal" style="line-height: 200%;"><span style="font-size: 10pt; line-height: 200%;"><span style=""> </span>Le 2 décembre, à l'E.P.S.M Erasme d'Antony, le Président, après avoir fait l'éloge non pas de la folie mais des soignants, prononce son discours de réforme. Il est lourd de menaces, et essentiellement construit autour de quelques mots, réponses à ce terrible passage à l'acte : protection, sécurité, contrôle, surveillance, enfermement, isolement, obligation de soins et transparence. </span></p> <p class="MsoNormal" style="line-height: 200%;"><span style="font-size: 10pt; line-height: 200%;"><span style=""> </span>Protection de la société, des français, des familles, du personnel, de la violence supposée de nos patients ; du patient contre ses pulsions, ses hallucinations, son délire, ce qui est<span style=""> </span>notre mission, il n'est évidemment pas fait mention.</span></p> <p class="MsoNormal" style="line-height: 200%;"><span style="font-size: 10pt; line-height: 200%;"><span style=""> </span>Sécurité, sécurisation, contrôle, surveillance : Contrôle des entrées et sorties de l'hôpital, vidéosurveillance, dispositif de géo-localisation ; c'est le retour moderne du panopticon de Bentham, dénoncé par Michel Foucault dans « Surveiller et punir ».</span></p> <p class="MsoNormal" style="line-height: 200%;"><span style="font-size: 10pt; line-height: 200%;"><span style=""> </span>Enfermement des malades difficiles : Il y avait cinq unités pour malades difficiles (U.M.D.) dont le dernier ouvert en Centre Bretagne en janvier 2008 et l'avant dernier en....1963, il y en aura quatre de plus de quarante lits soit un doublement en très peu de temps. Il sera aussi créé 200 chambres d'isolement supplémentaires et des unités fermées à l'intérieur de l'hôpital psychiatrique.</span></p> <p class="MsoNormal" style="line-height: 200%;"><span style="font-size: 10pt; line-height: 200%;"><span style=""> </span>Obligation de soins ambulatoires dans l'intérêt du patient et de sa famille, et décision de sortie d'essai ou définitive prise par le préfet après avis d'un collège de trois « experts ».</span></p> <p class="MsoNormal" style="line-height: 200%;"><span style="font-size: 10pt; line-height: 200%;"><span style=""> </span>Enfin puisqu'il craint pour nous soignants de l'hôpital psychiatrique la « ghettoïsation »,<span style=""> </span>il y aura fortement contribué, il nous faudra jeter des passerelles vers d'autres établissements de santé. Lesquels ? L'hôpital général qui manque lui aussi cruellement de moyens humains?</span></p> <p class="MsoNormal" style="line-height: 200%;"><span style="font-size: 10pt; line-height: 200%;"><span style=""> </span>Et pour tout cela, il faudra un patron à l'hôpital, un vrai, qui sache prendre ses responsabilités.</span></p> <p class="MsoNormal" style="line-height: 200%;"><span style="font-size: 10pt; line-height: 200%;"><span style=""> </span>Le discours se termine par un retour sur l'éloge des soignants, la grandeur de leur tâche.</span></p> <p class="MsoNormal" style="line-height: 200%;"><span style="font-size: 10pt; line-height: 200%;"><span style=""> </span>La forme du discours est celle habituelle de Nicolas Sarkozy, celle de la douche écossaise, alternance de flatteries, de fausses émotions démagogiques, d'appels à la compréhension et de menaces à peine voilées.</span></p> <p class="MsoNormal" style="line-height: 200%;"><span style="font-size: 10pt; line-height: 200%;"><span style=""> </span>Belette schizophrène et petit lapin psychiatrique finissent mangés par Raminagrobis.</span></p> <p class="MsoNormal" style="line-height: 200%;"><span style="font-size: 10pt; line-height: 200%;"><span style=""> </span>Si « On juge du degré de civilisation d'une société à la façon dont elle traite ses fous » comme l'a dit Lucien Bonnafé, un des artisans du secteur en psychiatrie au sortir de la guerre où les patients de psychiatrie avaient été particulièrement maltraités et d'ailleurs, fait l'objet d'une politique d'éradication en Allemagne nazie, et bien cette civilisation est celle du cynisme et de la peur. </span></p> <p class="MsoNormal" style="line-height: 200%;"><span style="font-size: 10pt; line-height: 200%;"><span style=""> </span>Ces vingt dernières années nous avons assisté, nous, soignants à l'hôpital psychiatrique, à une diminution drastique du nombre de lits d'hospitalisation, cinquante mille en vingt ans soit plus de la moitié, à la disparition des formations spécifiques des psychiatres et des infirmiers en psychiatrie, à la montée en puissance du discours de la science appliqué à la médecine et donc la prescription anarchique de la trithérapie anxiolytique, antidépressive et hypnotique, à la médicalisation de « la dépression », la perte des repères cliniques basés sur la parole du patient, son histoire particulière, le démantèlement lent et insidieux de la politique de secteur, la fermeture toujours plus accélérée des structures relais de nos partenaires sociaux faute d'argent, la montée en puissance des « démarches qualité, d'évaluation et autre certification » qui sont bien souvent des coques vides, des cache-misère, qui masquent mal l'augmentation à l'hôpital des mesures de contention, de mise en chambre d'isolement, des sorties prématurées de patients pour une durée moyenne de séjour qui doit sans cesse être plus courte. </span></p> <p class="MsoNormal" style="line-height: 200%;"><span style="font-size: 10pt; line-height: 200%;"><span style=""> </span>Oui, les patients sont à la rue et dans les prisons. Bien souvent,leurs partenaires sont l'alcool, la méthadone et le cannabis pour soigner leurs « voix ».</span></p> <p class="MsoNormal" style="line-height: 200%;"><span style="font-size: 10pt; line-height: 200%;"><span style=""> </span>Les patients psychotiques suscitent la haine et la peur, chez le citoyen, chez le politique, chez nous aussi soignants ; il vaut mieux le savoir pour<span style=""> </span>soigner et non<span style=""> </span>maltraiter. </span></p> <p class="MsoNormal" style="line-height: 200%;"><span style="font-size: 10pt; line-height: 200%;"><span style=""> </span>Ce n'est pas de mesures sécuritaires dont l'hôpital psychiatrique a besoin, le meurtre d'un étudiant par un patient psychotique ne saurait justifier un tel déferlement de mesures sécuritaires d'ailleurs en gestation de longue date. La société française veut se débarrasser de ses citoyens difficiles en les enfermant . Parce qu'il ne faut pas se faire d'illusions. Quel préfet prendra la responsabilité d'une sortie d'un patient réputé dangereux? Aucun. </span></p> <p class="MsoNormal" style="line-height: 200%;"><span style="font-size: 10pt; line-height: 200%;"><span style=""> </span>Les hôpitaux psychiatriques ont besoin de soignants formés à la clinique psychiatrique, et non au D.S.M., formés aux traitements divers et variés par la parole dont nous étions en France les tenants. On n'éduquera, ne rééduquera pas ces patients en les enfermant, surveillant et les punissant. Et nous avons aussi besoin de structures extérieures qui les accueillent et les accompagnent. En effet nous devons sinon les guérir comme l'avance imprudemment Mr Sarkozy, du moins les soigner. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;">_________</span><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=""> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=""> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 7.5pt;">Paris, le 5 décembre 2008 <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><strong><span style="font-size: 16pt; text-transform: uppercase;">Communique de presse<span style="color: blue;"><o:p></o:p></span></span></strong></p> <p class="MsoNormal" style="margin-bottom: 12pt; text-align: center;" align="center"><i><span style="font-size: 16pt;">communiqué de presse de l'Uniopss concernant le rapport Varinard sur la justice des mineurs</span></i>.<br /> <!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br /> <!--[endif]--></p> <h5><u><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Réforme de l<span style="color: blue;">’</span>ordonnance de 1945 :</span></u><span style="font-size: 16pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 17pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Au revoir les enfants ?</span><span style=""><o:p></o:p></span></h5> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">A première lecture, l’Uniopss observe que le rapport de <u1:personname productid="la Commission Varinard" st="on">la Commission Varinard</u1:personname> ne remet pas en cause les principes fondamentaux de la justice des mineurs notamment la double compétence du juge des enfants. Cependant, l’Uniopss s’inquiète de<strong><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> la vision négative de la jeunesse </span></strong>sous tendu par nombre de propositions. Certaines semblent marquer un<strong><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong>passage<strong><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong>d’une vision d’une jeunesse en danger à une <strong><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">jeunesse dangereuse : l’enfant n’est plus, seule demeure la vision juridique abstraite, le mineur. On ne regarde plus nos enfants avec empathie et bienveillance... </span></strong></span><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt; font-family: "Arial","sans-serif";">>>> L’UNIOPSS se félicite que certaines de ses convictions et ses propositions aient été reprises par <u1:personname productid="la Commission Varinard" st="on">la Commission Varinard</u1:personname> :</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><span style="font-size: 11pt;">-</span><span style="font-size: 7pt;"> </span><span style="font-size: 11pt; font-family: "Arial","sans-serif";">les principes fondamentaux ;</span><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><span style="font-size: 11pt;">-</span><span style="font-size: 7pt;"> </span><span style="font-size: 11pt; font-family: "Arial","sans-serif";">le maintien de la double compétence du juge des enfants ;</span><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><span style="font-size: 11pt;">-</span><span style="font-size: 7pt;"> </span><span style="font-size: 11pt; font-family: "Arial","sans-serif";">la réaffirmation de la spécificité du droit pénal applicable aux mineurs ;</span><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-align: justify; text-indent: -18pt;"><span style="font-size: 11pt;">-</span><span style="font-size: 7pt;"> </span><span style="font-size: 11pt; font-family: "Arial","sans-serif";">la nécessité d’une formation spécifique des intervenants.</span><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoBodyText"><span style="font-size: 11pt; font-family: "Arial","sans-serif";">>>> Pour autant l’UNIOPSS, qui rassemble les associations qui prennent en charge au quotidien les mineurs délinquant, est préoccupée par :</span><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoBodyText"><span style="font-size: 11pt;">-</span><span style="font-size: 7pt;"> </span><span style="font-size: 11pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La <strong><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">substitution du terme mineur à celui d’enfant</span></strong>, tant dans l’intitulé d’un code, que du changement du nom du magistrat, tribunal… marque la une volonté de clivage entre l’enfance en danger qui prendrait en compte les mineurs victimes à travers un dispositif administratif et judiciaire, et l’enfance dangereuse, les mineurs délinquants.</span><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoBodyText"><span style="font-size: 11pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Ce clivage ne correspond pas à la réalité que vivent au quotidien les associations. Ces recommandations ne portent pas une vision constructive de la jeunesse dont la société d’aujourd’hui a pourtant bien besoin. L’Uniopss tient à souligner que si la reconnaissance de l’acte délinquant constitue un élément fondamental et nécessaire, elle doit s’inscrire comme une étape dans le processus éducatif et non marquer un point d’arrêt, et que, par conséquent, il est essentiel d’envisager un code qui traite de la jeunesse dans sa globalité, dans la dimension civile et pénale.<strong><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong>Pour l’Uniopss, la justice des mineurs tire sa légitimité d'une approche globale de l'enfance en difficulté.</span><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;">-</span><span style="font-size: 7pt;"> </span><span style="font-size: 11pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La fixation de l’âge de la <strong><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">responsabilité pénale à 12 ans</span></strong> : la France, longtemps précurseur dans le domaine du droit pénal, tout particulièrement des mineurs, retiendrait là le seuil minimal en dessous duquel l’ONU estimait qui était inacceptable de baisser et qu’il fallait au contraire s’efforcer de fixer un seuil plus élevé. L’Uniopss estime en effet ce seuil trop bas.</span><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 11pt;">-</span><span style="font-size: 7pt;"> </span><span style="font-size: 11pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> Le <strong><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">glissement du droit pénal des mineurs vers le droit commun</span></strong> : les procédures rapides, l’application de la composition pénale aux mineurs, l’instauration de peine planchers sont autant de dispositions qui vont à l’encontre du principe de la spécialisation de la justice des mineurs. La possible comparution d’un mineur de 16 ans et plus devant un tribunal correctionnel, de même que la suppression des mesures éducatives, s’inscrit dans cette évolution </span><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Du regard porté sur l’enfance, dépend le développement de ses potentialités</span></strong><span style="font-size: 11pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> : A travers les discours, les représentations sociales et les politiques publiques, dans une société vieillissante, l’Uniopss redoute aujourd’hui que la jeunesse tend à n’être plus considérée comme une richesse porteuse d’espoir mais comme une menace à endiguer. </span><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoBodyText"><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: "Arial","sans-serif";">L’actualité nous presse à déterminer les principes permanents d’une justice des mineurs, équilibrée et efficace,</span></strong><span style="font-size: 11pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> prenant en compte aussi bien les enjeux d’autorité, de responsabilité que ceux de compréhension des réalités sociologiques et psychologiques. Certes, il paraît nécessaire de réactualiser le cadre juridique du traitement des mineurs ayant commis des actes de délinquance. Cependant, seule une approche coordonnée et complémentaire des réponses civiles et pénales peut garantir une justice des mineurs efficiente. </span><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style=""><strong><span style="font-size: 11pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Au delà de ces premières remarques, l’Uniopss va approfondir les 70 préconisations et sera attentive aux arbitrages de la Garde des Sceaux dans l’élaboration du projet de loi annoncé. Les associations souhaitent être parties prenantes de cette nouvelle étape. </span></strong></p> <p class="MsoNormal" style=""><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span style="color: red;">A propos de l’UNIOPSS : </span></span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: red;">L’UNIOPSS est un regroupement d’associations qui rassemblent 25 000 établissements et services non lucratifs du secteur de la protection sociale. Parmi les associations adhérentes, beaucoup mènent des actions pour l’enfance, depuis le soutien à la parentalité jusqu’à l’accueil d’enfants placés. La majorité des établissements habilités à prendre en charge les jeunes après une décision de justice est adhérente à l’UNIOPSS. </span><span style="color: red;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: red;">Depuis 2007, l’UNIOPSS a mis en place un groupe de travail réunissant les principales associations concernées afin d’élaborer un positionnement commun concernant la réforme de l’ordonnance de 1945. <strong><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">La diversité des acteurs adhérents et les travaux de réflexion menés en commun permettent à l’UNIOPSS de proposer une vision globale de la protection de l’enfance et de la prévention de la délinquance.</span></strong></span><span style="color: red;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">___________</span><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-indent: 54pt;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: center;" align="center"><b><u>Lettre ouverte à Monsieur le Président de <u3:personname insauthor="Unknown" insdate="2008-12-10T19:05:00Z" endinsauthor="Unknown" endinsdate="2008-12-10T19:05:00Z" productid="la R←publique">la République</u3:personname> à propos de son discours du 2 décembre 2008 à l’hôpital Erasme d’ANTONY concernant une réforme de l’hospitalisation en psychiatrie.</u></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: center;" align="center">Etampes, le 8 décembre 2008</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-indent: 54pt;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-indent: 54pt;">Monsieur le Président,</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-indent: 54pt;">Eluard écrit dans Souvenirs de la Maison des Fous « ma souffrance est souillée ».<o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: justify; text-indent: 54pt;"><u3:personname insauthor="Unknown" insdate="2008-12-10T19:05:00Z" endinsauthor="Unknown" endinsdate="2008-12-10T19:05:00Z" productid="la Maison"></u3:personname>Après le meurtre de Grenoble, votre impatience à répondre dans l’instant à l’aspiration au pire, qu’il vaudrait mieux laisser dormir en chacun d’entre nous, et que vous avez semble t-il tant de difficulté à contenir, vous a amené dans votre discours du 2 décembre à l’hôpital Erasme d’Antony à souiller la souffrance de nos patients.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: justify; text-indent: 54pt;">Erasme, l’auteur de « L’Eloge de <u3:personname insauthor="Unknown" insdate="2008-12-10T19:05:00Z" endinsauthor="Unknown" endinsdate="2008-12-10T19:05:00Z" productid="la Folie">la Folie</u3:personname> » eut pu mieux vous inspirer, vous qui en un discours avez montré votre intention d’en finir avec plus d’un demi siècle de lutte contre le mauvais sort fait à la folie : l’enfermement derrière les hauts murs, lui appliquant les traitements les plus dégradants, leur extermination en premier, quand la barbarie prétendit purifier la race, la stigmatisation au quotidien du fait simplement d’être fou.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: justify; text-indent: 54pt;">Vous avez à Antony insulté la mémoire des Bonnafé, Le Guillant, Lacan, Daumaison et tant d’autres, dont ma génération a hérité du travail magnifique, et qui ont fait de leur pratique, œuvre de libération des fécondités dont la folie est porteuse, œuvre de libération aussi de la pensée de tous, rendant à la population son honneur perdu à maltraiter les plus vulnérables d’entre nous. Lacan n’écrit-il pas « l’homme moderne est voué à la plus formidable galère sociale que nous recueillions quand elle vient à nous, c’est à cet être de néant que notre tâche quotidienne est d’ouvrir à nouveau la voie de son sens dans une fraternité discrète, à la mesure de laquelle nous sommes toujours trop inégaux ».</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: justify; text-indent: 54pt;">Et voilà qu’après un drame, certes, mais seulement un drame, vous proposez une fois encore le dérisoire panégérique de ceux que vous allez plus tard insulter leur demandant d’accomplir votre basse besogne, que les portes se referment sur les cohortes de patients.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: justify; text-indent: 54pt;"> De ce drame, vous faites une généralité, vous désignez ainsi nos patients comme dangereux, alors que tout le monde s’entend à dire qu’ils sont plus vulnérables que dangereux.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: justify; text-indent: 54pt;">Mesurez-vous, Monsieur le Président, l’incalculable portée de vos propos qui va renforcer la stigmatisation des fous, remettre les soignants en position de gardiens et alarmer les braves gens habitant près du lieu de soin de la folie ? </p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: justify; text-indent: 54pt;">Vous donnez consistance à toutes les craintes les moins rationnelles, qui désignant tel ou tel, l’assignent dans les lieux de réclusion.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: justify; text-indent: 54pt;">Vous venez de finir d’ouvrir la boîte de Pandore et d’achever ce que vous avez commencé à l’occasion de votre réplique aux pêcheurs de Concarneau, de votre insulte au passant du salon de l’agriculture, avilissant votre fonction, vous déprenant ainsi du registre symbolique sans lequel le lien social ne peut que se dissoudre. Vous avez donc, Monsieur le Président, contribué à la destruction du lien social en désignant des malades à la vindicte, et ce, quelques soient les précautions oratoires dont vous affublez votre discours et dont le miel et l’excès masquent mal la violence qu’il tente de dissimuler.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: justify; text-indent: 54pt;">Vous avez donc, sous l’apparence du discours d’ordre, contribué à créer un désordre majeur, portant ainsi atteinte à la cohésion nationale en désignant à ceux qui ne demandent que cela, des boucs émissaires, dont mes années de pratique m’ont montré que justement, ils ne pouvaient pas se défendre.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: justify; text-indent: 54pt;">Face à votre violence, il ne reste, chacun à sa place, et particulièrement dans mon métier, qu’à résister autant que possible.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: justify; text-indent: 54pt;">J’affirme ici mon ardente obligation à ne pas mettre en œuvre vos propositions dégradantes d’exclure du paysage social les plus vulnérables.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: justify; text-indent: 54pt;">Il en va des lois comme des pensées, certaines ne sont pas respectables ; je ne respecterai donc pas celle dont vous nous annoncez la promulgation prochaine.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: justify; text-indent: 54pt;">Veuillez agréer, Monsieur le Président, la très haute considération que je porte à votre fonction.</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: justify; text-indent: 54pt;"><o:p> </o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: justify; text-indent: 54pt;"> Docteur Michaël GUYADER</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: justify; text-indent: 54pt;"> Chef de service du 8<sup>ème</sup> secteur</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 212.4pt; text-align: justify; text-indent: 35.4pt;">De psychiatrie générale de l’Essonne,</p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 90pt; text-align: justify; text-indent: 54pt;"> Psychanalyste.</p> <br /><span style="font-size:100%;"><o:p></o:p></span><p></p> <p class="MsoNormal" face="arial"><span style="font-size:100%;"><!--<li> <a title="s'abonner au flux RSS de la rubrique" href="#"> <img alt="" src="http://l.liberation.fr/img/common/pi_xml.gif" /> </a> </li> <li> <a title="ajouter le flux de la rubrique ?? 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On constate que tout va dans le sens de transformer l'hospitalisation en enfermement et que les médias y participent en faisant comme toujours la Une, d'un cas exceptionnel, sans tenir compte de tout le travail qui se fait quotidiennement avec des moyens chaque fois plus restreints, pour que ce cas soit justement exceptionnel. </span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les pratiques d'incarcération ne règlent pas les problèmes de la psychiatrie. Le rôle dévolu aux psychiatres dans la pratique de la rétention de sureté, celui de certifier qu'un individu est particulièrement dangereux et par là de le condamner à rester toute sa vie en prison, permet de légitimer les enfermements et de se défaire, sur une profession dont la mission est de soigner, de traiter, de soulager et parfois de guérir, de la mauvaise conscience que procure la prise de ce genre de décisions à d'autres professions dont c'est davantage le travail, preuve que ces professions elles-mêmes se posent des questions sur la légitimité de cette loi. Si la conscience et l'éthique des psychiatres les poussent à refuser la prédiction des passages à l'acte criminels, on pourra toujours se décharger sur les marabouts et les voyantes!</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Tout concourt à rendre la mission de la psychiatrie impossible et à une allure qui ne cesse de s'accélérer: diminution quasi quotidienne du nombre des psychiatres et accès réduit à ceux qui exercent encore, réduction continue des crédits, fermetures de lits, de services.</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Alors on ne doit pas s'étonner que les solutions de remplacement paraissent loufoques, perverses ou débiles :</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">On soigne, au Japon, la dépression par téléphone : on imagine l'effet que cela doit produire quand le patient raccroche!</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">On implante des électrodes pour soigner les TOC!</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">On prescrit des psychotropes <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">larga manu</span></em> pour soigner le mal-être individuel et l'angoisse sociale.</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">On laisse, parce que cela arrange les affaires, "tout le monde" écouter les malades.</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">On permet aux laboratoires pharmaceutiques de redéfinir les maladies afin de pouvoir prescrire leur chimiothérapie bienfaisante : dépression de tout un chacun, troubles bipolaires chez les adolescents, enfants hyperactifs ou ayant des troubles du comportement.</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">On fait le diagnostic de schizophrénie à l'IRM!</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">On prédit qui va tomber plus facilement dans la cocaïne!</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">On décide que l'obésité, l'alcool, le tabac, la fatigue, doivent trouver leur solution dans la chimiothérapie!</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Et on constate que les placébos sont plus actifs que beaucoup de psychotropes!!</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Suivent les brèves et d'autres qui montrent que l'on a vraiment besoin de tout ramener à des explications biologiques et organiques qui prouvent la finalité de la nature... et enfin la brève du jour sur ce que serait la modification de la loi sur "l'hospitalisation d'office": durcir, durcir, ne pas chercher d'où viennent les problèmes.</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><a name="9bbb66f703c6359b8c0dc6f557707f46"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Vers une réforme de l’hospitalisation d’office en psychiatrie ?</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Le Parisien, Libération, LaCroix</span> Le Parisien observe que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« la mort mercredi à Grenoble d’un étudiant tombé sous les coups de couteau d’un déséquilibré [souffrant de schizophrénie] échappé d’un hôpital psychiatrique a suscité une vive émotion ».</span></em><i><br /></i>Le journal indique qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« hier, Nicolas Sarkozy a demandé aux ministres de l’Intérieur, de la Justice et de la Santé «de préparer sans délai une réforme en profondeur du droit de l’hospitalisation psychiatrique afin d’améliorer la surveillance des patients susceptibles de représenter un danger pour autrui» ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien ajoute que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« cette réforme devrait permettre, entre autres, de «mieux encadrer les sorties des établissements, améliorer la surveillance des patients, créer un fichier national des hospitalisations d’office» ».</span></em><i><br /></i>Le Parisien relève par ailleurs qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« une enquête interne a été lancée au sein de l’hôpital pour comprendre comment la fugue a été possible et le procureur a ouvert une information judiciaire pour meurtre ».</span></em><i><br /></i>Libération aborde également ce <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« fait divers aussi dramatique qu’insensé », </span></em>et revient sur la législation actuelle.<br />Le journal note que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les sorties accordées sont fiables, avec peu d’accidents », </span></em>et cite le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, qui remarque : «<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Bien sûr, quand il y en a un c’est tragique, c’est spectaculaire et on en parle beaucoup. Mais si on empêchait les gens de sortir on ne soignerait personne ».</span></em><i><br /></i>Libération rappelle qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« il y a déjà un fichier des malades en hospitalisation d’office » </span></em>et note qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« après le double meurtre en 2004 à l’hôpital psychiatrique de Pau, ce furent les mêmes réactions. Avec, au final, un retour encore plus systématique à des pratiques d’enfermements ».</span></em></span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><a name="01fbb00ec849c6a8a3014380cede17be"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« La psychiatrie appelle à désobéir »</span></strong></a><span style=""><span class="titre"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></span></span><span style=""></span><span class="journal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Libération</span></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br />Libération note en effet que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« plus d’une centaine de professionnels de la psychiatrie viennent de rendre publique une pétition, où ils refusent la «perpétuité sur ordonnance» ».</span></em><i><br /></i>Le journal explique que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les signataires affirment «qu’ils ne participeront pas à la mise en place du dispositif de rétention de sûreté prévu par la loi du 25 février», dont les décrets d’application ont été publiés le 5 novembre ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien rappelle que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« cette loi marque une rupture dans la tradition juridique française, permettant l’incarcération de personnes ayant purgé leur peine du fait de leur «particulière dangerosité» ».</span></em><i><br /></i>Libération cite ces pétitionnaires <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« très en colère », </span></em>qui écrivent notamment : <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Alors que sa mission est de porter secours et de soigner, la médecine se trouve ici instrumentalisée dans une logique de surveillance et de séquestration. C’est le savoir psychiatrique qui légitimera l’incarcération d’individus au motif d’un diagnostic de particulière dangerosité ».</span></em><i><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Au nom de notre éthique et de la nécessaire séparation des domaines, […] nous professionnels de la psychiatrie déclarons publiquement refuser de participer à la mise en place de ce dispositif de rétention de sûreté »,</span></em></i> ajoutent les auteurs.<br />Le journal remarque qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« il n’est pas fréquent que des psychiatres appellent à la désobéissance. D’autant que cet appel est loin d’être marginal. Il est signé aussi bien par des responsables médicaux travaillant en prison que par des psychiatres de renom, des psychanalystes, des sociologues, des chercheurs et des professeurs de santé publique ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien livre les propos du psychanalyste Franck Chaumon, qui déclare : <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« On a le sentiment que le monde de «1984» d’Orwell est à nos portes ».</span></em><i><br /></i>De son côté, la psychiatre Catherine Paulet parle de <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« malhonnêteté intellectuelle que de vouloir prédire un acte criminel ».</span></em></span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><a name="4082b28df63b75d972a421fecfe04208"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« La situation de l’offre de soins en psychiatrie publique est catastrophique »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">L’Humanité</span> </span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">C’est ce que note L’Humanité, qui rend compte d’une manifestation hier à Paris de <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« la communauté psy d’Ile-de-France, pour alerter l’opinion publique sur les difficultés de cette spécialité ».</span></em><i><br /></i>Le journal remarque : <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Suppression de milliers de postes, baisse constante des budgets, fermetures de centaines de lits, durée d’attente exponentielle aux consultations… […] Aucun personnel, qu’il soit soignant, technique ou administratif, ne s’y retrouve aujourd’hui ».</span></em><o:p></o:p></span></p> <p><a name="e5f06ece9d8047ee065c1d61708e4d0f"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Ecouter les malades, c’est l’affaire de tous »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Croix</span></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br />C’est ce que remarque La Croix sur sa Une.<br />Le journal consacre une double page aux Assises nationales de la santé, qui <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« rassemblent à Lourdes 2 000 acteurs pastoraux venus de tous les diocèses. Comme eux, de nombreux bénévoles – chrétiens ou non – s’engagent auprès des malades et des personnes âgées »</span></em>, relève le quotidien.<br />La Croix note qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« à l’hôpital, on n’a plus le temps de prendre la main d’un patient. Beaucoup d’infirmier(e)s ou d’aides-soignant(e)s sont accaparés par les soins techniques au détriment de l’écoute du patient, qui peut alors être assurée par des bénévoles ».</span></em><br />Le journal observe en outre qu’en Italie, <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« la famille joue un rôle irremplaçable », </span></em>les parents <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« se substituant très souvent aux aides-soignants ».</span></em></span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="dc157218a49f9e78a37a01e0c5a83c93"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le système de soins français ne montre plus l’exemple</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Le Parisien</span><br />Le Parisien constate brièvement que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« le système de soins français, montré en exemple en Europe il y a encore 2 ans, est aujourd’hui juste au-dessus de la moyenne à cause de nouvelles entraves à l’accès aux spécialistes ».</span></em><i><br /></i>Le journal relaie ainsi les conclusions de l’indice européen 2008 des consommateurs de soins de santé, notant que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« le pays est tombé à la dixième place parmi les systèmes nationaux des 31 pays examinés ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien cite le Dr Anne Bjornerg, directeur de recherche pour l’indice, qui observe que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« la France développe assez rapidement un problème de délai d’attente. La fonction de filtre [pour l’accès aux spécialistes], récemment introduite, devrait être abolie avant de créer de sérieux problèmes ».</span></em><o:p></o:p></span></p> <p><a name="fa806ceec40e146d0d5f392462c38216"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les Japonais traitent leur dépression par psychothérapie au téléphone »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro</span></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro indique en effet qu’au Japon, <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les personnes dépressives vont pouvoir suivre une sorte de psychothérapie gratuite via leur téléphone portable, grâce au nouveau service inventé par un célèbre professeur de l’Archipel ».</span></em><i><br /></i>Le journal explique que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« ce site Internet pose un certain nombre de questions à l’utilisateur, sur son sommeil, ses habitudes alimentaires, ses changements de poids éventuel ou son étal moral. Il propose ensuite une thérapie consultable depuis son portable ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien cite ainsi le Pr Yutaka Ohno, de l’Université Keio, qui déclare que<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> « c’est un moyen de prévention au quotidien contre la dépression en quelque sorte ».</span></em></span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="57dba98c06352a36be90e499cbc55e7a"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Des électrodes pour soigner les TOC »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Le Parisien, Le Figaro</span> </span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien fait savoir qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« une expérience de l’Inserm menée en France sur 16 personnes et publiée dans le New England Journal of Medicine pourrait apporter un espoir dans les cas les plus graves [de troubles obsessionnels compulsifs], ceux pour lesquels les traitements habituels ne peuvent rien ».</span></em><i><br /></i>Le journal note ainsi que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« ce nouveau traitement a montré des résultats spectaculaires ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien explique que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les chercheurs de l’Inserm se sont demandés si l’apparition de cette pathologie ne pouvait pas être liée à une cause biologique, c’est-à-dire un dysfonctionnement dans le cerveau ».</span></em><i><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« S’inspirant d’une expérience menée sur des personnes atteintes de la maladie de Parkinson, ils ont testé sur 16 malades atteints de TOC sévères un traitement neurochirurgical consistant à introduire des électrodes dans le cerveau afin de lancer une stimulation électrique dans une zone précise, celle des «noyaux sous-thalamiques» », </span></em></i>poursuit Le Parisien.<br />Le journal relève que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« plus de 7 patients sur 10 ont montré une nette amélioration et 25 % de leurs symptômes ont disparu, après seulement 3 mois ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien précise que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« ce traitement nécessite de plus amples essais afin d’être validé. Par ailleurs, il ne dispense pas d’un accompagnement psychiatrique ».</span></em><i><br /></i>Le Parisien note enfin que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« cette technique neurochirurgicale pourrait aussi être efficace contre la maladie de Gilles de la Tourette ».</span></em><i><br /></i>Le Figaro consacre également un article à cette technique de <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« stimulateur cérébral contre les troubles obsessionnels »</span></em>, expérimentée par l’équipe de Luc Mallet (CNRS-Inserm) à la Pitié-Salpêtrière, à Paris.<br />Le journal s’interroge :<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> « Quelle est la meilleure cible de stimulation dans le cerveau pour lutter contre les TOC ? D’autres techniques non mutilantes ont-elles une place ? Comment sélectionner parmi les 12 000 TOC résistants en France les meilleures indications ? ».</span></em></span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="fce6837d0234d0c600a3d60c30708e2d"><strong><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les Français sous psychotropes »</span></i></strong></a><span style=""></span><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Le Monde</span><br />Sandrine Blanchard constate dans Le Monde que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les Français sont les champions d'Europe de la consommation de psychotropes. Ce constat a beau avoir été maintes fois dressé, la tendance ne s'est jamais inversée ».</span></em><br />La journaliste remarque que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« le décalage reste profond entre la population prise en charge par le biais de ces médicaments qui agissent sur le système nerveux central et la population "réelle" qui aurait besoin de ce type de traitement ».</span></em><br />Sandrine Blanchard rappelle ainsi que selon l’Invs, <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les épisodes dépressifs majeurs touchent, suivant les études, entre 5 % et 7 % de la population. Soit un taux de prévalence très inférieur aux taux de consommation ». </span></em><br />La journaliste observe que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les psychotropes ont été détournés de leur usage premier (l'épisode dépressif majeur) pour soigner le mal-être, "l'anxiété sociale" et en devenir l'unique réponse ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Résultat : des personnes véritablement déprimées sont sous-diagnostiquées, et de nombreux malades imaginaires, surmenés, fatigués, consultent en mettant sur le compte de la dépression les difficultés du quotidien », </span></em>note Sandrine Blanchard.<br />La journaliste ajoute que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les psychotropes coûtent une fortune à la Sécurité sociale. Or une analyse publiée en début d'année conclut que, en dehors des dépressions sévères, les antidépresseurs les plus prescrits ne sont pas plus efficaces qu'un placebo... ».</span></em><br />Sandrine Blanchard parle de <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« gabegie médicamenteuse », « à l'image de l'engouement suscité dans notre pays par le médicament ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Cette gabegie est aussi favorisée par le système du paiement à l'acte des médecins libéraux, qui engendre un manque de temps et d'écoute ; par le réflexe quasi systématique de l'ordonnance ; par une formation médicale initiale et continue insuffisante en pharmacologie et trop souvent assurée par l'industrie pharmaceutique sans information universitaire contradictoire », </span></em>continue la journaliste.<br />Sandrine Blanchard écrit en outre qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« un malentendu s'est installé dans la relation médecin-patient. Une enquête européenne réalisée en 2005 pour l'assurance-maladie montre que, pour les troubles du sommeil, 92 % des médecins disent ressentir "une attente de prescription", alors que seuls 27 % estiment que ce problème nécessite forcément un médicament ».</span></em><br />La journaliste conclut qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« il manque cruellement d'études épidémiologiques sur les consommateurs de psychotropes. Entre la psychothérapie, difficilement accessible, et des médecines alternatives souvent méprisées par l'establishment médical, le marché des psychotropes ne connaîtra pas la crise ».</span></em><o:p></o:p></span></i></p> <p><a name="247aea51e879a529eb66aaf25e9473f7"><strong><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Le mal-être surmédicalisé »</span></i></strong></a><span style=""></span><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Le Monde</span><br />Le Monde indique qu’« une enquête lancée par le département universitaire de médecine générale de la faculté de Rouen, présentée [aujourd’hui] à Paris lors du Congrès international d'épidémiologie, apporte un éclairage instructif sur les "obstacles perçus par les médecins généralistes dans la prise en charge des patients dépressifs" ».<br />Le journal note ainsi : « Réalisée par questionnaire auprès de 2 000 médecins dans 4 régions du Nord-Ouest (Basse-Normandie, Haute-Normandie, Picardie, Nord-Pas-de-Calais), l'enquête révèle que seulement 28 % des généralistes connaissent l'existence des guides de pratique clinique de la dépression, et qu'à peine un praticien sur cinq a effectué un stage de psychiatrie au cours de sa formation initiale ».<br />Le quotidien ajoute que « pour soigner leurs patients, 47 % des médecins disent se heurter à "l'insuffisance et aux difficultés d'accès des services spécialisés" ».<br />« Pas étonnant, dans ces conditions, que le médicament soit la principale approche thérapeutique (94,8 % des médecins interrogés déclarent y avoir recours "souvent" ou "toujours"), suivie, loin derrière, par les thérapies comportementales et cognitives (44,3 %), les psychothérapies conventionnelles (35,7 %) ou les groupes d'entraide (12,6 %) », continue Le Monde.<br />Le journal cite cette étude, qui indique notamment que « la qualité de la prise en charge du patient dépressif passe par une formation adaptée et par l'amélioration des circuits de soins ».<br />Le quotidien constate cependant qu’« entre des généralistes qui n'ont ni le temps ni la formation suffisante pour proposer autre chose que du Lexomil ou du Prozac, des patients pour lesquels le médicament s'avère la solution la plus économique financièrement et moralement, une industrie pharmaceutique qui ne relâche pas sa pression marketing, des psychiatres très mal répartis géographiquement et des pouvoirs publics qui n'entendent pas ouvrir le dossier du remboursement des thérapies non médicamenteuses, la consommation de psychotropes a encore de beaux jours devant elle ».<o:p></o:p></span></i></p> <p><a name="8a5679d86f280fa5abf5b5d04a6bb7d2"><strong><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« La dépression touche de plus en plus de Français »</span></i></strong></a><span style=""></span><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Le Parisien, Libération, Le Figaro</span><br />Le Parisien note en effet : « Tristesse, manque d’intérêt pour tout, problèmes de sommeil, fatigue, perte de poids… Ces symptômes, de nombreux Français les connaissent ».<br />Le journal fait savoir que « dans son Bulletin épidémiologique hebdomadaire, l’InVS révèle que ces épisodes dépressifs majeurs touchent de 5 à 8 % des adultes, dont 2 à 3 % dans des formes très sévères ».<br />Le quotidien ajoute que « les EDM sont bien plus importants en région parisienne, où le taux de prévalence est de 11,7 % et sont deux fois plus fréquents chez les femmes ».<br />Libération consacre pour sa part une page à la « spirale de la dépression », observant que « 5,5 millions de Français ont connu un «épisode dépressif majeur» dans l’année ».<br />Le journal relève que selon l’InVS, « plus d’une personne sur 12 a connu dans l’année écoulée un «épisode dépressif majeur». Un taux impressionnant, mais à prendre avec un certain recul ».<br />Libération remarque que « sans avoir les trois caractéristiques de l’EDM [signe de tristesse, avec un critère de durée et d’intensité], on peut présenter une ou deux des caractéristiques. Et là, cela fait encore plus de personnes : ces états, baptisés «subsyndromiques», touchent près de 19 % de la population ».<br />Le quotidien constate en outre qu’« il y a des habitués […] : 48 % des personnes qui ont présenté un épisode dépressif ont déjà eu au moins deux épisodes dépressifs tandis que 37 % n’ont souffert que d’un seul épisode ».<br />« Ils sont chroniques chez 15 % des personnes interrogées. […] Ce qui fait près de 4 millions de déprimés chroniques en France », continue le journal.<br />Libération livre un entretien avec Franck Chaumont, psychiatre des hôpitaux en Ile-de-France, qui remarque que « l’on crée de grandes catégories sanitaires : cette fois, c’est la dépression. Si on me demande si je vois dans ma pratique beaucoup plus de gens déprimés, je réponds que non. Mais je vois beaucoup plus de gens qui disent qu’ils sont déprimés ».<br />« Cette catégorie me paraît confuse. [...] Ce qui est sûr, c’est que cela va servir de support à de grandes campagnes sur la dépression. Des budgets sont dégagés, et au final… beaucoup de médicaments sont prescrits », poursuit le psychiatre, qui note qu’« on observe la société sous l’angle de la santé mentale. […] C’est une manière limitée de regarder l’homme ».<br />De son côté, Le Figaro s’interroge : « A quel moment faut-il se soigner ? ».<br />Le journal cite Christine Chan Chee, de l'InVS, qui a coordonné ce BEH, et qui note que « l'épidémiologie psychiatrique est encore nouvelle en France ».<br />« On peut s'en étonner quand on sait […] qu'en 2020, [la dépression] devrait être la deuxième maladie la plus fréquente dans notre pays », observe Le Figaro.<br />Le quotidien explique que « le profane doit apprendre à faire la part des choses entre une vague tristesse et un EDM ».<br />Le journal se penche en outre sur ces « nouveaux médicaments contre la dépression », relevant que « des dérivés de la mélatonine, une hormone à la réputation jadis sulfureuse, arrivent prochainement sur le marché ». (BEH disponible sur le site de l’<a href="http://www.invs.sante.fr/beh/2008/35_36/index.htm" target="_blank">InVS</a>)<o:p></o:p></span></i></p> <p><a name="318495294657132452f2b1686d757e0f"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Jeunesse bipolaire » aux Etats-Unis</span></strong></a><span style=""></span><span class="journal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> La Recherche, novembre 2008</span></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br />La Recherche relève que selon un article de <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Science, « entre 1996 et 2004, le nombre de jeunes de moins de 20 ans hospitalisés parce qu’ils étaient atteints de troubles bipolaires a été multiplié par 5 aux Etats-Unis ».</span></em><i><br /></i>Le magazine note que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« ce chiffre suscite une vive polémique car on a longtemps considéré la maniaco-dépression comme une pathologie de l’adulte ».</span></em><i><br /></i>Le mensuel indique ainsi que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« des psychiatres accusent l’industrie pharmaceutique de faire pression sur les médecins pour qu’ils prescrivent des médicaments régulateurs de l’humeur aux adolescents à problèmes ».</span></em><i><br /></i>La Recherche observe cependant que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« d’autres se récrient, arguant que de nombreux enfants diagnostiqués comme hyperactifs ou atteints de troubles du comportement sont en fait des «bipolaires» ». </span></em>(Bipolar Disorder: Poles Apart ; C. Holden ; Science 2008; 321, 193 – 195)</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="093716d1370c395336deaaa25564b0b6"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les placebos font de l’effet »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">L'Express, numéro 2992</span><br />C’est ce que remarque L'Express, qui note que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« de plus en plus de médecins les prescrivent pour soigner les «malades imaginaires» ».</span></em><i><br /></i>Le magazine se penche sur une étude de l’Institut américain de la santé, parue dans le <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">BMJ</span></em>, qui <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« montre que la moitié des médecins interrogés aux Etats-Unis prescrivent régulièrement – et sciemment – des placebos ».</span></em><i><br /></i>L’hebdomadaire précise qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« il ne s’agit pas à proprement parler de médicaments sans produit actif, mais, par exemple, de vitamines, de sédatifs ou de pilules contre la migraine, sans rapport avec la pathologie réelle de leurs patients ».</span></em><i><br /></i>L'Express aborde d’autres études du même genre, et retient que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les généralistes interrogés justifient cette stratégie par un souci d’efficacité, invoquant souvent le nombre élevé de «malades imaginaires», qui consultent notamment pour des problèmes de dépression ou pour des affections reconnues comme «psychomatiques» ».</span></em><i><br /></i>Le magazine rappelle que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« des essais rigoureux ont montré que les placebos avaient un effet bénéfique chez 30 à 40 % des déprimés, un taux bien plus élevé que celui qui est généralement obtenu par les antidépresseurs ».</span></em><o:p></o:p></span></p> <p><a name="be46eafcf8fd0e6bd10e1ac3892ddebb"><strong><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Schizophrénie précoce : des anomalies vues en imagerie »</span></i></strong></a><span style=""></span><em><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></em><span class="journal"><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro</span></i></span><em><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></em><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro fait savoir que « les chercheurs du CEA et de l’Inserm, en partenariat avec l’Institut de psychiatrie de Londres, viennent de montrer que le cortex du lobe temporal du cerveau d’adolescents atteints de schizophrénie présente des anomalies anatomiques ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal explique que les chercheurs « ont analysé les bases de données contenant les IRM anatomiques d’une cinquantaine d’adolescents schizophrènes, ainsi que d’une cinquantaine d’adolescents sains ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Ils ont pu mettre en évidence une diminution de la surface du sillon collatéral au niveau du lobe temporal », relève le quotidien.</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro précise que "cette particularité semble présente depuis le début de la maladie, puisque aucune relation avec la durée de l’affection ou les traitements n’a été mise en évidence"</span></em></span></i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="b10f2505bfe406966096a33be6e3d71d"><strong><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Dans la peau d'un schizophrène »</span></i></strong></a><span style=""></span><em><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></em><span class="journal"><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Sciences et Avenir numéro 740</span></i></span><em><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></em><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Sciences et Avenir note sur une double page que « voir le monde avec les yeux d'une personne schizophrène : c'est ce que permet une cabine itinérante de simulation », actuellement en Belgique.</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le magazine indique ainsi que « pendant 5 minutes, les soignants peuvent se mettre dans la peau d'un patient schizophrène; ils vont percevoir les hallucinations visuelles et sonores spécifiques dont il est régulièrement la proie ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le mensuel explique que le but est de « mieux comprendre et donc mieux traiter une maladie psychiatrique fréquente, puisqu'elle touche 1% de la population mondiale ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Sciences et Avenir relève qu’« en entrant dans la pénombre de ces 5 mètres carrés, on distingue un écran sur le mur. Il faut se placer face à lui debout sur une plateforme métallique, les mains posées sur une balustrade. Puis des images défilent et une petite voix nous interpelle par notre prénom. Elle nous demande d'aller acheter du pain à la boulangerie la plus proche ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Mais très vite, tout bascule. Cet acte banal se transforme en cauchemar. […] Cadrages bancals, images déformées. Tous les bruits sont exacerbés, voire agressifs. Dehors, la rue se fait de plus en plus menaçante. […] Pendant le trajet, tout est tordu, bizarre. Les passants et les automobilistes nous jettent un regard hostile. Même leurs gestes sont potentiellement malveillants », continue le magazine.</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Sciences et Avenir relève que « le camion, basé en Hollande, s'est déjà rendu en Pologne et en Belgique, et il est prévu qu'il sillonne l'Europe au gré des colloques médicaux pour aller à la rencontre des psychiatres ou des familles de malades ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le mensuel cite notamment le Dr Marc de Hert, concepteur médical du programme et psychiatre au centre psychiatrique de l'Université catholique de Kortenberg (Belgique), qui remarque : « Nous voulions montrer que lors d'une crise, c'est le monde extérieur qui devient dangereux, pas le patient. L'objectif de ce programme est avant tout de dé-stigmatiser les malades. […] Il s'agit aussi de mieux faire comprendre aux psychiatres ce que leurs patients endurent, pour mieux les traiter ».</span></em></span></i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="a6bf81322cfdacc792c50c81646900fd"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Quand l'infertilité déprime »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Sciences et Avenir, novembre 2008</span><br />Sciences et Avenir note que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« la dépression majeure est particulièrement fréquente chez les couples faisant appel aux techniques de procréation médicalement assistée », </span></em>selon une information parue dans <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Human Reproduction.</span></em><i><br /></i>Le mensuel relève en effet que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« selon une enquête suédoise menée pendant 2 ans, [la dépression] touche environ 11% des femmes et 5% des hommes, avec des idées récurrentes de suicide dans 10 à 15% des cas ».</span></em><i><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Or, à peine 20% de ces couples bénéficient d'une prise en charge pharmacologique associée ou non à une psychothérapie », </span></em></i>observe Sciences et Avenir.<o:p></o:p></span></p> <p><a name="d619835e0b151f892f231b2c21be6de1"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les abus de l’imagerie médicale »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Courrier International hors série, octobre 2008</span><br />Dans son hors série consacré à la médecine, Courrier International publie un article de <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Science</span></em>, rédigé par Greg Miller, remarquant que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« l’imagerie par résonance magnétique est mise à toutes les sauces. Des chercheurs réclament un peu plus de rigueur ».</span></em><i><br /></i>Greg Miller revient ainsi sur une étude américaine de novembre 2007, qui <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« avait examiné, par IRMF, l’activité cérébrale de 20 électeurs indécis pendant qu’ils regardaient des photos et des vidéos des principaux candidats à la prochaine élection présidentielle aux Etats-Unis ».</span></em><i><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« L’article a suscité de vives réactions de la part de certains neuroscientifiques et un débat houleux sur l’imagerie médicale », </span></em></i>relève l’auteur.<br />Greg Miller note que l’IRMF<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> « fait aujourd’hui sa crise d’adolescence. Des spécialistes des neurosciences cognitives se disent déçus par le fait que nombre d’études […] ne révèlent pas grand-chose des mécanismes neuraux engagés dans la cognition humaine ».</span></em><i><br /></i>L’auteur appelle à <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« ne pas se laisser séduire par la beauté des images ».</span></em> <o:p></o:p></span></p> <p><a name="631176eab7434476b7070673df20b18f"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« L'alcool bientôt interdit de vente aux mineurs »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Le Figaro</span><br />Le Figaro note que <i>« la lutte contre l'ivresse des jeunes Français est lancée ».<br /></i>Le journal indique en effet que <i>« Roselyne Bachelot doit présenter mercredi en Conseil des ministres une série de mesures destinées à combattre le phénomène d'alcoolisation aiguë des adolescents ».<br /></i>Le quotidien précise ainsi : <i>« Interdiction de la vente d'alcool aux mineurs, suppression des boissons alcoolisées dans les stations-service, fermeture des «open bars» dans les soirées étudiantes, le tout assorti de contrôles de police ».<br /></i>Le Figaro explique notamment qu’<i>« une amende de 7 500 euros est prévue en cas d'infraction à la loi, ainsi que la suspension de la licence du commerçant et l'obligation de suivre un stage de responsabilisation ».<br /></i>Le journal cite la ministre de la Santé, qui a récemment déclaré qu’<i>« une augmentation de 50 % des hospitalisations pour comas éthyliques a été constatée chez les moins de 15 ans entre 2002 et 2007 ».<br /></i>Le quotidien ajoute qu’<i>« un temps étudiée, la suppression des «happy hours» […] n'a, elle, pas été retenue à l'issue de la concertation engagée avec le secteur ».</i><br />Le Figaro note enfin que <i>« la prohibition des «cigarettes bonbons», un tabac parfumé destiné à séduire les adolescents, a en outre été glissée parmi les mesures antialcool ».</i> <o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le tabagisme progresse chez les jeunes »</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Libération</span><br />C’est ce que relève Libération, <i>« malgré la prévention ».<br /></i>Le journal aborde la nouvelle campagne antitabac lancée dans les écoles primaires et les collèges par la Fédération française de cardiologie, intitulée <i>« Pour une génération sans tabac ».<br /></i>Le quotidien indique que selon la Fédération française de cardiologie, <i>« 12 % des 9-10 ans et 34 % des 11-15 ans ont déjà essayé de fumer, dont un sur deux va continuer par la suite ».<br /></i>Libération cite le Pr Thomas, auteur d’une enquête sur le sujet, qui remarque que <i>« le nombre de jeunes qui expérimentant la première cigarette et ceux qui restent fumeurs après est sensiblement le même d’année en année ».<br /></i>Le journal note <i>« la seule évolution notable : sur les années précédentes, «la consommation quotidienne [était] moins importante. Mais sur le dernier baromètre, elle augmente de nouveau» ».<br /></i>Libération livre le témoignage de plusieurs adolescents, dont Pierre-Henri, 18 ans, <i>« ex-anticlope » </i>qui déclare : <i>« C'est mon grand-père qui m’a fait fumer ma première taffe ».</i><o:p></o:p></span></p> <p><a name="e663b8a492c2e6f70f207dff77f0736f"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les écrans perturbent le sommeil des adolescents »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Le Figaro</span><br />Le Figaro remarque que <i>« pour lutter contre les nuits écourtées [des adolescents], nocives tant pour la santé que pour l'apprentissage scolaire, l'Unaf (Union nationale des associations familiales), le Réseau Morphée, spécialisé dans le sommeil, et l'académie de Paris ont décidé de réagir en faisant front commun ».<br /></i>Le journal aborde ainsi la présentation hier d’un <i>« DVD interactif à destination des familles, des enseignants et des professionnels de santé pour tout savoir sur le sujet ».<br /></i>Le quotidien note que <i>« ce support […] sera diffusé gratuitement. On y apprend notamment que la lumière des écrans d'ordinateur dérègle la sécrétion de mélatonine, l'hormone du sommeil, et retarde l'endormissement ».<br /></i>Le Figaro cite notamment Serge Tisseron, psychiatre et psychanalyste, qui observe que <i>« tout le monde - et pas seulement les adolescents - a vu la durée de son sommeil diminuer. La raison est simple : le nombre d'activités qui ont le pouvoir de nous réveiller s'accroît avec les nouvelles technologies ».<br /></i>Le spécialiste ajoute que <i>« c'est parce qu'ils n'ont pas envie d'aller se coucher que certains d'entre nous, et notamment les adolescents, vont surfer le soir tard sur Internet. On vit dans une société d'insécurité psychique qui fait que l'on a des angoisses face au sommeil ».</i> <o:p></o:p></span></p> <p><a name="33994c81432ab115bcb23a0e8ae3f83d"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les nausées de la femme enceinte protègent le bébé »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Science et Vie, septembre 2008</span><br />Science et Vie observe que les NVG (nausées et vomissements de la grossesse), qui <i>« concernent deux tiers des femmes, représenteraient une adaptation à notre régime alimentaire très varié, afin de protéger le bébé contre la toxicité de nourritures comme les viandes et certains végétaux ».<br /></i>Le magazine se penche ainsi sur les travaux de deux chercheurs américains qui ont analysé 2 000 grossesses à travers le monde.<br />Le mensuel remarque que <i>« parmi 7 sociétés traditionnelles consommant des végétaux «fades» (céréales) et aucune viande, très peu de femmes enceintes présentaient des NVG, contrairement à celles des sociétés occidentales, consommant beaucoup de viandes et de végétaux au goût prononcé ».<br /></i>Science et Vie indique que <i>« la présence de toutes les enzymes nécessaires à la détoxification de chaque composé susceptible d’attaquer l’embryon étant physiologiquement impossible, les vomissements seraient une protection efficace en début de grossesse, où les organes fœtaux sont en plein développement, alors que le système immunitaire de la femme s’affaiblit ».</i><o:p></o:p></span></p> <p><a name="8d752b19ff3c5fe74b57df8bbdbf9844"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Prendre la pilule influence le choix du partenaire »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Science et Vie, octobre 2008</span><br />Science et Vie remarque qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« instinctivement, les femmes se dirigent vers des hommes génétiquement différents pour assurer la diversité biologique favorable à l’espèce ».</span></em><i><br /></i>Le magazine indique cependant que selon des chercheurs britanniques, <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« la pilule change la donne ».</span></em><i><br /></i>Le mensuel explique ainsi brièvement qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« une centaine de femmes volontaires ont indiqué leurs odeurs préférées parmi 6 tee-shirts portés par des hommes ».</span></em><i><br /></i>Science et Vie note que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les femmes qui ont commencé à prendre la pilule ont recherché un homme dont les gènes étaient proches des leurs ».</span></em> <o:p></o:p></span></p> <p><a name="444ea2d90829229142ab6b5556b162eb"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La gentillesse, « c’est bon pour la santé »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Le Parisien</span><br />Le Parisien consacre pas moins d’une page à la Journée de la gentillesse, aujourd’hui.<br />Le journal remarque qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« un médecin suédois, dont l’ouvrage s’arrache, l’affirme. Tenir la porte, sourire à son voisin : tous ces — petits — gestes permettent d’être en meilleure forme ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien s’intéresse ainsi au <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« best-seller » </span></em>du cancérologue Stephan Einhorn, qui <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« a déjà séduit plusieurs centaines de milliers de Suédois avec un slogan improbable : «Osez la gentillesse !» »</span></em>. (<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« L'art d'être bon », </span></em>Editions Belfond)<br />Le Parisien note qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« études scientifiques à l'appui, Stephan Einhorn démontre qu'être bienveillant envers les autres n'est absolument pas un aveu de faiblesse ou de niaiserie mais, au contraire, la clé d'une vie réussie et, par extension, d'un monde meilleur ».</span></em><i><br /></i>Le journal explique que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« la bonne action gratuite entraîne une libération d’endorphines, des hormones de bien-être qui annihilent la douleur, puis un sentiment durable de «plénitude» dont l’effet peut durer toute une journée ».</span></em><i><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Répétés, les gestes de bonté sont donc de puissants anti-stress »,</span></em></i> continue le quotidien, qui relève que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« plusieurs études américaines très sérieuses le confirment : les personnes gentilles souffrent moins d’anxiété, de dépression et ont des meilleures défenses immunitaires. Résultat : elles vivent plus longtemps que la moyenne ».</span></em><i><br /></i>Le Parisien précise que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« 2 études concluent même que le risque de mortalité est entre 3 et 4 fois moins élevé chez les gentils ».</span></em></span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="35d83c17937bc7f860287d2cae586e39"><span class="titre"><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">«</span></i></span></a><span style=""><strong><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> Les nouveaux remèdes antifatigue »</span></i></strong></span><span style=""></span><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Le Parisien</span> </span></i><i><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></i></p> <p><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien s’intéresse aux « nouveaux remèdes antifatigue ».<br />Le journal observe en effet : « Un mois à peine après la rentrée, vous vous sentez déjà fatigué ? Vos enfants aussi ont du mal le matin ? Pas de souci : il existe aujourd’hui de nouvelles armes pour se requinquer… avant d’affronter les infections de l’hiver ».<br />Le quotidien conseille notamment de « faire germer des graines ».<br />Le Parisien explique ainsi que « les graines germées sont bourrées de vitamines et d’acides aminés. Car la germination a pour effet de transformer et de multiplier par 100 ou 200 le taux en vitamines, minéraux et oligo-éléments des graines sèches. […] En quatre jours, vous faites votre récolte et en parsemez vos salades et potages ».<br />Le journal aborde en outre le lait de jument, « la nouvelle cure de jouvence à la mode ».<br />Le quotidien indique que ce lait, « très proche de celui de la femme, est conseillé pour lutter contre le stress et la fatigue ou lors d’une convalescence. Une très forte concentration en vitamine C et la présence d’un puissant antimicrobien en font un bon stimulant des défenses immunitaires ».<br />Le Parisien conseille également le quinoa, « une des plantes les plus nutritives du monde », et invite ses lecteurs à « respirer par le ventre ».<br />« Une fonction vitale à laquelle on ne pense guère. Et pourtant, bien respirer est essentiel à notre forme », note le journal.</span></i><i><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></i></p> <p><a name="10ad11f5a512374e93afa4d301748051"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les personnes impulsives « risquent plus de tomber dans l’addiction à la cocaïne</span></strong></a><span style=""><span class="titre"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> »</span></span></span><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">La Recherche, septembre 2008</span><br />La Recherche indique en effet que <i>« les personnalités impulsives - qui réagissent sans réfléchir - risquent plus de tomber dans l’addiction à la cocaïne que celles réagissant seulement à des sensations nouvelles ».<br /></i>Le mensuel note que selon une étude chez le rat, publiée dans <i>Science </i>(D. Belin et al., Science, 320, 1352, 2008), <i>« 15 % à 20 % de rats deviennent dépendants lorsqu’ils peuvent consommer de la cocaïne, un taux comparable à celui trouvé chez l’homme ».<br /></i>Le magazine explique que<i> « l’expérience a été réalisée chez 23 rats répartis en quatre groupes selon leur comportement face aux drogues, très impulsif, peu impulsif, très réactif, peu réactif ».<br />« Seul le groupe des très impulsifs présentait les caractéristiques d’une dépendance avérée après 40 jours de consommation »</i>, observe La Recherche. <o:p></o:p></span></p> <p><a name="b8c68751c892e8353cabac9702e1f709"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Un médicament contre l'alcoolisme en débat »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Le Figaro</span><br />Martine Perez aborde à son tour dans Le Figaro le livre du Dr Olivier Ameisen, dans lequel il <i>« raconte comment il a utilisé le baclofène, un myorelaxant destiné à traiter les spasmes musculaires des personnes atteintes de sclérose en plaques ou de paraplégie, pour en finir avec l'alcool »</i> (« Le Dernier verre », éd. Denoël).<br />La journaliste relève qu’<i>« après des articles publiés par Olivier Ameisen dans des revues scientifiques, quelques médecins ont prescrit à des patients alcooliques ce médicament, avec des résultats plutôt probants ».<br />« Mais la preuve scientifique est plus exigeante et demanderait de vrais essais thérapeutiques comparant deux groupes d'alcooliques prêts à arrêter de boire : les uns traités par le baclofène et les autres non »,</i> explique Martine Perez.<br />La journaliste note ainsi que <i>« des experts demandent un essai thérapeutique », </i>alors que d’autres <i>« sont plus réservés, sans être hostiles ».<br /></i>Le Pr Renaud de Beaurepaire, chef du service de psychiatrie (hôpital Paul-Guiraud, Villejuif), déclare que <i>« l'alcoolisme est un gros problème en France. C'est dommage de botter en touche avec le baclofène. Il n'y a rien d'absurde à vouloir faire des essais thérapeutiques d'autant que l'on dispose d'une expérimentation animale encourageante chez le rat ».<br /></i>Le Pr Xavier Laqueille, chef de service (Sainte-Anne, Paris), remarque de son côté : <i>« Je ne sais pas trop quoi en penser car il y a peu d'observations cliniques. Les doses proposées sont très nettement supérieures à celles utilisées en neurologie. Et l'alcoolisme est une maladie complexe, mettant en jeu à la fois des facteurs neurobiologiques et psychosociaux ».</i> <o:p></o:p></span></p> <p><a name="16decbf23737ea1386503790700b6384"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« La France à la traîne dans la prise en charge de l'obésité »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Libération, Le Figaro, La Croix, L’Humanité, La Tribune, Les Echos</span> </span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro aborde à son tour la publication du rapport de la mission parlementaire d'information sur la prévention de l'obésité présidée par Valérie Boyer, qui <i>« demande que la lutte contre l'obésité soit déclarée grande cause nationale pour 2009 ».<br /></i>Le quotidien remarque que le texte <i>« propose 80 mesures pour prévenir et traiter la surcharge pondérale »,</i> la France étant <i>« à la traîne » </i>dans ce domaine.<br />Le journal observe que <i>« ce rapport met pour la première fois l'accent sur le manque de structures de prise en charge des obèses. Au-delà de la prévention, les hôpitaux doivent désormais s'organiser pour faire face à cette nouvelle pathologie et proposer un circuit de soin ».<br /></i>Le Figaro indique que <i>« 12 % des patients traités à l'hôpital sont obèses et 1 % présentent une obésité morbide. [Seuls] quelques rares centres hospitaliers universitaires sont correctement équipés pour faire face à cette nouvelle donne ».<br /></i>Le quotidien relève par ailleurs que <i>« nombre de personnes souffrant d'obésité ne savent pas en général vers qui se tourner pour bénéficier de soins adaptés ».</i><br />Le Figaro ajoute que le rapport <i>« préconise la mise à niveau en termes d'accueil, de personnels et d'équipements des 31 centres de référence régionaux prévus - mais loin d'être finalisés - destinés aux patients obèses »</i>, ou encore <i>« prône le développement d'unités d'éducation thérapeutique de prise en charge de l'obésité, où interviennent des médecins, nutritionnistes, infirmières, éducateurs sportifs… ».<br /></i>Le quotidien cite en outre ce texte, qui <i>« souhaite que les surcoûts liés à la prise en charge des patients présentant une obésité sévère soient pris en compte dans la tarification à l'activité à l'hôpital ».<br /></i>Le Figaro constate enfin que <i>« le «bonus malus» sur certains aliments [proposé par ce rapport] créé la polémique ».</i><br />Valérie Boyer déclare ainsi : <i>« Nous attendons des experts scientifiques qu'ils nous soumettent une liste de produits pour lesquels la TVA pourrait diminuer et une autre pour laquelle cette taxe pourrait éventuellement augmenter ».<br /></i>Le journal cite le Pr Arnaud Basdevant, <i>« un des meilleurs experts français en matière »</i> de nutrition, qui se dit <i>« plus favorable à une détaxation des fruits et légumes qu'à une taxation des produits gras, sucrés ou salés ».<br /></i>De son côté, Jean-René Buisson, président de l'Association nationale des industries alimentaires, déclare : <i>« Nous sommes contre la taxation, car nous considérons qu'aucun produit n'est mauvais pour la santé, sinon il serait retiré du marché ».<br /></i>Libération se penche aussi sur ce rapport, relevant notamment qu’il <i>« suggère d’interdire les acides gras trans, largement présents dans l’alimentation, et d’augmenter le nombre d’heures de sport à l’école ».<br /></i>La Tribune retient pour sa part que <i>« les industriels [sont] opposés au projet de taxe sur le grignotage », </i>et <i>« rappellent qu’il faudrait passer par Bruxelles avant d’obtenir »</i> une telle taxation.</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="735938d1e4a3262f8f72bc211211b050"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Hospitalisation d'office : les pistes de la réforme »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Le Figaro</span> </span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro consacre deux articles aux <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« pistes de la réforme » </span></em>en matière d’hospitalisation d’office.<br />Le journal retient que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« mieux encadrer les sorties des malades pour éviter des drames comme le récent meurtre d'un étudiant à Grenoble est l'un des axes du projet ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien indique notamment que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les préfets vont recevoir dans les jours qui viennent une lettre d'instruction de Michèle Alliot-Marie, leur enjoignant de ne pas déléguer leur signature dans les dossiers d'hospitalisation d'office ».</span></em><i><br /></i>Le Figaro ajoute que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les experts veulent durcir le régime des sorties d'essai, l'un des maillons les plus faibles de la chaîne, notamment pour les malades mentaux déclarés irresponsables pénalement ».</span></em><i><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« D'abord, parce qu'une seule expertise suffit à autoriser les sorties. Deux certificats, sans doute de praticiens extérieurs, seraient exigés. Ensuite, parce qu'un patient qui ne se présente pas à l'heure ou au jour dit devant ses soignants devient en théorie fugueur mais ces derniers ne sont pas contraints de diffuser un signalement ou de lancer des recherches »,</span></em></i> explique le journal.<br />Le quotidien relève en outre que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« l'alerte n'est pas systématiquement donnée, loin de là, lorsqu'un patient s'évade de son unité de soins », </span></em>note que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les ministères envisagent encore de limiter les déplacements des irresponsables pénaux dans l'hôpital »,</span></em> ou encore remarque que «<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> les fugues des malades sont fréquentes ».</span></em></span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">"L'affaire" de Grenoble</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Dans une affaire qui fait la Une il faut toujours des coupables et le public étant devenu exigeant, des coupables de poids. Cela évite d'avoir à trouver les causes et de s'affronter à la réalité.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><a name="80d1827a80c6920f122093c809cab83f"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Grenoble : le déséquilibré poursuivi pour meurtre »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Le Figaro, Libération, Le Parisien, Le Monde, L’Express numéro 2994</span> </span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro indique en effet que<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> « «cohérent» et «très lucide», le malade mental a été mis en examen pour «homicide volontaire» et placé en détention provisoire ».</span></em><i><br /></i>Le journal observe que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« ces 20 dernières années, Jean-Pierre Guillaud a tenté de tuer par 5 fois », puis note que « le témoignage du meurtrier présumé relance les doutes sur une éventuelle responsabilité de l’hôpital de Saint-Egrève ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien conclut qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« une expertise psychiatrique se prononcera dans les semaines à venir sur la responsabilité pénale [du schizophrène], afin de déterminer s’il peut être jugé devant une cour d’assises ».</span></em><i><br /></i>Libération relève de son côté que l’homme <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« a été placé en détention à l’hôpital psychiatrique de Saint-Egrève où il séjournait et où il est soumis au régime de l’hospitalisation d’office ».</span></em><i><br /></i>Le Parisien relate pour sa part <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« l’effarant récit du meurtrier schizophrène »,</span></em> tandis que Le Monde constate sur sa Une que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les soins psychiatriques se dégradent en France ».</span></em><i><br /></i>Le journal note ainsi que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« faute de traitements appropriés, trop de malades mentaux se retrouvent en prison », </span></em>et explique que<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> « la psychiatrie française va de plus en plus mal. […] Injonctions sécuritaires et manque de moyens plongent dans le désarroi les équipes soignantes ».</span></em><i><br /></i>L’Express se penche également sur ce fait divers qui<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> « relance le débat » </span></em>sur la schizophrénie, et publie un reportage réalisé dans l’hôpital psychiatrique de Rouffach (Haut-Rhin), qui <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« dispense des cours aux familles des patients ».</span></em><i><br /></i>Le magazine indique que<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> « selon les médecins, ce programme de soutien et de conseils diminue les risques de rechute ».</span></em></span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="59fcf737cb22cba47c553d0d6a8a378b"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Troubles chez les directeurs d’hôpitaux psychiatriques »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Libération, Le Parisien</span><br />Libération note à son tour que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« le responsable de l’établissement d’où a fugué le meurtrier d’un étudiant a été suspendu par Roselyne Bachelot ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien relève que les directeurs d’hôpitaux psychiatriques sont <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« en colère, et ils ne le cachent pas ».</span></em><i><br /></i>Le journal observe ainsi qu’aujourd’hui, <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« fait rarissime, les syndicats de médecins et de psychiatrie signent un texte commun avec les directeurs pour dénoncer cette mesure ».</span></em><i><br /></i>Libération cite notamment Gérard Vincent, délégué général de la FHF, qui déclare que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« si chaque fois qu’il y a une faute supposée dans un service, le directeur est suspendu, il n’y pas un directeur qui va pouvoir rester en place ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien estime que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« la décision de la ministre de la Santé est, en tout cas, hâtive et opaque », </span></em>notant que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« peu après la mort de cet étudiant dans une rue de Grenoble, la ministre annonçait une enquête immédiate de l’Igas. […] Le rapport n’a pas été rendu public ».</span></em><i><br /></i>Le journal remarque qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« en fait, l’Elysée a géré en direct cette histoire, exigeant une enquête administrative, mais aussi une réforme des règles de l’hospitalisation en psychiatrie ».</span></em><i><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Plusieurs sources ont fait part de la colère de Nicolas Sarkozy, demandant une sanction contre le directeur de l’hôpital mais aussi contre le préfet », </span></em></i>poursuit Libération.<br />Le Parisien indique de son côté que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« le schizophrène [est] entendu par le juge ce matin ».</span></em><i><br /></i>Le journal note lui aussi que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« 7 syndicats du secteur psychiatrique ont dénoncé » </span></em>la suspension du directeur de l’hôpital.<br />Le quotidien cite par ailleurs l’avocat des parents de la victime, Me Hervé Gerbi, qui déclare que ces derniers <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« veulent savoir pourquoi le meurtrier présumé a échappé au contrôle de l’hôpital psychiatrique ».</span></em> <o:p></o:p></span></p> <p><a name="ece035073520d92664caad18c24c761a"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Meurtre de Grenoble : le directeur de l'hôpital suspendu »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Le Parisien</span><br />Suite au meurtre, le 12 novembre, d'un étudiant en plein centre de Grenoble par un patient de l'hôpital psychiatrique de Saint-Egrève (Isère), Le Parisien indique sur son site Internet que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« le directeur de l'hôpital a été «suspendu» ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien parle de<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> « sanction »</span></em> et précise que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« la décision a été prise le Centre national de gestion, qui gère la direction des hôpitaux au nom de la ministre de la Santé ».</span></em><i><br /></i>Le Parisien relève en outre que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« le meurtrier du jeune étudiant pourrait faire l'objet d'une mise en examen. Un premier élément de réponse […] a été apporté par une expertise communiquée par le Parquet de Grenoble ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien indique que selon cette expertise, <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« «l'état mental» du déséquilibré est «compatible avec son audition et avec son éventuelle mise en examen». Le médecin assure que «l'état mental» de Jean-Pierre Guillaud, qui souffre de schizophrénie, est «compatible avec son audition» par un magistrat instructeur ».</span></em><i><br /></i>Le journal ajoute qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« une deuxième expertise, ordonnée dans le cadre d'une information judiciaire ouverte par le parquet, doit encore apporter un avis complémentaire. Ses résultats ne sont pas encore connus et ne le seront pas avant «plusieurs semaines». Elle doit en particulier se prononcer sur la responsabilité pénale du meurtrier présumé ».</span></em><o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« L’amalgame «maladie mentale-violence»</span></strong><span class="titre"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Libération</span> </span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Eric Favereau revient dans Libération sur ce patient schizophrène qui, la semaine dernière, <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« fugue de son hôpital psychiatrique. Et dans une rue de Grenoble, il poignarde au hasard un étudiant ».</span></em><i><br /></i>Le journaliste note qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« aussitôt, le président de la République saute sur l’affaire. Et réclame une réforme, visant «à améliorer la surveillance des patients susceptibles de représenter un danger pour autrui» ».</span></em><i><br /></i>Eric Favereau livre la réaction d’un psychiatre : <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Peut-être y a-t-il eu mauvaise appréciation des médecins ? Peut-être y a-t-il eu un manque de surveillance, mais la réaction du président est totalement déplacée. Et surtout, elle ancre cette idée que maladie mentale égale violence, et qu’il faut donc ficher tous ces fous dangereux ».</span></em><i><br /></i>Le journaliste observe que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« bien sûr, il y a quelques gestes insensés, aussi terrifiants qu’imprévisibles. Mais la nouveauté est plutôt dans la violence faite aux malades ».</span></em><i><br /></i>Eric Favereau relève qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« en 2003, sur 47 655 personnes mises en examen dans des affaires jugées, seules 0,002 % des personnes ont été déclarées irresponsables ».</span></em><i><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« A l’inverse, la prévalence des crimes violents envers les patients psychiatriques est 11,8 fois plus importante que dans la population générale », </span></em></i>poursuit le journaliste.</span><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Là où la techique et la technologie peuvent aider les êtres humains</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><a name="f535a21a6f259087a7737b6c14bc2374"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Une machine reliée au cerveau pour faire « reparler les patients devenus muets »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Science et Vie, septembre 2008</span> <o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Science et Vie s’intéresse au <i>« pari que Franck Guenther (Boston, Etats-Unis) pense gagner d’ici à 5 ans »,</i> à savoir faire <i>« reparler les patients devenus muets »</i> après un accident vasculaire cérébral ou de voiture.<br />Le magazine explique ainsi dans un court article que le chercheur entend <i>« transformer les pensées en paroles, grâce à un système sophistiqué d’électrode couplée à un ordinateur, lui-même relié à un synthétiseur ! ».<br /></i>Le mensuel note qu’<i>« après quelques mois d’entraînement, un de ses patients émet déjà plusieurs voyelles ».<br /></i>Science et Vie précise que <i>« l’électrode, implantée dans le cortex moteur de la parole, capte une cinquantaine de signaux émis lorsque le malade essaye de parler. Un logiciel capte ces signaux nerveux qui contrôlent la contraction des muscles de la bouche et les convertit en sons, ensuite restitués par un synthétiseur ».<br /></i>Le magazine cite Franck Guenther, qui estime qu’<i>« à terme, ce dispositif devrait permettre de refaire parler les patients avec des mots complets ».</i><o:p></o:p></span></p> <p><a name="0ac7a434e64fd5c125930a546588a115"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Voyage au centre du cerveau »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Le Parisien</span><br />Dans le cadre des premières Journées de la Fondation pour la recherche médicale, Le Parisien publie un reportage réalisé au Neurospin, <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« le tout récent centre de neuro-imagerie cérébrale par résonance magnétique en champ intense », </span></em>à Saclay, dans l’Essonne.<br />Le journal note que ce centre <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« vise à repousser les limites actuelles de l’IRM pour observer le cerveau et ses lésions dans ses plus grandes profondeurs ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien observe qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« ici, le plus «petit» des IRM est doté d’une puissance de 3 teslas », </span></em>et cite le directeur du Neurospin, le Pr Denis Le Bihan.<br />Ce dernier déclare qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« on n’a jamais disposé d’images du cerveau aussi précises. Avec ce genre de machines, on va pouvoir utiliser les signaux émanant du cerveau pour piloter des instruments. Peut-être un jour pourra-t-on recâbler certaines parties du cerveau pour remplacer des fonctions perdues lors d’un infarctus cérébral ».</span></em><i><br /></i>Le Parisien s’intéresse notamment à la MEG, magnétoencéphalographie, qui <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« sera inaugurée le mois prochain »</span></em> et qui <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« permet de mesurer l’activité cérébrale avec des signaux magnétiques bien plus finement que ne le fait l’encéphalographie ». </span></em>(Plus de détails sur les Journées de la Fondation pour la recherche médicale sur <a href="http://www.frm.org/" target="_blank">www.frm.org</a>) <o:p></o:p></span></p> <p><a name="97ebdb608edd55ebbc17e84b6823a5d1"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« L’état de conscience se lit dans le cerveau »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Science et Vie, septembre 2008</span><br />Science et Vie indique en effet que <i>« selon des chercheurs de l’université de Liège, en Belgique, on pourrait déterminer l’état de conscience d’un patient en observant sa carte cérébrale ».<br /></i>Le magazine explique qu’<i>« il suffirait d’observer le niveau d’activité d’un réseau neuronal bien connu des chercheurs : celui qui est actif lorsque nous sommes perdus dans nos pensées, lors des rêves éveillés ».<br /></i>Le mensuel relève ainsi que <i>« Steven Laureys, Mélanie Boly et leurs collègues, qui ont présenté leurs travaux à la dernière conférence de la Société européenne de neurologie, à Nice, ont mesuré l’activité cérébrale de 13 patients ayant différents niveaux de conscience : conscience minimale, coma, état végétatif et mort cérébrale ».<br /></i>Science et Vie observe que <i>« chez les patients ayant un minimum de conscience, le réseau présente 90 % de son activité normale, tandis que chez les patients dans le coma et en état végétatif, il ne fonctionne qu’à 65 %. Et il ne fonctionne plus en cas de mort cérébrale ».<br />« Un outil précieux pour les médecins lorsqu’ils doivent décider s’il faut ou non le maintenir en vie », </i>remarque le magazine.<o:p></o:p></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-29625692818219490452008-11-02T21:58:00.001+01:002008-11-02T22:01:32.911+01:00Réforme de la santé en France<p class="MsoNormal" style="text-align: left;"><span style="font-size: 100%;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"><a name="126b978b87aeb13e99c670c70b2ff27e"><strong><span style="">Brèves de Mediscoop, par le Dr Marie-Elisabeth Sanselme-Cardenas<br />La presse médicale au scanner</span></strong></a></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><b style=""><span style="font-size: 18pt;">SE FAIRE UNE IDÉE SUR LA RÉFORME DE LA SANTÉ EN FRANCE DÉVOILÉE LE 22 OCTOBRE<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">à partir des brèves de septembre et d'octobre</span><span style="font-size: 14pt;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"> </p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">Le point à souligner est que nous avons la chance en France, d'avoir - un - système de prise en charge de la santé des citoyens et que ce système, certes qui se dégrade à grande vitesse - notamment pour ce qui est du nombre des français qui n'ont pas de mutuelle - est reconnu, prenons-en pour preuve le film de Michael Moore <i style="">Sicko</i>, comme excellent même s'il est perfectible. Il a quelques faiblesses que, d'une part l'éducation à la citoyenneté dès le plus jeune âge auprès des utilisateurs et d'autre part la volonté de renforcer l'esprit de défense des intérêts de ceux qui en ont le plus besoin, devraient corriger au besoin par un système de contrôles bipartite.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">Le corps médical ne doit pas, en les laissant à d'autres, rechigner à prendre au moins en partie des postes administratifs même s'il a l'impression de ne plus vraiment exercer son métier car, le faisant, il perd toute autonomie et l'esprit médical ne préside plus alors à la prise des décisions, porte ouverte à d'autres intérêts: financiers, politiques, administratifs, territoriaux, scientifiques purs, publicitaires, hiérarchiques... La pénurie de médecins peut faire regretter d'avoir à céder une part du temps professionnel à des tâches non médicales, mais c'est indispensable pour que la médecine ne perde pas son essence, réponde à la même qualité et pour tous, et sache prendre la bonne direction dans les nouvelles avenues : éthiques, scientifiques et sociales, qui s'ouvrent devant elle.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">Pour ce qui est de la rémunération des médecins, il faudrait régler ce problème de manière multilatérale et transparente en tenant compte:<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">-de la durée et de la pénibilité des études,<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">-des contraintes<span style=""> </span>quotidiennes nombreuses de la profession (à condition qu'elle continue de les assumer) à savoir assurer les gardes de jour, de nuit, de week end et d'été,<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">-du fait que le secteur 2 et le secteur 1 ne correspondent absolument pas à un critère de différence de valeur des médecins mais conduisent pourtant à une médecine à deux vitesses alors qu'il s'agirait tout simplement, de donner une valeur à chacun des actes médicaux à la hauteur de la compétence demandée et du risque pris pour le réaliser ou de la pénibilité de sa réalisation, et non, de laisser s'exercer la volonté de chacun de s'inscrire dans l'un ou l'autre des secteurs,<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">-du fait que chaque personne a le droit d'être soignée y compris celle qui bénéficie de la CMU ou qui vit dans les zones qui se dépeuplent<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">-et que la mutualisation et la solidarité que notre pays a eu la chance d'adopter et de continuer, pour l'instant du moins encore, à défendre, obligent chaque citoyen à porter un regard républicain de frugalité et d'économie sur ses besoins, état d'esprit bien peu compatible il est vrai avec l'état d'esprit ambiant de la société de consommation ultra libérale que l'on a laissé s'installer<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">-et enfin de la constatation que la plupart des médecins de secteur 1 ne gagnent actuellement bien leur vie que parce que le manque de médecins les oblige à travailler un nombre d'heures très au-delà de celui que les cadres supérieurs même zélés assurent dans les entreprises et les administrations.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">Quant à la liberté d'installation, il ne faudrait pas passer du "tout liberté" de l'irresponsabilité au "tout dirigé" de la coercition et faire payer aux jeunes qui s'installent les erreurs et le manque de prévoyance ou le protectionnisme des générations précédentes qui ont mis en place le <em>numerus clausus</em> et que personne n'a le courage de supprimer pour le remplacer par un examen adapté à la sélection de futurs médecins qui tout en ayant les compétences d'un XXIème siècle soient faits de l'étoffe humaniste que cet art requiert ou soient prêts à s'y laisser glisser! </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">Les syndicats des internes sont pleins d'idées pour les futures installations, la formation à la médecine rurale et la valorisation des secteurs délaissés, et leurs propositions sont pertinentes et variées, de même pour d'autres organisations de médecins, donnons-leur la parole, que les politiques aient des échanges avec eux! </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">Prétexter de l'absence de plateau technique d'une maternité pour la fermer et ne pas prendre en considération la proximité et la qualité du service pour le suivi de la grossesse physiologique par exemple, ne pas tenir compte du caractère éloigné, par le temps du trajet, de certaines campagnes, en particulier en hiver, ce n'est pas améliorer le système de santé et rendre les lieux de soins mieux répartis sur le territoire, mais au contraire déserter les zones où l’on a besoin de soins.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">Il ne faut pas s'étonner de voir les campagnes se vider quand le service public qui devrait quitter le bateau en dernier, est le premier à fuir : pas d'école, pas de poste, pas de gare, pas de crèche dans le village, pas de maternité, pas d'hôpital, pas de tribunal dans la petite ville, mais par contre il faudrait que les jeunes médecins aillent dans ces déserts fabriqués de toutes pièces, là où "leur inexpérience par définition" ne peut être soutenue au plus près par les confrères et les structures adaptées et là où leurs familles, conjoint et enfants ne peuvent bénéficier pour leur épanouissement et pour leur éducation de ce que chacun souhaite dans la cité pour les siens.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">Que l'on en soit à des menaces de doublement des peines pour le refus des médecins lors de leur réquisition pour assurer la permanence des soins, montre bien le malaise que la pénurie de médecins a créé. Cette pénurie ne fera que s'aggraver si on tient compte du<span style=""> </span>départ à la retraite de beaucoup de médecins ces prochaines années, de la féminisation constante de la profession et du retard à l'installation des jeunes formés et ayant soutenu leur thèse.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">Les hôpitaux peuvent sans doute faire des économies dans leur fonctionnement sans prendre de risque pour la santé de leurs patients, il faut que chacun tente de le faire à son niveau toujours dans l'esprit républicain, mais il faut toutefois intégrer dans les données que l'hôpital est le lieu de formation non seulement des médecins mais de nombreuses professions paramédicales et le lieu d'application de la recherche la plus pointue, le lieu où sont envoyés les malades les plus graves, le lieu, seul, à notre sens où devraient être pratiqués certaines interventions ou certains gestes moins fréquents et lourds de conséquences pour le patient en cause, afin d'avoir une possibilité de regard et de considération des données immédiates des résultats et de pouvoir prendre des décisions pertinentes quant à la poursuite ou non de ces techniques au vu de ce qu'elles apportent aux malades à qui on les a appliquées en premier, en essai ou en début de généralisation. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">Les chirurgiens ont une profession gratifiante car ils voient de suite et sans médiation la plupart du temps le résultat de leur acte ce dont d'autres spécialités sont privées. Si toutefois on ne veut pas décourager les vocations, l'extrême pénibilité et les lourdes contraintes sont à mettre en avant dans la rémunération. Le choix de la chirurgie par les internes ne bénéficie plus du même prestige!</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">Le service des urgences d'un hôpital est le plus difficile à gérer, soumis à l'imprévu perpétuel. Il est aussi bien le lieu des performances techniques les plus spectaculaires et les plus nécessaires qu'un lieu d'accueil de ceux qui ne savent pas où aller y compris pour laisser s'exprimer l'appel au secours de leur mal-être. On ne doit pas faire d'économie de personnel, déjà réduit en deçà des besoins réels, au nom de l'économie budgétaire et au détriment de la santé minimale des français, surtout pas dans ces services d'urgence.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; color: red;"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">Enfin le passage obligatoire par le généraliste avant de s'adresser à un spécialiste comme condition à un remboursement complet de la consultation ou de l'acte de ce dernier ne paraît pas une bonne mesure y compris économique dans beaucoup de cas et déforme le rôle du généraliste qui est surtout celui de médecin de famille et de centralisateur de toutes les données concernant ses patients, médecin que le patient privilégie de lui-même et non par la crainte d'un moindre remboursement, privilégie de son propre fait par la relation de proximité, de confiance voire d'intimité qui a pu s'établir entre eux dans le suivi médical courant et encore plus dans le suivi d'une maladie.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">Le devis médical est une façon d'admettre que les soins pour une maladie sont une marchandise comme une autre et cela ne peut paraître qu'inadmissible au médecin que je suis car ou il s'agit d'esthétique pure et va pour le devis, ou il s'agit des meilleurs soins pour tel malade qui a telle maladie, et alors le devis paraît impensable dans ce pays qui a choisi de mettre la santé de ses habitants au-dessus de tout et en dehors du marché économique, même si cela doit faire partie de l'économie et faire partie du budget du pays, d'où la nécessité pour les choses non graves de réagir avec l'esprit de frugalité que demande une république démocratique dont nous avons parlé.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">Le bonus est une injure au travail du médecin qui est un art qu'il applique avec toute sa conscience professionnelle à laquelle il essaye comme chacun d'ajouter sa responsabilité citoyenne en évitant le gaspillage. Lui seul sait ce qu'il doit prescrire et la volonté des administratifs de faire moins prescrire les médecins est aussi insultante que celle des laboratoires de vouloir les faire prescrire davantage! Que chacun reste à sa place et donne seulement les informations utiles. Une juste rémunération est la seule rétribution digne de ce que fait le médecin!</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">Pointons que les économies à court terme en matière de santé ne sont pas des économies et que la prévention dans notre pays est mal valorisée voire peut-être non considérée. Le bon sens a été perdu qui disait "Mieux vaut prévenir que guérir"; il ne s'agit certes pas de rajouter des mesures hygiénistes, mais de favoriser l'information des citoyens par les voies modernes de cette information et de rendre les choses possibles par exemple en ne se contentant pas de dire qu'il faut manger six fruits et légumes par jour quand<span style=""> </span>le prix de ces deux catégories d'aliments est souvent prohibitif. Des domaines aussi essentiels que la vue, l'audition ou les soins dentaires ne sont pas reconnus comme tels en France, pour des raisons que l'on peut dire historiques depuis la création de la Sécurité Sociale et les non remboursements ou les remboursements très faibles des lunettes et autres prothèses et des soins dentaires rendent les déficiences impossibles à combler pour les familles modestes.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">La précarité et les difficultés sociales qui ne cessent d'augmenter, ne sont pas à mettre au compte ou à mélanger avec le système de santé, de même qu'il ne faut pas inverser causes et effets et c'est parce que de moins en moins de personnes peuvent avoir accès aux soins, sont sans mutuelles, que l'on assiste à une dégradation de la santé en France. La situation devient même critique. Les États-Unis sont le meilleur contre -exemple en la matière.</span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">La vaccination elle-même, symbole de la prévention, commence à présenter de sérieux déficits. L'abus des psychotropes (et ce n'est pas chez les personnes âgées que cela est choquant car on conçoit que toutes les fonctions se dégradent au fil des ans y compris neurologiques et psychiques et nécessitent alors de la chimie) tient là encore au manque de praticiens pouvant prendre en charge les maladies ou les souffrances psychiques autrement que par de lourds traitements psychiatriques. L'écoute prend du temps et demande des praticiens disponibles et formés, compétents, ainsi que la volonté politique de donner une place à chaque type de thérapeutique comme il serait utile et urgent de le faire pour la psychanalyse, alternative efficace à la seule chimiothérapie. </span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;">Par ailleurs, les autorités de santé se mettent d'un coup à compter sur Internet et à favoriser voire à prôner l'automédication par pur intérêt économique là encore immédiat. La génération de médecins à laquelle j'appartiens a entendu les discours inverses et les risques encourus par les interactions médicamenteuses. Combien coûtent les conséquences de l'automédication en vies, en souffrances, en hospitalisations, en invalidités et séquelles de toutes natures et au final en euros puisque celui-ci devient l'unité de mesure et de valeur de la santé ? Les maladies iatrogènes se sentent-elles si seules qu'il faille créer la catégorie des "maladies autogènes"? Faut-il supprimer les médecins pour faire des économies et développer les sites Internet qui traitent de santé ou investir dans des campagnes médiatiques ? Si Internet et les média pouvaient prendre la place des médecins, il n'y aurait pas autant de demandes de consultation, preuve que les patients viennent chercher dans la relation intersubjective si particulière qui existe entre un médecin et un patient, autre chose qu'une recette, une ordonnance et cela même pour les plus cartésiens au sens de la vulgate du mot.<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;"><span style=""> </span><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt;" lang="FR">Nous ne souhaitons pas parler des médecins qui ne veulent pas soigner les personnes bénéficiant de la CMU ou les plus pauvres car nous avons du mal à les considérer comme de vrais médecins. Nous avons cependant retranscrit ci-dessous les articles les concernant pour que chacun se fasse son idée et nous avons donné notre avis sur les secteurs alors que nous défendons avec force une médecine libérale certes, c'est-à-dire où le patient choisit son médecin et celui-ci l'accepte comme patient, avec des tarifs qui tiennent compte de tout ce que nous avons dit pour permettre au médecin et à sa famille de vivre correctement mais qui restent compatibles par leur tact et leur mesure avec un but de bienveillance et de service aux êtres humains tel que cela est énoncé dans le serment d'Hippocrate.</span><span style="" lang="FR"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt;">Bonne lecture des brèves qui suivent.</span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><a name="8f34e4aafb64264121d4252dd2dad734"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Hôpitaux : « Plus de pouvoirs pour les directeurs ? »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">L’Humanité, La Tribune, Le Journal du Dimanche</span></b></span><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /></span></b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">L’Humanité note brièvement que <i>« la version provisoire d’un projet de loi intitulé «Patients, Santé et Territoires» prévoit selon l’AFP un accroissement des pouvoirs des directeurs d’hôpitaux, qui seront «patrons uniques» des établissements, pourront venir du privé et être recrutés par «voie contractuelle» ».<br /></i>Le quotidien ajoute que <i>« le projet prévoit aussi de lier la rémunération des médecins hospitaliers à leur activité et d’accorder une place plus grande aux cliniques privées ».<br /></i>La Tribune retient pour sa part que <i>« les directeurs généraux des futures Agences régionales de santé pourront décider de la création d’une communauté hospitalière de territoires et ce, alors qu’initialement ces restructurations devaient se faire sur la base du «volontariat incité» ».<br /></i>Le Journal du Dimanche estime quant à lui que <i>« le gouvernement veut forcer les hôpitaux à fusionner », </i>et note que <i>« les résistances locales restent fortes ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <table class="MsoNormalTable" style="width: 100%;" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"> <tbody><tr style=""> <td style="padding: 0cm;"> <p><a name="453194d7eb03adfceb68548fe3bf44c5"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La tension entre médecins et gouvernement monte d'un cran »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos, La Tribune</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /> Les Echos constatent en effet que <i>« le climat se dégrade entre le gouvernement et les médecins, alors que les négociations doivent reprendre sur les sujets sensibles de la consultation à 23 euros et des dépassements d'honoraires ».<br /> </i>Le journal se penche sur le <i>« dernier sujet de conflit en date : l'obligation qui sera faite aux médecins et aux dentistes d'informer leurs patients par écrit sur les tarifs de leurs actes lorsqu'ils dépassent » </i>70 euros.</span><i><br /> </i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien livre la réaction de Michel Chassang, président de la CSMF, qui déclare : <i>« C'est une ânerie. De nombreux actes, en radiologie ou en psychiatrie par exemple, sont à ce prix. Cette mesure entraînera une paperasserie inutile ».<br /> </i>Les Echos ajoutent que pour le SML, <i>« le niveau de 70 euros «ne correspond pas à grand-chose» », </i>et notent que <i>« seul MG France approuve : «C'est un niveau raisonnable, en tout cas pour les généralistes», déclare Vincent Rébeillé-Borgella, vice-président du syndicat ».<br /> </i>Le journal observe qu’<i>« au-delà de cette mesure, Michel Chassang dénonce «un acharnement» des pouvoirs publics sur les dépassements d'honoraires pratiqués par les médecins du secteur 2 ».<br /> </i>Le quotidien rappelle ainsi que <i>« le mois prochain paraîtra un décret qui permettra aux caisses d'assurance-maladie d'infliger des sanctions financières aux professionnels qui pratiquent des dépassements au-delà du «tact et de la mesure» ».<br /> </i>Le président de la CSMF déclare à ce propos : <i>« Je m'insurge contre ce climat de suspicion nauséabond. C'est à l'Ordre des médecins de sanctionner les abus, pas à l'assurance-maladie ».<br /> </i>Les Echos relèvent que de son côté, <i>« Michel Régereau, président CFDT de la CNAM, estime que l'amende devrait s'appliquer aux médecins dont les tarifs atteignent «entre 2 ou 3 fois» ceux de la Sécurité sociale ».<br /> </i>Le responsable déclare : <i>« Ce que je demande surtout, c'est que cette procédure quitte le domaine du Conseil de l'Ordre des médecins pour venir à la Commission des pénalités des caisses primaires ».<br /> </i>La Tribune indique pour sa part que <i>« l'Igas émet des réserves sur le paiement des médecins à la performance ».<br /> </i>Le journal fait savoir que selon un rapport remis à Roselyne Bachelot en juin dernier, l’Igas estime qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« introduire [des objectifs d’efficience en matière de prescriptions] risque de saper la</span></em> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">légitimité du dispositif qui […] sera soupçonné d’obéir à des motivations «comptables» et non sanitaires ».</span></em><i><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien ajoute que l’Igas « propose de privilégier la notion de «paiement de la qualité» à celle de «paiement à la performance» ».</span></em></i></span></p> </td> </tr> <tr style=""> <td style="padding: 0cm;"> <p><a name="1bcb0cad3baf983da195de112853ce30"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Liberté d’installation : « Les médecins vont-ils suivre l’exemple des infirmières ? »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Croix</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">La Croix note à son tour que « les infirmiers et infirmières acceptent de restreindre leur liberté d’installation ».</span></em><i><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal retient ainsi qu’« en échange d’une revalorisation tarifaire, 4 syndicats ont signé un accord prévoyant une limitation des installations dans les zones sur-dotées en infirmières ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien s’interroge : « Les médecins vont-ils suivre l’exemple des infirmières ? ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">La Croix livre les propos de Fabien Quédeville, président du Syndicat des jeunes médecins généralistes, qui déclare : « Il n’est pas question que nous acceptions un accord [de ce genre]. A nos, yeux cela revient à sacrifier les jeunes générations au profit de celles déjà installées ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le responsable ajoute : « Il faut voir la réalité en face : de moins en moins d’étudiants s’orientent vers la médecine générale et ceux qui font ce choix sont peu nombreux à s’installer en libéral. Toute mesure coercitive qui empêcherait les praticiens d’aller travailler là où ils le souhaitent ne ferait que décourager un peu plus les vocations ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Fabien Quédeville indique que « pour remédier » à la « mauvaise répartition des médecins sur le territoire, […] il faut privilégier des mesures structurantes, à la fois au niveau de l’aménagement du territoire et de l’organisation du système de soins ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Ce qu’il faut, c’est aussi développer des mesures incitatives en revalorisant le métier et en favorisant l’exercice dans des structures collectives de type maison de santé », poursuit le responsable syndical.</span></em></i></span></p> </td> </tr> <tr style=""> <td style="padding: 0cm;"> <p><a name="bb8a63ba6e69e01e99c3144de52d6330"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Désertification médicale : « Les médecins se prennent en charge »</span></strong></a><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">L’Humanité</span></b></span><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">L’Humanité remarque en effet dans un article que « les médecins libéraux du Grand Ouest n’ont pas attendu la loi sur la réforme du système de santé pour s’organiser et tenter d’enrayer la désertification médicale ».</span></em><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal explique que les « les URML de Basse-Normandie, Bretagne et Pays-de-la-Loire planchent depuis 18 mois à une nouvelle organisation territoriale de santé », afin de « créer un réseau de proximité organisé pour et autour des patients ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien cite notamment Benoît Féger, président de l’URML Bretagne, qui indique que « l’idée, c’est de créer des pôles pluridisciplinaires reposant sur des projets de santé à l’échelle d’un bassin de vie apportant une réelle plus-value pour les patients (continuité des soins) comme pour les professionnels (charge de travail moindre) ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">L’Humanité retient qu’« en travaillant ainsi en amont, ces généralistes libéraux espèrent bien «peser sur certaines dispositions de la loi» qui ne leur conviennent pas ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Luc Duquesnel, de l’URML Pays-de-la-Loire, déclare ainsi que « dans le projet de loi, il n’y a rien sur l’aide au fonctionnement des structures. Si rien ne va dans ce sens, cela veut dire qu’on n’aura pas les moyens de fonctionner. Nous n’hésiterons pas à mettre les médecins en garde et leur déconseiller d’entrer dans ces structures ».</span></em></span></i></p> </td> </tr> </tbody></table> <p style="margin: 0cm 0cm 0.0001pt;"><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif"; display: none;"><o:p> </o:p></span></i></p> <table class="MsoNormalTable" style="width: 100%;" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"> <tbody><tr style=""> <td style="padding: 0cm;"> <p><a name="968e12b749ba2f4d2a6dd2579f6e74ff"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">L’Etat pourrait fixer les tarifs des médecins »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune, Les Echos</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></p> <p><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune observe que « le déficit toujours très élevé de la branche maladie de la Sécurité sociale et la perspective de recettes moins élevées que prévu en 2008 et 2009 poussent le gouvernement à réaliser de nouvelles économies ».</span></em><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal remarque ainsi que « l'avant-projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009 devrait permettre à l'État et à l'assurance-maladie de reprendre la main sur les tarifs des médecins ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien explique qu’« une première mesure doit réformer la Commission de hiérarchisation des actes, qui participe à la fixation de la valeur des actes médicaux. Aujourd'hui, cette commission est pilotée à parité par l'assurance-maladie et par les professionnels de santé. Le projet du gouvernement serait de l'étatiser, en la transformant en comité dirigé à 60% par l'État et à 40% par l'assurance-maladie ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune ajoute qu’<span style="display: none;"><span id="1220947500951S"> </span></span>« une deuxième mesure prévoirait, en cas de dérapage des dépenses, […] d'autoriser l'assurance-maladie à baisser unilatéralement les tarifs ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal aborde la réaction d’un syndicat de médecins, qui estime que « c'est inique. On constate l'acharnement du gouvernement à empêcher toute revalorisation de la rémunération des médecins. Cela ne sert plus à rien de négocier les tarifs avec l'assurance-maladie si elle peut les revoir à la baisse par la suite ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos constatent également que « le gouvernement réfléchit à l'instauration d'un mécanisme de «stabilisateurs automatiques» permettant à l'assurance-maladie de prendre des mesures de redressement immédiates en cas d'alerte sur les dépenses ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal note que « le ministère de la Santé envisage de créer un «comité de hiérarchisation des actes» médicaux, sur le modèle du comité économique des produits de santé pour le médicament. Mais Matignon serait hostile à ce projet ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Dans le même ordre d'idée, la Haute Autorité de santé pourrait être chargée, en amont, de «classer les actes [médicaux] selon une échelle de service rendu ou attendu», comme elle le fait déjà pour les médicaments. Avec une incidence, à terme, sur le niveau de remboursement », poursuit le quotidien.</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos ajoutent que « l'hôpital devrait également être concerné », relevant notamment que « les prescriptions de chaque médecin hospitalier seraient désormais mesurées afin de mieux contrôler les dépenses ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal cite cependant une « source gouvernementale », qui précise qu’« aucune de ces mesures n'est encore arbitrée. Certaines d'entre elles sont proposées régulièrement par différents ministères, et ne sont finalement pas retenues ».</span></em></span></i></p> </td> </tr> <tr style=""> <td style="padding: 0cm;"> <p><a name="3c85829c604e143155261da0f3abf2bb"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« L'accès direct à certains médecins spécialistes en net recul »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos, Le Figaro économie</span></b></span><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong></p> <p><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos observent que « la mise en place du médecin traitant, en janvier 2006, a sensiblement modifié le mode d'accès des patients à certains spécialistes ».</span></em><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal indique ainsi qu’une étude de l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé « montre que l'accès direct - sans passer par le conseil du généraliste - a chuté de 20% pour les psychiatres, de 33% pour les dermatologues et jusqu'à 58% pour les ORL, dès la première année d'entrée en vigueur de la réforme ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien relève néanmoins que « si l'on considère l'ensemble des spécialistes, l'impact de la réforme est limité : 28% des assurés sont allés les voir sans passer par la «case généraliste» en 2006, contre 32% avant la réforme ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos ajoutent que « si l'étude de l'Irdes ne permet pas de savoir si le nombre de consultations de spécialistes a baissé, l'assurance-maladie a observé un recul de 4% en volume au cours des 9 premiers mois de 2006 ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Cet effet s'est apparemment estompé par la suite, selon les syndicats de médecins », conclut le journal. </span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro économie aborde également cette étude de l’Irdes, retenant « les petits mensonges des assurés ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal note que le « taux d’«accès direct» aux spécialistes s’élèverait à 13% », et non 2 % selon l’assurance-maladie.</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien explique qu’« aucune preuve n’étant exigée, l’assuré, pour éviter de perdre quelques euros, est souvent tenté d’affirmer à tort qu’il a été envoyé par son médecin traitant ».</span></em><br /> <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Sciemment ou pas, les spécialistes qui veulent garder ces patients se font complices de cette triche, en cochant la case voulue sur la feuille de soins », poursuit Le Figaro économie. (Etude consultable sur le site des </span></em></span></i><a href="http://www.lesechos.fr/info/sante/300290468-l-etude-de-l-irdes-sur-les-modes-d-acces-aux-specialistes-en-2006.htm" target="_blank"><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Echos</span></em></a><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">)</span></em></p> </td> </tr> </tbody></table> <p><a name="e1b3b5cd4293973d8734138ddad0f0b2"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les médecins sur la sellette »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Libération, Le Figaro économie, Le Parisien, Le Monde, La Croix, L’Humanité, La Tribune, Les Echos</span></b></span><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></em><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">C’est ce que titre Le Parisien, qui relève que « dans son rapport [sur les comptes 2007 de la Sécu], la Cour des comptes critique les médecins, qui ne jouent pas le jeu des économies ».</span></em><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« L’Etat doit reprendre en main ce dossier brûlant alors que le déficit atteindra 4 milliards d’euros », poursuit le journal.</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien note ainsi que « la Cour a vertement critiqué «les revalorisations coûteuses» accordées aux médecins. Les Sages estiment que l’assurance maladie a une fâcheuse tendance à leur accorder des hausses de tarifs sans vérifier si les promesses d’économies faites sont vraiment tenues ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien observe que « l’an dernier, selon la Cour, les dépenses de médicaments et de produits de santé ont augmenté de 5% alors qu’elles devaient baisser de 2,5% ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Idem pour les honoraires : les émoluments des médecins n’auraient dû progresser que de 1,1%. Au final, «la hausse a été de 3,9% contre 2,9% en 2006 » (+ 3,4% pour les spécialistes et + 5,2% pour les généralistes) », ajoute le quotidien.</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal indique que pour le président de la Cour, Philippe Séguin, « l’Etat doit reprendre la main dans le jeu conventionnel et «conditionner ces revalorisations aux résultats effectivement obtenus» ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien conclut que « les médecins se retrouvent sous pression. Et cette fois-ci l’opinion n’est pas forcément en leur faveur. Selon un récent sondage de la Drees, plus de 70% des Français jugent que limiter la liberté d’honoraires est l’une des vraies solutions pour freiner les dépenses de santé… ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro économie retient de son côté que « la Cour des comptes veut voir les économies avant les hausses de tarifs ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal s’interroge : « Faut-il pour autant baisser les tarifs médicaux quand les dépenses s'envolent, comme certains le souhaitent au ministère de la Santé ? Bercy est réticent, car «nous ne sommes plus en 1995, et les tarifs médicaux ne sont pas une variable d'ajustement» ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le Monde consacre une page au sujet, observant que « la Cour des comptes préconise un plan drastique ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal note que « l'ampleur du déficit avive les tensions avec les médecins », et relève que « dans sa quête d'économies à tout prix, le gouvernement est en train de s'attirer les foudres des praticiens libéraux qui constituent encore une part importante de son assise électorale ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Libération se penche également sur « les pistes de Séguin pour sauver la Sécu ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien remarque, entre autres, que « les pharmaciens et les infirmiers libéraux [sont] dans le collimateur de la Cour des comptes cette année. Les premiers seraient trop nombreux, ce qui les pousse à appliquer des marges élevées sur les médicaments afin de préserver la rentabilité des officines. Quant aux infirmiers, ils ont réussi à faire progresser leur pouvoir d’achat de 34% en 6 ans ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune observe pour sa part que « la conjoncture complique le budget de la Sécu », tandis que La Croix titre son article : « Volée de bois vert sur les comptes de la Sécu ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal relève lui aussi que « les médecins sont dans le collimateur du gouvernement », indiquant qu’« en cas de dérapage des dépenses, l’assurance maladie pourrait baisser les tarifs des médecins libéraux ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">La Croix cite notamment Michel Chassang, président de la CSMF, qui remarque : « On a l’impression que les médecins libéraux sont devenus les Domenech du monde de la santé. Tout ce qui va mal en France, c’est de leur faute ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Et L’Humanité parle sur sa Une de « constats d’échec », indiquant que « la Cour des comptes dénonce l’inefficacité de la réforme de l’assurance maladie et l’alourdissement des charges des assurés ».</span></em></span></i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="726e0fea0ca8694321f4fe96d3f363ca"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Santé : Nicolas Sarkozy monte au front pour défendre un projet de loi contesté »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /><span class="journal">Les Echos, La Croix, L’Humanité</span><strong><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><br /></span></b><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos notent que « le président de la République monte au créneau pour défendre le projet de loi «hôpital, patients, santé et territoires» ».</span></em><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal indique ainsi que « Nicolas Sarkozy se rend aujourd'hui à Bletterans, dans le Jura, où il s'exprimera sur «la politique de santé et de la réforme du système de soins» ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos rappellent en effet que « le projet de loi est contesté de toutes parts », relevant qu’« hier, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, a jugé que la nouvelle loi allait mettre les organismes de Sécurité sociale «sous la tutelle des ARS» ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien poursuit : « Le «renforcement de l'autorité de l'Etat» sur le système de santé sera «amplifié» au détriment de la «démocratie». Le texte donnera «tous les outils juridiques et politiques pour fermer, concentrer, fusionner» des services hospitaliers «aux dépens de la qualité et de la proximité», estime le syndicat ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos relèvent que « la grogne monte aussi chez les professionnels de santé. Une intersyndicale de l'AP-HP a appelé à la mobilisation le 2 octobre contre un texte qui vise, selon elle, à «démanteler» cet ensemble de 38 établissements ». </span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal ajoute que la CSMF « dénonce «une étatisation à tous les étages» », tandis que « MG France demande «le retrait» d'un article du projet de loi qui prévoit le doublement des pénalités, à 7.500 euros, pour les médecins qui refuseront la réquisition dans le cadre de la permanence des soins ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">La Croix remarque de son côté que « la réforme de l’hôpital entre dans sa dernière ligne droite ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien observe qu’« à l’Elysée, on ne souhaite pas assister à la même levée de boucliers qu’avec la réorganisation de la carte judiciaire ou militaire ».</span></em></span></i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="79dea6ef6f7edd320c47484b11856dca"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Alerte sur la démographie médicale »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro économie</span></b></span><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro économie relève que « pour la première fois, l'an dernier, la densité de médecins a reculé en France. Et de façon significative ».</span></em><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal indique que « selon les statistiques que publie le Conseil national de l'Ordre, le nombre de médecins en activité est passé de 340,4 pour 100 000 habitants, au 1<sup>er</sup> janvier 2007, à 322,4 au 1<sup>er</sup> janvier 2008 ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien précise que « pour les seuls médecins en «activité régulière» (en excluant les remplaçants et les praticiens inscrits mais temporairement sans activité), le ratio est tombé de 315,5 pour 100 000 habitants à 300,2 ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro économie explique qu’« en valeur absolue, pourtant, le nombre de médecins en activité augmente encore faiblement (+ 1,2 %), pour atteindre 210 583. Mais cette hausse est moins rapide que celle de la population. Et surtout, elle ne durera pas ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal note ainsi que « les effectifs médicaux subissent un véritable effet de ciseaux. D'un côté, les départs en retraite se multiplient avec le papy-boom. […] De l'autre, le nombre d'étudiants en médecine a été restreint depuis les années 1970 ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Sans compter que les jeunes diplômés mettent de plus en plus de temps à s'installer : le nombre de remplaçants a grimpé de 25 % entre 2006 et 2007 », continue le quotidien.</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro économie constate entre autres que « les mesures prises jusqu'ici pour tenter un rééquilibrage ne semblent rien donner ou presque. L'Ordre a passé au crible les zones «sous-médicalisées» où les médecins peuvent prétendre à des aides à l'installation ou à un bonus de 20 % sur le montant de la consultation ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Résultat : 2 installations l'an dernier dans ces zones en Région Centre, 2 dans les Pays de la Loire, 1 en Auvergne, 1 en Bourgogne, 1 en Ile-de-France, aucune en Bretagne, aucune en Champagne-Ardenne », observe le journal. (Etude à télécharger sur le site du </span></em></span></i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><a href="http://www.lefigaro.fr/assets/pdf/atlas2008.pdf" target="_blank"><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Figaro</span></em></a></span><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">)</span></em><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="3487b0c621ba0bca7ad04656573f7d7c"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Christian Saout : « La médecine libérale doit être au service de la population »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Monde, Le Figaro économie </span></b></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Monde publie un entretien avec Christian Saout, président du Collectif interassociatif sur la santé, qui fédère les associations de patients, qui était l'invité de l'université d'été de la CSMF, ce week-end à Cannes (Alpes-Maritimes).</span></em><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le responsable revient sur le discours sur la médecine libérale de Nicolas Sarkozy, la semaine dernière : « C'est un discours d'intérêt général, […] qui affirme le fait que la médecine libérale doit être au service de la population, en ne refusant pas d'assumer des missions de service public, comme les gardes de nuit, par exemple ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">A propos du projet de loi « Hôpital, patients, santé, territoire », Christian Saout remarque que « les médecins poussent des cris d'orfraie face à certains aspects du texte, mais c'est parce qu'ils veulent obtenir l'augmentation de 1 euro du prix de la consultation au printemps prochain. Ils engrangent de la révolte pour mieux peser dans les négociations avec l'assurance-maladie ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le président du CISS estime que « ce projet de loi est loin d'être mauvais, au contraire, il ne va pas très loin ! Il tente d'organiser le système de soins, au travers de l'instauration des agences régionales de santé, parce que le système souffre de désorganisation ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Nous espérons qu'il y aura un véritable schéma régional d'organisation des soins, qui sera susceptible de coordonner l'hôpital et la médecine de ville », poursuit le responsable.</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Christian Saout déclare que « les temps ont vraiment changé. Chaque profession fait des efforts de modernisation et d'organisation et il n'y a aucune raison que les médecins n'en fassent pas au nom d'un pacte qui prévalait en 1945 ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Si on ne régule pas le système, on ne pourra jamais répondre à la problématique du coût de la santé qui explose et des inégalités d'accès aux soins sur le territoire qui deviennent criantes. Les médecins doivent, à leur tour, le comprendre », continue le responsable.</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro économie rappelle de son côté que « les médecins libéraux et l’assurance-maladie reprennent jeudi leurs négociations ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal relève que « le directeur de l’assurance-maladie, Frédéric Van Roekeghem, a prévenu vendredi que ces négociations devraient aboutir «d’ici la fin de l’année» ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien observe en outre que lors de l’université d’été de la CSMF, « Roselyne Bachelot a tenté de rassurer les médecins inquiets ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro économie relève ainsi que « Mme Bachelot a indiqué qu’il n’y aurait «aucune étatisation du système de santé». Elle a également promis que le budget 2009 de la Sécurité sociale fixerait un objectif de dépenses «réaliste» pour les soins de ville ».</span></em></span></i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="6eff1dab8cf8b18811a50fd79ebebbec"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les pharmaciens opposés aux médicaments en libre accès »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien rappelle que « depuis fin juin, […] le patient peut désormais se servir dans les rayons » d’une pharmacie, depuis la publication d’un décret qui « permet sur la base du volontariat aux 23 000 officines de vendre à prix libre devant leur comptoir environ 200 médicaments, tous non remboursables ».</span></em><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal constate cependant que « ça démarre lentement ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien indique ainsi que selon un sondage du Moniteur des pharmaciens, « 2 mois plus tard, à peine 17,73 % des pharmacie avaient installé des rayonnages spéciaux, 28,13 % envisageaient de le faire «dans les prochaines semaines» et… 42 % refusaient obstinément d’en proposer ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien observe que « c’est dans les petites officines que la résistance est la plus forte, car le premier problème, c’est un manque de place ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« C’est aussi une question de principe », ajoute le journal, qui cite une pharmacienne qui déclare : « En vendant des médicaments comme en grande surface, on scie la branche sur laquelle on est assis ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien parle en outre de « mauvais point pour la santé publique », citant une autre pharmacienne qui « ne mettra en libre accès que de l’homéopathie » : « Je ne veux pas risquer de surdose, ni de procès. Les gens font déjà n’importe quoi quand ils s’automédiquent ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal remarque enfin que « selon la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, les prix des produits ont baissé de 2,4 % en juillet. Pourtant, selon les pharmaciens, les laboratoires n’ont pas bougé leurs prix ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le FSPF explique que « certains pharmaciens ont eu peur que leurs collègues voisins ne leur prennent des clients. Ils ont rogné leur marge par réflexe défensif mais en laissant les médicaments derrière le comptoir ».</span></em></span></i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="2f581498c517393d668ad75e037d57cb"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Complémentaires santé : vers une hausse des tarifs »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">C’est ce que titrent Les Echos sur leur Une.</span></em><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal constate que « les assureurs sont à cran. Taxe sur les complémentaires santé, taxe sur l'assurance-vie de 1,1 % destinée à financer le revenu de solidarité active : à deux reprises cet été, ils ont été mis à contribution par les pouvoirs publics, sans concertation ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien livre un entretien avec Gérard de La Martinière, président de la Fédération française des sociétés d'assurances, qui « dénonce la façon dont les pouvoirs publics ont géré ces deux dossiers et fustige le bilan du gouvernement, «étonnant de pauvreté dans le domaine de la protection sociale» ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Il estime que le prélèvement sur les complémentaires santé représentera une ponction d'environ 4 % de leur chiffre d'affaires. Ce qui, selon lui, remet en question leur modèle économique », poursuivent Les Echos.</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal note que le responsable « considère, dans ces conditions, que la seule marge de manoeuvre des assureurs privés «sera d'augmenter les tarifs, et d'expliquer pourquoi aux assurés» ».</span></em></span></i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="7475b0e3a4fa0bc238cf5e57070f98e0"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Des sanctions contre les médecins qui refusent des patients pauvres »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Monde</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Cécile Prieur observe dans Le Monde que « le gouvernement hausse le ton envers les médecins qui refusent de soigner les plus défavorisés ».</span></em><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">La journaliste indique en effet que « dans son avant-projet de loi "Hôpital, patients, santé, territoire", Roselyne Bachelot instaure des sanctions financières contre les praticiens qui refoulent de leurs cabinets les bénéficiaires de la Couverture maladie universelle ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« La ministre cherche à endiguer le développement de pratiques contraires au serment d'Hippocrate », poursuit Cécile Prieur, qui cite ce texte : « Plusieurs dispositions encadrent et répriment déjà le refus de soins mais il est nécessaire d'interdire très clairement la discrimination pour raisons financières ou sociales ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">La journaliste remarque que « pour les médecins de secteur 2, recevoir des patients CMU constitue un manque à gagner », et note que « devant la faiblesse des sanctions des juridictions ordinales, le ministère de la Santé a décidé d'instaurer des sanctions administratives ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Cécile Prieur explique que « le projet de loi propose "d'instaurer une présomption de preuve en faveur des assurés", en permettant aux CPAM de recourir au "testing". Si le refus de soins est prouvé, les CPAM pourront prendre des sanctions financières, voire retirer au médecin son droit au dépassement d'honoraires, s'il récidive. Ces décisions pourront être publiques "afin de montrer que le refus de soins est un acte grave" ».</span></em></span></i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="a78d8736d453c19c3aab00c49f1a3045"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">La santé, « un luxe pour les pauvres »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">L’Humanité, Le Parisien, Le Figaro</span></b></span><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> </span></strong><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br /></span></b><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">L’Humanité rend compte du baromètre Ipsos-Secours Populaire français, qui « dresse un tableau de l’état de santé de nos concitoyens plutôt terrifiant ».</span></em><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal indique ainsi que selon ce sondage, « 39 % des Français ont déjà retardé ou renoncé à un soin en raison de son coût ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien continue : « 38 % des foyers dont les revenus mensuels sont inférieurs à 1 200 euros ont renoncé ou différé l’achat de prothèses dentaires, 40 % d’entre eux ont retardé ou annulé l’achat de lunettes ou de lentilles de contact ! ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Pas étonnant alors que, interrogés sur la perception de leur état de santé, les plus pauvres répondent à 22 % que celui-ci est peu satisfaisant », ajoute L’Humanité.</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal précise que « les soins ne sont pas seuls en cause quand 30 % des personnes interrogées disent ne pas avoir les moyens financiers pour disposer d’une alimentation saine et équilibrée ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">L’Humanité cite en outre l’anthropologue et médecin Didier Fassin, qui note dans « Alerte pauvreté : les inégalités ruinent la santé », édité par le Secours Populaire français, que pour « agir sur les inégalités de santé, il faut réduire l’ensemble des inégalités sociales ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien aborde brièvement ce baromètre, relevant que « l’achat de prothèses dentaires est le soin le plus souvent sacrifié ou retardé (par 31 % des personnes interrogées), suivi de l’achat de lunettes ou de lentilles de contact (29 %) ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Viennent ensuite, une consultation chez un spécialiste (24 %), un dentiste (23%)... », ajoute le quotidien.</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro relaie pour sa part le baromètre AG2R-La Mondiale, réalisé par LH2, remarquant que « les ménages ne dépensent plus comme avant ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal observe que « près d’un Français sur 5 a modifié son comportement depuis l’instauration de franchises », ajoutant que « 86 % des Français estiment que les dépenses de santé sont de moins en moins bien remboursées ».</span></em></span></i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(239, 94, 21);"><o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Hôpital : l'Igas veut moraliser la rémunération des médecins » </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">La Tribune, Le Point numéro 1880</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(239, 94, 21);"><o:p></o:p></span></p> <p><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">La Tribune indique qu’un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales « dénonce l'opacité des rémunérations des médecins hospitaliers ».</span></em><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Il propose la mise en place de contrats fixant des objectifs de volume d'activité et d'efficience, avec à la clef une part de revenu variable », explique le quotidien.</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal retient que « ce document constate «des difficultés croissantes» dans les systèmes de rémunération des praticiens, essentiellement à l’hôpital public, avec un régime salarial «déconnecté de l’activité» ou un temps de travail quantifié en demi-journées et non en nombre d’heures ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">L’Igas remarque ainsi : « Ce système a produit des dérives nombreuses et jamais sanctionnées. La mission a constaté des cas de sous-activité manifeste ou des situations dans lesquelles certains praticiens sont d’abord engagés dans des activités autres que le soin ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune précise que « deux zones d’ombre sont mises en exergue. «Les rémunérations de la permanence des soins constituent désormais un complément de salaire important. […] Ensuite, l’exercice de l’activité libérale au sein des hôpitaux a donné lieu à des dérives ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal indique que l’Igas recommande entre autres de « développer une approche contractuelle dans le management des équipes pour refonder le système de rémunération sur des bases légitimes ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le Point consacre pour sa part un article à ces « mandarins en pétard », qui « refusent que soit taxée leur activité privée à l’hôpital ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le magazine relève que « le gouvernement est pour l’instant sensible au mécontentement des usagers envers cette médecine inégalitaire ».</span></em></span></i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(239, 94, 21);"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="5c39a7c63e78eae9745314b1ef23934e"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">L’hôpital et ses intérimaires « à prix d’or »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">L’Express numéro 2986</span></b></span><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> </span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(239, 94, 21);"><o:p></o:p></span></p> <p><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">L’Express constate sur une double page que « dans les régions qui attirent peu de médecins, les petits établissements manquent de praticiens ».</span></em><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le magazine observe que « des intérimaires proposent leurs services à prix d’or » et dresse le portrait de quelques-uns de ces « mercenaires fort discrets ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">L’hebdomadaire remarque que ces médecins qui « comblent au coup par coup les postes vacants des petits hôpitaux du nord, de l’est ou du centre de la France, […] n’ont pas de véritable statut. Mais leur avenir est assuré, tant que les effectifs de la profession continueront à se concentrer dans le sud du pays et dans les grandes villes ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">L’Express indique que « plusieurs dispositions du futur projet de loi Bachelot visent à inverser la tendance. En attendant, les autorités de tutelle ferment les yeux, faute de solution de rechange, et ce mode d’exercice semi-clandestin continue d’attirer les profils les plus variés ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le magazine relève notamment que « certains urgentistes n’hésitent pas à faire des «extras» dans des établissements éloignés de leur lieu de travail habituel. Une pratique illégale… mais nécessaire aux hôpitaux, contraints d’assurer la continuité des soins ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">L’Express précise que « les intermittents de l’hôpital ne voient pas tous la vie en rose », citant le cas d’une jeune généraliste parisienne qui « enchaîne les missions depuis la fin de ses études. Impossible pour elle de prévoir à l’avance ses vacances ou ses sorties ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">L’hebdomadaire relève par ailleurs que « sur place, les équipes font parfois preuve d’hostilité ».</span></em></span></i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(239, 94, 21);"><o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">145 000 hospitalisations liées aux médicaments » </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Le Figaro</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(239, 94, 21);"><o:p></o:p></span></p> <p><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Martine Perez note dans Le Figaro qu’une nouvelle étude dévoilée par l’Afssaps « vient de montrer que, contrairement à ce que l'on aurait pu croire, le pourcentage en France d'hospitalisations consécutives à une complication médicamenteuse n'a pas diminué ».</span></em><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">La journaliste indique ainsi que « 3,6% des hospitalisations en France seraient la conséquence directe d'un accident lié à un produit de santé ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Martine Perez rappelle qu’« il y a 10 ans, une enquête similaire avait mis en évidence un taux d'hospitalisation de l'ordre de 3,1% ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">La journaliste se penche ainsi sur cette étude, baptisée Emir (Effets indésirables des médicaments, incidences et risques), « menée par les centres régionaux de pharmacovigilance, en 2007, auprès de 2 692 malades âgés de 52,3 ans en moyenne ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Martine Perez explique notamment que « si 70% de ces hospitalisations concernent des effets indésirables proprement dits, 30% sont consécutives à des interactions médicamenteuses malencontreuses, notamment entre antalgiques et antibiotiques ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Les troubles en cause sont des atteintes vasculaires (en particulier des hémorragies), des troubles neurologiques, des problèmes gastro-intestinaux », précise la journaliste, qui note que « selon les enquêteurs qui ont réévalué chaque cas, la moitié des effets indésirables paraissent évitables, une partie provenant d'erreurs, de professionnels ou de patients ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Martine Perez ajoute que « sur les 167 médicaments mis en cause, les anticoagulants antivitamine K, […] particulièrement délicats à utiliser, sont au tout premier rang, avec 12,3% des cas d'effets indésirables menant à une hospitalisation ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">La journaliste indique que « si l'on extrapole ces données à l'ensemble de la population hospitalisée en service de médecine, c'est 143 915 personnes qui se retrouveraient à l'hôpital chaque année à cause d'un médicament ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Martine Perez fait savoir que « de nouvelles actions devraient être relancées dans les semaines qui viennent sur le bon usage des antivitamines K ».</span></em></span></i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(239, 94, 21);"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="1a22bfe4f0f71aea0f525662ee2b3e56"><strong><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">« Enquête sur les 5 millions de Français sans mutuelle »</span></i></strong></a><strong><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> </span></i></strong><span class="journal"><b><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Le Monde</span></i></b></span><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;"> </span></i><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(239, 94, 21);"><o:p></o:p></span></i></p> <p><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: black;">Le Monde remarque que « le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009 prévoit de taxer les complémentaires », et publie une « enquête sur les 5 millions de Français sans mutuelle ».<br />Le journal observe ainsi que « 8 % de la population […] renoncent à s'offrir une couverture complémentaire santé, majoritairement pour raisons financières ».<br />Le quotidien explique que « la couverture complémentaire pèse lourd dans le budget des ménages : le taux d'effort pour acquérir une mutuelle est de 10,3 % pour les ménages les plus pauvres contre 3 % pour les plus riches ».<br />« Or, posséder ou non une mutuelle est de plus en plus déterminant pour un bon accès aux soins », observe Le Monde, qui rappelle que « les soins sacrifiés concernent prioritairement les dents, les lunettes et les consultations chez le spécialiste ».<br />Le journal note que « pour pallier aux difficultés des tout petits revenus à s'offrir une couverture complémentaire, les pouvoirs publics ont créé, en 2005, une aide à la complémentaire santé appelée "chèque santé" ».<br />« Ouvert aux personnes dont les revenus sont compris entre 606 et 727,25 euros par mois, le chèque santé peine à trouver son public : seuls 330 000 assurés sociaux en bénéficiaient fin 2007 contre une cible potentielle de 2,5 millions de personnes. […] L'aide, entre 100 et 400 euros par an, n'est de toute façon pas toujours suffisante », remarque Le Monde.<br />Le quotidien relève que « conscient des blocages, le gouvernement a relancé, en janvier, une campagne d'information pour faire connaître le chèque santé. Mais est-ce suffisant ? ».<br />D’autant que « la taxation des complémentaires à hauteur d'un milliard d'euros, inscrite dans le projet de loi de finances de la Sécurité sociale 2009, ne pourra qu'augmenter le prix des cotisations », ajoute le journal.<br />Le Monde estime ainsi que « les inégalités dans l'accès à la couverture complémentaire risquent encore de se creuser ».</span></i><i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif"; color: rgb(239, 94, 21);"><o:p></o:p></span></i></p> <table class="MsoNormalTable" style="width: 100%;" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"> <tbody><tr style=""> <td style="padding: 0cm;"></td> </tr> <tr style=""> <td style="padding: 0cm;"> <p><a name="ca9462a77bc9dbd6beb56191fb063f4d"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« La faculté de médecine de Grenoble renforce l’égalité des chances »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /> <span class="journal">La Croix</span></span></b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Croix note en effet, sur près d’une page, qu’<i>« une nouvelle pédagogie a permis de doubler le nombre d’étudiants aux origines sociales modestes qui accèdent en deuxième année de médecine ».<br /> </i>Le journal explique : <i>« Terminés les enseignements dans des «amphis» de 700 étudiants. Fini le vacarme provoqué par les redoublants pour empêcher les nouveaux «carabins» de prendre des notes à un rythme de dactylo ».<br /> « À la place, chacun a reçu un DVD, contenant environ 500 heures de cours », </i>initialement pour mettre fin à un <i>« système absurde provoquant une mise en compétition effroyable des étudiants »</i>, selon Bernard Sèle, doyen de la faculté.<br /> Le quotidien indique qu’<i>« un bilan social dressé en fin d’année dernière a permis de mettre en évidence un effet inespéré de la réforme : si le profil social des inscrits en PCEM1 n’a guère évolué, le nombre d’étudiants des catégories socioprofessionnelles modestes passant en deuxième année a doublé », </i>passant de 7 à 15 %.<br /> La Croix cite Jean-Luc Bosson, biostatisticien et pilote de l’enquête, qui précise que <i>« d’ordinaire, un boursier d’État a 30 % de chances en moins de passer en deuxième année qu’un fils de cadre, en dépit de notes équivalentes au bac. Le recours aux boîtes privées, que tout le monde ne peut pas se permettre de payer, joue incontestablement un rôle ».<br /> </i>Le quotidien aborde cependant un <i>« point noir », </i>notant qu’<i>« avec 8 heures de présence hebdomadaire contre 20 auparavant, il y a beaucoup de liens qui ne se nouent pas ».<br /> </i>Jean-Luc Bosson observe ainsi que <i>« 75 % des étudiants déclarent se sentir isolés. Mais ils étaient déjà 60 % à se déclarer ainsi avant la réforme ».<br /> </i>La Croix remarque que <i>« les universités de Tours, de Montpellier et de Reims ont envoyé des délégués sur place afin de se faire une idée par elles-mêmes de l’efficacité du système. L’université d’Amiens pourrait même adopter la méthode dès la rentrée 2009 ».</i></span></p> </td> </tr> </tbody></table> <p><a name="a1e794e264f11920ab667e4c48615640"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Education thérapeutique : faire du patient l’acteur de sa santé »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro se penche sur <i>« l’éducation thérapeutique »</i> dont bénéficient certains patients atteints de maladies chroniques.<br />Le journal relève ainsi que <i>« nombre de diabétiques peuvent bénéficier d’une «semaine d’éducation» animée par une équipe de médecins, diététiciennes, podologues, infirmières. Objectif : apprendre aux patients à mieux gérer leur maladie […] ».<br /></i>Le quotidien note que <i>« l’éducation thérapeutique a des effets très positifs sur la qualité de vie des patients. […] Elle devrait faire son entrée officielle dans le paysage sanitaire français dans le cadre de la loi «Patients, santé et territoires» ».<br /></i>Le Figaro se penche sur le rapport sur le sujet remis mardi à Roselyne Bachelot, coordonné par le président du Comité interassociatif sur la santé, Christian Saout, et les professeurs Bernard Charbonnel et Dominique Bertrand.<br />Le journal relève notamment que les rapporteurs <i>« proposent que les maladies prioritaires soient le diabète, les pathologies cardio-vasculaires, l’asthme et le VIH. [Ils] ne considèrent pas l’éducation thérapeutique comme un nouveau métier, mais souhaitent l’acquisition de compétences spécifiques (qui) devront être exercées au sein d’une équipe soignante» ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="8af2e9e68f39f8128d151ea356fb3de3"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« IRM : les délais d'attente s'allongent »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br />Jean-Michel Bader fait savoir dans Le Figaro que <i>« l'association privée Imagerie Santé Avenir, qui regroupe les industriels de l'imagerie médicale, publie son baromètre [annuel] des délais moyens d'attente pour obtenir un examen IRM en dehors du cadre de l'urgence médicale ».<br /></i>Le journaliste constate que <i>« l'année 2008 est le pire score depuis janvier 2004. Il faut en moyenne 35,4 jours pour obtenir un examen IRM sur le territoire national ».<br /></i>Jean-Michel Bader observe qu’<i>« entre 2003 et 2005, le délai pour un examen IRM en cancérologie avait chuté du fait de l'augmentation d'installations de machines ».<br /></i>Le journaliste rappelle en outre que <i>« le plan Cancer de 2003 avait fixé comme objectif de délai raisonnable 15 jours maximum pour avoir un rendez-vous pour cet examen ».<br /></i>Jean-Michel Bader relève qu’<i>« une persistance des inégalités régionales a pu être observée, tant en termes d'équipements par million d'habitants variant du simple au double selon les régions, que de délais moyens d'obtention d'un rendez-vous (23 jours dans la région Midi-Pyrénées et 58 jours en Lorraine) ».<br /></i>Le journaliste explique comment ces chiffres ont été obtenus : <i>« Un cancérologue demande à un supposé patient opéré voici 3 mois d'un cancer du côlon de passer une IRM lombaire à réaliser «en urgence». Ce dernier demande un rendez-vous par téléphone ».<br /></i>Jean-Michel Bader constate que <i>« 54,5 % de l'ensemble des structures appelées ont pu communiquer un rendez-vous après deux appels en moyenne ».<br /></i>Ailleurs, <i>« c'est le parcours du combattant : l'ordonnance doit être lue au téléphone ou envoyée par la poste, des formulaires spécifiques doivent être remplis par le médecin ou le malade, et parfois, dans certaines structures privées, un système de prépaiement existe », </i>poursuit le journaliste.<br />Jean-Michel Bade note par ailleurs que selon le ministère de la Santé, <i>« des cabinets ou des services hospitaliers prennent plus de rendez-vous qu'ils ne peuvent normalement honorer ».<br /></i>Le journaliste remarque que <i>« la solution n'est pas simple à trouver : il faudrait que la totalité des appareils déjà autorisés entre 2003 et 2007 soit effectivement installée (il en manque un tiers) et que les appareils sous-utilisés soient rentabilisés ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="31c43f7b601490642a2eb1d298805f99"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les surprises du budget 2009 de la Sécurité sociale »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro économie</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro économie revient sur les 80 articles du projet de budget 2009 de la Sécu, qui <i>« recèlent des mesures que les ministres n’ont pas évoquées en présentant le texte ».<br /></i>Le journal constate ainsi que <i>« la partie maladie prévoit la possibilité pour les Unions régionales de l’assurance maladie de verser une rémunération forfaitaire aux médecins enseignants en médecine générale, pour rendre plus attractive cette nouvelle fonction ».<br /></i>A propos des <i>« actes en série », </i>le quotidien ajoute qu’«<i> une autorisation préalable sera instaurée au-delà d’un certain nombre de séances de kiné ou d’orthophonie, alors que Roselyne Bachelot n’évoquait que de simples référentiels indicatifs ».<br /></i>Le Figaro économie indique enfin qu’<i>« à partir de 2012, la Sécu ne remboursera plus les médicaments «en sus des prestations d’hospitalisation» aux hôpitaux incapables d’identifier individuellement les médecins prescripteurs ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="fd26699807636f0da699a26858120ac3"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Vers un dossier médical individuel aux Hôpitaux de Paris »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">L’Humanité, Le Parisien</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> L’Humanité indique en bref que <i>« l’AP-HP veut doter d’ici 2013 tous ses patients d’un dossier médical individuel informatisé «garantissant la confidentialité et la sécurité des données» ».<br /></i>Le journal ajoute que <i>« le «dossier hospitalier patient» sera «ouvert sur l’extérieur, vers le médecin de ville et le patient» et se mettra progressivement en place «entre 2009 et 2013» ».<br /></i>Le Parisien consacre également quelques lignes, dans ses pages locales, à cette <i>« vaste opération d’informatisation ».<br /></i>Le quotidien relève que <i>« dans 2 ans, chaque malade aura une seule et même référence pour les 37 hôpitaux de l’AP-HP. Toutes les informations concernant le patient seront consignées par informatique et consultables par tous les services de l’AP-HP 24 heures sur 24 ».<br />« Ce dossier sera même accessible par le médecin traitant qui recevra directement par messagerie électronique sécurisée les comptes rendus des examens réalisés en milieu hospitalier », </i>poursuit Le Parisien.</span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><a name="ee9da12c19515bfc496d66663ddce912"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Santé : ce qui attend les Français »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Nouvel Observateur numéro 2291</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le magazine s’interroge : <i>« Va-t-on devoir payer plus pour se soigner moins ? Faut-il s'attendre à une augmentation des cotisations des mutuelles ? ».<br /></i>L’hebdomadaire estime que <i>« le plan de rigueur de Roselyne Bachelot risque de creuser davantage les inégalités et de détériorer un peu plus le système ».<br /></i>Le Nouvel Observateur relève notamment que <i>« selon la Cour des Comptes, les prescriptions de médicaments et de produits de santé ont grimpé de 5% alors qu'elles auraient dû baisser de 2,5%. Idem pour les honoraires des médecins. Ils n'auraient dû progresser que de 1,1%, ils ont bondi de 3,9% ».<br /></i>Le magazine observe en outre que les dépassements d'honoraires <i>« ont doublé en 20 ans », </i>se penche sur la <i>« liberté d'installation surveillée », </i>ou encore note que <i>« la restructuration des petits établissements se poursuit, provoquant l'inquiétude des élus locaux et de leurs concitoyens. Tandis que les grands CHU continuent de s'enfoncer dans le rouge ».<br /></i>L’hebdomadaire aborde par ailleurs la <i>« gynéco en danger », </i>notant qu’<i>« en juin 2008, 20 postes d'interne en gynécologie médicale étaient ouverts ».<br />« Alors qu'il en faudrait au moins 100 par an pour remplacer les gynécologues médicaux qui partent à la retraite ! »,</i> remarque Gisèle Jeanmaire, coprésidente du Comité de Défense de la Gynécologie médicale.<br />Le Nouvel Observateur se penche enfin sur ces médecins étrangers qui <i>« pallient le manque de médecins en zone rurale ».</i><br />Le magazine s’intéresse à l’Association pour la Recherche et l'Installation de Médecins européens, qui <i>« joue les chasseurs de têtes à l'Est pour le compte d'hôpitaux ou de communes. Elle recrute et installe radiologues, psychiatres, anesthésistes, généticiens, ophtalmos... ».<br />« Prix du «package» : 46 000 euros, déboursés par les demandeurs », </i>ajoute l’hebdomadaire, qui précise que <i>« le médecin ne sort quasiment rien de sa poche. Mais s'engage à rester 5 ans en France ».<br />« Ces méthodes froissent l'Ordre national des Médecins », </i>remarque cependant le magazine.<br />Xavier Deau, président du Conseil de l'Ordre des Vosges, déclare ainsi : <i>« Nous désapprouvons l'aspect mercantile ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="c4bd9742f44839fa86ef207762dcf9d1"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Médecins : l’Assemblée veut limiter la liberté d’installation »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune, Le Monde</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> La Tribune note sur quelques lignes qu’<i>« un rapport de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale propose de «mettre des freins à l’installation de professionnels de santé dans les zones déjà surdotées en offre de soins», en premier lieu par des mesures désincitatives (moindre prise en charge des cotisations par l’assurance-maladie) ».<br /></i>Le quotidien fait savoir que <i>« des amendements seront déposés lors de l’examen du PLFSS 209 ou du projet de loi «Hôpital, patient, santé, territoire» ».<br /></i>Le Monde publie pour sa part un entretien avec le député Christian Paul, qui a présidé la mission d'information de l'Assemblée nationale sur l'offre de soins en France.<br />Celui-ci remarque que <i>« depuis 2 ou 3 ans, les déserts médicaux ont progressé en France et les inégalités dans l'accès aux soins se sont durcies. L'implantation des médecins généralistes et des spécialistes est totalement déséquilibrée ».</i><br />Christian Paul estime ainsi que<i> « le système de santé français, qu'on croyait être le meilleur du monde, est en train de craquer », </i>et déclare : «<i> Il faut établir les conditions d'un deal global avec les médecins, afin qu'ils soient incités à s'installer dans les zones déficitaires : il faut moduler leur mode de rémunération, en instaurant une part de paiement au forfait quand ils prennent en charge des maladies chroniques ou s'engagent sur les gardes de nuit et de week-end ».<br /></i>Le député souhaite également que l’on <i>« mette en place des normes de délai d'accès aux hôpitaux, pour qu'on aboutisse à un véritable maillage du territoire : aucun patient ne devrait être à plus de 30 minutes des urgences et plus de 45 minutes d'une maternité ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><a name="245faee79c7aabfa3fa69f12e1cea7ec"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les maires dénoncent les attaques contre les petits hôpitaux »</span></strong></a><span style=""></span><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos, L’Humanité</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> Les Echos notent en effet qu’<i>« alors que la ministre de la Santé va bientôt présenter son projet de loi sur l'organisation de l'offre de soins, les élus des petites villes rappellent dans un Livre blanc l'importance des petits établissements dans le système de santé ».<br /></i>Le journal remarque ainsi que <i>« Martin Malvy, président de l’Association des petites villes de France, est excédé par les campagnes médiatiques qui dénoncent régulièrement le coût de fonctionnement des petits hôpitaux et mettent en cause la qualité des soins qui y sont pratiqués ».<br /></i>Le quotidien relève que selon le responsable, <i>« ces accusations infondées ne visent ni plus ni moins qu’à justifier les fermetures de services actifs (médecine, chirurgie, obstétrique) qui tendent à réduire les hôpitaux de petites villes en simples établissements de long séjour ».<br /></i>Les Echos ajoutent que Martin Malvy met en avant <i>« le fait que le seuil d’économies d’échelle se situerait à un niveau assez bas, de l’ordre de 200 lits, et que la taille idéale d’une structure hospitalière irait jusqu’à 650 lits ».<br /></i>Le journal ajoute que <i>« l’APVF n’a pas d’opposition de principe au projet de loi Bachelot. Elle demande toutefois à ce que, par exemple, la mise en place des nouvelles communautés hospitalières se fasse avec prudence ».<br /></i>L’Humanité remarque également que <i>« les maires veulent préserver leurs hôpitaux ».<br /></i>Le quotidien indique que le manifeste <i>« préconise avant tout «la concertation avant toute restructuration» avec les élus locaux, via la création d’un «conseil régional de santé publique» et une place réservée dans les ARS et dans les «futurs conseils de surveillance des hôpitaux» ». </i>(Livre blanc disponible sur le site des </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><a href="http://www.lesechos.fr/info/sante/300298241.htm" target="_blank"><span style="font-size: 7.5pt;">Echos</span></a></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">)</span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><a name="29aa328d679ffac16832b92fb93c0ff9"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Le parcours de soins contesté » par le président de l’assurance-maladie</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune observe que <i>« l’annonce par la ministre de la Santé de sa volonté de pénaliser les patients ne respectant pas le parcours de soins autour du médecin traitant, en augmentant leur ticket modérateur de 20 points, crée un malaise ».<br /></i>Le journal cite ainsi Michel Régereau, président de l’Uncam, qui déclare que <i>« l’Uncam était d’accord pour rembourser différemment les consultations de médecins spécialistes dans le parcours et hors parcours. Mais passer de 70 % de la consultation remboursée [en 2006] à 30 % [en 2009], ça commence à faire beaucoup ».</i><br />Le responsable ajoute : <i>« L’objectif [de cette baisse] est de pousser les patients à prendre un médecin traitant, mais je préférerais des incitations à des pénalités. On dévoie le sens du parcours de soins de 2005. On le rend incontournable et obligatoire ».<br /></i>La Tribune remarque qu’<i>« en présentant lundi cette mesure, [Roselyne Bachelot] a souligné qu’il ne s’agissait pas d’une mesure «à portée financière», mais d’une mesure «d’optimisation du système de soins» ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="6240434d4b2387347b740ac4b396bf38"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Jean-Pierre Davant : « Les mutuelles relèveront les cotisations si la taxe est pérennisée »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos publient un entretien avec le président de la Mutualité française, qui <i>« estime que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009 «n'est pas à la hauteur de la gravité de la situation». Et estime que le gouvernement n'a toujours pas tenu plusieurs des engagements pris fin juillet ».<br /></i>Jean-Pierre Davant déclare notamment que <i>« le déficit de l'assurance-maladie reste énorme. C'est la preuve que la réforme de 2004 a complètement échoué. […] On ne peut pas continuer à boucler les comptes à coups d'expédients, finalement totalement inopérants. Il faut restructurer le système de santé français en profondeur ».<br /></i>Le président de la Mutualité française aborde le prélèvement supplémentaire d'un milliard d'euros sur les complémentaires santé, estimant que <i>« c'est une solution ridicule par rapport à l'ampleur des dysfonctionnements du système d'assurance-maladie obligatoire. Et, au bout du compte, elle pénalisera les citoyens ».<br />« Ce que je n'admets pas c'est que le gouvernement parle d'un reversement et refuse de reconnaître qu'il s'agit d'une nouvelle taxation », </i>poursuit Jean-Pierre Davant, qui ajoute que <i>« si cette taxe est pérennisée, elle pèsera sur le pouvoir d'achat des ménages. Car les mutuelles seront obligées de compenser ce prélèvement en relevant les cotisations ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><a name="4886a485ae1ba9be26fdde1b411e31d5"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Mutuelles et assurances accèdent plus largement aux données de santé »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos</span></b></span><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos constatent en effet que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les mutuelles, les assurances et les institutions de prévoyance vont désormais pouvoir accéder aux données de remboursement anonymes de la Sécurité sociale ».</span></em><i><br /></i>Le journal remarque qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« un arrêté du ministère de la Santé, qui vient d'être publié, autorise les fédérations des 3 familles d'organismes complémentaires à accéder au Sniiram, l'immense base de données de l'assurance-maladie, […] afin qu'elles puissent mieux prévoir leurs dépenses ».</span></em><br />Le quotidien observe que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les associations de patients, réunies au sein du Collectif interassociatif sur la santé, sont méfiantes » </span></em>et <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« protestent ».</span></em><i><br /></i>Les Echos précisent que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« le gouvernement a pris de multiples précautions pour éviter toute utilisation abusive des données. Il ne s'agit que des données collectives. […] L'arrêté ouvre la base informatique aux seules fédérations d'organismes complémentaires, […] pas à leurs adhérents ».</span></em><i><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Enfin, l'accès au Sniiram se fera par l'intermédiaire de l'Institut des données de santé, un organisme de contrôle où sont représentés l'ensemble des acteurs du système de santé, et sous l'oeil vigilant de la Commission nationale informatique et libertés »,</span></em></i> explique le journal.<br />Les Echos ajoutent : <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Pas question que les assureurs puissent sélectionner leurs clients à l'aune des statistiques ».</span></em><i><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Mais ces garde-fous ne suffisent pas à rassurer le CISS », </span></em></i>remarque le quotidien.<br />Le journal cite Christian Saout, président du CISS, qui déclare : «<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Nous n'avons aucune garantie sur la nature des données transférées ni sur la façon dont elles seront utilisées ».</span></em><i><br /></i>De son côté, Daniel Lenoir, directeur général de la Mutualité française, indique : <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Il n'y a aucun risque de sélection médicale. Cet arrêté nous permettra d'avoir des données collectives afin d'affiner nos analyses et de mieux prévoir nos dépenses ».</span></em><i><br /></i>Les Echos relèvent que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« pour les organismes complémentaires, cet arrêté n'est toutefois qu'une «première étape». Ils demandent maintenant l'accès aux données individuelles de remboursement d'un assuré en particulier, toujours de façon anonyme ».</span></em></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Sanofi-Aventis supprime 927 emplois » </span></strong><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /><span class="journal">Libération, Le Figaro économie, Le Parisien, L’Humanité, La Tribune, Les Echos</span></span></b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien consacre quelques lignes à <i>« l’annonce [hier par Sanofi-Aventis] de la suppression de 927 postes »</i> en France.<br />Le journal remarque que <i>« 817 visiteurs médicaux, sont notamment, concernés par cette restructuration ».<br /></i>Le quotidien indique que le laboratoire <i>« a justifié cette décision par «une perte d’activité importante», liée à la montée en puissance rapide des génériques et «la pression sur les prix», dans un contexte général de réduction des dépenses de santé ».<br /></i>Le Parisien note que<i> « les salariés de Sanofi-Aventis se sont fortement mobilisés, hier, pour protester »</i> contre ces suppressions de postes.<br />Le journal relève que <i>« les syndicats ont fait part «de leur sentiment d’injustice et de colère», alors que le groupe a réalisé un bénéfice de 7 milliards d’euros en 2007 ».<br /></i>La Tribune note de son côté que le laboratoire<i> « supprime un tiers de ses visiteurs en France ».<br /></i>Le quotidien livre les propos de Pierre Chastagnier, directeur des ressources humaines de Sanofi-Aventis France, qui déclare : <i>« Nous somme victimes de la remise en question du principe de la visite médicale ».<br /></i>Le Figaro économie remarque que <i>« ces réductions d‘effectifs étaient attendues », </i>et note que dans le secteur, <i>« l’hémorragie devrait se poursuivre encore quelque temps ».<br />« Les autorités françaises estiment en effet que plus un médecin reçoit de visites, plus il prescrit de médicaments », </i>observe le journal.<br />Le quotidien explique que <i>« l’activité [des visiteurs médicaux] devrait se tourner davantage vers les hôpitaux ».<br /></i>L’Humanité parle pour sa part de <i>« saignée sur les visiteurs médicaux »,</i> notant que <i>« le coup était redouté, sa violence dépasse ce qui était envisagé ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="cf64a667894fb72f1c3bfb4c09f87591"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Des chirurgiens « remontés à bloc »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Libération, Les Echos</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Libération rend compte de l’assemblée générale de l’Union des chirurgiens de France, qui a eu lieu samedi à Paris, <i>« dans l’historique faculté de médecine de la rue des Saints-Pères ».<br />« On imaginait une assemblée élégante et de bon ton de notables sûrs d’eux. Elle a tourné au défouloir. […] Les injures fusent, haineuses », </i>observe le journal.<br />Le quotidien cite un des <i>« 1 300 chirurgiens libéraux venus de toute la France »,</i> qui déclare : <i>« Nous sommes au bord de l’insurrection ».<br /></i>Libération cite Philippe Cuq, chirurgien à Toulouse et président de l’UCDF, qui indique pour sa part que <i>« l’heure est grave. Nous devons rester unis, car nous sommes tous sur le même bateau, souffrant de la même crise de la chirurgie ».<br /></i>Le journal explique que «<i> la situation des chirurgiens libéraux est, il est vrai, compliquée, sans être pour autant dramatique. Si l’on excepte les 800 chirurgiens libéraux qui exercent en secteur 1, tous les autres ont des revenus mensuels autour de 6 000 à 9 000 euros. «Mais on travaille 80 heures par semaine», se défend l’un ».<br />« A l’évidence, il y a une incohérence dans la façon dont l’Assurance-maladie les rémunère. Avec d’un côté les actes chirurgicaux, qui n’ont pas été revalorisés depuis une vingtaine d’années. Et de l’autre les honoraires », </i>poursuit le quotidien.<br /><i>« Et voilà qu’aujourd’hui, on leur parle de la création d’un secteur optionnel qui, à terme, devrait aboutir à la fin du secteur 2. D’où cette hache de guerre à nouveau déterrée </i>», remarque Libération.<br />Le journal indique que <i>« ce week-end, ils ont donc décidé de lancer l’opération «déconventionnement», c’est-à-dire travailler hors de la convention médicale. […] Et à partir du 13 octobre débutera une grève des soins non urgents ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="db59bf5d4f8b9c16c72e565a774d06c1"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Grève administrative dans les hôpitaux : fin « provisoire » du mouvement</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> Le Parisien note en bref que <i>« les médecins qui bloquaient une partie du financement des hôpitaux où ils exercent une activité privée, pour protester contre une taxe sur leurs honoraires dépassant les tarifs remboursables, ont annoncé hier la fin «provisoire» de leur mouvement de grève administrative ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les partenaires sociaux rejettent le budget de la Sécurité sociale » </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos, Le Figaro économie</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos constatent en effet que <i>« les conseils d'administration des Caisses nationales d'assurance-maladie (CNAM) et d'allocations familiales (CNAF) ont tous deux émis des avis défavorables au projet de budget de la Sécurité sociale pour 2009 ».<br /></i>Le journal remarque qu’<i>« à la CNAM, la quasi-totalité des syndicats de salariés ont voté contre le projet de loi, à l'exception de la CFTC qui s'est abstenue. Ils ont critiqué la baisse du taux de remboursement pour les assurés qui ne respectent pas le parcours de soins ».<br /></i>Le quotidien ajoute que <i>« la Mutualité française, les associations de patients (CISS) ont également rejeté le texte. Les organisations patronales se sont abstenues ».<br /></i>Le Figaro économie note aussi que <i>« CNAM et CNAF désapprouvent le budget Sécu ».<br /></i>Le journal relève que <i>« selon la présidence [de la CNAM], la plupart des intervenants ont jugé les prévisions de recettes trop optimistes et l’enveloppe de dépenses (+3,3%) tenable à condition de réaliser les économies visées par les prescriptions, ce qui n’a été que partiellement le cas ces dernières années ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="2fa287d3900cbfaab20ce3e5c0d243ed"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Vers une régulation des honoraires libres des médecins »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos indiquent que <i>« les négociations de l'assurance-maladie avec les médecins libéraux reprennent aujourd'hui ».<br /></i>Le journal note qu’elles <i>« s'annoncent difficiles », </i>et explique que <i>« c'est surtout la question des dépassements d'honoraires qui devrait être délicate ».<br /></i>Les Echos observent ainsi que <i>« ces dépenses ont plus que doublé depuis 1990, pour atteindre 2,1 milliards d'euros. Les dépassements représentent aujourd'hui plus de 12 % du total des honoraires des médecins ».<br /></i>Le quotidien relève que <i>« les syndicats de médecins ont accepté le principe de la création d'un secteur optionnel, au sein duquel les dépassements seraient autorisés mais limités ».<br /></i>Les Echos précisent que <i>« ce secteur optionnel serait ouvert aux chirurgiens, gynécologues-obstétriciens et anesthésistes, des spécialités qui nécessitent des moyens techniques lourds et qui représentent une grande partie des dépassements. Il concernerait les spécialistes qui sont aujourd'hui en secteur 2 et aussi un millier de praticiens du secteur 1 - des chefs de clinique à qui on avait fermé le secteur 2 lors de sa création ».<br /></i>Le journal indique que <i>« le gouvernement et l'assurance-maladie espèrent parvenir à limiter la flambée des dépassements d'honoraires », </i>mais cite <i>« l’un des négociateurs », </i>qui remarque que <i>« l'effet ne sera que très progressif. Les médecins qui pratiquent les plus gros dépassements, à 4 ou 5 fois le tarif de la Sécurité sociale, n'auront pas intérêt à rejoindre le secteur optionnel, car cela ferait baisser leurs revenus de 30 %, 40 % ou même plus ».<br />« Comment, dès lors, limiter les dépassements des médecins qui resteront dans le secteur 2 ? », </i>s’interrogent Les Echos.<br />Le quotidien indique que <i>« le mois dernier, le chef de l'Etat a estimé qu'«une forme de régulation adaptée pourrait être envisagée» ».<br />« Mais les syndicats de médecins ne l'accepteront que difficilement », </i>conclut le journal.</span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="f2b8742babdf5c9c18b55b807ae3cbbe"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Démographie médicale : les négociations n'avancent pas »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos, La Tribune, Le Figaro économie</span></b></span><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos constatent que <i>« les négociations entre l'assurance-maladie et les syndicats de médecins libéraux, qui ont repris hier, n'ont pas permis d'avancer sur les moyens à mettre en oeuvre pour assurer une meilleure répartition des praticiens sur le territoire ».<br /></i>Le journal cite le porte-parole du SML, Philippe Rollandin, qui a déclaré que <i>« l'assurance-maladie persiste à vouloir mettre des pénalités pour les médecins exerçant dans des zones surdotées, sous forme de baisse de la prise en charge des cotisations sociales ».<br /></i>Le quotidien relève en outre que la question de la maîtrise des dépassements d'honoraires, <i>« initialement à l'ordre du jour hier, a finalement été reportée en raison de l'absence de l'Unocam, qui représente les trois familles de complémentaires santé (mutuelles, assurances, instituts de prévoyance), en raison de «désaccords» en son sein ».<br /></i>Les Echos observent enfin que <i>« ce cycle de négociations se déroule sous la pression de l'exécutif qui a menacé les partenaires conventionnels d'intervenir s'ils ne parvenaient pas à un accord avant fin 2008 ».<br /></i>La Tribune relève également que <i>« la négociation bute sur la démographie ».<br /></i>Le quotidien indique que <i>« sur le secteur optionnel, ce n’est que partie remise », </i>observant que <i>« le gouvernement presse les négociations sur ce thème car il estime que cela permettrait d’améliorer l’accès aux soins ».<br /></i>Le journal remarque que <i>« les négociations n’ont pas démarré sous les meilleurs auspices », </i>et note que <i>« la prochaine réunion prévue le 23 octobre s’annonce animée ».<br /></i>Le Figaro économie parle quant à lui de <i>« négociations à pas comptés »,</i> retenant que <i>« malgré la pression de Nicolas Sarkozy pour des mesures opérationnelles contre les déserts médicaux, les médecins traînent les pieds ».<br /></i>Le quotidien relève également que «<i> la création d’un secteur optionnel, […] qu’attendent les médecins avec impatience, […] n’a pas été abordée ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="f7f08a1c70194acc93f60eec9d32805b"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« La polémique reprend sur les tarifs des hôpitaux et des cliniques »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">C’est ce que remarquent Les Echos, <i>« faute d’étude fiable ».<br /></i>Le journal note ainsi que <i>« les couteaux sont à nouveau tirés entre les hôpitaux publics et les cliniques privées sur les tarifs fixés par l'assurance-maladie pour les différents actes ».<br /></i>Le quotidien rappelle qu’<i>« il y a 4 ans, une loi a fixé le principe de la convergence des tarifs entre le public et le privé d'ici à 2012. Objectif : harmoniser les prix des prestations, pour réduire les déficits ».<br /></i>Les Echos observent que<i> « les cliniques s'affirment en moyenne 30 % moins chères, les hôpitaux rétorquent que ces comparaisons n'ont pas de sens car les obligations de service public qu'ils supportent sont sans commune mesure ».<br /></i>Le journal explique que <i>« pour trancher, le gouvernement a demandé en 2005 à l'Igas de mener 16 études pour analyser dans le détail les écarts de coûts ».<br /></i>Le quotidien cite cependant Gérard Vincent, délégué général de la FHF, qui déclare que <i>« seules 3 études sur 16 ont été menées. On ne peut pas réaliser la convergence des tarifs tant que ces études ne sont pas faites ».<br /></i>Philippe Burnel, délégué général de la FHP, remarque pour sa part que <i>« l'assurance-maladie le reconnaît officiellement : le coût moyen d'un séjour hospitalier est de 1.496 euros dans une clinique, contre 2.307 euros dans un centre hospitalier et 2.749 euros dans un CHU ».<br /></i>Les Echos notent que <i>« la FHF égrène de son côté les coûts supportés par les hôpitaux, à commencer par la permanence des soins. […] L'hôpital public assume aussi les pathologies les plus lourdes ».<br /></i>Philippe Burnel déclare que ces éléments <i>« n'expliquent pas la différence énorme qui existe entre le public et le privé ».<br /></i>Le journal indique que <i>« pour défendre son point de vue, la FHF vient d'envoyer un argumentaire aux parlementaires qui s'apprêtent à voter le budget de la Sécurité sociale pour 2009 ».<br /></i>Gérard Vincent souhaite ainsi <i>« l'arrêt de la convergence des tarifs entre le public et le privé »,</i> estimant que <i>« l'alignement des tarifs du public sur ceux du privé entraînerait une baisse de près de 30 % des budgets hospitaliers d'ici à 2012 ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="3689ac5df417b73634aeb9ab1c31913d"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les chirurgiens libéraux en grève toute la semaine »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro, La Croix</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro aborde le <i>« coup de blues au bloc »,</i> faisant savoir que <i>« l’Union des chirurgiens de France appelle ses adhérents et sympathisants à n’assurer ni consultations ni opérations non-urgentes cette semaine ».<br /></i>Le journal note que <i>« le mouvement concerne les chirurgiens hospitaliers et libéraux, mais ce sont surtout ces derniers qui devraient suivre ».<br /></i>Le quotidien observe que<i> « pour les organisateurs de la grève, il s’agit de faire pression sur les syndicats médicaux habilités à négocier avec l’assurance-maladie, qu’ils jugent peu représentatifs de leur spécialité, et sur les politiques ».<br /></i>Le Figaro aborde ainsi la <i>« préoccupation immédiate : la création envisagée d’un secteur optionnel, qui autoriserait des dépassements d’honoraires «raisonnables» et remboursés par les complémentaires santé ».<br /></i>Le journal explique que <i>« les chirurgiens exigent que ce secteur soit accessible à leurs confrères de secteur 1 ».<br /></i>Philippe Cuq, président de l’UCDF, déclare pour sa part : <i>« Ce que nous redoutons le plus, c’est le piège : que la naissance du secteur optionnel signifie la mort du secteur 2 ».<br /></i>Le Figaro remarque que <i>« même si personne ne conteste vraiment la sous-évaluation des tarifs Sécu en chirurgie, les dépassements ont mauvaise presse – quelques médecins exigeant des montants exorbitants y ont contribué. Certains parlementaires veulent leur peau, au nom de l’égalité d’accès aux soins ».<br /></i>Le quotidien rappelle que<i> « la chirurgie reste l’une des spécialités les plus rémunératrices », </i>mais relève que <i>« pour les jeunes générations, […] ces sommes ne font plus le poids face aux gardes du week-end et aux urgences nocturnes ».<br /></i>Le journal constate en outre que<i> « la chirurgie est devenue plus technique, hyperspécialisée, moins prestigieuse – elle n’est plus systématiquement choisie par les internes les mieux classés ».<br /></i>La Croix indique pour sa part que <i>« les principaux syndicats de médecins hospitaliers appellent à une grève «des soins non urgents» jeudi et vendredi pour protester contre la réforme de leur régime de retraite complémentaire, qui va entraîner une baisse pouvant aller jusqu’à 30 % des futures retraites ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="e38102337cf9952ebefb40acc1b2cda0"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les pharmaciens pourraient être autorisés à renouveler la pilule »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Croix, Le Parisien</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Croix note en effet qu’<i>« au Congrès national des pharmaciens, samedi, Roselyne Bachelot a affirmé «n’être pas hostile à donner aux pharmaciens la possibilité de renouveler, pour une fois, la pilule contraceptive» ».<br /></i>Le journal indique que <i>« cette mesure pourrait s’inscrire dans le cadre du projet de loi «Hôpital, patients, santé, territoires» ».<br /></i>Le Parisien relève également que <i>« l’ordonnance permettant d’obtenir la pilule contraceptive pourrait être renouvelée une fois par les pharmaciens ».<br /></i>Le quotidien cite la ministre de la Santé, qui a déclaré que<i> « les compétences et les atouts des pharmaciens sont actuellement sous-exploités ».<br /></i>Le journal observe par ailleurs que <i>« les pharmaciens, qui redoutent la concurrence des grandes surfaces, réclament l’élargissement de leurs prérogatives ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="37a1797c5797c2e9319a043a14861e52"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Hôpitaux : le traitement de choc du gouvernement »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Journal du Dimanche</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">C’est ce que titre Le Journal du Dimanche sur une double page.<br />L’hebdomadaire s’interroge : <i>« Les établissements de santé vont-ils craquer ? ».<br /></i>Le journal note en effet qu’<i>« alors que Roselyne Bachelot présente mercredi sa grande réforme hospitalière, la contestation enfle dans le public comme dans le privé ».<br /></i>Le Journal du Dimanche publie par ailleurs les résultats d’un sondage Ifop, selon lequel <i>« 33 % des Français pensent que l’accueil dans les hôpitaux publics est moins bon qu’auparavant. Surtout, 42 % estiment que la situation s’est dégradée aux urgences ».<br /></i>Le journal note toutefois que <i>« les Français restent très attachés à leurs hôpitaux », </i>indiquant qu’<i>« ils sont encore 59 % à préférer se faire soigner dans le public ».<br /></i>L’hebdomadaire observe en outre que <i>« les hôpitaux dénoncent l’«asphyxie financière» que leur fait subir le gouvernement »</i>, et note que <i>« le malaise des personnels ne s’est pas encore transformé en révolte sociale ».<br /></i>Le Journal du Dimanche livre un entretien avec Roselyne Bachelot, qui déclare notamment :<i> « J’aiderai ceux qui font des efforts », </i>et note, à propos du secteur public, que <i>« les acteurs sont conscients des fragilités du système et savent que l’immobilisme serait meurtrier ».<br /></i>La ministre aborde en outre la grève des chirurgiens libéraux, observant que <i>« cette grève a été lancée pour un motif qui n’existe pas, la fin de la liberté tarifaire des praticiens de secteur 2. Il n’en est pas question, bien sûr ».<br /></i>Roselyne Bachelot déclare de plus qu’<i>« il n’y a pas de rationnement [en matière de finances des hôpitaux]. En revanche, on peut tout à fait gérer mieux tout en soignant mieux, par exemple en évitant les examens redondants ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="cc73abed7e35fb8bfb8a21f364442377"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les Français gèrent mal leurs médicaments »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien note en effet sur une page, à l’occasion de la Semaine de dialogue sur le médicament, que <i>« le constat des industriels pharmaceutiques et des pharmaciens est sans appel : nous utilisons mal nos médicaments ».<br /></i>Le journal aborde un sondage Ifop réalisé pour les Entreprises du médicament, qui <i>« montre que nous faisons beaucoup d’erreurs avec le contenu de notre armoire à pharmacie, au point de nous mettre régulièrement en danger ».<br /></i>Le quotidien indique notamment que <i>« 73 % d’entre nous conservent le surplus de gélules ou de sirops restant à la fin d’un traitement pour mieux le réutiliser plus tard sans regarder à nouveau l’ordonnance initiale (56 %) ou pour dépanner un ami en mal de médecin (21 %) ».<br /></i>Le Parisien poursuit : <i>« Non seulement nos remèdes ne sont pas rangés là où il faut (67 %), mais ils sont allègrement consommés périmés (17 %) et jetés sans plus de ménagement à la poubelle (35 %)… ».<br />« Pis : 39 % des patients ne lisent jamais les notices ! Jugées illisibles, confuses, trop détaillées ou trop techniques, elles restent la plupart du temps pliées au fond de leur boîte… quand elles ne sont pas carrément jetées »,</i> observe le journal.<br />Le Parisien fait savoir que <i>« le Leem lance une campagne d’information pour aider les gens à être plus attentifs. Sont prévus des débats partout en France et une brochure d’information diffusée à un million d’exemplaires dans 23 000 pharmacies ».<br /></i>Le quotidien relève en outre que<i> « dans quelques mois, des notices nouvelle formule vont remplacer ces modes d’emploi si peu lus. Les industriels ont en effet été sommés par l’Union européenne de les rendre plus facilement compréhensibles ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="a591f14de2ad8d073912195fa7ef4627"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Le devis médical entre en vigueur »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro économie, Le Parisien, La Croix</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro économie indique que <i>« l’arrêté prévoyant la remise d’une «information écrite préalable» par les médecins et tous les professionnels de santé a été publié samedi au Journal officiel ».<br /></i>Le journal retient que <i>« ce document devra être délivré au patient «dès lors que, lorsqu’ils comportent un dépassement, les honoraires totaux des actes et prestations facturés lors de la consultation sont supérieurs ou égaux à 70 euros» ».<br /></i>Le Parisien précise de son côté que <i>« si le médecin omet de présenter ce devis, il encourra une amende égale au montant du dépassement facturé ».<br /></i>La Croix remarque pour sa part que <i>« le SML indique douter du «caractère opérationnel du seuil de déclenchement [de ce devis]», le praticien ne sachant pas forcément, au début d’une séquence de soins, quels traitements il va devoir mettre en œuvre ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="13b22ad9b95cb1a885d7b0aecc54b36b"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Le projet de loi sur la santé reporté au 22 octobre »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune remarque en bref que <i>« le projet de loi «Hôpital, patients, santé, territoires», qui devait être présenté mercredi 15 octobre au Conseil des ministres, le sera finalement «en principe» le 22 octobre, a-t-on appris auprès de l’Elysée ».<br /></i>Le journal indique que <i>« le texte prévoit notamment de réformer l’organisation des hôpitaux et de faire tomber les barrières qui les séparent de la médecine de ville ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="5247a9d0c093f07186fff0b4112359b1"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les réseaux de surveillance sanitaire peuvent détecter les premiers indices des maladies »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro</span></b></span><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro rend compte d’un colloque de l’InVS sur une <i>« nouvelle méthode de surveillance très prometteuse »</i> en matière de veille sanitaire.<br /><i>« Elle est fondée non plus seulement sur la déclaration rapide des cas de maladies, mais sur la détection de symptômes, la mesure de l’absentéisme, ou la consommation soudainement anormale de certains médicaments », </i>explique le journal.<br />Le quotidien relève qu’<i>« aujourd’hui, la plupart des pays européens ont mis au point des systèmes de surveillance téléphoniques, ou informatiques, et automatiques. Toutes sortes de données peuvent y être engrangées ».<br /></i>Le Figaro note entre autres qu’en Grande-Bretagne, <i>« le National Health Service a un système d’information téléphonique gratuit, où des infirmières répondent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, aux questions des malades ou de leurs familles ».<br />« Le système filtre toutes sortes d’informations. […] Des symptômes sont évocateurs aussi bien d‘attaques au gaz ou d’accidents chimiques que de grippe saisonnière, de déshydratation, voire de maladies émergentes. Les données filtrées par les écoutants sont envoyées chaque semaine au quartier général du NHS », </i>poursuit le journal.<br />Le Figaro remarque ainsi que <i>« cette «intelligence» épidémique d’un nouveau genre peut détecter des «bouffées» épisodiques du sras, les prémisses d’une pandémie de grippe aviaire, et même la détection des suicides de traders et autres victimes de la crise financière ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="cef5af051e00e4a3db50e18d10475f0a"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les personnes âgées consomment trop de psychotropes »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Croix, Libération</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Croix indique en effet que selon une enquête de la Haute autorité de santé, <i>« 32 % des plus de 65 ans et près de 40 % des plus de 85 ans se sont vu prescrire un hypnotique ou un anxiolytique entre septembre et décembre 2007 ».<br /></i>Le journal constate en outre que « 13 % des plus de 65 ans et 18 % des plus de 85 ans se sont vu prescrire régulièrement des antidépresseurs, sans qu’il soit établi qu’il y ait une «dépression caractérisée» ».<br />Libération note également que <i>« les Français de plus de 65 ans consomment trop de médicaments : somnifères, tranquillisants, neuroleptiques ».<br /></i>Le quotidien précise que <i>« cet état des lieux chiffré [de la HAS] porte sur 97 % des plus de 65 ans, soit près de 10 millions de personnes ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Médecins : pas de revalorisation sans contrepartie » </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br />La Tribune note que «<i> le projet de loi «Hôpital, patients, santé et territoires», présenté en conseil des ministres le 22 octobre, tentera de lutter contre les déserts médicaux en liant le nombre de postes offerts aux étudiants en médecine aux besoins des régions ».<br /></i>Le journal remarque toutefois que le texte <i>« ne reviendra pas sur la liberté d’installation des médecins, selon le ministère de la Santé ».<br />« En revanche, le gouvernement veut utiliser le levier de la hausse de la consultation du généraliste pour faire pression sur les médecins », </i>constate le quotidien.<br />La Tribune explique que <i>« le ministère estime que l’assurance-maladie ne pourra pas revaloriser les honoraires sans des mesures opérationnelles, imposant par exemple aux médecins d’exercer une part de leur activité en zone «sous-dense» ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="00caf1d6a901f32085aeb933cc89b848"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« L’exclusion des malades tourne à plein régime »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">L’Humanité, Le Monde</span></b></span><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">C’est ce que titre L’Humanité, observant que <i>« le rapport annuel de Médecins du monde sur l’accès aux soins des plus démunis dresse un état des lieux inquiétant ».<br /></i>Le journal indique ainsi qu’<i>« en 2007, MDM a accueilli plus de 24 000 patients, dont 16 753 nouveaux. Près de 90 % sont étrangers. […] Le profil socio-économique de ces patients est marqué par la précarité : 23 % d’entre eux vivent dans la rue et 99,7 % sous le seuil de pauvreté. Leur mauvais état de santé est jugé sérieux ».<br /></i>Le quotidien remarque que <i>« près du quart de ces consultations concernent des pathologies potentiellement graves, comme le cancer. Et pourtant, l’accès aux soins semble toujours aussi difficile ».<br /></i>Le rapport de MDM indique que <i>« 78 % [des patients reçus] peuvent théoriquement bénéficier d’une couverture maladie. Mais dans les faits seuls 20 % ont des droits ouverts ».<br /></i>L’Humanité relève que <i>« la nécessité d’une domiciliation reste l’un des premiers freins. A laquelle s’ajoutent la complexité des démarches, les chicaneries administratives, la barrière de la langue ou encore le refus de soins par certains professionnels de santé ».<br /></i>Le journal note en outre que <i>« l’accueil des plus démunis à l’hôpital n’est toujours pas satisfaisant. Les permanences d’accès aux soins de santé sont «insuffisantes et encore trop hétérogènes» ».<br /></i>Le quotidien remarque enfin que <i>« la loi de 1998 sur les étrangers malades «n’est plus appliquée». […] Les refus de renouvellement de titres de séjour pour raison médicale se multiplient »,</i> MDM parlant ainsi de <i>« peine de mort différée ».</i><br />Le Monde retient pour sa part, sur quelques lignes, que Médecins du monde <i>« dénonce «le fonctionnement par trop inégal» des permanences d’accès aux soins de santé » </i>dans les hôpitaux.<br />Le journal cite l’ONG, qui observe que <i>« près de la moitié des PASS ne reçoivent pas les patients qui n’ont pas de droit à une couverture maladie ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Drogue : Roselyne Bachelot « va lancer des mesures de réduction des risques » L</span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">ibération</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br />Libération indique en effet que <i>« demain, lors des Rencontres nationales de la réduction des risques, [la ministre de la Santé] annoncera des «programmes d’éducation aux risques liés à l’injection» ».<br /></i>Le journal cite Mme Bachelot, qui déclare que<i> « la lutte contre les addictions doit être humaniste mais aussi pragmatique ».<br /></i>Le quotidien parle de <i>« bonne nouvelle, car il ne se passait plus grand-chose dans ce domaine », </i>et remarque que <i>« la politique de réduction des risques, c’est une politique de bon sens : il s’agit […] d’éviter les dommages collatéraux, surtout le risque du sida et des hépatites ».<br /></i>Libération note que <i>« Roselyne Bachelot semble décidée à avancer. Aussi a-t-elle décidé de demander à l’Inserm une expertise sur les politiques […] actuelles, centrées sur l’interdit et la répression ».<br /></i>Le journal relève en outre que <i>« sont relancées les initiatives pour intégrer les pharmaciens dans cette politique ainsi qu’une «recherche-action» pour déterminer comment intégrer des généralistes dans la prescription de la méthadone, aujourd’hui réservée aux centres » </i>d’accueil et d’accompagnement.</span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><a name="f9a15b9eb77dd84e23b9cfe5942f829c"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Des médecins équipés de Taser, une idée qui « fait son chemin » ?</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Monde</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Monde constate qu’après la police, la gendarmerie et la police municipale, les médecins sont <i>« l’une des cibles privilégiées de Taser France », </i>la société commercialisant ces pistolets à impulsion électrique.<br />Le journal note ainsi que <i>« l'idée que le Taser peut être utilisé comme moyen de défense par des professionnels de santé confrontés à des problèmes de sécurité fait son chemin ».<br /></i>Le quotidien se penche sur le <i>« témoignage [qui] circule dans les médias »</i> d’un praticien, le Dr L., <i>« installé dans "un quartier de la banlieue de Meaux" (Seine-et-Marne), [qui] explique pourquoi il s'est équipé » </i>d'un tel engin.<br />Le médecin indique : <i>« J'ai été agressé à plusieurs reprises, mais je ne voulais pas quitter le quartier et arrêter mes tournées en soirée. J'ai maintenant un petit Taser dans ma poche et j'ai l'impression d'être mieux protégé ».</i><br />Le Monde cite Antoine Di Zazzo, directeur de Taser France, qui a déclaré : <i>« Aux Etats-Unis, les services de sécurité des hôpitaux et les services d'urgence ont des Taser, pourquoi les Français ne s'équiperaient pas de la même manière ? Les médecins ont le droit de se défendre. Sinon, ils disent qu'ils déserteront les banlieues ».<br /></i>Le journal relève qu’<i>« au Conseil national de l'Ordre des médecins, ce lobbying par médias interposés commence à agacer ».</i><br />Le quotidien cite Patrick Bouet, conseiller ordinal, qui remarque qu’<i>« à part ce témoignage, nous n'avons aucune indication sur le fait que des médecins s'équiperaient de Taser. Nous nous interrogeons sur la façon dont le thème de la sécurité des professionnels est pris en otage ».<br /></i>Le Monde ajoute que <i>« pour le CNOM, l'utilisation du Taser ne peut que renforcer la violence potentielle contre les médecins », </i>et note que <i>« l'utilisation d'une telle arme bafoue les principes éthiques de neutralité médicale ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="54979057600ff979ac2cae4ece31def5"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Sécu : « Un gros bonus pour les médecins vertueux »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune indique que <i>« la Cnam s'apprête à proposer aux médecins des contrats individuels qui lient performance et rémunération ».<br /></i>Le journal remarque que <i><span id="1224146937851S"><span style="display: none;"> </span></span>« selon ces contrats, un praticien pourra toucher jusqu'à 5.000 euros de bonus annuel s'il respecte les objectifs de limitation du coût des soins ».<br /></i>Le quotidien retient ainsi que <i>« les médecins traitants pourront prochainement être rémunérés selon leur performance », </i>précisant que <i>« les premiers contrats seront signés début 2009, avec l’ambition de toucher quelques milliers de médecins la première année, avant une généralisation progressive ».<br /></i>La Tribune explique que <i>« le projet de contrat fixe 18 objectifs à respecter, dont 7 concernent l’efficience de la prescription des médecins, à savoir une prescription optimale au meilleur coût ».<br /></i>Le journal relève que <i>« pour les antibiotiques, les médecins devront ainsi prescrire à 90 % des médicaments «généricables». […] Cette obligation sera également élevée pour les statines (75 %), pour les antidépresseurs (80 %) ou pour les antihypertenseurs (65 %) ».<br /></i>Le quotidien conclut qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« à terme, la généralisation des contrats individuels devrait contribuer au redressement des comptes de l’assurance-maladie ».</span><o:p></o:p></em></span></p> <p><a name="5c191dfbac0b71cac32de3e333b3251f"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Français « mal vaccinés »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></p> <p><em><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien constate en effet que « la coqueluche, la rougeole ou encore la tuberculose reviennent en force ».</span></em><i><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« En cause : de faibles taux de vaccination, faute de campagnes de sensibilisation, notamment », indique le journal.</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien relève notamment que « moins de 60 % [des Français] sont vaccinés contre la diphtérie et la poliomyélite, idem pour le tétanos ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien fait savoir que « les sages de l’Académie nationale de pharmacie ont décidé de tirer la sonnette d’alarme, car cette négligence […] entraîne une recrudescence de maladies presque disparues jusque-là ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le journal fait ainsi le tour des « maladies contre lesquelles il faut se prémunir ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien note qu’« à 2 ans, les enfants ne sont vaccinés qu’à 87 % contre la rougeole. Or, la France s’est engagée auprès de l’Europe à obtenir une population immunisée à 95 %. […] Du coup, on a assisté, cette année, à des flambées épidémiques ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien remarque en outre que contre l’hépatite B, « le taux de couverture ne dépasse pas les 30 % ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le Pr Daniel Floret, président du comité technique des vaccinations, observe : « Nous sommes les cancres de l’Europe. […] Nous nous attendons à avoir une recrudescence de la maladie ».</span></em><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Le quotidien constate par ailleurs que « l’obligation vaccinale par le BCG des enfants et adolescents a été suspendue en 2007. Mais elle a été comprise comme un arrêt de la vaccination ».</span></em></span></i><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="86d38284b661fa0358fb171d7895d36a"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les Français jugent lucidement leurs hôpitaux »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos rendent compte à leur tour du baromètre santé 2008 réalisé par Kiria et Philips, qui <i>« confirme que les Français ont une vision pragmatique et contradictoire du tissu hospitalier hexagonal ».<br /></i>Alain Perez retient que<i> « la réputation des médecins et la qualité des soins restent parmi les premiers critères de sélection d'un hôpital ».<br /></i>Le journaliste indique qu’<i>« en cancérologie, 65% des Français pensent qu'ils seront bien traités dans un hôpital public de grande taille. Ce pourcentage tombe à 28% pour les structures privées et s'effondre littéralement pour les petits hôpitaux publics où pratiquement personne n'a envie de mettre les pieds (10% de niveau de confiance) ».<br /></i>Alain Perez ajoute que <i>« la même disparité se rencontre en chirurgie », </i>et relève que <i>« les grandes unités publiques s'en sortent relativement bien (niveau de confiance 59%) et le privé n'est pas trop loin (40%). Mais la sécurité des petits hôpitaux perçue par les Français est très faible et frôle l'indigence : 14% ».<br /></i>Le journaliste observe que<i> « d'une manière générale, les Français sont prêts à se mobiliser pour le maintien de leur petit hôpital de proximité. En même temps, ils connaissent bien les limites de l'exercice. Toutes pathologies confondues, seulement 19% d'entre eux font confiance à ces petits centres quand ils tombent malades ».<br /></i>Alain Perez relève que <i>« 74% [des Français] estiment que l'efficacité du réseau sanitaire se délite d'année en année », </i>ou encore note que <i>« seulement 22% des Français considèrent que la qualité s'est améliorée dans les grands hôpitaux, 38% estiment qu'elle est restée la même et 29% jugent que les standards se sont détériorés ».</i><br />Le journaliste conclut que <i>« fidèles à leur esprit de contradiction, les Gaulois demandent toujours plus à leur système de santé sans vouloir pour autant mettre la main à la poche. Seulement 47% d'entre eux sont prêts à payer plus pour rester en bonne santé ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="6efc71214900efa756b5dbc4a17bb2a6"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« La délicate frontière entre information et publicité pour les médicaments »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Croix, Les Echos</span></b></span><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Croix fait savoir que <i>« la Commission européenne propose [demain] une directive autorisant une «information» sur Internet et par voie de presse sur les médicaments ».<br />« Ce qui inquiète médecins et associations de consommateurs »</i>, observe le journal.<br />Le quotidien remarque ainsi que pour <i>« répondre à la demande croissante d’une information médicale directe et fiable, la Commission européenne s’apprête à proposer une législation autorisant à donner aux patients une «information non promotionnelle» sur les médicaments prescrits ».<br /></i>La Croix note que <i>« le texte est controversé car si chacun s’accorde à bannir toute publicité pour les médicaments délivrés sur ordonnance, les contours de l’«information non promotionnelle» restent à préciser. Une «information» délivrée par qui ? Sur quels supports ? ».<br /></i>Le journal observe que <i>« du côté des groupes pharmaceutiques, on sait bien que ce n’est pas avec de la publicité, comme pratiqué outre-Atlantique, qu’on gagnera la confiance des patients ».<br />« L’industrie pharmaceutique vise d’abord l’internaute qui s’active à trouver de l’information sur une maladie, afin de le guider dans sa recherche », </i>explique La Croix.<br />Le quotidien cite Ilaria Passarani, du Bureau européen des unions de consommateurs, qui déclare quant à elle qu’<i>« entre publicité et information, il n’est pas possible de fixer la ligne quand c’est l’industrie qui la détermine. […] L’industrie donnera les informations qu’elle veut sur les médicaments qu’elle veut ».<br /></i>La Croix remarque que <i>« pour elle, diffuser ce type d’informations engendrera «une médicalisation de la vie quotidienne à outrance, en créant de nouveaux besoins de médicaments pour traiter un état qui n’en requiert pas forcément» ».<br /></i>Lisette Tiddens-Engwirda, secrétaire général du Comité permanent des médecins européens, déclare pour sa part qu’<i>« une information neutre et de qualité doit être disponible sur Internet. Cependant les groupes pharmaceutiques connaissent leurs produits mais pas le patient. Ils ne doivent pas s’asseoir à la place du médecin ».<br /></i>Les Echos notent de leur côté que Bruxelles est <i>« soupçonné de vouloir autoriser la publicité » </i>pour les médicaments.<br />Le journal retient que le projet de directive <i>« prévoit d’autoriser les laboratoires pharmaceutiques à informer les patients sans passer par des médecins ou des pharmaciens. Au grand dam de ces derniers, qui se sentent menacés dans leurs prérogatives, mais s’inquiètent aussi de l’objectivité de telles données ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="6684d7682c77d7435f9cf7eb09058b79"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« L'automédication peut nuire gravement à la santé »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro</span></b></span><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">C’est ce que remarque Le Figaro, qui relaie la <i>« mise en garde faite il y a quelques jours par le Pr Patrice Tran Ba Huy, chirurgien ORL à l'hôpital Lariboisière (Paris), lors du congrès national de la Société française d'ORL à Paris ».<br /></i>Le journal cite <i>« l'exemple des anti-inflammatoires, [qui] montre que la prise incontrôlée de médicaments peut avoir des conséquences gravissimes, parfois mortelles ».<br /></i>Le Pr Tran Ba Huy a ainsi déclaré : <i>« Chaque année, nous recevons une centaine de patients en Ile-de-France avec un tableau de cellulite cervicofaciale gravissime. Cette infection extensive des tissus profonds de la face et du cou nécessite une intervention chirurgicale en urgence et des soins prolongés en réanimation ».<br /></i>Le chirurgien précise qu’<i>« à peu près tous nos patients ont pris des corticoïdes ou d'autres anti-inflammatoires dans les jours précédant l'hospitalisation, de leur propre chef ou sur les conseils d'un dentiste. Or ce sont des médicaments qui peuvent favoriser la survenue et la diffusion d'infections bactériennes ».<br /></i>Le Figaro indique que <i>« malgré cette prise en charge spécialisée, 7 % des patients décèdent et près de la moitié ont des séquelles esthétiques, selon une étude menée par l'équipe de Lariboisière sur 150 cas ».<br /></i>Le journal note que <i>« ces cas, extrêmes, posent la question plus générale de la gestion des armoires à pharmacie familiales et des comportements d'automédication à risque ».<br /></i>Le quotidien constate que <i>« la situation n'est pas très brillante en France », </i>et revient sur le sondage que vient de publier le Leem : <i>« Avant de reprendre un médicament stocké dans la pharmacie familiale, seulement 56 % des sondés regardent à nouveau l'ordonnance, et moins de la moitié demande conseil au médecin (46 %) ou au pharmacien (42 %) ».<br /></i>Le Figaro remarque en outre que <i>« la plupart des incidents ou accidents d'automédication ne sont pas déclarés », </i>et note que selon une récente étude nationale, <i>« les accidents liés à un produit de santé représenteraient 3,6 % des hospitalisations ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="f773ae9197a81c09732e7307f52f71e5"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« La lutte contre les prescriptions excessives ne va pas assez vite »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos notent que <i>« la lutte contre les prescriptions excessives de certains médicaments ne va pas assez vite au goût du gouvernement ».<br /></i>Le journal explique que <i>« la polémique concerne particulièrement les produits contre l'hypertension, le mauvais cholestérol et les ulcères. L'exécutif veut réduire les prescriptions de trois catégories de molécules coûteuses pour l'assurance-maladie, et dont les prescriptions ne sont parfois pas justifiées ».<br />« Il a pour cela demandé à la Haute Autorité de santé, en avril dernier, de publier des recommandations pour guider les professionnels de santé dans leur utilisation de ces molécules », </i>rappelle le quotidien.<br />Les Echos indiquent que <i>« la HAS a publié sa première recommandation, il y a quelques jours, sur le traitement de l'hypertension. Mais, pour les autres médicaments, il faudra attendre l'année prochaine ».<br /></i>Le journal cite le ministre du Budget, Eric Woerth, qui a déclaré que <i>« c'est beaucoup trop lent ».<br /></i>Le quotidien constate que <i>« face à cette pression, le président de la Haute Autorité a écrit à Eric Woerth pour se défendre ».<br /></i>Les Echos publient ainsi un entretien avec Laurent Degos, qui<i> « rappelle que ce rôle de régulation médico-économique ne nous a été confié que depuis décembre dernier ».<br /></i>Le président de la HAS explique que pour rendre un avis de bon usage sur les médicaments, <i>« il faut un certain temps si on veut garder une approche scientifique, concertée et transparente »,</i> et rappelle : <i>« Nous devons aider l'assurance-maladie à dépenser mieux, mais pas forcément à dépenser moins. Notre responsabilité, c'est de rationaliser l'offre de soins, pas de la rationner ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="8c98f76006ba21625705d0e1c67adc03"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Hôpital : l’emploi sous pression »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune relève en effet que <i>« les CHU devraient accuser un déficit de près de 500 millions d'euros en 2008 », </i>et indique que <i>« les hôpitaux recourent à des guichets départs ou limitent les remplacements ».<br /></i>Le journal se penche sur un courrier qu’ont reçu les personnels non médicaux du CHU de Nantes, <i>« proposant 150 à 200 départs volontaires pour mars 2009, dans le cadre d’un plan de retour à l’équilibre ».<br /></i>Le quotidien cite Gérard Vincent, délégué général de la FHF, qui remarque : <i>« C’est courageux et ce n’est pas choquant. Tous les hôpitaux y pensent, car il n’y a pas d’autres solutions que de toucher à la masse salariale pour revenir à l’équilibre ».<br /></i>La Tribune note que <i>« seuls 2 [CHU] sur 3 ne sont pas dans le rouge », </i>et constate que <i>« la FHF estime qu’il faudrait supprimer 20 000 emplois cette année pour que le secteur revienne à l’équilibre ».<br /></i>Gérard Vincent déclare à ce propos : <i>« Le sujet a longtemps été tabou, mais, pour la première fois, la ministre de la Santé a le courage de ne pas dire qu’il ne faut pas toucher à l’emploi à l’hôpital ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="81e90e0f7dc5e9871c762638ec718257"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les inégalités de santé s'accroissent »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Monde</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">C’est ce que constate Le Monde, qui note que <i>« l'étude des inégalités de santé et de leurs déterminants, en France comme dans d'autres pays, était au coeur du congrès national des observatoires régionaux de la santé, qui s'est tenu à Marseille »</i> la semaine dernière.<br />Le journal relève notamment que<i> « les écarts de santé se creusent entre classes sociales vis-à-vis des pathologies émergentes (comme l'obésité) ou chroniques tels les handicaps, en matière de santé mentale. Idem pour la prévention et le dépistage des maladies cardio-vasculaires et des cancers ».<br /></i>Le quotidien remarque en outre que <i>« la différence d'espérance de vie à la naissance est une des inégalités de santé les plus évidentes. Au sein des pays de l'OCDE, les Etats-Unis se situaient en 2003 au 23<sup>e </sup>rang, avec une espérance de vie de 77,2 années, loin derrière le Japon et ses 81,8 ans, record mondial. […] Avec 79,4 ans d'espérance de vie, la France se classait dixième ».<br /></i>Le Monde s’interroge : <i>« Suis-je malade parce que je suis pauvre ou bien ma maladie est-elle responsable de mon statut social défavorisé ? ».<br />« Les deux sont possibles », </i>observe le journal, qui indique que <i>« dans le cas de la santé mentale, Vincent Lorant (université catholique de Louvain, Belgique) rapporte le consensus sur le lien de causalité entre le statut socio-économique et la dépression, tandis que la schizophrénie "sélectionne" les malades en les rendant socialement plus vulnérables ».<br /></i>Le quotidien note que <i>« le sociologue belge a expliqué qu'en santé mentale, les populations les moins favorisées bénéficient de soins de moins bonne qualité, ont une moins bonne réponse aux traitements pharmacologiques et psychothérapeutiques ».<br /></i>Le Monde relève par ailleurs que «<i> les inégalités de santé semblent se transmettre entre générations ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="74ccd71b6d42c33466faa0d508130dc9"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« La santé a du mal à trouver sa place dans les prisons »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Croix</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">A la suite d’un article sur la <i>« multiplication des suicides » </i>en prison, La Croix note que <i>« depuis 15 ans, de nombreux rapports ont dénoncé le problème des soins en milieu carcéral. Aujourd’hui, lors d’une séance interne, l’Académie de médecine devrait à son tour tirer la sonnette d’alarme avant de faire des recommandations pour améliorer la loi du 18 janvier 1994 ».<br /></i>Le quotidien rappelle que <i>« cette loi a constitué un véritable tournant. [Elle] a permis de transférer la prise en charge [des détenus] à des équipes hospitalières qui se déplacent dans les prisons pour délivrer des soins ».<br /></i>Le journal remarque <i>« de nombreux professionnels estiment que cette loi a permis des progrès incontestables », </i>mais constate que <i>« la situation reste problématique dans bon nombre d’établissements du fait d’un manque de moyens chroniques ».<br /></i>La Croix relève que <i>« le plus gros défi des médecins exerçant en milieu pénitentiaire reste la prise en charge des pathologies mentales ».<br /></i>Le quotidien cite notamment le Dr Catherine Paulet, présidente de l’Association des secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire, qui déclare que <i>« la loi de 1994 a été une vraie avancée mais un de ses effets pervers est qu’elle a légitimé l’idée qu’on pouvait incarcérer pour soigner ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="c1f5ae3d50da732628dfc07f21c08143"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Recherche médicale : « Les chercheurs doivent faire de gros progrès en calcul »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /><span class="journal">Courrier International hors série, octobre 2008</span></span></b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Courrier International publie un numéro hors série consacré à la médecine.<br />Le magazine rassemble ainsi de nombreux articles parus ces dernières années dans la presse internationale, selon différents thèmes, tels que <i>« merveilles et dérives », « le corps parfait », </i>ou <i>« la santé de demain ».<br /></i>En matière de <i>« dérives », </i>Courrier International constate que <i>« les chercheurs doivent faire de gros progrès en calcul ».<br /></i>L’hebdomadaire relève en effet que <i>« faute d’utiliser des méthodes statistiques correctes, une multitude de travaux de recherche médicale sont biaisés ».<br /></i>Courrier International publie un article de <i>The Economist</i>, qui remarque : <i>« Les risques d’être admis aux urgences pour un ulcère augmentent de 15 % chez les natifs du Lion. Quant aux Sagittaires, ils risquent surtout de se casser un bras (38 %). Voilà les conclusions auxquelles nombre de chercheurs en médecine parviendraient s’ils appliquaient leurs méthodes statistiques peu fiables aux données présentées par Peter Austin lors de la conférence annuelle de l’Association américaine pour l’avancement de la science (AAAS 2007) ».<br /></i>L’hebdomadaire britannique explique que le chercheur de l’Institut d’évaluation de la recherche clinique de Toronto (Canada) <i>« voulait faire réagir les chercheurs en médecine, et il a pour cela eu recours à des données relatives aux admissions dans les hôpitaux de l’Ontario, collectées durant l’année 2000 ».<br />The Economist </i>note ainsi que <i>« les méthodes statistiques que les chercheurs emploient de manière routinière peuvent facilement créer des liens de cause à effet qui n’existaient pas. […] De nombreux scientifiques ne sont pas conscients qu’ils doivent changer leur approche statistique quand ils testent plusieurs hypothèses ».<br /></i>Le magazine ajoute que le Dr John Loannidis, de la faculté de médecine de Loannina (Grèce), <i>« a recherché systématiquement les biais méthodologiques dans les études basées sur des observations cliniques glanées dans des bases de données. Il est parvenu à la conclusion que les résultats n’étaient valables que dans 20 % des cas ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="d1764ffb7e654ceb72e7957a2f7c2dbd"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Bachelot lance le grand chantier du système de soins » pour « mieux soigner et mieux dépenser »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro économie, Libération, Le Monde, La Tribune, Les Echos</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro économie indique en effet sur une page que <i>« la ministre de la Santé présente sa loi ce mercredi. Elle espère décloisonner la santé, imposer un manager à la tête de l'hôpital et faciliter les reconversions sans fermer d'établissement », </i>observe le journal.<br />Le quotidien rappelle notamment que ce texte vise à <i>« mettre un vrai pilote à la tête de l'hôpital », </i>expliquant que <i>« le gouvernement veut faire du directeur le «patron» ».<br /></i>Le Figaro économie remarque cependant que <i>« très autonomes, les médecins hospitaliers craignent de perdre du pouvoir, même si l'un des leurs, élu par ses pairs, sera le bras droit du directeur ».<br /></i>Le journal note en outre que <i>« la loi crée les «communautés hospitalières de territoire», qui regrouperont plusieurs hôpitaux s'organisant ensemble pour répondre aux besoins de santé d'un bassin de population ».<br /></i>Le quotidien retient aussi la création des agences régionales de santé (ARS), qui <i>« élaboreront des «schémas régionaux d'organisation des soins» pour la médecine de ville, pour répondre au mieux aux besoins de la population ».<br />« Pas question de supprimer la liberté d'installation des médecins libéraux, mais seuls les projets correspondant à ces schémas recevront des aides », </i>précise Le Figaro économie.<br />La Tribune remarque pour sa part que <i>« le projet de loi devrait en principe être adopté dès la fin de l’année ou début 2009 », </i>tandis que Les Echos retiennent que <i>« la réforme de l’hôpital [est] au coeur de la loi Bachelot ».<br /></i>Le journal se penche entre autres sur <i>« le contrôle de l’Etat resserré ».<br /></i>Libération publie de son côté un entretien avec Christian Saout, président du Collectif interassociatif sur la santé, qui <i>« prend fait et cause pour le texte ».<br /></i>Le responsable déclare que <i>« ce projet s’attaque à la question essentielle de l’organisation des soins. Cela peut déplaire aux professionnels de santé qui aimeraient au mieux le statu quo, ou pire le laisser-aller ».<br />« Pour nous, usagers, cette organisation nouvelle ne pourra être que bénéfique pour l’intérêt général », </i>poursuit Christian Saout.<br />Le responsable ajoute qu’<i>« il faut en finir avec ces petits établissements dangereux en termes de qualité de soin. Cela ne veut pas dire qu’ils doivent disparaître, mais ils doivent changer ».<br /></i>Christian Saout redoute cependant un blocage de la part des professionnels de santé, <i>« car pour une fois il n’y a pas de carottes pour eux. Et ils ont la capacité de bloquer. Reste que l’immobilisme actuel serait dramatique ».<br /></i>Le Monde s’intéresse pour sa part aux <i>« mesures incitatives pour lutter contre la désertification », </i>relevant que <i>« le gouvernement a renoncé à la manière forte : il ne remettra pas en cause la liberté d’installation des praticiens ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="7a8a91b6664552df8138834c0eaf081c"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Rachat des RTT : pour les médecins hospitaliers, l'accord n'est pas respecté »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos reviennent sur <i>« l’épineux dossier du paiement des jours de RTT des médecins hospitaliers ».<br /></i>Le journal fait savoir qu’<i>« une réunion est prévue au ministère de la Santé la semaine prochaine à la demande des syndicats de praticiens, qui ne sont pas satisfaits de l'application de l'accord signé en début d'année ».<br /></i>Le quotidien note en effet que <i>« les syndicats soulignent que les établissements n'ont accepté de racheter que moins de la moitié des jours de RTT prévus », </i>et indique que <i>« des recours contentieux sont envisagés ».<br /></i>Les Echos citent ainsi François Aubart, président de la Coordination médicale hospitalière, qui déclare que si <i>« certains établissements ont payé rubis sur l'ongle, […] la quasi-totalité des autres CHU n'ont payé que partiellement ».<br /></i>De son côté, Rachel Bocher, présidente de l'intersyndicat INPH, remarque que <i>« beaucoup d'établissements ont annoncé qu'ils paieraient en deux fois, avec un deuxième versement en février 2009. Or, la plupart des sommes en question leur ont été attribuées par l'Etat comme prévu. En attendant, les hôpitaux utilisent cette trésorerie pour combler leurs déficits ».<br /></i>Le journal constate qu’<i>« au ministère de la Santé, on assure que la monétisation de ces journées «se passe très bien, à part quelques cas isolés» ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="91200101bd6539a4702ea157b4871b65"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Loi Bachelot : patients favorables, médecins divisés »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /><span class="journal">Le Figaro économie, La Croix, L’Humanité, Les Echos, Le Parisien</span></span></b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro économie revient sur la présentation hier, par Roselyne Bachelot, du projet de loi <i>« Hôpital, patients, santé et territoires ».<br /></i>Le journal remarque que les patients y sont <i>« favorables », </i>mais les médecins <i>« divisés ».<br /></i>Le quotidien note ainsi que <i>« Christian Saout, président du CISS, a apporté son soutien au projet. Il a approuvé «l’application immédiate» des mesures contre le refus de soins ».<br /></i>L’association de patients <i>« soutient aussi la spécialisation des hôpitaux, pour une meilleure qualité »</i>, poursuit Le Figaro économie.<br />Le journal ajoute que <i>« MG France s’est réjoui que le texte définisse les missions de ces médecins et la notion de soins de premier recours. […] Le syndicat CSMF regrette, lui, que la loi ne se concentre pas uniquement sur le «champ où le besoin de réforme est réel : l’hôpital» ».<br />« Il redoute une «étatisation» du système de santé », </i>indique Le Figaro économie.<br />Les Echos relèvent quant à eux que <i>« le gouvernement se prépare à un débat parlementaire animé ».<br /></i>Le quotidien explique en effet que <i>« de nombreux acteurs de la santé entendent plaider pour des adaptations [du texte] auprès des parlementaires ».<br /></i>Les Echos indiquent que <i>« les opposants à certains aspects du texte sont multiples, à commencer par les partenaires sociaux qui gèrent les caisses d'assurance-maladie. Syndicats de salariés et Medef redoutent une «étatisation» du système de santé, les ARS ayant de larges pouvoirs ».<br /></i>Le quotidien observe que <i>« les établissements de santé privés à but non lucratif, dénoncent, quant à eux, la suppression pure et simple de leur statut dans le texte de loi tel qu'il est rédigé actuellement ! La ministre a assuré qu'il n'y avait «aucune crainte à avoir» sur ce point ».<br /></i>Le Parisien retient pour sa part qu’avec ce projet de loi, <i>« les droits des patients [seront] renforcés ».<br /></i>Le quotidien remarque notamment que <i>« le «testing» sera autorisé. Un recours qui pourra être utilisé contre les médecins libéraux qui refusent les patients bénéficiant de la CMU ».<br /></i>Le journal ajoute que <i>« ce sera au praticien de démontrer qu’il ne s’est pas dérobé à son obligation de soins, et non plus au patient de prouver qu’il s’est heurté à porte close ».<br /></i>L’Humanité estime de son côté que <i>« le privé s’empare de l’hôpital ».<br /></i>Le quotidien parle de<i> « confusion organisée »</i> entre public et privé, ou encore de <i>« gouvernance d’entreprise pour l’hôpital public ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="d596af56ab895bb14fb1bce4f249dd7c"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les députés veulent renforcer les économies sur les médicaments »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos notent que le député Yves Bur, rapporteur du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009, <i>« a présenté, hier, deux nouveaux amendements visant à réduire les dépenses de médicaments en favorisant leurs versions génériques. Il en espère «plusieurs centaines de millions d'euros d'économies» pour l'assurance-maladie ».<br /></i>Le quotidien précise que<i> « ces amendements ont été adoptés par la commission, mais doivent encore être votés en séance à l'Assemblée la semaine prochaine ».<br /></i>Le journal explique que <i>« le premier amendement vise à assouplir les règles très strictes d'équivalence entre l'original et la copie qui sont en vigueur actuellement ».<br />« La commission propose aussi d'expérimenter des appels d'offres pour faire baisser le prix des génériques dans des classes thérapeutiques prescrites massivement : les statines (anti-cholestérol), les IEC (hypertension) et les IPP (anti-ulcéreux) », </i>poursuivent Les Echos.<br />Le quotidien relève ainsi que <i>« l'assurance-maladie pourrait mettre en concurrence les fabricants de génériques afin qu'ils proposent leur meilleur prix. […] Dans chaque classe, le remboursement par la Sécurité sociale se ferait sur la base des trois produits les moins chers ».<br /></i>Le journal cite Yves Bur, qui a déclaré : <i>« Il n'est pas normal que les prix des génériques soient beaucoup plus élevés en France que dans les autres pays d'Europe, alors qu'il s'agit des mêmes molécules et des mêmes fabricants ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="a696f9301a4e3eaddabb3b862678b822"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les cures thermales moins remboursées »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien fait part d’une <i>« mauvaise nouvelle pour les 500 000 Français adeptes de cures thermales ».<br /></i>Le quotidien indique en effet qu’<i>« à partir de l’an prochain, ces cures ne seront plus remboursées qu’à 35 % au lieu de 65 % actuellement par la Sécurité sociale ».<br /></i>Le journal aborde ainsi le <i>« discret amendement adopté avant-hier par la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale au PLFSS 2009, à l’origine de ce régime minceur ».<br /></i>Le Parisien remarque que <i>« ce déremboursement partiel devrait permettre de réaliser une économie d’une soixantaine de millions d’euros par an à l’assurance-maladie ».<br /></i>Le quotidien précise que <i>« cet amendement prévoit que les complémentaires santé pourront prendre à leur charge le complément ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="1cb9af389e2bb047dcdef5078dae9f17"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les psys arrivent dans les commissariats » parisiens</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien</span></b></span><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien constate en effet dans ses pages locales que <i>« 6 commissariats et 2 divisions de police judiciaire accueilleront au cours des 2 prochaines années des psychologues, qui seront recrutés dans le cadre de la révision du contrat de sécurité parisien ».<br />« Accueil des victimes, prise en charge des auteurs de violences, formation des policiers »,</i> le journal note que cette <i>« triple mission [est] destinée à améliorer la compréhension mutuelle dans des situations souvent douloureuses, où la gestion des traumatismes est une affaire de professionnels ».<br /></i>Le quotidien rappelle qu’<i>« aujourd’hui, seules deux psychologues sont affectées à Paris »,</i> l’une prenant en charge les mineurs, et l’autre, les femmes victimes de violences et d’abus sexuels.<br />Le Parisien cite Renaud Vedel, du cabinet du préfet de police, qui indique que ces psychologues <i>« offriront un soutien ponctuel, et passeront ensuite la main en orientant leurs patients vers la structure appropriée, à l’extérieur du commissariat ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="7af6310418a2dd84a21e60404b16b5ca"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Avancée dans la négociation sur les dépassements »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune fait savoir que <i>« la négociation […] pour la création d’une nouvelle famille de tarifs, afin de limiter le dérapage des dépassements d’honoraires des spécialistes, a franchi hier soir une étape importante ».</i><br />Le journal note que <i>« selon le syndicat CSMF, l’assurance-maladie a remis aux partenaires un document jetant les bases de ce nouveau secteur tarifaire, dit «optionnel» ».<br /></i>Le quotidien explique que <i>« les médecins auraient l’obligation de pratiquer 30 % de leur activité en tarifs Sécu, en priorité pour les plus démunis et les interventions d’urgence, et 70 % de leur activité à des tarifs plafonnés à 50 % au-delà des tarifs opposables ».<br /></i>La Tribune ajoute que «<i> ce secteur serait ouvert, dans un premier temps, aux spécialistes exerçant en plateau technique lourd – anesthésistes, chirurgiens et obstétriciens ».<br />« Seraient concernés ceux qui ont la possibilité de dépasser les tarifs Sécu et les anciens chefs de clinique qui pratiquent en tarifs opposables », </i>poursuit le journal.<br />Le quotidien relève enfin que «<i> pour rendre le secteur optionnel attractif, l’assurance-maladie est prête à accorder aux praticiens les avantages sociaux aujourd’hui réservés aux professionnels du secteur 1 ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="d63e83b35115830d32ffecbf112e011a"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les primes d'assurance des hôpitaux vont flamber »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les Echos</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">C’est ce que constatent Les Echos, qui rendent compte de l’édition 2007 du <i>« Panorama du risque médical »</i>, qu’a rendu public hier la SHAM, <i>« premier assureur en responsabilité civile médicale en France ».<br /></i>Le quotidien relève que <i>« la SHAM a recensé 12.752 réclamations en 2007 dans les 955 établissements qu'elle assure en RCM. Les 40 % de préjudices corporels représentent, sans surprise, 98 % du coût, évalué au global à quelque 198,5 millions d'euros ».<br /></i>Le journal ajoute que <i>« l'obstétrique est à l'origine de 4 % des 4.503 réclamations liées à des accidents corporels ayant une cause médicale. Mais cette discipline représente 10 % des 427 décisions administratives et judiciaires ayant retenu une responsabilité et surtout 36 % des 71,6 millions d'euros que cela a coûté à la SHAM ».<br /></i>Les Echos relèvent qu’<i>« en matière de sinistres corporels, la SHAM constate deux évolutions : l'augmentation tendancielle du coût des réclamations, reflet de choix de société, […] et une hausse des fréquences, «de l'ordre de 5 % par an» ».<br /></i>Le journal retient ainsi que <i>« les tendances observées depuis plusieurs années chez les médecins libéraux gagnent les hôpitaux publics, qui doivent s'attendre à une flambée «inéluctable» de leur prime d'assurance ».<br /></i>L’assureur observe cependant qu’<i>« en matière de risque médical, de 50 % à 60 % des sinistres auraient pu être évités ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Kinésithérapie : des différences de pratique insensées » </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro économie</span></b></span><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br /></span></b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">C’est ce que titre Le Figaro économie, qui observe dans un article que <i>« l’assurance-maladie veut harmoniser le nombre de séances de rééducation après une opération ».</i><br />Le quotidien se penche sur plusieurs <i>« écarts »</i> (« <i>Une prothèse de hanche : 11 séances de rééducation dans le Loir-et-Cher et en Indre-et-Loire, jusqu’à 39 dans les départements méditerranéens »</i>), qui <i>« s’expliquent, en partie, par la répartition des masseurs-kinésithérapeutes ».<br /></i>Le journal observe en effet que <i>« leur densité varie de 1 à 5 selon les départements, avec, comme les autres professions de santé, une concentration dans le Sud ».<br /></i>Le Figaro économie remarque que <i>« là où les «kinés» sont nombreux, ils compensent leur petite «patientèle» par une multiplication des actes ».<br /></i>Le quotidien ajoute que <i>« pour Frédéric Van Roekeghem, directeur de la Cnam, les disparités tiennent aussi aux «usages locaux» ».<br />« D’où l’intérêt d’élaborer des référentiels nationaux »,</i> poursuit Le Figaro économie.<br />Le journal indique que selon le PLFSS 2009, <i>« au-delà d’un nombre de séances fixé par la Haute autorité de santé, une entente préalable du médecin-conseil sera nécessaire pour être remboursé ».</i></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="deccdcb01c7d2834ec59210a96cafccd"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Bachelot : oui à la publicité pour l’alcool sur Internet »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro</span></b></span><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Figaro relève en effet que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« la ministre de la Santé, qui vient de présenter son projet de loi contre la vente d’alcool aux mineurs, avoue qu’elle ne s’opposera pas à la présence de publicité en faveur de l’alcool sur le Net, […] Malgré la très forte hostilité des associations de prévention ».</span></em><i><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Elle s’engage en revanche à interdire cette publicité sur les sites dédiés à la jeunesse », </span></em></i>ajoute le journal.<br />Le quotidien publie ainsi un entretien avec Roselyne Bachelot, qui déclare : <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Je tiens d'abord à rappeler que ma politique de lutte contre les addictions entend notamment préserver les jeunes contre les méfaits de l'alcool par des mesures d'information, de prévention, de prise en charge et d'interdiction ».</span></em><i><br /></i>La ministre ajoute : <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Ceci dit, la loi Évin que j'ai votée n'a pas pris en compte Internet, car ce média n'était, à l'époque, pas aussi développé qu'aujourd'hui. […] Il faut donc moderniser la loi Évin, au vu de l'évolution des nouvelles technologies ».</span></em><i><br /></i>Roselyne Bachelot aborde des <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« garde-fous », </span></em>précisant que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les techniques intrusives comme les spams ou les pop-up, devront être prohibées. Ensuite, la promotion de l'alcool devra être assortie de messages sanitaires parfaitement visibles. […] Enfin, les sites dédiés à la jeunesse, au sport et aux activités physiques devront être absolument exclus du champ d'application de la loi ».</span></em><i><br /></i>La ministre ajoute : <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Je tiens à rassurer les associations : je suis très attachée à la loi Évin et je serai extrêmement vigilante sur l'application de cette réforme ».</span></em><i><br /></i>Mme Bachelot déclare craindre<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> « l'hébergement de certains sites à l'étranger », </span></em>et indique : <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Je pense aboutir à un compromis acceptable et équilibré entre la liberté du commerce à l'heure d'Internet et les impératifs non négociables de santé publique ».</span></em></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="bcebf98557a04eb2511604aaba1d1571"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Jean-Marie Le Guen : « On devrait pouvoir attaquer les alcooliers en justice »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien publie un entretien avec le député Jean-Marie Le Guen, qui <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« détaille l’amendement qu’il dépose aujourd’hui à la future loi de Roselyne Bachelot pour lutter contre l’alcoolisme des jeunes ».</span></em><i><br /></i>Le député déclare ainsi :<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> « On ne peut pas se contenter de taper sur les consommateurs et les cafetiers. Je propose que l’on puisse poursuivre pénalement les alcooliers lorsqu’ils cautionnent, financent et organisent des actions de promotion qui poussent à une consommation excessive d’alcool ».</span></em><i><br /></i>Le spécialiste des questions de santé explique que «<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> grâce à cet amendement, en cas d’accident, le directeur d’un établissement universitaire, un maire ou une association pourront aller voir le procureur de la République pour lui demander d’ouvrir une enquête ».</span></em><i><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Et si preuve est faite qu’un alcoolier est impliqué dans le drame et qu’il a incité les jeunes à une alcoolisation excessive, il pourra écoper de peines à la hauteur de la gravité de l’accident »,</span></em></i> poursuit le député.<br />Jean-Marie Le Guen estime que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« le binge drinking […] est certes un phénomène de société, mais il est aussi fortement encouragé par les industriels, en sponsorisant par exemple des soirées étudiantes ».</span></em><i><br /></i>Le député précise : <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Les alcooliers ont le droit de faire leur promotion, mais celle-ci ne doit pas être débridée ».</span></em><i><br /></i>Jean-Marie Le Guen déclare en outre qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« il est faux de dire, comme le font les alcooliers, que la loi Evin leur interdit de faire de la publicité sur Internet. Ils ont déjà tous leurs sites Web ».</span></em><i><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Mais ce qu’ils aimeraient faire, c’est bien plus que ça, en envoyant par exemple des mails dans les boîtes des jeunes », </span></em></i>continue le député.</span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="25083845a9efa41d76f952d69740e3d7"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Roselyne Bachelot : « Les franchises n’empêchent pas les soins »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune publie une interview de Roselyne Bachelot, dans laquelle la ministre de la Santé déclare notamment que<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> « respecter les objectifs d’économies de la maîtrise médicalisée, c’est permettre les revalorisations d’honoraires ».</span></em><i><br /></i>Roselyne Bachelot ajoute que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« le passage de la consultation du généraliste de 22 à 23 euros est entre leurs mains. Si la négociation conventionnelle s’achève en décembre, la revalorisation interviendra éventuellement au début de l’été 2009 ».</span></em><i><br /></i>La ministre déclare en outre que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« contrairement à ce qu’on a pu entendre, les franchises n’ont pas empêché les malades de se soigner. Le nombre de boîtes de médicaments vendues sur les 6 premiers mois de l’année a progressé de 1,2 %, comme au cours des années passées ».</span></em><i><br /></i>Mme Bachelot souhaite également <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« élargir le répertoire des médicaments pouvant être remplacés par un générique », </span></em>et déclare : <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Il faut aider les médecins à prescrire mieux, en leur donnant une information objective. Je vais lancer très prochainement un portail public sur le médicament. […] Il pourra être consulté y compris par le grand public ».</span></em><i><br /></i>La ministre indique par ailleurs : «<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> Nous sommes en train de construire la cartographie du territoire national, en 5 zones. Il en ressort qu’un quart de la population est confrontée à des difficultés : les zones «très sous-dotées» en médecins […] concernent 5 % de la population, et 20 % de la population réside en zones «sous-dotées» ».</span></em></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="6d7ad53058e875672c53bd5575c14662"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« La crise économique épargne la pharmacie »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La Tribune observe en effet que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« montré du doigt en début d’année, le secteur fait la preuve de sa solidité à l’occasion de la publication des résultats trimestriels ».</span></em><i><br /></i>Le journal relève notamment que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les deux premiers groupes mondiaux, l’américain Pfizer et le britannique Glaxo-SmithKline, ont enregistré des hausses de leur bénéfice par action de respectivement 7 et 6 % ».</span></em><i><br /></i>La Tribune estime que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« la crise actuelle remet à l’honneur les atouts structurels de la pharmacie. A commencer par sa solide assise financière ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien aborde cependant les <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« évolutions douloureuses »</span></em> que représentent les <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« réductions drastiques de coûts », </span></em>qui <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« rappellent que la pharmacie n’est nullement exempte de risques ».</span></em></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="817a0902edccb1233937ed8f40df4408"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Internet, nouveau supermarché des drogues douces »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Parisien</span></b></span><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">C’est ce que titre Le Parisien, qui remarque sur une double page qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« utilisant un vide juridique, de plus en plus de sites Internet proposent d’acheter des graines de cannabis ou des herbes exotiques aux effets hallucinogènes ».</span></em><i><br /></i>Le journal observe que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« ce nouveau commerce inquiète les autorités françaises ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien indique qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Etienne Apaire, président de la Mission de lutte contre la drogue et la toxicomanie, veut faire évoluer la législation dans le cadre du plan gouvernemental 2008-2011 ». </span></em><i><br /></i>Le Parisien remarque en effet que<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> « ce flou juridique sur la vente de graines entraîne une préoccupante explosion de l’autoproduction de cannabis, qui a atteint, selon une étude de la Mildt à paraître prochainement, 50 tonnes en France en 2007 ».</span></em><i><br /></i>Le journal publie un entretien avec le président de la Mildt, qui déclare : <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« On veut interdire les graines de cannabis les plus dangereuses ».</span></em><i><br /></i>Le Parisien s’interroge : <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« Que contiennent vraiment les sachets d’herbes vendus »</span></em> sur le Net ?<br />Le quotidien relève que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les autorités sont d’autant plus vigilantes qu’il y a 2 ans la plante à la mode sur Internet était l’Iboga, cultivée en Afrique de l’Ouest ».</span></em><i><br /></i>Nathalie Richard, chef du département des stupéfiants à l’Afssaps, indique que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« des données sur ses effets neurotoxiques sont apparues et elle a été classée en stupéfiant. Elle a provoqué 10 décès dans le monde et 1 en France ».</span></em></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="2c89bbae51cbac59925d15c9786af39a"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Se soigner aux Etats-Unis : « L’inquiétude des médecins américains »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">L’Humanité</span></b></span><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">A l’approche des élections présidentielles aux Etats-Unis, L’Humanité consacre un article à <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« l’inquiétude des médecins américains ».</span></em><i><br /></i>Le journal observe en effet que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« confrontés à la crise, les citoyens se soignent moins et rationnent leurs achats de médicaments ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien publie un reportage réalisé dans un centre hospitalier de Richmond (Virginie), et livre les témoignages de praticiens.<br />L’Humanité cite notamment Bill Barndt, cardiologue, qui remarque que les gens <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« n’ont plus les moyens de faire face et réduisent leurs dépenses en matière de santé. Certains repoussent la visite chez le médecin jusqu’au dernier moment. D’autres renoncent à l’achat de certains médicaments ou décident, de leur propre chef, de ne prendre que 2 ou 3 pilules quand le médecin leur en a prescrit 4 par jour ».</span></em><i><br /></i>Le journal cite également un chirurgien, qui note pour sa part qu’<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« il y a même des gens qui renoncent à des opérations ».</span></em><i><br /></i>L’Humanité explique que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« la première raison de cet auto-rationnement à des patients tient à l’évolution de leur statut social. S’ils font partie de ces dizaines de milliers de personnes qui ont perdu ces derniers mois leur emploi, ils perdent en même temps le bénéfice de la couverture maladie de leur entreprise ».</span></em><i><br /></i>Le quotidien ajoute que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« les personnes dûment assurées sont aussi de plus en plus nombreuses à [restreindre ou renoncer aux soins]. Les compagnies d’assurances, déterminées à accroître toujours davantage leurs profits, sous la pression de leurs actionnaires, ont multiplié les plafonnements et autres franchises à travers un maquis de procédures ».</span></em><i><br /></i>Le journal remarque que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« le problème a pris une dimension si aiguë et la préoccupation de l’opinion pour le sujet est devenue si intense que la nécessité d’une refonte du système de santé semble faire l’unanimité ».</span></em></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><a name="d619835e0b151f892f231b2c21be6de1"><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Les abus de l’imagerie médicale »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><b><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Courrier International hors série, octobre 2008</span></b></span><strong><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 7.5pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Dans son hors série consacré à la médecine, Courrier International publie un article de <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Science</span></em>, rédigé par Greg Miller, remarquant que <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« l’imagerie par résonance magnétique est mise à toutes les sauces. Des chercheurs réclament un peu plus de rigueur ».</span></em><i><br /></i>Greg Miller revient ainsi sur une étude américaine de novembre 2007, qui <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« avait examiné, par IRMF, l’activité cérébrale de 20 électeurs indécis pendant qu’ils regardaient des photos et des vidéos des principaux candidats à la prochaine élection présidentielle aux Etats-Unis ».</span></em><i><br /><em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« L’article a suscité de vives réactions de la part de certains neuroscientifiques et un débat houleux sur l’imagerie médicale », </span></em></i>relève l’auteur.<br />Greg Miller note que l’IRMF<em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> « fait aujourd’hui sa crise d’adolescence. Des spécialistes des neurosciences cognitives se disent déçus par le fait que nombre d’études […] ne révèlent pas grand-chose des mécanismes neuraux engagés dans la cognition humaine ».</span></em><i><br /></i>L’auteur appelle à <em><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">« ne pas se laisser séduire par la beauté des images ».</span></em></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-78966102995914413102008-09-10T08:37:00.001+02:002008-09-10T08:40:49.724+02:00"Gène" dans le conjugo et autres brèves<p class="MsoNormal" style="text-align: justify; font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"><a name="126b978b87aeb13e99c670c70b2ff27e"><strong><span style="">Brèves de Mediscoop, par le Dr Marie-Elisabeth Sanselme-Cardenas<br />La presse médicale au scanner<br /></span></strong></a></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></p><p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="font-size: 10pt;"><br /></span></strong></span></p><p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="font-size: 10pt;">La fin de l'année ayant été très chargée d'actualité dans le monde des "psy" nous avons terminé, avant de prendre un peu de repos, sur la dangereuse question de l'avènement d'un psychothérapeute bien trop flottant pour être vrai et dont le caractère interchangeable n'était pas davantage rassurant.</span></strong><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><span style="font-size: 10pt;"> <o:p></o:p></span></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Nous découvrons en rentrant, que l'actualité dans ce même domaine est déjà en effervescence, comme s'il fallait vite reprendre le flambeau pour la diffusion des hypothèses que la recherche, qui se dit scientifique mais ne se peut croire telle, souhaite large voire universelle.</span></strong><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><span style="font-size: 10pt;"> <o:p></o:p></span></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Puisque les Journées de l'ECF approchent, une brève qui concerne le thème des Journées et qui montre à quel point de bêtise peut en arriver la volonté de tout expliquer par les molécules et les mathématiques qui plus est par un semblant de fonction bijective! </span></strong><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Voilà par ailleurs quinze ans qu'en matière d'infidélité on s'en prend au pauvre campagnol des montagnes glorifiant le campagnol des prairies : on peut accuser La Fontaine d'avoir créé un précédent en matière de stigmatisation chez les rongeurs, mais pour l'addiction alimentaire!</span></strong><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><span style="font-size: 10pt;"> <o:p></o:p></span></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="f30d9a22263e0d5edb3c9fcd1df11d74"><em><span style="font-size: 7.5pt;">« </span></em></a><span style=""><strong><i><span style="font-size: 7.5pt;">La fidélité conjugale serait aussi une affaire de gène</span></i></strong></span><span style=""><em><span style="font-size: 7.5pt;"> »</span></em></span><em><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></em><span class="journal"><i><span style="font-size: 7.5pt;">Le Figaro, L’Humanité</span></i></span><em><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></em><i><span style="font-size: 7.5pt;"><br /><em>Pierre Kaldy indique dans Le Figaro que des chercheurs suédois, menés par Hasse Walum et Lars Westberg, « estiment dans les Comptes rendus de l'Académie des sciences américaine que la piste génétique [de la fidélité amoureuse] mérite d'être suivie ».</em><br /><em>Le journaliste rappelle que « chez le campagnol des prairies, la réponse est connue depuis 1993 : des scientifiques américains ont montré que la fidélité conjugale dépend chez le mâle de la vasopressine, une hormone capable d'agir notamment au niveau du cerveau ».</em><br /><em>Pierre Kaldy explique que « les chercheurs ont comparé le gène du récepteur à la vasopressine chez 900 hommes qui vivaient de façon maritale depuis au moins 5 ans et étaient parents d'un enfant adolescent. Ces volontaires ont de surcroît accepté de répondre à un questionnaire détaillé sur leur vie de couple ».</em><br /><em>« Ils ont ainsi pu établir une corrélation entre certaines formes du gène de la vasopressine et le comportement conjugal », observe le journaliste.</em><br /><em>Pierre Kaldy relève que « la forme du gène dite 334 est deux fois plus fréquente chez ceux ayant traversé de sérieuses difficultés conjugales. Elle est aussi deux fois plus fréquente parmi ceux qui ne s'étaient pas mariés ».</em><br /><em>Le journaliste ajoute que « les réponses des compagnes sur la qualité de la relation de couple […] révèlent que les plus mauvais scores sont associés aux hommes présentant la forme 334 du gène du récepteur à la vasopressine ».</em><br /><em>« Par souci du respect de l'intimité, ils n'ont pas interrogé les hommes sur leurs éventuelles relations extraconjugales… », précise Pierre Kaldy.</em><br /><em>Le journaliste cite Lars Westberg, qui indique que « notre objectif maintenant est de reproduire ces résultats et de tester chez l'homme l'effet d'injections intranasales de vasopressine ».</em><br /><em>L’Humanité consacre quelques lignes à cette étude, observant que « les chercheurs notent que l’effet de cette variante du gène est trop modeste pour prédire le comportement d’un homme ».</em></span></i><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><span style="font-size: 10pt;"> <o:p></o:p></span></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Encore une brève effrayante par ce qu'elle donne comme image de la science et qui brasse les chiffres sans sens. Elle ne se pose pas la question de trouver bien précoce le deuxième mois de grossesse où le système nerveux n'est pas fini et a tout à faire pour maturer et s'adapter (non seulement il a à le faire mais il le peut). Par contre elle fait la différence entre les sexes alors même que parmi les différents sexes seul le sexe chromosomique, génétique est à cet âge définitif mais pas le sexe gonadique qui débute sa différenciation à six semaines, ni le sexe hormonal, hypothalamique, somatique ou phénotypique, encore moins le sexe psychique et comportemental sans parler de ce que les psychanalystes avancent à ce sujet car qu'est-ce qu'un psychanalyste?</span></strong><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><span style="font-size: 10pt;"> <o:p></o:p></span></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><a name="0064367f4955b2194e2829a7b711bbbb"><span class="titre"><span style="font-size: 7.5pt;">« </span></span></a><span style=""><strong><span style="font-size: 7.5pt;">Stress majeur in utero, facteur de risque de schizophrénie</span></strong></span><span style=""><span class="titre"><span style="font-size: 7.5pt;"> »</span></span></span><span style=""></span><span style="font-size: 7.5pt;"> <span class="journal">Le Figaro</span> </span><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><span style="font-size: 7.5pt;">Le Figaro indique que selon une étude parue dans <i>BioMed Central Psychiatry, « les femmes soumises à un stress particulièrement violent durant les premiers mois de leur grossesse auraient plus de risques de donner naissance à des enfants qui deviendront plus tard schizophrènes ».<br /></i>Le journal cite l’auteur principal de l’étude, Dolores Malaspina, du département de psychiatrie de l’Université de médecine de New York, qui précise que «<i> le type de stress en question est du genre de ceux qui que l’on subit lors d’un désastre naturel, une attaque terroriste, un ouragan ou un deuil soudain ».<br /></i>Le Figaro explique que la chercheure <i>« s’est penchée sur des observations concernant la population israélienne durant la guerre éclair des Six-Jours, en juin 1967 », </i>et <i>« a examiné les données médicales de 89 000 personnes nées à Jérusalem entre 1964 et 1976 ».<br /></i>Le quotidien aborde la <i>« fenêtre relativement étroite de vulnérabilité au deuxième mois de grossesse »,</i> et précise que <i>« le risque de développer une telle psychose était de 4,3 pour les fœtus féminins qui étaient dans le deuxième mois de vie intra-utérine contre 1,2 pour les fœtus masculins ».</i></span><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Autre façon dans la suivante, de confondre les causes ou de les interpréter d'une manière univoque et donc fausse. Un père âgé a eu plus de temps pour rencontrer des évènements délétères pour lui et avoir des problèmes tout simplement de vie qui puissent conduire à une psychose chez ses enfants, Lacan dit qu'il faut trois générations pour faire un psychotique. Mais qui est Lacan?</span></strong><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="font-size: 10pt;">À l'inverse, un exemple pour ce qui est de l'interprétation erronée de l'âge : on a longtemps dit que c'était les mères qui avaient beaucoup d'enfants qui avaient des risques accrus d'avoir un enfant trisomique. Bien sûr les femmes qui ont beaucoup d'enfants ne sont plus toutes jeunes et c'est là, l'âge, le risque réel d'augmentation des naissances d'enfants trisomiques.</span></strong><span style="font-size: 10pt;"><o:p></o:p></span></span></p> <table class="MsoNormalTable" style="width: 100%;" width="100%" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0"> <tbody><tr style=""> <td style="padding: 0cm;"> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><span style="font-size: 7.5pt;">"<a name="3d932f3d58b46eccad9ae9d5b0a4a32e"><strong>Lien entre âge du père et risque de psychose maniaco-dépressive chez l’enfant</strong></a><span class="journal">" Le Parisien, L’Humanité</span><br /> Le Parisien note en bref que <i>« les enfants dont le père a 55 ans ou plus (à leur conception) développent environ 37 % de chances supplémentaires de souffrir de psychose maniaco-dépressive que des bambins de pères âgés d’une vingtaine d’années »</i>, selon une étude suédoise.<br /> Le journal indique que <i>« le mécanisme qui fait qu’un âge avancé chez le père entraîne des troubles psychologiques chez l’enfant serait génétique ».<br /> </i>L’Humanité aborde également cette étude menée par Emma Frans, du centre de recherche Karolinska Institutet de Stockholm.<br /> Le quotidien cite cette dernière, qui précise qu’<em>« à la différence des femmes, la division des cellules sexuelles chez les hommes se poursuit tout au long de sa vie, ce qui accroît le risque de changement génétique avec les années ».</em></span></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Heureusement de temps en temps, même si ce n'est que "sur quelques lignes" et après un temps aux conséquences négatives pour beaucoup d'enfants, la vérité scientifique reprend le dessus. </span></strong></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-size: 7.5pt;">"<a name="6ff07fe3282ed6693e85f100f624cfe1"><b>Absence de lien confirmée entre autisme et vaccination ROR</b></a>" </span></em><span class="journal"><i><span style="font-size: 7.5pt;">Le Parisien</span></i></span><em><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></em></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><em><span style="font-size: 7.5pt;">Le Parisien fait savoir sur quelques lignes qu’« une étude américaine vient de confirmer l’absence de lien entre l’autisme et le vaccin combiné contre la rougeole, la rubéole et les oreillons ».</span></em><i><span style="font-size: 7.5pt;"><br /> <em>Le journal estime que ces « résultats pourraient permettre de revenir à un taux normal de vaccination ».</em></span></i></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"> </span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="font-size: 10pt;">Enfin deux brèves toujours en rapport avec les Journées sur le rapport sexuel au XXIème siècle et des pères un peu absents du rapport... pour la brève ci-dessous, avec les grossesses tardives et le corps médical qui suit dans les derniers retranchement de la magie ou de la sorcellerie "scientifiques" et pour l'autre c'est une illustration de l'hygiénisme et de la culpabilisation des femmes enceintes poussés à l'extrême, peut-être parce qu'on n'arrive pas (le souhaite-t-on vraiment?) à "toucher" celles des femmes qui en ont le plus besoin et à comprendre le pourquoi de l'alcool en particulier chez les jeunes, c'est-à-dire les plus susceptibles malgré la brève qui précède celle-ci à faire des enfants.</span></strong></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:130%;"><a name="fe6602cd50a69deae9afcbb1fbdd1d23"><em><span style="font-size: 7.5pt;">« </span></em></a><span style=""><strong><i><span style="font-size: 7.5pt;">De plus en plus de grossesses hors norme</span></i></strong></span><span style=""><em><span style="font-size: 7.5pt;"> »</span></em></span><em><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></em><span class="journal"><i><span style="font-size: 7.5pt;">Le Parisien</span></i></span><em><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></em><i><span style="font-size: 7.5pt;"><br /> <em>C’est ce que constate Le Parisien sur sa Une et une double page, remarquant que « de plus en plus de femmes veulent repousser les limites de la science et cherchent à avoir un enfant sur le tard ».</em><br /> <em>Le journal se penche sur deux « affaires [qui] relancent le débat sur les grossesses très tardives ».</em><br /> <em>Le quotidien fait ainsi savoir qu’« à Paris, une femme de 59 ans attend des triplés. Suivie de près à la maternité de l’hôpital Cochin, elle pourrait accoucher dans les prochains jours ».</em><br /> <em>« Du jamais-vu en France, peut-être même inédit dans le monde », remarque Le Parisien.</em><br /> <em>Le journal indique que « la patiente aurait bénéficié d’un don d’ovocytes au Viêt Nam », et note que « l’âge avancé de la future maman a exigé de nombreux examens, de consultations, d’échographies ».</em><br /> <em>Le Parisien cite cependant Charles Brami, responsable du centre de fécondation in vitro à l’Hôpital américain à Neuilly, qui remarque qu’« un accouchement à plus de 50 ans est rarissime. Avoir des triplés pour une femme de 25 ans n’est pas facile, alors accoucher de trois enfants à cet âge-là… Les risques pour la mère ne sont pas négligeables ».</em><br /> <em>Le quotidien indique par ailleurs qu’« à Angers (Maine-et-Loire), une maman de 46 ans, qui a accouché en juin de triplés, est dans un coma profond et laisse un père seul avec trois enfants ».</em><br /> <em>Le journal observe que les enfants sont « nés à 27 semaines d’aménorrhées dans des conditions dramatiques. Des complications cardio-vasculaires sont survenues sur la mère. Elle est dans un état critique, mais ses trois bébés sont sains et saufs ».</em><br /> <em>Le Parisien estime que « cette terrible affaire illustre les dérives possibles du don d’ovocyte lorsqu’il est pratiqué dans des conditions limites ».</em><br /> <em>Le quotidien précise que « le couple avait décidé de pratiquer cet acte en Grèce, après que des refus successifs eurent été formulés en France ».</em></span></i></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:130%;"><a name="48e21ebfe7ba4c40f6f53830e461f3f5"><em><span style="font-size: 7.5pt;">« </span></em></a><span style=""><strong><i><span style="font-size: 7.5pt;">Boire ou être enceinte, il faut choisir</span></i></strong></span><span style=""><em><span style="font-size: 7.5pt;"> »</span></em></span><em><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></em><span class="journal"><i><span style="font-size: 7.5pt;">Le Parisien</span></i></span><em><span style="font-size: 7.5pt;"> </span></em><i><span style="font-size: 7.5pt;"><br /> <em>C’est ce qu’indique Le Parisien, qui remarque qu’« il y a beau y avoir eu des campagnes successives depuis 2004 et l’apposition obligatoire d’un pictogramme sur toutes les bouteilles d’alcool, il semble que le message «zéro alcool pendant la grossesse» n’arrive pas bien à passer ».</em><br /> <em>Le journal observe que « certes, [les futures mères] savent qu’il ne faut pas boire pendant la grossesse, que c’est dangereux pour leur bébé. Mais, comme le montre une étude Ipsos, la moitié d’entre elles pensent encore que consommer deux verres par semaine ne présente pas de risque ».</em><br /> <em>« Et 42 % n’imaginent pas qu’une ivresse au cours de la grossesse peut mettre en péril la santé de leur enfant », continue le quotidien.</em><br /> <em>Le Parisien note donc que « les médecins du Collège national des gynécologues et obstétriciens français, avec l’association Entreprise et prévention, lancent une nouvelle campagne nationale d’information qui rappelle l’impératif d’une consommation zéro ».</em><br /> <em>Le journal relève en effet que « l’alcoolisation fœtale est la première cause de retard mental d’origine non génétique de l’enfant », ou encore indique que « dès la première goutte, c’est dangereux », même si « toutes les femmes [qui consomment de l’alcool] n’auront pas forcément un bébé anormal ».</em></span></i></span></p> <p><span style="font-size:130%;"> </span></p> <p><span style="font-size:130%;"> </span></p> </td> </tr> </tbody></table>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-85731392103403619762008-07-09T15:48:00.001+02:002008-07-09T15:52:42.190+02:00Le psychomètre<!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Print</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:trackmoves/> <w:trackformatting/> <w:hyphenationzone>46</w:HyphenationZone> <w:punctuationkerning/> <w:validateagainstschemas/> <w:saveifxmlinvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:ignoremixedcontent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:alwaysshowplaceholdertext>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:donotpromoteqf/> <w:lidthemeother>FR-BE</w:LidThemeOther> <w:lidthemeasian>X-NONE</w:LidThemeAsian> <w:lidthemecomplexscript>X-NONE</w:LidThemeComplexScript> <w:compatibility> <w:notabhangindent/> <w:subfontbysize/> <w:breakwrappedtables/> <w:snaptogridincell/> <w:wraptextwithpunct/> <w:useasianbreakrules/> <w:dontgrowautofit/> <w:splitpgbreakandparamark/> <w:dontvertaligncellwithsp/> 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rgb(204, 0, 0);"></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"><a name="126b978b87aeb13e99c670c70b2ff27e"><strong><span style="">Brèves de Mediscoop, par le Dr Marie-Elisabeth Sanselme-Cardenas<br />La presse médicale au scanner</span></strong></a></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"><a name="126b978b87aeb13e99c670c70b2ff27e"><strong><span style=""><br /></span></strong></a></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Psychomètre! Demandez (?) le psychomètre! C’est moins cher et plus reproductible que le psychologue! Il mesure à votre service! Il vient de sortir!</strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Psychologue! Gardez le psychologue! Il apprenait en théorie et en pratique à reconnaître les personnes en difficultés, en souffrance et à les soutenir.</strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Psychanalyste! Peu connu, faites-le connaître! Pour le moment encore, il apprend longuement à vous écouter, à vous entendre, vous, l'être rationnel et le sujet de l'inconscient. Il sait ce dont il s'agit, il connaît la souffrance.</strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Psychiatre! Ne le jetez pas! Il a longuement appris à diagnostiquer les maladies, à en faire le diagnostic différentiel, et à les traiter par toutes les voies qui mènent à la diminution de la souffrance.</strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Alors, psychothérapeute! De l'escroquerie? L'ignorance du sens des racines grecques? Une façon d'égaliser les "psy" en tirant vers le psychomètre : mais alors, la mesure de votre psychisme serait une thérapie?</strong></p> <p><a name="fba4b6d7fe84c73e2e29b19ff3c76bf8"><span class="titre">« Les psys vent debout contre un projet de décret »</span></a> <span class="journal">Le Figaro</span><br />Le Figaro note en effet que <i>« les professionnels ont critiqué, ce week-end [lors des Entretiens francophones de la psychologie, à Paris], le nouveau texte destiné à réguler l’exercice de la profession de psychothérapeute. Ils redoutent l’instauration d’une formation sous-qualifiée ».<br /></i>Le journal note ainsi qu’<i>« aux dernières nouvelles, la publication d’un arrêté concocté par la commission nationale de l’enseignement supérieur et le ministère de la Santé serait imminente ».<br /></i>Le quotidien cite le psychologue Philippe Grosbois, chargé de mission « psychothérapie » à la Fédération française des psychologues et de psychologie, qui déclare : <i>« Ces deux instances nous proposent une protection de très bas niveau, à savoir un niveau bac + 3 assorti de 400 heures de formation clinique et théorique en psychopathologie et 5 mois de stage en tout et pour tout ».<br /></i>Le Figaro rappelle <i>qu’« actuellement, un psychologue doit au minimum suivre un cursus de 5 ans à l’université assorti de nombreux stages, et les psychiatres, après leurs 8 années de cursus médical, doivent se former durant 4 ans et bientôt 5 entre l’hôpital et les cours théoriques ».<br /></i>Le Dr François Kammerer, président de l’Association française de psychiatrie, déclare quant à lui que <i>« ce texte est un véritable camouflet pour nous psychiatres ».<br />« Ce qui manque à ce projet, c’est l’obligation d’une formation clinique et théorique suffisamment solide. Plus grave, les futurs psychothérapeutes risquent de faire preuve d’une absence totale de regard critique vis-à-vis de l’ensemble de la connaissance et des savoirs et d’être dépendants de l’institution qui les aura formés », </i>poursuit le praticien.<br />Le Dr Thierry Jean, psychiatre et psychanalyste, de l’Association lacanienne internationale, voit ainsi derrière ce projet <i>« l’influence grandissante d’instituts de formation privés qui se sont lancés dans ce juteux créneau tout en soulageant la trésorerie de l’Etat ».<br /></i>Le Dr Kammerer déclare à ce propos : <i>« Je crains que de tels thérapeutes, qui n’auront pas acquis un niveau de réflexion personnelle suffisant, soient des appliquants ou de simples techniciens ».</i></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Il a fallu près de vingt ans pour arriver à supprimer la clinique dans beaucoup de facultés et dans beaucoup de lieux d’enseignement de la psychologie. Il a fallu près de vingt ans pour arriver à rationaliser la psychologie en introduisant des mesures précises, des comportements et des situations standards bien définis, et une exigence des résultats attendus digne d’une science dure. Et maintenant la seule absence d'un décret d’application pourrait bloquer la situation de tous ces enseignants et de tous ces tenants de la psychologie expérimentale? Ils n'aiment d'ailleurs plus ce mot et préfèrent avoir l’assurance de leur savoir d’où le nom de psychologie cognitive et comportementale. Ce n'est malheureusement pas sûr et la situation serait bien en passe d'être débloquée!</strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Laissons l'ironie. Heureusement ceux qui se battent pour défendre la psychologie clinique, celle qui s’intéresse à l’être humain dans ce qui le différencie des autres espèces, mais aussi à l’être humain en tant que seul parmi tous les autres hommes à être lui-même dans sa singularité de parole, d'expression, de vécu, singularité aussi réelle que sa singularité génétique, heureusement tout ceux qui s’intéressent à lui se battent pour qu’on ne puisse pas l’assimiler à un simple objet d’étude, à un simple objet de prévision, à un simple objet de comportement à définir ou à redresser. Ils se battent parce que c’est la liberté du sujet qui est en jeu, parce qu’il s’agit de préserver non seulement sa liberté d’expression, mais sa liberté de vivre, sa liberté de souffrir, d’exprimer sa souffrance et de trouver quelqu’un pour simplement l’entendre avec lui ou pour l’aider.</strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Les psychomètres n’auront pas besoin d'écouter, de réfléchir, de mettre en relation tout ce qui peut concourir à l’explication de la vie d’une personne, n’auront pas besoin de comprendre ou de chercher à faire comprendre le sujet. Ils n'auront pas à se remettre en question, à faire une critique de leur travail, à se remettre en cause face à la clinique qui s'impose pourtant bien concrètement aux psychologues. Les psychomètres auront des solutions simples, rapides, efficaces, pour toutes les situations compliquées qui seront ramenées à des situations plus simples grâce aux grilles dont il suffira de cocher les cases. Il leur a fallu plus de vingt ans pour arriver à rendre ces grilles aussi performantes et capables de dire si vous êtes dans ce que l’on peut appeler la norme ou si vous êtes à une déviation standard, à deux, voire franchement anormal. </strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Se trompe-t-on de but? N’est-ce pas pour aider les patients que les psychologues sont faits ? Les psychologues, oui, mais les psychomètres ne se tromperont pas de but, ils aideront la société et les patients d'après les grilles qui ont fait leur preuve, en les sélectionnant comme relevant d'un traitement chimique, ou de cinq, dix, vingt séances de TCC, ou de séances de redressement du comportement (?) tous moyens utiles et connus qui les ramèneront de deux déviations standards, à une déviation, voire à la norme. </strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>Aura-t-on soulagé leurs souffrances ? Il se peut que oui, et l'entourage et la société pourront du même coup être rassurés que quelque chose a été fait. À quel prix ? Si c’est une question de monnaie et si on juge à court terme, pour un coût moindre dans une grande part des cas. S’il s’agit de valeur morale et d'humanité, en comptant que la souffrance humaine c'est chèrement payer et que la soulager est le but à atteindre, et cela dans le long terme, alors il se peut que le psychomètre ne puisse jamais remplacer le psychologue.</strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>À qui les psychomètres seront-il particulièrement utiles ?</strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong>A ceux qui les auront formés puisqu’il vont reproduire, à l’identique toujours, ce schéma qui a été établi par les chercheurs depuis une vingtaine d’année en sciences comportementales et cognitives. Ces sciences ont par ailleurs un intérêt certain dans la compréhension du fonctionnement de l’être humain et nous ne remettons absolument pas en cause leur place dans la recherche mais nous déplorons et contestons leur place en lieu de la clinique actuellement dans le cursus des étudiants de nombreuses facultés. Donc ces psychomètres seront utiles à ceux qui les auront formés, à ceux qui les paieront et à tous ceux qui auront besoin de renseignements sur les potentiels d’une personne à rester dans la norme ou à avoir facilement des inflexions. </strong></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 13.5pt;">Quant au psychanalyste, pour finir, sait-on encore dans toutes les facultés qu’il existe? Donne-t-on encore le moyen aux étudiants en psychologie de savoir qu’à côté de cet homme mesurable et chiffrable de la cognition, il y a un homme de l’inconscient, un homme que nulle mesure ne pourra jamais embrasser, un homme que seuls les mots ont forgé. Cet homme de l’inconscient aujourd’hui on ne veut pas qu’il puisse exister, on ne veut pas le reconnaître car il dérange trop par l’absence de mesure qui le caractérise et qui l'empêche d'être mis dans les grilles. C’est l'homme qui restera toujours en dehors, alors quelque chose qui n’est pas rangé, dans une société de l’ordre, ça n'existe pas. </span></strong></p> <p class="MsoNormal"><span style=""><o:p> </o:p></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-44703193804060357922008-07-06T16:01:00.001+02:002008-07-09T16:14:00.068+02:00Défendre la prise en charge des malades les plus atteints<strong style="font-family: arial;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong><strong style="font-family: arial;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"><a name="126b978b87aeb13e99c670c70b2ff27e"><strong><span style="">Brèves de Mediscoop, par le Dr Marie-Elisabeth Sanselme-Cardenas<br />La presse médicale au scanner<br /><br /></span></strong></a></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong><span style="font-weight: bold; font-family: arial;">Les français doivent se rendre compte que l'opinion publique peut influencer dans le bon sens (comme elle a pu le faire dans le moins bon) le cours de la chose publique et que l'inertie qui caractérise cette période n'est peut-être pas une fatalité. Mais le combat est loin d'être gagné, la rentrée fera renaître les vieux démons; il faut que vigilance et mobilisation aident à réaliser la solidarité citoyenne et enterrent l'individualisme irresponsable. Défendre le droit à la santé, c'est tout de même défendre la prise en charge des malades les plus atteints, pas se mêler de la vie de chacun de ceux qui se portent bien, au-delà de la simple information à lui donner.</span><br /><br /><span style="font-family: arial;">Sécu : la mesure sur les affections longue durée ajournée » La Tribune</span><br /><span style="font-family: arial;">La Tribune fait savoir qu‘« après une levée de boucliers quasi générale de l’opinion, la direction de l’assurance-maladie a essuyé hier le refus de son conseil de valider la mesure de baisse de remboursement des médicaments à vignette bleue pour les malades chroniques ».</span><br /><span style="font-family: arial;">Le journal observe cependant que « pour l’heure, il ne s’agit pas encore d’abandonner cette mesure impopulaire », le conseil remarquant que « la question de l’évolution de notre système de santé et de son financement doit s’appuyer sur un débat de fond du conseil dans des délais raisonnables, en particulier sur la question des affections de longue durée ».</span><br /><span style="font-family: arial;">Le quotidien relève en outre que « les critiques ne tarissent pas. Hier, l’Union nationale des organismes d’assurance-maladie complémentaire a dénoncé vertement les annonces du directeur de l’assurance-maladie, «contraires au débat annoncé par le président de la République, mais jamais organisé, sur ce qui doit être financé par la solidarité nationale ou par les organismes complémentaires» ».</span><br /><span style="font-family: arial;">La Tribune note enfin que « les complémentaires contestent «la sincérité» de ceux qui affirment qu’un transfert de plus de 300 millions d’euros sur les complémentaires ne se traduira pas in fine par une dépense supplémentaire pour les ménages ».</span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-48956048252635271082008-07-05T16:04:00.003+02:002008-07-09T16:15:13.122+02:00Polémique : mort aux psys ?<div style="font-family: arial;" class="titraille"> <p class="infos_article"> <span class="heure"> Publié le 03/07/2008 </span> <span class="date">dans le N°1868</span> du<span class="copyright"> Point</span></p> <h2> <span style="font-size:100%;">C'est une bombe à retardement que les psychanalystes pensaient avoir désamorcée. Il y a cinq ans, la profession s'était élevée contre l'amendement, déposé par le député UMP Bernard Accoyer, qui voulait réglementer la psychothérapie. La loi sur le titre de psychothérapeute ne fut jamais appliquée, faute d'un décret. Mais le Conseil d'Etat devrait remettre en selle ce décret. L'arrêté qui doit suivre provoque la colère des psychanalystes. L'un des plus éminents prend la plume dans les colonnes du Point. </span></h2> <p style="font-weight: bold;" class="auteur">Jacques-Alain Miller</p> </div><!-- fin titraille --> <!-- fin bandeau_article --> <!-- Début de la balise texte de l'article --> <div style="font-family: arial;"><p>Le « psy » est devenu pour les Français un personnage familier. Non pas que l'on sache toujours précisément ce qui distingue le psychanalyste et le psychothérapeute, le psychiatre qui donne des médicaments et le psychologue qui n'en donne pas. Dans l'opinion publique, le psy, c'est d'abord quelqu'un qui vous écoute.</p> <p>C'est quelqu'un à qui se confier, à qui se fier, devant qui on peut se livrer en toute liberté. Quelqu'un qui aide la souffrance (ou l'énigme) qui vous habite à s'exprimer et à se mettre en mots. Quelqu'un qui vous reçoit en tant que vous êtes un être à part, une exception, valant par elle-même, pas n'importe qui, pas un numéro, pas un exemplaire de votre classe d'âge ou de votre classe sociale. Dans un monde où chacun sent bien qu'il est désormais jetable, la rencontre avec le psy reste une clairière, une enclave intime, on peut même dire une oasis spirituelle.</p> <p>Devant l'ampleur de ce phénomène de société, les grandes institutions et les grandes entreprises ont voulu avoir leurs psys. Mais le public ne s'y trompe pas ; il sait bien quand le psy sert d'abord les intérêts d'un maître et quand il est d'abord au service de celui qui lui parle.</p> <p>Eh bien, ce monde est menacé de finir. Sachez que, dans les profondeurs de l'Etat, des officines obscures travaillent d'arrache-pied à la mise au point d'un prototype encore secret, destiné à mettre progressivement au rancart les psys d'antan : et le psy qui, au nom de son autonomie professionnelle, résiste à sa hiérarchie ; et le psy génial, ne devant sa clientèle qu'au bouche-à-oreille ; et le psy libéral, qui ne doit de comptes qu'à son analysant. Les psys à la poubelle ! Place au techno-psy !</p> <p>Le techno-psy n'aura pas pour fonction d'accueillir chacun dans la singularité de son désir : quelle perte de temps ! quel mauvais ratio coût-profit ! et puis, guérir avec des mots, c'est de la sorcellerie ! Non, le techno-psy n'écoute pas, il compte, il étalonne, il compare. Il observe des comportements, il évalue des troubles, il repère des déficits. Autonomie zéro : il obéit à des protocoles, fait ce qu'on lui dit, recueille des données, les livre à des équipes de recherche. Les appareils de l'Etat sont là dès les premiers pas de sa formation, et il leur restera soumis au fil du temps par des évaluations périodiques. La vérité est que le techno-psy n'est pas un psy : c'est un agent de contrôle social total, lui-même sous surveillance constante. Je sais : on croirait de la science-fiction. Même Staline n'a pas osé ça. Encore plus fort que la Stasi : elle posait des micros, là on vous branche directement un technicien sur le cerveau. C'est pourtant ce à quoi tend très précisément le texte de l'arrêté qu'un conclave de fonctionnaires de la Santé et de l'Enseignement supérieur se vante dans Paris de faire signer par leurs ministres, dans la moiteur du mois d'août.</p> <p>Ce beau projet repose sur un tour de passe-passe. Il ne suffit pas de programmer la mort du peuple psy : pour que rien n'en subsiste, il faut encore le dépouiller de son nom. Techno-psy, je te baptise... psychothérapeute ! Dès que le Conseil d'Etat aura adopté le décret d'application de la loi sur le titre de psychothérapeute, les masques tomberont : par simple arrêté ministériel, ce sera l'an I de l'ère du techno-psy.</p> <p> On songe à Brecht : le gouvernement, mécontent du peuple, décide de le dissoudre et d'en élire un autre. Ou encore à Lewis Carroll : <i>« La question,</i> dit Alice, <i>est de savoir si vous avez le pouvoir de faire que les mots signifient autre chose que ce qu'ils veulent dire.</i> - <i>La question,</i> riposta Humpty Dumpty, <i>est de savoir qui sera le maître... Un point, c'est tout. »</i> </p> <p>Le pire, pourtant, n'est pas sûr. Il m'étonnerait que Roselyne Bachelot, que Valérie Pécresse veuillent attacher leurs noms à cette infamie. Et puis, il y a aussi cette jeune femme qui a témoigné publiquement de ce qu'elle devait à la psychanalyse. Devenue la « reine de coeur » de ce pays, elle ne dira pas : « La psychanalyse ? Qu'on lui coupe la tête ! »</p></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-42368448126709488272008-07-04T17:30:00.000+02:002008-07-06T17:42:53.076+02:00Cahier des charges concernant l'arrêté pour le titre de psychothérapeuteDOCUMENT DE TRAVAIL<br /><br /><br />Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche <br />Ministère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative<br /><br /><br />ARRETE DU <br />RELATIF AU CAHIER DES CHARGES DE LA FORMATION CONDUISANT<br />AU TITRE DE PSYCHOTHERAPEUTE<br /><br /><br /><br />La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et la ministre de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative,<br /><br />Vu la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique, notamment son article 52 ;<br /><br />Vu le code de l’éducation<br /><br />Vu le décret n° 2008- du 2008 relatif à l’usage du titre de psychothérapeute ;<br /><br />Vu l’avis du Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du<br /><br />ARRETENT :<br />Article 1 :<br />Conformément à l’article 5 du décret n° 2008 susvisé la formation conduisant au titre de psychothérapeute comprend une formation en psychopatologie clinique de 400 heures minimum et un stage pratique d’une durée minimale de 5 mois.<br />Article 2 :<br />La formation théorique doit rendre compte des diverses méthodes employées, de leurs évolutions et de la démarche de recherche du domaine.<br />A cet effet elle permet d’acquérir ou de valider :<br /><br />- Une connaissance des fonctionnements et des processus psychiques :<br />Qui comprend la connaissance du développement normal de la naissance jusqu'à la fin de la vie, en passant par les grandes étapes du développement, à savoir le bébé, l’enfance, l'adolescence, l'âge adulte et la vieillesse. Les différentes étapes des développements affectif, comportemental et cognitif doivent être connues. La connaissance des déterminants psychosociaux des comportements individuels, notamment des phénomènes d’influence et de manipulation d’autrui. Une connaissance des grandes fonctions comportementales, motrices et cognitives est également nécessaire. De plus, il est attendu que la démarche adoptée soit une démarche intégrative, c'est à dire qu’elle aborde ces notions selon différentes approches, qui seront considérées comme autant d'éclairages distincts, sans se cantonner à un seul point de vue théorique.<br /><br />- Une capacité de discernement des grandes pathologies psychiatriques :<br />C’est-à-dire la connaissance des grandes entités psychopathologiques aux différents âges de la vie, avec la capacité de repérer les troubles psychopatologiques. La connaissance de la symptomatologie relevant de ces différents troubles. Aptitude reconnaître, d’une part, les troubles qui apparaissent aux différents âges de la vie, à savoir les troubles de l’humeur, les troubles anxieux et les troubles psychotiques ; et d’autre part les troubles spécifiques d’une période de la vie. Ainsi, pendant l’enfance et l’adolescence : connaissance des troubles envahissants du développement, des troubles des acquisitions, du retard mental ; connaissance des troubles des conduites, des conduites de dépendance ; à l’âge adulte et au cours du vieillissement : des troubles de la personnalité ; de l’évolution de ces différents troubles, mais également des états confusionnels et des états démentiels. Il est également attendu des connaissances approfondies des conduites addictives, des différents troubles psychopathologiques post-traumatiques ou consécutifs à une atteinte somatique (par exemple : cancers, maladies infectieuses, maladies neurologiques, diabètes, ...).<br /><br />- Une connaissance des différentes théories se rapportant à la psychopathologie :<br />Pour ce faire doivent être maîtrisées les différentes théories qui contribuent à la compréhension et à l’explication de la psychopathologie : d'une part, les hypothèses étiologiques relevant des principaux courants théoriques (psychanalytique, cognitivo-comportemental, systémique, socio-environnemental, biologique) et, d'autre part, les différentes modalités de prise en charge qui peuvent être envisagée pour chaque patient. Une connaissance des outils d’évaluations (échelles cliniques, tests projectifs) suffisante pour permettre la bonne compréhension d’un diagnostic est également attendue.<br /><br />- Une connaissance des principales approches utilisées en psychothérapie<br />Dans ce cadre, il est exigé, non seulement une connaissance théorique des différentes approches utilisées en psychothérapie, ainsi qu’une formation épistémologique permettant de situer les diverses approches psychothérapiques dans leurs fondements conceptuels, leur contexte historique et leurs présupposés philosophiques, ainsi qu’une expérience pratique dans au moins deux approches distinctes. On entend dans ces principales approches (psychothérapies d’inspiration psychanalytique, cognitivo-comportementales, systémiques, humanistes, les techniques de relaxation, qu’elles soient individuelles, groupales, ou institutionnelles). Une présentation de différentes structures et institutions d'accueil des personnes souffrant de troubles psychopathologiques ainsi que les conditions juridiques de leur fonctionnement. Une sensibilisation à l’éthique.<br />Article 3 :<br />Le terrain de stage professionnel, d'une durée minimale de 5 mois, s’effectue à temps plein ou équivalent. Il est accompli de façon continue ou par périodes fractionnées.<br />Le terrain stage est proposé soit par l'étudiant, soit par l'équipe enseignante de la formation il est choisi dans un établissement public ou privé…. Il est agréé, y compris dans ses modalités d'encadrement par le responsable de la formation. Le terrain de stage ne peut être le lieu de travail de la personne en formation.<br />Le stage est placé sous la responsabilité conjointe d'un psychothérapeute praticien qui n'appartient pas à l’équipe de formation, titulaire du titre de psychothérapeute, exerçant depuis au moins 3 ans, et d'un maître de stage qui est un des enseignants de l’équipe de formation.<br />Le stage donne lieu à un rapport sur l'expérience professionnelle acquise soutenu devant les responsables du stage mentionnés au 2ème alinéa et un responsable de la formation.<br /><br />Article 4 :<br />Pour être inscrit dans une formation donnant accès au titre de psychothérapeute le candidat doit justifier d’une formation de niveau licence, ou d’une des validations prévues aux articles L613-3, L613-4 et L613-5 du code de l’éducation.<br /><br />Article 5 :<br />La liste des formations répondant au contenu défini à l’article 2 visé ci-dessus, est arrêtée après avis de l’agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (AERES), à la suite d’une évaluation périodique, par les ministres chargés de l’enseignement supérieur et de la santé.<br /><br />Article 6 :<br />Le ministre chargé de l’enseignement supérieur procède périodiquement à un appel à candidatures pour les formations prévues à l’article 2 du présent arrêté. Les dossiers de demandes soumis à l’évaluation comprennent notamment, le descriptif de la formation théorique et pratique délivrée, les conditions d’accès à cette formation et la composition de la commission d’examen des demandes d’inscription, le descriptif du corps enseignant (effectifs, qualité, qualification) les activités et l’adossement à la recherche de l’équipe responsable de la formation, les conditions de validation de la formation, ainsi que la composition du jury de la commission chargée de cette validation.<br /><br /><br />Article 7 :<br /><br />Les dispenses de formation auxquelles les professionnels visés à l’alinéa 3 de l’article 52 de la loi n° 2004-806 du 9 août 2004 peuvent prétendre sont fixées conformément au tableau joint en annexe au présent arrêté. Les professionnels peuvent outre ces dispenses obtenir sur la base de leur parcours personnel, des dispenses complémentaires auprès de la commission instituée au II de l’article 8 du décret n° du <br />La commission statue sur la base d’un dossier précisant l’établissement, le contenu et la durée de formation en psychopathologie clinique.<br /><br />Complément à l’article 7<br /><br />- Les médecins seraient dispensés des thèmes 1 et 2 et de la moitié<br />des stages,<br />- Les psychiatres seraient dispensés en plus du thème 3 et de tout stage.<br />- Tous les psychologues seraient dispensés des thèmes 1 et 3, mais pas du stage : ils auraient à prouver, devant des commissions pérennes, qu'ils ont fait les 400 h et leur stage dans un endroit adéquat, et ils pourraient ainsi obtenir une dispense totale.<br />- Les psychanalystes auraient 1 mois de stage, avec la possibilité de prouver qu'ils ont fait des formations et des stages.<br /><br />Pour l’article 7 autre option possible<br /><br />La commission mentionnée au II de l’article 8 du décret n° visé ci-dessus statue sur les dispenses de formation auxquelles peuvent prétendre les professionnels visés au troisième alinéa de l’article 52 de la loi du 9 août 2004 susvisée sur la base d’un dossier précisant l’établissement, le contenu et la durée de formation en psychopathologie clinique<br /><br />Article 8 :<br />Le Directeur général de l’enseignement supérieur et la directrice de l’hospitalisation et de l’organisation des soins sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal officiel de la République française.<br /><br />Fait à Paris, leUnknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-42976953568827570372008-06-26T17:54:00.006+02:002008-07-09T16:01:04.154+02:00Quelques sujets brûlants... avant l'été<strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"><a name="126b978b87aeb13e99c670c70b2ff27e"><strong><span style="">Brèves de Mediscoop, par le Dr Marie-Elisabeth Sanselme-Cardenas
<br />La presse médicale au scanner
<br />
<br /></span></strong></a></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong> <p class="MsoNormal"><strong><span style="">Nous arrivons à l'été dans tous les sens du terme et avec lui à la période où on laisse un peu de côté les dossiers. Nous allons rassembler sur deux à trois semaines, les points d'aboutissement à ce jour, des sujets qui ont été brûlants cette année, et qui sont traités dans les brèves parues récemment. Aujourd'hui le dossier des questions d'éthique et celui du dossier médical.</span></strong><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><strong><span style="">Mais auparavant, deux brèves qui nous ont touchée et indignée.</span></strong><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><strong><span style="">Nous ne pouvons passer sous silence la décision de justice qui a secoué les malades du diabète et ceux qui les soignent. </span></strong><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><strong><span style="">Prenons garde, ce n'est qu'un début et chacun peut se dire qu'il ne fera pas bon avoir le moindre problème de santé, et non plus seulement déjà un problème social comme le chômage, la pauvreté ou autre, et avoir affaire à un tribunal, car chacun pourra voir sa capacité d'être parent, à l'origine morale, être remise en question s'il n'a pas la chance d'être en parfaite santé et l'on sait à quel point le domaine de la santé s'est vu étendre ...! Peut-être pour avoir le droit d'élever et d'aimer votre enfant ou vos enfants vous faudra-t-il bientôt un certificat de votre dentiste comme quoi vous n'avez pas de carries et que vous vous brossez régulièrement les dents!</span></strong><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><strong><span style="">La brève suit qui nous a elle-même interpellée car personne ne conteste plus l'intrusion massive de l'État dans le domaine privé ( nous croyions pourtant que Foucault était sorti du purgatoire) et personne ne se soulève plus pour dire que ce qu'il faudrait c'est, s'il le demande, aider dans la pratique, ce diabétique à exercer son rôle de père!</span></strong><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><em><span style=""> </span></em><span style=""> </span><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p><a name="4382317ca670f1f0dd4feac8ba3c20d3"><span class="titre"><span style="">« Les diabétiques indignés après une décision de justice »</span></span></a><span style=""></span><span style=""> <span class="journal">La Croix</span>
<br />La Croix indique sur une colonne que dans les Deux-Sèvres, <i>« un juge aux affaires familiales a restreint le droit de garde d’un père en raison de risques liés à sa maladie [le diabète] ».
<br /></i>Le journal note que <i>« pour justifier sa décision, le magistrat invoque des risques «réels» de coma diabétique ».
<br /></i>Le quotidien cite le Pr Patrick Vexiau, chef du service de diabétologie de l’hôpital Saint-Louis à Paris et secrétaire général de l’Association française des diabétiques, qui remarque que <i>« c’est un outrage pour tous les diabétiques, notamment ceux qui élèvent tout à fait normalement leurs enfants ou qui utilisent leur voiture sans faire courir de risque à personne ».
<br /></i>La Croix rappelle qu’<i>« il existe deux types de comas diabétiques pouvant entraîner une perte de connaissance. Le premier est lié à un déficit d’insuline ».
<br /></i>Le Pr Vexiau indique que <i>« dans ce cas, la perte de connaissance reste exceptionnelle, et il y a des signes annonciateurs plusieurs jours avant ».
<br />« Le deuxième coma, dit «hypoglycémique», est provoqué à l’inverse par un excès d’insuline. Face à certains signes, le patient peut réagir en absorbant du sucre », </i>continue le journal, le Pr Vexiau précisant que <i>« chez un patient bien équilibré, ces comas restent très rares ».
<br /></i>La Croix ajoute que le Pr André Grimaldi, chef du service de diabétologie de la Pitié-Salpêtrière, <i>« reconnaît que certains patients, sujets à des hypoglycémies sévères, peuvent ne plus percevoir les signes annonciateurs de ce coma ».
<br /></i>Mais le médecin estime que <i>« le juge aurait dû diligenter une expertise médicale pour évaluer de manière plus précise les risques chez ce père diabétique »</i>, note le quotidien.</span><span style=""> </span></p> <p><strong><span style="">La seconde des brèves, date du 25 juin et remet en question la notion de prise en charge complète des malades atteints de maladies à longue durée. Je crois que si les décisions prises vont dans le sens rapporté ci-dessous, c'est le nom même de Sécurité Sociale qui est mis en cause elle qui était tout de même créée au départ pour les longues ou graves maladies et c'est le rejet annoncé de la solidarité citoyenne ! La République risque de s'y perdre elle-même sous le prétexte démagogique d'économies qui éloigne les esprits de ce qu'est la démocratie éclairée.</span></strong></p> <p><a name="1ea602a9527aa486a0fb54444b6711fb"><span class="titre"><span style="">« Les longues maladies dans le collimateur de la Sécu »</span></span></a><span style=""></span><span style="">
<br /><span class="journal">Le Parisien, Libération, Le Figaro économie, La Croix, Le Monde, L’Humanité, La Tribune, Les Echos</span> </span><span style="font-size:10;"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="">Le Parisien constate en effet que <i>« les propositions du patron de la Sécu, Frédéric Van Roekeghem, ont déclenché une jolie tempête », </i>hier.
<br /><i>« Pour économiser 250 millions d'euros en 2009, il propose en effet que la Cnam ne rembourse plus qu'à 35 % au lieu de 100 % certains médicaments liés aux ALD et de modifier les critères d'accès à la prise en charge à 100 % », </i>rappelle journal.
<br />Le quotidien remarque que <i>« le recadrage ne s'est pas fait attendre. «Il n'y a aucune remise en cause du remboursement à 100 % des affections longue durée», a immédiatement réagi Eric Woerth, ministre du Budget ».
<br /></i>Le Parisien relève que <i>« près de 8 millions de personnes souffrent d'une trentaine de pathologies graves dûment listées par la Sécu. […] Avec une progression de 4 % par an, leur nombre passerait à... 12 millions de personnes à l'horizon 2015, selon les projections de la Cnam. Un choc pour la Sécurité sociale, qui peine toujours à réduire son déficit »
<br /></i>Le journal ajoute qu’<i>« en 1992, les ALD représentaient la moitié des remboursements maladie. On en est à 60 % aujourd'hui, et ce chiffre ne cesse d'augmenter ».
<br /></i>Le quotidien note qu’au siège de la Cnam, on précise que <i>« beaucoup de médicaments de confort sont mis dans la catégorie à 100 % alors qu'ils n'ont qu'un service médical rendu faible. Ce sont ces médicaments qui ne seraient plus remboursés qu'à 35 %, les mutuelles prenant en charge le reste ».
<br /></i>Le Parisien observe : <i>« Encore faut-il que celles-ci soient d'accord. Pour faire passer la note, la Sécurité sociale leur propose en échange de baisser le prix de certains médicaments ».
<br /></i>Le journal relève que <i>« du côté des associations de patients, on fait aussi la grimace », </i>puis indique <i>qu’« on s'alarme bien davantage de l'autre suggestion du directeur de la Cnam : «Réserver le bénéfice des ALD aux pathologies véritablement longues et coûteuses» ».
<br /></i>Le quotidien livre les propos de Gérard Raymond, président de l'Association française des diabétiques, qui déclare qu’<i>« on va exclure 650 000 à 700 000 diabétiques, alors que cela ne va rapporter que 50 millions d'euros par an d'économies. C'est absurde et dangereux ».
<br /></i>La Croix retient pour sa part que <i>« la Sécurité sociale vise les affections de longue durée », </i>et note que <i>« politiquement, le sujet est explosif ».
<br /></i>Le Figaro économie aborde les <i>« tempêtes sur les projets d’économies de la Sécu », </i>relevant que « <i>l’assurance-maladie provoque un tollé ».</i>
<br />L’Humanité titre sur sa Une que <i>« pour soigner la Sécu, ils saignent les malades », </i>tandis que Libération parle de Sécurité sociale <i>« en cure de déremboursement ».</i>
<br />Les Echos notent que <i>« même limitée, la réforme suscite de vives réactions ».
<br /></i>La Tribune constate également que <i>« le plan d’économies provoque un tollé », </i>et indique que Roselyne Bachelot <i>« a annoncé hier sur France 2 que le gouvernement tranchera «vers le 15 juillet» sur les propositions de l’assurance-maladie ». </i>(Rapport de l'assurance-maladie à télécharger sur le site du </span><span style="font-size:10;"><a href="http://www.lefigaro.fr/assurance/" target="_blank"><span style="">Figaro</span></a></span><span style="">)</span><span style="font-size:10;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=""> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=""> <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><strong><span style="">Nous commençons la mise à jour avec le fameux et contesté Dossier Médical Personnel.</span></strong><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><strong><span style="">Il nous semble que le dossier médical ne peut être qu'un support en papier, appartenant au patient qui le donne ou pas au médecin qu'il a en face de lui, non sans avoir été éduqué à l'utilité du dossier pour pouvoir décider de ce qu'il en fait en toute connaissance de cause et à bon escient selon son propre jugement. C'est à la fois le moyen de responsabiliser le malade, de le rendre acteur de sa santé (le malade constituerait lui-même ce dossier avec la possibilité de se faire aider quand il le demande et en rendant ce dossier aussi complet ou aussi flou que cela lui semble important pour lui, cela allant </span></strong><em><b><span style="">a contrario</span></b></em><strong><span style=""> bien sûr, avec une absence de velléité si des conséquences s'en suivent à ses dépens), de lui laisser sa liberté ce qui n'est pas peu, de laisser cette petite part d'obscur qui fait encore le mystère d'une personne et qui permet le respect et l'estime de soi.</span></strong><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><strong><span style="">Quant aux médecins, ils doivent pouvoir faire part à leurs propres patients de la façon dont ils aimeraient qu'une collaboration efficace médecin / malade s'établisse entre eux et cela d'une manière qui peut devenir quasi singulière.</span></strong><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><strong><span style="">Le dossier médical serait, alors seulement, en droit de porter le nom de Dossier Médical Personnel.</span></strong><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p><a name="3ee0b120d137a097f9fd2392ceecd3f6"><span class="titre"><span style="">« Bachelot invitée à relancer le dossier médical personnel »</span></span></a><span style=""></span><span style=""> <span class="journal">Les Echos</span> </span></p> <p><span style="">Les Echos font savoir que <i>« Roselyne Bachelot se voit remettre aujourd'hui le rapport de la mission de relance du dossier médical personnel, piloté par Michel Gagneux, inspecteur général des affaires sociales ».
<br /></i>Le journal retient que <i>« ce document de 120 pages vise à «préparer un consensus aussi large que possible sur les objectifs, la stratégie et la méthode», afin que le gouvernement «procède à une relance rapide du projet» ».
<br /></i>Le quotidien cite ainsi le rapporteur, qui écrit : <i>« Aujourd'hui, les acteurs attendent un discours politique clair (...), et ont davantage besoin de participer à l'élaboration concrète du DMP qu'à une énième concertation ».
<br /></i>Les Echos expliquent que<i> « cette relance passerait en premier lieu par une expérimentation au moins jusqu'à fin 2011, avec une vingtaine de projets pilotes territoriaux ou spécifiques à des catégories de patients ».
<br /></i>Le journal relève qu’<i>« il s'agit de permettre un développement progressif des usages : espace dédié aux médecins, services aux patients, etc. », </i>mais précise que <i>« la généralisation [du DMP] n'est pas envisageable avant dix ans ».
<br /></i>Le quotidien observe par ailleurs que <i>« le rapporteur souligne la nécessité de modifier la loi afin d'entériner des changements par rapport au projet initial, tels que la suppression des sanctions financières en cas de non-ouverture du DMP ».</i></span></p> <p class="MsoNormal"><a name="c9dab9001c0a17309ebdd24bd6a8fc67"><span class="titre"><span style="">« Le dossier médical contesté par le comité d'éthique »</span></span></a><span style=""></span><span style=""> <span class="journal">Le Figaro, La Croix</span>
<br />Le Figaro fait savoir que le Comité consultatif national d'éthique, <i>« saisi par Roselyne Bachelot », « met en cause le principe même du dossier médical personnel ».
<br /></i>Le quotidien indique que le Comité <i>« estime que «le DMP, tel qu'il est proposé, ne permettra pas d'atteindre le but poursuivi, à savoir d'associer une meilleure coordination des soins conduisant à l'amélioration de leur efficience et de leur qualité, avec une meilleure utilisation des dépenses de santé pour un coût identique ou diminué» ».
<br />« Il soutient que le DMP, dans sa conception actuelle, ne peut être adopté pour chaque citoyen à l'échelle nationale, mais pourrait être proposé notamment dans certaines conditions aux personnes volontaires, atteintes de maladies nécessitant l'intervention de nombreux professionnels », </i>poursuit le journal.
<br />Le Figaro explique que <i>« pour le comité d'éthique, le DMP tel qu'il est conçu présente certaines limites, notamment du fait de la possibilité de «masquage» d'informations par le patient, pourtant indispensable, car garante de sa liberté et de son autonomie ».
<br /></i>Le journal cite le CCNE, qui se demande <i>« quelle serait l'utilité d'un dossier dont le titulaire aurait décidé d'effacer certaines informations qui pourraient être essentielles à sa prise en charge médicale ? ».
<br /></i>Le quotidien remarque par ailleurs que <i>« si le malade est inconscient, le médecin peut s'arroger le droit de «bris de glace», c'est-à-dire de consultation de son dossier, sauf si le patient s'y était opposé lorsqu'il était conscient ».
<br /></i>Le CCNE estime que <i>« le masquage et l'opposition au bris de glace sont des expressions d'un principe d'autonomie dont le respect peut, le cas échéant, aller à l'encontre de l'intérêt du patient ».
<br /></i>Le Figaro relève enfin que selon le Comité d’éthique, <i>« en dépit des précautions prises par les concepteurs de programmes informatiques, des possibilités de subtilisation de données confidentielles existent ».
<br /></i>Le journal estime que <i>« cette charge contre le dossier médical personnel pourrait lui être fatale ».
<br /></i>La Croix retient pour sa part que selon le CCNE, le DMP <i>« «dans sa conception actuelle ne peut être adopté pour chaque citoyen à l’échelle nationale», </i>car <i>«son coût de mise en œuvre est très élevé».
<br /></i>Le quotidien observe que le projet <i>« est actuellement en panne ».</i></span><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p><a name="0de94409f9f7607359783ad3ca35909b"><span class="titre"><span style="">Roselyne Bachelot : « La nature du DMP va être clarifiée »</span></span></a><span style=""></span><span style=""> <span class="journal">Les Echos</span>
<br />Les Echos publient un entretien avec Roselyne Bachelot, qui revient notamment sur le DMP.
<br />La ministre de la Santé déclare ainsi : <i>« Le projet va désormais être repositionné comme un ensemble de services répondant à des besoins concrets. En étant trop axé sur des chantiers techniques, il avait perdu sa crédibilité. La nature du DMP va être clarifiée ».
<br /></i>Roselyne Bachelot explique que <i>« le dossier devra être à la fois personnel et partagé : le patient contrôlera les données le concernant et le dossier constituera un outil au service des professionnels de santé ».
<br /></i>Le projet <i>« comprendra la présentation de documents, à tout le moins les médicaments délivrés, les comptes rendus de radio, les analyses, voire les comptes rendus d'hospitalisation, et des services simples, comme la gestion des droits d'accès ou un agenda pour les rendez-vous », </i>continue Mme Bachelot.
<br />La ministre précise que <i>« ce sera un outil de qualité des soins au service des patients, basé sur le volontariat. Je vais proposer de supprimer l'obligation d'avoir un dossier pour être intégralement remboursé ».
<br /></i>Roselyne Bachelot aborde en outre l’<i>« information écrite préalable »</i> que les médecins vont devoir délivrer à leurs patients, au-delà de 80 euros.
<br />La ministre note qu’«<i> il y a de toute évidence un important travail d'explication à faire ».
<br /></i>Roselyne Bachelot indique enfin : <i>« Depuis mon arrivée, je me suis fortement engagée pour revaloriser la médecine générale. J'ai toujours dit que je soutiendrais l'augmentation de la consultation à 23 euros si les conditions m'apparaissaient remplies. Pour autant, toute revalorisation tarifaire doit être discutée dans le droit commun avec l'Uncam ».
<br />« Il convient de tenir compte à la fois de la nécessaire amélioration de la répartition géographique des médecins, […] et des objectifs de maîtrise médicalisée. C'est une négociation qui prend forcément du temps », </i>poursuit la ministre.</span><span style=""> </span></p> <p><a name="06046d1b0cc805b790afa29d0b3276e6"><span class="titre"><span style="">« Un dossier médical informatisé en 2012 »</span></span></a><span style=""></span><span style=""> <span class="journal">La Tribune, Le Parisien, La Croix, Le Figaro économie</span>
<br />La Tribune fait savoir que le dossier médical personnel informatisé, <i>« véritable serpent de mer, dispose d’une nouvelle feuille de route, présentée hier par Roselyne Bachelot ».
<br /></i>Le journal retient que «<i> la première évolution majeure concerne le calendrier de ce projet, initialement annoncé en 2004 pour une mise en place en 2007 ».
<br /></i>Le quotidien indique qu’"<i> il est désormais prévu, en 2009, le déploiement d’une nouvelle version «socle» du DMP sur tout le territoire. S’y ajouteront des projets pilotes régionaux proposant des services à valeur ajoutée, par exemple, la capacité pour les hôpitaux de prévenir les médecins traitants en cas d’entrée ou de sortie de l’hôpital de leurs patients".
<br /></i>La Tribune ajoute qu’<i>« une nouvelle version du DMP, aboutie et pleinement sécurisée, verra le jour à partir de 2012 ».
<br /></i>Le Parisien retient de son côté que le DMP <i>« sera basé sur le libre choix ».
<br /></i>Le quotidien cite ainsi la ministre de la Santé, qui a déclaré : <i>« L’accès à ce service doit relever d’un libre choix. Je vais donc supprimer les sanctions financières prévues dans la loi de 2004 pour les patients qui n’ouvriraient pas de DMP ».
<br /></i>Roselyne Bachelot a ajouté : <i>« Le problème du DMP est qu’il a été conçu pour faire des économies. Or, pour moi, ce doit être un outil de qualité des soins, pas de flicage des assurés et des malades ».
<br /></i>Le journal note que la ministre <i>« espère ainsi obtenir une meilleure adhésion des médecins et des patients, inquiets. Les premiers ne veulent pas qu’on puisse juger leur pratique professionnelle, les seconds craignent des atteintes à la confidentialité de certaines données ».</i> </span></p> <p> </p> <p class="MsoNormal" style=""><strong><span style="">Les problèmes de bioéthique : </span></strong><span style=""><o:p></o:p></span></p><span style=""> <o:p></o:p></span> <p class="MsoNormal" style=""><a name="cb2519bb0b2c7c55988747680db42426"><em><span style="">« La loi de bioéthique ne sera pas révisée avant 2010 »</span></em></a><em><span style=""> </span></em><span class="journal"><i><span style="">La Croix</span></i></span><em><span style=""> </span></em><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p><em><span style="">C’est ce que note La Croix, qui indique que « les travaux préparatoires ont démarré ».</span></em><i><span style="">
<br /><em><span style="">Le journal remarque que « l’échéance initiale de 2009 ne sera pas tenue. Toutefois, le gouvernement exclut tout dérapage incontrôlé », le quotidien citant l’entourage de Roselyne Bachelot qui précise : « On sera prêt pour 2010 ».</span></em>
<br /><em><span style="">« Un délai qui ne sera pas de trop, compte tenu de la complexité des enjeux et de leurs fortes implications éthiques », estime le quotidien.</span></em>
<br /><em><span style="">La Croix explique que « le ministère de la Santé a ainsi – c’est une première – envoyé trois saisines à trois organismes différents. Classiquement, le Conseil d’État a été chargé d’une réflexion globale sur la loi ».</span></em>
<br /><em><span style="">« Parallèlement, le gouvernement a saisi l’Agence de la biomédecine, afin que celle-ci établisse un bilan de l’application des textes. […] Enfin, le Comité consultatif national d’éthique devra produire un court mémoire identifiant «les questions, les problèmes philosophiques et les interrogations éthiques qui pourraient impliquer une évolution de la législation» », indique le quotidien.</span></em>
<br /><em><span style="">Le journal ajoute que « pour la première fois, tous les Français seront associés à la réflexion à travers des états généraux prévus pour durer 3 mois ».</span></em></span></i></p> <p><strong><span style="">et en particulier ceux qui concernent la PMA (procréation médicalement assistée) que nous avons détaillés dans nos précédentes parutions (voir notamment <a href="http://www.forumpsy.be/2008/04/les-brves-du-7-avril.html">brève du 7 avril</a>) :</span></strong></p> <p><a name="28645594a327cb2d2c13eb10f5ba0c60"><span class="titre"><span style="">La gestation pour autrui « désormais soutenue par des parlementaires »</span></span></a><span style=""></span><span style=""> <span class="journal">Libération</span>
<br />Charlotte Rotman remarque dans Libération que nous sommes dans <i>« une période charnière. Taboue, voire refoulée il y a peu, la question des mères porteuses revient dans le débat français. Mais pas pour faire mouliner les fantasmes, ni pour alimenter les anathèmes ».
<br /></i>La journaliste constate en effet sur une page que <i>« les instances médicales et législatives réfléchissent très sérieusement à encadrer légalement le recours à une gestatrice pour abriter, le temps d’une grossesse, l’embryon d’un couple infertile qui seront les parents de l’enfant ».
<br /></i>Charlotte Rotman note que <i>« le Sénat s’apprête à rendre un rapport favorable à l’encadrement de cette pratique »,</i> puis se penche sur le combat de Sylvie et Dominique Mennesson, <i>« un couple qui, en 2000, avait eu des jumelles grâce à une mère porteuse de Californie ».
<br /></i>La journaliste rappelle qu’<i>« en 2007, ils ont été reconnus parents de leurs filles », </i>et publient un livre, <i>« «pas un mode d’emploi» mais un témoignage pour «sensibiliser» ». </i>(<i>« Interdits d’enfants », </i>éditions Michalon)
<br />Charlotte Rotman livre en outre les propos de Michèle André, la sénatrice qui préside le groupe de travail sur ce sujet, qui estime qu’«<i> on ne peut pas laisser des femmes françaises en difficulté pour porter des enfants, par exemple celles qui n’ont pas d’utérus, partir à l’étranger pour un tourisme procréatif ».
<br /></i>La sénatrice <i>« pense qu’il faut «aider ces femmes» infertiles et clarifier l’état civil des enfants. Sa position n’est «pas unanime», mais elle est partagée par d’autres parlementaires », </i>poursuit la journaliste, qui note que Michèle André <i>« souhaite déboucher sur une proposition de loi ».</i></span><span style=""> </span></p> <p><span style=""> "<a name="2548ec4659a68e0213f5be31317b0da8"><span class="titre">Vers la légalisation de la gestation pour autrui</span></a>" <span class="journal">Le Parisien</span>
<br />Le Parisien remarque en effet sur une page que <i>« la commission sénatoriale […] doit rendre demain un avis positif sur cette question si difficile ».
<br /></i>Le journal brosse le portrait d’une jeune femme de 27 ans, qui a eu <i>« un gros fibrome utérin » </i>et qui maintenant <i>« n'a plus d'utérus », </i>une de <i>« ces jeunes femmes dont le témoignage a fini par convaincre les plus réticents ».
<br /></i>Le quotidien note ainsi que l’avis de la commission sénatoriale <i>« devrait préconiser la légalisation de la gestation pour autrui dans ces cas-là. Des cas désespérés, qui poussent des centaines de couples à fuir à l'étranger ou à recourir illégalement, en France, à des mères porteuses rémunérées sous le manteau ».
<br /></i>Le Parisien relève notamment que <i>« 50 couples seraient concernés par an »</i> en France, et se penche sur <i>« les arguments pour » « la défaillance de l’utérus est la seule stérilité qui n’ait aucune solution médicale » </i>et <i>« les arguments contre »" la question de la marchandisation du corps de la mère porteuse écoeure un certain nombre de féministes".</i> </span></p> <p><a name="391856b4c1cc907cc01fc36859eb6d94"><span class="titre"><span style="">« Faut-il encourager le don d’ovocytes ? »</span></span></a><span style=""></span><span style=""> <span class="journal">La Croix</span>
<br />C’est ce que se demande La Croix, qui note que <i>« l’Agence de biomédecine lance cette semaine une campagne d’information sur le don d’ovocytes, parce qu’il y a pénurie ».
<br />« L’enjeu : éviter que le cadre légal, assez strict en France, ne vole en éclats sous la pression des demandeurs », </i>poursuit le journal.
<br />Le quotidien publie un reportage à l’hôpital Cochin, à Paris, où <i>« on attend beaucoup de la campagne d’information qui débute cette semaine. Pour encourager les dons bien sûr ; mais aussi pour éviter que le cadre légal choisi par la France (don gratuit, anonyme, réalisé dans des centres publics agréés) ne vole en éclats ».
<br /></i>Le journal cite notamment Jean-Marie Kunstmann, le responsable du Cecos (Centre d’étude et de conservation des œufs et du sperme humains), qui note que <i>« la pression est forte, car le désir de transmettre la vie est si puissant qu’il conduit à toutes les transgressions ».
<br />« L’enjeu, c’est de répondre aux demandes, car autrement, on crée une inégalité entre les couples qui auront l’argent pour se rendre à l’étranger et les autres. Mais d’y répondre en respectant certaines valeurs », </i>continue le responsable.
<br />La Croix retient ainsi que<i> « des questions éthiques se posent autour de ce «don de vie» »</i>, se posant plusieurs questions, telles que «<i> Va-t-on élargir les critères de sélection ? »</i>, ou encore <i>« La rémunération des donneuses est-elle envisagée ? ».</i></span><span style=""> </span></p> <p><a name="a72d9ebcdf3c906a19142fafa9495104"><span class="titre"><span style="">« La clinique préférée des Françaises en mal d’enfant » se trouve à Barcelone</span></span></a><span style=""></span><span style=""> <span class="journal">Libération</span>
<br />Libération consacre un article à la clinique Eugin, à Barcelone (Espagne), spécialisée dans la reproduction assistée.
<br />Le journal note que l’établissement <i>« est devenu une référence dans le don d’ovules. De plus en plus, des patientes de toute l’Europe y accourent, confrontées dans leur pays à des législations restrictives ».
<br /></i>Libération relève ainsi qu’<i>« un millier de Françaises infertiles y ont reçu des embryons l’an dernier. Des centaines d’Italiennes, d’Allemandes ou d’Anglaises leur emboîtent le pas ».
<br /></i>Le quotidien rappelle que «<i> la législation espagnole est des plus souples : nul besoin d’avoir été mère pour donner ses ovules », </i>et aborde la <i>« liberté d’action pour les cliniques ».
<br /></i>Le journal ajoute que <i>« la clinique affiche un taux de réussite très élevé, de 49 %. Si bien que, si l’embryon n’a pu se faire au premier coup, la plupart des «receveuses» réessayent deux ou trois fois. Surtout, il n’y a pas d’attente - en France, cela peut aller jusqu’à cinq ans ».
<br /></i>Libération se penche sur les <i>« donneuses », </i>observant que <i>« celles qui cherchaient de l’argent facile se rendent vite compte que la tâche a ses exigences. Notamment, peu de temps après les règles, il y a l’obligation de se «piquer» la hanche chaque jour à la même heure pour stimuler la production d’ovules, sans compter les visites réitérées à la clinique ».
<br /></i>Le quotidien note par ailleurs qu’en France,<i> « tout est chamboulé, en chantier », </i>indiquant qu’«<i> à l’approche de la révision des lois de bioéthique (prévue pour 2009), les questions liées à la procréation médicalement assistée sont à l’étude ».</i></span><span style=""> </span></p> <p><a name="52151769ce6f05058e5f025762119642"><span class="titre"><span style="">« Docteur, je veux un bébé »</span></span></a><span style=""></span><span style=""> <span class="journal">Libération</span>
<br />Libération rend compte sur une double page d’une enquête Ined-Inserm, constatant que<i> « moins patients et plus actifs dans leurs démarches, les couples font davantage appel à la médecine pour faire des enfants ». </i>(<i>« De la pilule au bébé-éprouvette », </i>sous la direction d’Elise de La Rochebrochard, Ined)
<br />Le quotidien relève ainsi qu’<i>« entre 5 et 6 % des naissances surviennent après un traitement médical (dont un tiers grâce à une FIV) », </i>alors que <i>« les taux de succès des techniques d’assistance à la procréation tournent autour de 15 à 20 %, seulement ».
<br /></i>Le journal constate par ailleurs que <i>« la moitié des couples consulte dès la première année d’infécondité », </i>indique que «<i> 20 000 nouveaux couples [sont] aidés chaque année » </i>en France, ou encore remarque que <i>« les couples ont souvent l’impression d’être des «numéros» ».
<br /></i>Libération ajoute que «<i> les apprentis parents – dont un quart doit attendre plus de 6 mois avant une première FIV – trouvent ce délai trop long ou excessif (à 80 %). 41 % des couples renoncent à poursuivre après une ou deux tentatives infructueuses ».
<br /></i>Le quotidien indique en outre qu’<i>« il y a environ 200 000 avortements par an en France, un chiffre stable, alors que plus de la 90 % des femmes en âge de procréer, mais ne désirant pas d’enfants, utilisent un moyen de contraception ».</i></span><span style=""> </span></p> <p><a name="73d43c1e6f98c9ada8ae417e658ff1a9"><span class="titre"><span style="">« Fertilité : le recours à la FIV va s’accroître »</span></span></a><span style=""></span><span style=""> <span class="journal">Le Figaro</span>
<br />Le Figaro observe en effet que selon des travaux coordonnés par Henri Leridon et Rémy Slama, de l’Inserm, parus dans Human Reproduction, « la baisse de la qualité du sperme et l’âge accru des femmes désirant leur premier bébé auraient un faible impact sur le nombre d’enfants par femme ».
<br />« Mais doubleraient les demandes de procréation assistée », poursuit le journal.
<br />Le quotidien relève ainsi que « plus d’un couple sur cinq pourrait être bientôt concerné contre un sur dix aujourd’hui ».
<br />« Avec des conséquences lourdes pour les femmes car les fécondations assistées restent des techniques difficiles à supporter », rappelle Le Figaro, qui se penche également sur les « surcoûts importants pour la collectivité ».
<br />« Sans oublier les risques liés à la naissance d’enfants parfois très prématurés », continue le journal. </span></p> <p><a name="19584b8ab1cd2c88a0273e85692d5bfe"><span class="titre"><span style="">« Un bébé qui ne vient pas, c'est dur pour les hommes aussi »</span></span></a><span style=""> <span class="journal">Le Parisien</span>
<br />Le Parisien constate à son tour que <i>« tenter d'avoir un enfant est aujourd'hui encore un parcours du combattant pour les 20 000 couples qui ont recours chaque année à la procréation médicalement assistée ».
<br /></i>Le journal aborde l’enquête de l’Institut national des études démographiques, «<i> De la pilule au bébé-éprouvette »,</i> retenant qu’elle se penche, <i>« pour la première fois, […] sur ce que ressentent les hommes ».
<br /></i>Le Parisien observe ainsi que <i>« sur les 15 hommes rencontrés dans 2 centres d'analyses parisiens, tous se plaignent de ne pas avoir été assez préparés à ce qui les attendait : un examen qui consiste... à se masturber ».
<br /></i>Le quotidien cite Annie Bachelot, chercheuse à l'Inserm, qui remarque que<i> « l'épreuve du recueil du sperme est très mal vécue par les hommes. Il y a un tel télescopage entre un geste érotique intime et un acte technique médical ».
<br /></i>Le journal relève en outre qu’<i>« avant même les résultats, leur fertilité mise en doute est une «mauvaise surprise». Lorsque le problème est avéré, le sentiment humiliant d'être atteint dans leur virilité, leur capacité «filiale» à transmettre la vie, est un choc silencieux ».
<br />« Et fréquent : près du tiers des stérilités sont masculines, et 40 % viennent des deux conjoints », </i>poursuit Le Parisien.
<br />Le quotidien note que <i>« pourtant, découvrir que le problème vient d'eux donne à beaucoup le sentiment de se rapprocher de leur compagne ».</i></span></p><p> <w:view>Print</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:trackmoves/> <w:trackformatting/> <w:hyphenationzone>46</w:HyphenationZone> <w:punctuationkerning/> <w:validateagainstschemas/> <w:saveifxmlinvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:ignoremixedcontent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:alwaysshowplaceholdertext>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:donotpromoteqf/> <w:lidthemeother>FR-BE</w:LidThemeOther> <w:lidthemeasian>X-NONE</w:LidThemeAsian> <w:lidthemecomplexscript>X-NONE</w:LidThemeComplexScript> <w:compatibility> <w:notabhangindent/> <w:subfontbysize/> <w:breakwrappedtables/> <w:snaptogridincell/> <w:wraptextwithpunct/> <w:useasianbreakrules/> <w:dontgrowautofit/> <w:splitpgbreakandparamark/> <w:dontvertaligncellwithsp/> <w:dontbreakconstrainedforcedtables/> <w:dontvertalignintxbx/> <w:word11kerningpairs/> 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porteuses »</span></span></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <span class="journal">Libération, Le Figaro, Le Parisien, La Croix, Le Monde, L’Humanité, Les Echos</span>
<br />Le Monde note ainsi que <i>« le groupe de travail du Sénat sur la maternité pour autrui propose de légaliser la pratique des mères porteuses ».
<br /></i>Le journal cite la présidente du groupe, Michèle André, qui indique que <i>« de plus en plus de pays autorisent la gestation pour autrui, ce qui entraîne un véritable tourisme procréatif chez les couples français. Si nous n'allons pas vers la légalisation, les pratiques marchandes vont se développer, ce qui est regrettable : l'enfant n'est pas une marchandise ».
<br /></i>Le Monde précise que <i>« si les sénateurs ont opté pour la légalisation, c'est pour éviter que les enfants nés à l'étranger se trouvent privés de filiation maternelle en France. Mais c'est aussi pour aider les femmes qui ne peuvent mener à terme une grossesse ».
<br /></i>Le journal explique que <i>« pour éviter toute dérive, le groupe de travail a prévu des garde-fous : la gestation pour autrui ne sera accessible qu'aux couples hétérosexuels mariés ou vivant ensemble depuis plus de 2 ans, lorsque la femme ne peut mener une grossesse à terme et que l'un des membres du couple peut être le parent génétique du bébé. La gestatrice devra avoir eu un enfant, elle ne pourra porter le bébé de sa fille et elle ne sera pas la mère génétique de l'enfant ».
<br /></i>Le quotidien ajoute que «<i> les couples et la gestatrice devront obtenir le feu vert d'une commission placée sous l'égide de l'Agence de biomédecine, et l'autorisation d'un juge. La loi exclura toute rémunération : seul un "dédommagement raisonnable" sera versé à la gestatrice afin de couvrir les frais qui ne sont pas pris en charge par la Sécurité sociale ».
<br />« Elle pourra garder l'enfant si elle se décide dans les 3 jours suivant l'accouchement, mais les parents "intentionnels", eux, ne pourront se rétracter », </i>continue Le Monde.
<br />Les Echos notent de leur côté que <i>« le Sénat n'a pas voulu attendre la révision des lois de bioéthique programmées pour 2009 pour ouvrir le débat ».
<br /></i>Le journal relève lui aussi que <i>« la France est un des derniers pays européens à interdire explicitement la gestation pour autrui », </i>et remarque que <i>« le sujet est extrêmement sensible et pose d'importants problèmes juridiques et éthiques ».
<br /></i>Le Parisien retient que cette <i>« proposition »</i> des sénateurs <i>« lance le débat, à 1 an de la révision des lois de bioéthique ».
<br /></i>Le Figaro note que les sénateurs sont <i>« favorables à une pratique strictement encadrée ».
<br /></i>De même, La Croix retient les <i>« conditions strictes »</i> de la «<i> maternité pour autrui », </i>mais remarque que ce rapport <i>« suscite des réserves chez les députés ».
<br /></i>Libération consacre une double page à l’<i>« affrontement sur la légalisation des mères porteuses »</i>, livrant les propos d’Elisabeth Badinter et Sylviane Agacinski, qui <i>« s’opposent sur cette question ».
<br /></i>L’Humanité observe de son côté que <i>« l’idée représente un espoir pour les couples infertiles, mais soulève des questions éthiques ».</i> <o:p></o:p></span></p> <p></p><p><span style=""><i>
<br /></i></span><span style=""> </span></p> <p><strong><span style="">ou ceux qui concernent la fin de vie, également développés précédemment (<a href="http://www.forumpsy.be/2008/04/les-brves-du-7-avril.html">brève du 7 avril</a> et <a href="http://forumpsy.be/2008/01/le-plan-alzheimer.html">du 7 janvier</a>), avec une loi qui mérite à être connue, la </span></strong><em><b><span style="">loi Leonetti,</span></b></em><strong><span style=""> et le triste exemple en la matière d'un pays pourtant proche et ami, la Suisse:</span></strong></p> <p><a name="8c987260f25665669ada0a13790143ce"><span class="titre"><span style="">« Les familles de patients en état végétatif s’accrochent à la</span></span></a><span style=""><strong><span style=""> </span></strong></span><span style=""><span class="titre"><span style="">vie »</span></span></span><span style=""></span><span style=""> <span class="journal">La Croix</span> </span></p> <p><span style="">La Croix observe sur une page que <i>« les familles de patients en état végétatif s’accrochent à la vie. </i>Le quotidien note ainsi que <i>« la loi Léonetti permet de «laisser mourir» des personnes en état végétatif, [mais] très peu de familles en font la demande aux médecins ».
<br />« L’état végétatif n’est pas toujours assimilable à la fin de vie. Et l’entourage du patient a parfois un vrai besoin de soutien psychologique »,</i> poursuit le journal.</span></p> <p><a name="a9b9f3a792f3e0409aed781816acd9ed"><span class="titre"><span style="">« Mort sur facture </span></span></a><span style=""><strong><span style="">»</span></strong></span><span style=""><span class="titre"><span style=""> en Suisse</span></span></span><span style=""></span><span style=""> <span class="journal">Le Nouvel Observateur, numéro 2273</span>
<br />Le Nouvel Observateur livre sur 2 pages un reportage sur <i>« l’aide au suicide » </i>en Suisse.
<br />Un reportage réalisé à Zurich, où <i>« l'association Dignitas promet une fin «digne», mais aussi expéditive. Une demi-heure pour passer de vie à trépas. Une activité légale et hautement lucrative »</i>, note le magazine.
<br />Le Nouvel Observateur remarque que «<i> la Suisse est l'unique pays au monde qui autorise l'aide au suicide. Quatre associations en ont fait leur mission. Mais Dignitas est la seule qui accepte massivement les étrangers », </i>et<i> « réclame la coquette somme de 6 000 euros à tous ceux qui veulent quitter ce monde ».
<br /></i>L’hebdomadaire s’interroge : <i>« La Suisse, paradis du suicide ? Ou enfer ? ».
<br /></i>Le magazine note ainsi que <i>« là-bas, le tourisme de la mort atteint le rythme d'un nouvel arrivant tous les deux, trois jours et commence à faire grincer des dents. Politiques, magistrats, ils sont de plus en plus nombreux à réclamer «une vraie loi» sur l'aide au suicide ».
<br /></i>Le Nouvel Observateur indique en effet que <i>« les textes helvétiques sont plutôt sommaires. Juste trois ou quatre lignes dans le Code pénal. […] Même si une sorte de «jurisprudence» s'est mise en place (les postulants doivent être lucides, atteints d'un mal incurable et suffisamment valides pour boire eux-mêmes le barbiturique), la voie est ouverte aux apprentis sorciers ».
<br /></i>L’hebdomadaire relève que faute de local depuis l’été dernier, les deux dernières personnes « aidées » par Dignitas ont rendu l’âme <i>« sur un parking ».</i>
<br />Le magazine constate par ailleurs qu’<i>« aussi incroyable que cela puisse paraître, Ludwig A. Minelli [le fondateur de l’association] a décidé de remplacer le pentobarbital par le suicide au gaz. Ou plus exactement, par l'étouffement avec un sac en plastique rempli d'hélium. «L'intérêt» ? Pas besoin de prescription médicale ».
<br /></i>Le Nouvel Observateur note que <i>« plus de la moitié des Suisses sont désormais opposés à ce tourisme de mort ».</i></span></p> <p><a name="2748b30cb5f89b895626380ea680ec99"><em><span style="">« 230 millions d'euros pour les soins palliatifs »</span></em></a><em><span style=""> </span></em><span class="journal"><i><span style="">Libération, Le Figaro, Le Parisien, La Croix, Les Echos</span></i></span><em><span style=""> </span></em><i><span style="">
<br /><em><span style="">Le Figaro constate que « 3 ans après l'adoption de la loi Leonetti sur les droits des patients en fin de vie, la France accuse encore un important retard d'accompagnement des derniers moments des malades et du soulagement qui pourrait leur être apporté ».</span></em>
<br /><em><span style="">« Dans ce contexte, le plan de Nicolas Sarkozy pour le développement des soins palliatifs était attendu avec une certaine impatience », remarque le journal.</span></em>
<br /><em><span style="">Le quotidien indique qu’« aujourd'hui, [le chef de l’Etat] en dévoile les contours lors de sa visite au centre hospitalier de Bourges où le fonctionnement des équipes mobiles de soins palliatifs a été jugé exemplaire par l'Élysée ».</span></em>
<br /><em><span style="">Le Figaro explique que « le premier objectif […] est de doubler la prise en charge des malades en soins palliatifs d'ici à […] 2012. 200 000 malades pourraient ainsi bénéficier de cette prise en charge ».</span></em>
<br /><em><span style="">Le journal ajoute que « l'accompagnement se développera également grâce à la création de 75 équipes mobiles - elles sont actuellement 337 - capables d'intervenir dans les hôpitaux comme dans les maisons de retraite ou à domicile et des réseaux «soins palliatifs» ».</span></em>
<br /><em><span style="">Le Figaro remarque que « ce déploiement de moyens et d'installations, chiffré à 230 millions d'euros et financé par la franchise médicale, devrait permettre de réduire les fortes inégalités régionales en matière de soins palliatifs. Mais il insiste aussi largement sur la diffusion de la culture des soins palliatifs ».</span></em>
<br /><em><span style="">Le Parisien relève également, sur une page, que « le président promet de débloquer 230 millions d'euros, notamment pour augmenter le nombre d'unités de soins palliatifs. […] Pour l'instant, il n'en existe que 90 dans l'Hexagone, une dizaine de départements en sont dépourvus ».</span></em>
<br /><em><span style="">Le quotidien se penche sur le cas d’une patiente de l'USP de l'hôpital Paul-Brousse de Villejuif (Val-de-Marne), qui « souffre d'un cancer très agressif », puis livre les propos du Dr Sylvain Pourchet, chef de l’unité de soins palliatifs de l’hôpital, qui constate que « peu de gens connaissent la possibilité qu’offrent les soins palliatifs ».</span></em>
<br /><em><span style="">Libération note aussi que « Sarkozy sort son plan «soins palliatifs », et relève que ce « plan s’inscrit totalement dans la logique actuelle que résume le Dr Régis Aubry, responsable du comité de suivi du développement des soins palliatifs ».</span></em>
<br /><em><span style="">Le praticien a ainsi déclaré que « la course aux moyens n’est plus à l’ordre du jour. L’urgence est de réfléchir à un changement de culture. […] C’est la formation, et la formation encore et toujours. Et bien sûr la formation contre la douleur où il reste bien des progrès à réaliser ».</span></em>
<br /><em><span style="">La Croix consacre aussi près d’une page à ce plan pour « des soins palliatifs hors des murs de l’hôpital », qui « vise à multiplier par deux l’offre ».</span></em></span></i></p><p><meta equiv="Content-Type" content="text/html; charset=utf-8"><meta name="ProgId" content="Word.Document"><meta name="Generator" content="Microsoft Word 12"><meta name="Originator" content="Microsoft Word 12"><link rel="File-List" href="file:///C:%5CUsers%5CUTILIS%7E1%5CAppData%5CLocal%5CTemp%5Cmsohtmlclip1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><link rel="themeData" href="file:///C:%5CUsers%5CUTILIS%7E1%5CAppData%5CLocal%5CTemp%5Cmsohtmlclip1%5C01%5Cclip_themedata.thmx"><link rel="colorSchemeMapping" href="file:///C:%5CUsers%5CUTILIS%7E1%5CAppData%5CLocal%5CTemp%5Cmsohtmlclip1%5C01%5Cclip_colorschememapping.xml"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Print</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:trackmoves/> <w:trackformatting/> <w:hyphenationzone>46</w:HyphenationZone> <w:punctuationkerning/> 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<br />Le Parisien constate en effet que <i>« le principal mouvement pro-euthanasie, l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, est le théâtre depuis quelque temps de grosses divisions ».
<br /></i>Le journal indique qu’<i>« après la démission de plusieurs responsables, c’est désormais au tour de son vice-président, Gilles Antonowicz, de quitter le navire ».
<br /></i>Le quotidien remarque que l’avocat <i>« dénonce les dérives de cette association ».
<br /></i>Le Parisien livre les propos de Gilles Antonowicz, qui déclare notamment : <i>« Je ne suis plus du tout d’accord avec la ligne de l’ADMD. Il y a toujours eu deux courants au sein de l’association. Ceux qui, comme moi, sont pour l’euthanasie en fin de vie dans le cas de maladies incurables. Et ceux qui sont pour le droit au suicide assisté, quel que soit l’état de le personne qui le demande ».
<br />« Depuis l’arrivée de Jean-Luc Romero [nommé à la tête de l’association en septembre 2007], le second courant a pris le dessus », </i>poursuit l’avocat.
<br />Le quotidien relaie la réaction de Jean-luc Romero, qui déclare que <i>« ce conflit idéologique est une fausse excuse » </i>et <i>« est plutôt une affaire de gros sous ».
<br /></i>Gilles Antonowicz répond de son côté que <i>« ce n’est pas une question d’argent ».</i> <o:p></o:p></span></p>
<br /><i><span style=""><em></em></span></i><p></p><p><i><span style=""><em><span style="">
<br /></span></em></span></i></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-86968739287894519292008-06-25T18:40:00.000+02:002008-07-06T18:08:40.291+02:0017 Meeting en France et en Belgique<span style="color: rgb(204, 0, 0);font-family:arial;font-size:100%;" >Vous trouverez ici la liste des meeting organisés dans toute la France et en Belgique</span> entre avril et juin 2008, à la suite des meeting à la mutualité :<span style="font-size:100%;"><br /></span><p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style=";font-size:100%;color:black;" > </span></p><span style=";font-size:100%;color:navy;" >> Les meetings à <span style="font-weight: bold;">Dijon</span> et à <span style="font-weight: bold;">Rennes</span> ont eu lieu en mars et en avril<br /> ></span> <a href="http://forumpsy.blogspot.com/2008/04/le-meeting-de-rennes.html">Compte rendu du Meeting de Rennes</a><p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style=";font-size:100%;color:navy;" ><strong><span style="">> Nice</span></strong>, samedi 10 mai, 14h à 19h, Parc Phoenix, salle Linné<br />“Contre la mise aux normes et le formatage, le chiffrage et l’évaluation généralisée, le comportementalisme et le cognitivisme. Pour la clinique du sujet et la création”<br />(ECF (UP), ACF, Section clinique, Association de praticiens, CPCT) </span><br /> > <a href="http://forumpsy.blogspot.com/2008/03/meeting-nice.html">Compte rendu du Meeting de Nice</a><br /><span style="font-size:100%;"><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style=";font-size:100%;color:navy;" ><strong><span style="">> Marseille</span></strong>, samedi 17 mai, 10h-13h et 15h-18h<br />Faculté de droit, 112, La Cannebière, 13001 Marseille<br />“Quelle liberté pour le sujet à l’époque de la folie quantitative ?”<br />(ECF (UP), ACF, Section clinique, Association de praticiens, CPCT)<br /></span> > <a href="http://forumpsy.blogspot.com/2008/06/quelle-libert-pour-le-sujet-lpoque-de.html">Compte rendu du meeting de Marseille</a><br /></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="color:navy;">> </span></strong></span><span style=";font-size:100%;color:navy;" ><strong><span style="">Toulouse</span></strong>, samedi 17 mai, 15h à 20h, salle municipale de Barcelone<br />“Il faut défendre les libertés. Compté, mesuré, codé, standardisé, contrôlé : Comment vivre au XXIème siècle ?”<br />(ECF (UP), ACF, Collège clinique de Toulouse, Librairie “Ombres blanches”) <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style=";font-size:100%;color:navy;" ><br /><strong><span style="">> </span></strong><strong><span style="">Corte</span></strong>, samedi 24 mai, 14h à 19h, Université Pasquale Paoli, Amphithéâtre Ettori<br />“Pour que vive la psychanalyse – Un printemps lacanien”<br />(ECF (UP), ACF, <i>a criatura</i> (CEREDA), laboratoire du CIEN “L’enfant auquel vous avez pensé”)<br /> > </span><a href="http://forumpsy.blogspot.com/2008/06/le-meeting-de-corte.html">Compte rendu du Meeting de Corte</a></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style=";font-size:100%;color:navy;" ><br /><strong><span style="">> Nantes</span></strong>, samedi 24 mai, 13h30 à 19h, Amphithéâtre du Centre des Salorges<br />“Guerre dans la civilisation : La psychanalyse face aux défis de nos sociétés démocratiques au XXIème siècle”<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style=";font-size:100%;color:navy;" ><br /><strong><span style="">> Angers</span></strong>, vendredi 30 mai, 20h-23h, Salons Curnonsky, place Maurice Saillant, 49100 Angers<br />“Formatés, standardisés, évalués, ... : Sommes-nous des numéros ?”<br />(ECF (UP), ACF, Association de praticiens, UFORCA-Angers) </span><br /> > <a href="http://forumpsy.blogspot.com/2008/06/formats-standardiss-valus-sommes-nous.html">Compte rendu du Meeting d'Angers</a><br /><span style=";font-size:100%;color:navy;" ><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style=";font-size:100%;color:navy;" ><br /><strong><span style="">> Reims</span></strong>, samedi 31 mai, 14h à 18h, La Comédie, Chaussée Bocquaine<br />“Que vaux-tu ?”<br />(ECF (UP), ACF, CPCT, Association de praticiens, Section clinique)<br /></span> > <a href="http://forumpsy.blogspot.com/2008/06/que-vaux-tu-le-meeting-de-reims.html">Compte rendu du Meeting de Reims</a><br /><br /></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style=";font-size:100%;color:navy;" ><br /><span style="font-weight: bold;">>Rouen </span><strong></strong>, vendredi 6 juin, 20h30 à 23h, Hôtel des Sociétés savantes, 190, rue Beauvoisine, Rouen<br />“Contre les ravages de l’usage généralisé de la quantification”<br />(ECF (UP), ACF, Association de praticiens, Antenne clinique de Rouen) <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style=";font-size:100%;color:navy;" ><br /><strong><span style="">> Lyon</span></strong>, samedi 7 juin, 14h30 à 18h, Amphithéâtre de la SEPR (Société d’Enseignement Professionnel du Rhône), 48 rue du Professeur Rochaix<br />“Pour que vive la psychanalyse”<br />(ECF (UP), ACF, Association des praticiens Rhône-Alpes, Section Lyon-Grenoble-<wbr>Valence, Délégation Rhône-Alpes du Syndicat national des psychothérapeutes)<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style=";font-size:100%;color:navy;" ><br /><strong><span style="">> Montpellier</span></strong>, samedi 7 juin, 14h à 18h30, Palais des Congrès, Corum de Montpellier<br />“Quelle civilisation pour demain ? Une société sans sujet ? Noter, évaluer, prévenir, ..., punir” <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style=";font-size:100%;color:navy;" ><br /><span style="font-weight: bold;">> </span><strong><span style="">Strasbourg</span></strong>, samedi 7 juin, 14h30 à 17h30, Palais Universitaire, Université Marc Bloch, salle Pasteur<br />“La psychanalyse menacée à l’Université : demain, qui seront nos psys ?”<br />(ECF (UP), ACF, Section clinique, Association de praticiens, InterCoPsychos, les Psychologues freudiens) <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style=";font-size:100%;color:navy;" ><br /><strong><span style="">> Bordeaux</span></strong>, samedi 14 juin, 14h à 19h, Maison cantonale de La Bastide, 20 rue de Chateauneuf, 33100 Bordeaux<br />“La psychanalyse avec la civilisation contre l’évaluation”<br />(ECF (UP), ACF, UFORCA-Bordeaux, le Champ freudien, <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Association de praticiens,</span><span style=";font-size:100%;color:navy;" > InterCoPsychos, les Psychologues freudiens) <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style=";font-size:100%;color:navy;" ><br /><strong><span style="">> Bruxelles, </span></strong> samedi 14 juin, Palais des Beaux Arts, 23 rue Ravenstein, 1000 Bruxelles, 10h-13h et 15h-18h “Troubles de la conduite” : dangers, impasses, dérives” - Meeting bilingue français/néerlandais - traduction simultanée<br />(ECF (UP), ACF, Section clinique, Antennes cliniques de Mons-Namur-Liè<wbr>ge, Kring voor Psychoanalyse van de NLS, Centre de thérapeutique et de guidance de Charleroi, Zazie (groupe de recherche du réseau CEREDA), RI3, RIPA, CPCT, Unité psychanalytique d’Orientation (Bruxelles), Antenne 110, Le Courtil, Quarto) et plus de 50 autres associations<br /></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">> Voir le site : <a href="http://www.forumpsy.be/">www.forumpsy.be</a><br /></span><span style=";font-size:100%;color:navy;" ><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style=";font-size:100%;color:navy;" ><br /><strong><span style="">> Clermont-Ferrand</span></strong>, samedi 21 juin, 14h à 19h, Corum Saint-Jean, 17 rue Gautier de Biauzat, 63000 Clermont-Ferrand<br />“Contre l’évaluation”<br />(ECF (UP), ACF, Section clinique, InterCoPsychos, CIEN, CEREDA) <o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style=";font-size:100%;color:navy;" ><br /><strong><span style="">> Vannes</span></strong>, samedi 21 juin, 13h30 à 17h<br />“Évaluer, réformer,contrô<wbr>ler, rentabiliser : Des nouvelles règles pour la société ?”<br />(ECF (UP), ACF, Association de praticiens, Collectif des psychologues du Morbihan)<br /></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(0, 0, 102);">> Île de France</span><br /> > <a href="http://forumpsy.blogspot.com/2008/06/meeting-en-le-de-france-le-14-juin.html">Compte rendu du Meeting en île de France</a><br /></p><p class="MsoNormal" face="arial"><br /><span style=";font-size:100%;color:navy;" ><o:p></o:p></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-17805703527547473732008-06-08T19:29:00.008+02:002008-06-08T21:24:59.577+02:00Meeting national en Belgique<span style="font-size:100%;"><a onblur="try {parent.deselectBloggerImageGracefully();} catch(e) {}" href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGHIdYrETRlIz_EX6nWnahfvYfHWSUQiBdMib3wAezA37qpkyzyn5QyL-rpN5FxdJwX5bQ4JycYgacEpO16jkqutpQYGhjcRqMMXGBS_Z6aYeHyfRT8QW_diWpF5Wfg5QsdcpS3o8X1VAo/s1600-h/touchepas300.jpg"><img style="margin: 0pt 10px 10px 0pt; float: left; cursor: pointer;" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhGHIdYrETRlIz_EX6nWnahfvYfHWSUQiBdMib3wAezA37qpkyzyn5QyL-rpN5FxdJwX5bQ4JycYgacEpO16jkqutpQYGhjcRqMMXGBS_Z6aYeHyfRT8QW_diWpF5Wfg5QsdcpS3o8X1VAo/s400/touchepas300.jpg" alt="" id="BLOGGER_PHOTO_ID_5209583828955680434" border="0" /></a></span><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style=";font-family:Calibri;color:red;" ><span style="font-weight: bold;color:red;" >MEETING<span style=""> </span></span></span></b><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);"><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;">NATIONAL</span></span></b><b style=""><span style="color:red;"><span style="font-weight: bold;color:red;" >/<br />BOZAR BRUXELLES /<span style=""> </span><br />14.06.08<span style=""> </span></span></span></b></span><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color:red;"><span style="font-weight: bold;color:red;" >/<span style=""> </span></span></span></b></span><br /><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color:red;"><span style="font-weight: bold;color:red;" >10 > 18</span></span><span style="color:red;"><span style="color:red;"> </span></span></b><b style=""><span style="color:red;"><span style="font-weight: bold;color:red;" >h</span></span></b></span><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color:red;"><span style="font-weight: bold;color:red;" > /<span style=""> </span></span></span></b></span><span style=";font-size:100%;color:red;" ><span style="color:red;"><o:p></o:p></span></span> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color: rgb(89, 89, 89);font-family:Calibri;" ><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span><br /><span style="color: rgb(89, 89, 89); font-weight: bold;">Les « Troubles de la conduite » et le dépistage précoce en question<o:p></o:p></span></span></b></span></p> <p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);font-family:Calibri;" ><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;"><o:p> </o:p><br /></span></span></b></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);font-family:Calibri;" ><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;">Meeting bilingue français / néerlandais avec traduction simultanée<o:p></o:p></span></span></b></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: center;" align="center"><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);font-family:Calibri;" ><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;"><a href="http://www.forumpsy.be/">www.forumpsy.be</a></span></span></b></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);font-family:Calibri;" ><span style="font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;font-family:arial;font-size:100%;" >Vous avez signé l’appel sur <i style=""><span style="font-style: italic;">forumpsy.be</span></i> « touche pas à ma conduite, écoute d’abord ce qu’elle tait ». Nous vous remercions de votre soutien. Si vous n’avez pas encore signé, <a href="http://www.forumpsy.be/">cliquez ici</a>.<o:p></o:p></span></span></b></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);"><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;">Notre rendez-vous est fixé au <u>14 juin au Palais des Beaux Arts de Bruxelles </u>pour un grand meeting national qui rassemblera près de trente interventions de citoyens concernés, qu’ils viennent du champ psy, du droit, de la philo, des gens de terrains, des intellectuels, des artistes : durant six heures, dans les deux langues nl/fr.<span style=""> </span>Nous comptons sur votre présence et celle de vos collègues pour venir manifester concrètement votre soutien. <o:p></o:p></span></span></b></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);"><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span></span></b></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);"><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;">Vous savez que ce qui a mis le feu au</span></span></b><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);"><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;">x </span>poudre</span></b><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);"><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;">s </span>est le lancement d’une étude par le Comité Supérieur de la Santé sur les « troubles de la conduite ». Au-delà, notre visée est l’idéologie ambiante soutenue par la pensée réductionniste qui veut faire de l’homme une machine comportementale qui réagirait à son environnement comme le chien de Pavlov devant sa boule de viande.<span style=""> </span>Si l’homme est conçu de cette façon, alors il serait possible de le formater, rêverie scientiste. L’époque conduit à penser qu’un tel calcul prévisionniste de l’être humain serait un gain pour la civilisation ! Tout au contraire nous mettons en avant le désir singulier de chacun qui force tout déterminisme ou encore la rencontre particulière qui change un destin. Nous ne pensons pas que l’homme soit totalement prévisible et chiffrable. Nous pensons qu’il faut laisser à chacun la clé dernière de son destin mise en jeu dans une relation de parole.<o:p></o:p></span></b></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);"><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;"><o:p> </o:p></span></span></b></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);"><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;">Nous souhaitons apporter un autre éclairage à l’attention des décideurs politiques</span></span></b><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);"><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;"> que celui, hégémonique, de la psychiatrie américaine qui veut confondre totalement symptôme et trouble</span>. Car les choix des plans sanitaires portent à conséquences tant sur l’industrie pharmaceutique que sur le management universitaire et médical. La polémique sera soulevée avec tact, car il ne s’agit aucunement de viser des personnes ou des groupes de personnes mais plutôt de s’adresser à l’opinion publique, voire l’opinion éclairée, et cette opinion c’est chacun de nous.<span style=""> </span><o:p></o:p></span></b></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);"><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;">Tous au meeting donc le 14 juin au <i style=""><span style="font-style: italic;">Bozar</span></i> à Bruxelles !<span style=""> </span>Réserver votre place sur <i style=""><span style="font-style: italic;">Bozar Tickets</span></i> : <a href="http://www.bozar.be/"><span style="color: rgb(31, 73, 125);"><span style="color: rgb(31, 73, 125);">www.bozar.be</span></span></a><span style=""> </span>ou au (0032) 2 507 82 00<o:p></o:p></span></span></b></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);"><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;">Pour les initiateurs de l’appel<o:p></o:p></span></span></b></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);"><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;">Dominique Holvoet et Luc Vander vennet<o:p></o:p></span></span></b></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="color: rgb(31, 73, 125);font-family:Calibri;font-size:100%;" ><span style="color: rgb(31, 73, 125);"><span style="font-size:100%;"><a style="font-family: arial;" href="http://www.forumpsy.be/">www.forumpsy.be</a></span> <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><span style="color: rgb(31, 73, 125);"><o:p><br /></o:p></span><b><span style="font-family:Calibri;"><span style="font-weight: bold;">BOZARTICKETS</span></span></b><span style="">.<br /><!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br /><!--[endif]--><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=";font-family:Calibri;font-size:100%;" ><b style=""><span style=";font-family:Calibri;color:red;" ><span style="font-weight: bold;color:red;" >SUR PLACE</span></span></b><span style=""><br />La billetterie du Palais des Beaux-Arts<o:p></o:p></span><br />Rue Ravenstein 18 (en face du Palais des Beaux-Arts) 1000 Bruxelles<br /><b><span style="font-weight: bold;">du lundi au samedi, de 11:00 à 19:00.</span></b><br /><!--[if !supportLineBreakNewLine]--><!--[endif]--><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=";font-family:Calibri;font-size:100%;" >La billetterie est ouverte le samedi 14 juin dès 9h00<o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=";font-family:Calibri;font-size:100%;" >Paiement en espèces, par carte bancaire ou carte de crédit, par virement bancaire au 210-0060441-62<br /><br /><b><span style="color:red;"><span style="font-weight: bold;color:red;" >PAR TÉLÉPHONE </span></span><br /><br /></b>02 507 82 00<br /><b><span style="font-weight: bold;">Du lundi au samedi, de 09:00 à 19:00<br /></span></b><br />Paiement: par carte de crédit ou virement bancaire au 210-0060441-62<br />* Frais de billetterie de € 3,00 par commande<br /></span><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);"><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;"><o:p></o:p></span></span></b></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style=";font-family:Calibri;color:red;" ><span style="font-weight: bold;color:red;" >PAR INTERNET<o:p></o:p></span></span></b></span></p> <p class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);font-family:Calibri;" ><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;"><a href="http://www.bozar.be/">www.bozar.be > aller dans l'agenda au 14 juin</a> <o:p></o:p></span></span></b></span><br /><br /></p><span style="font-size:100%;"><b style=""><span style="color: rgb(31, 73, 125);font-family:Calibri;" ><span style="color: rgb(31, 73, 125); font-weight: bold;"><a href="http://www.bozar.be/activity.php?id=8331&selectiondate=2008-06-14&lng=fr"></a></span></span></b></span><p class="MsoNormal"><span style=";font-family:Calibri;font-size:100%;" ><o:p> </o:p></span></p><span style="font-size:100%;"><br /><br /></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-65424797903827949402008-06-04T21:32:00.001+02:002008-06-04T21:32:46.171+02:00Le Meeting de Corte<p><span style="font-family: "Garamond","serif"; color: navy;">POUR QUE VIVE LA PSYCHANALYSE<br />Un Printemps Lacanien<br /><br />Un meeting suppose une importante réunion de personnes, une réunion publique où le ton des déclarations se doit d’être élevé, revendicatif, voire passionné ; à l’inverse, la psychanalyse suppose le un par un, l’échange feutré, le monologue sur fond de silence, l’association libre plutôt que le réquisitoire, à l’abri des regards et des vociférations du monde.<br />Il s’agissait de faire passer aux soixante personnes qui nous ont rejoints à Corte, ce samedi 24 mai, que nous tenions à joindre à la façon de cette figure de rhétorique, l’oxymore, ces termes apparemment contradictoires <i>Meeting</i> et <i>Psychanalyse</i> pour réfuter deux erreurs contemporaines, la première qui consiste à faire de l’inconscient un dedans, et à refuser ainsi de le penser en extériorité, dans son lien à la gestion politique, la seconde qui découle des progrès de la science au XXIème siècle, laissant croire à certains qu’une nouvelle définition de la subjectivité serait possible à partir de ce seul substrat observable, le cerveau. <br />Après une introduction où nous avons témoigné de nos inquiétudes (la régulation de la profession, la folie évaluative, de quoi parlons-nous <wbr>quand nous parlons du psychisme ?, les programmes sanitaires visant à exclure la pratique analytique, la disparition de la psychanalyse des centres de recherche et de l’Université), le meeting s’est déplié sur quatre séquences :<br />Dans une première séquence, Jean-Pierre Guidicelli et Marcel Gambini expliquèrent ce qu’ils attendaient de la culture, le premier, comme acteur, réclamant cette liberté de ton et de parole nécessaire pour continuer à “raconter des histoires” par tous les moyens, le second, président du Centre de Culture Scientifique Technique et Industriel de Corse, plaidant pour que la culture scientifique ne perde pas totalement sa liberté de recherche au profit d’exigences de rentabilité de plus en plus pressantes.<br />La seconde séquence tourna autour de la question de l’enfant : Françoise Marchetti, enseignante, membre du laboratoire du CIEN, présenta les réflexions d’un laboratoire ouvert aux enseignants d’un collège SEGPA, Ghislaine Risso, éducatrice spécialisée, exposa son projet de création d’un lieu de vie et d’accueil à Ajaccio, Casa di Ricci, la maison des hérissons, soit une structure non traditionnelle de type familial, qui veut accueillir des jeunes <i>incasables</i> qui ne trouvent plus leur place dans les structures d’hébergement classiques. Marie-Josée Raybaud, psychanalyste, nous rendit compte de sa lecture des dernières prises de position sur l’autisme, une lecture inquiétante, souvent attristante, mais d’où il ressort que, malgré la poussée vers les méthodes cognitivo-comportem<wbr>entales, le dernier plan autisme 2008 laisse envisager que nous puissions encore œuvrer selon notre orientation. (On sait bien qu’une hirondelle ne fait pas le printemps, mais tout de même…) <br />La troisième séquence permit d’aborder les questions afférentes à la psychiatrie contemporaine. Le docteur Delauge, psychiatre, témoigna de son expérience en pédopsychiatrie pour critiquer les nouveaux protocoles en vigueur qui viennent mordre sur l’exigence de confidentialité nécessaire à la clinique de l’enfant, et contreviennent au serment d’Hippocrate : <i>primum non nocere</i> ! Le docteur Graziani, démontra, à partir d’un suivi psychiatrique au long cours, comment l’on pouvait et pourquoi l’on devait refuser l’abandon de la clinique au cas par cas, tout en maintenant un partenariat actif avec la psychanalyse et la neurologie. Enfin, dans le champ des addictions, Joséphine Novelli Gambini, psychologue, s’appliqua, à partir d’un exemple clinique, à mettre en valeur la pertinence d’une clinique sous transfert orientée par le symptôme, et dans sa dimension d’invention subjective.<br />Deux interventions incisives vinrent clôturer ce meeting, la première avec Max Caisson, ethnologue et ami de notre ACF, qui dénonça ce néo-fascisme qui s’installe et qui peu à peu vient étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte… Mais comme il se plût à le rappeler, “Freud, on n’a quand même pas réussi à le tuer. Il a été sauvé par une femme corse. Elle s’appelait Marie Bonaparte. Mais elle n’était pas bonapartiste”. Enfin, Marie-Rosalie Di Giorgio, psychanalyste, réussit à nous faire rire à partir d’une lecture caustique des <i>Nouveaux psys </i>de Catherine Meyer à qui l’on devait déjà <i>Le livre noir de la psychanalyse.</i> En nous faisant cheminer entre chimpanzé et bonobo, elle nous réconcilia avec l’exil dont nous sommes l’effet en tant que parlêtre.<br />Nous décidâmes alors qu’il était temps d’inviter chacun à fêter cette réconciliation autour d’un pot, <i>a l’usu corsu</i>.<br />La télévision n’était pas au rendez-vous, les journalistes du quotidien régional non plus, mais ils s’en sont excusés en m’appelant le lendemain pour m’interviewer et publier un article en début de semaine.<br />Jean-Pierre Denis<br />ACF Restonica</span><o:p></o:p></p> <!--~-|**|PrettyHtmlStart|**|-~--><span width="1"></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-34765276820533943442008-06-04T21:31:00.001+02:002008-06-04T21:31:55.958+02:00Quelle liberté pour le sujet à l’époque de la folie quantitative : le meeting de Marseille<p style="text-align: left;"><b><span style="font-family: "Garamond","serif"; color: navy;"><i>Marseille, le 17 mai 2008 </i></span></b></p> <p><span style="font-family: "Garamond","serif"; color: navy;"><br />Ce titre frappe, il clame d’emblée l’esprit de combat que nous voulions donner, le ton de colère face à “la folie quantitative” de l’époque, de “l’immonde du monde”. Ce titre a résonné chez nos invités, juristes, médecins, psychiatres, philosophes, sociologues, écrivains, poètes, artistes, astro-physicien, professeurs et psychanalystes. C’est pour ce combat qu’ils nous ont rejoints et soutenus à notre meeting, samedi 17 mai, à la fac de droit sur la célèbre Canebière marseillaise.<br />Ils nous ont rejoints pour faire meeting avec nous. Ils sont venus dialoguer avec nous, plutôt joyeusement, pour faire la guerre du chiffre, défendre la cause des libertés et tirer des conséquences de la célèbre phrase de Lacan “l’inconscient, c’est la politique”. Ils sont venus témoigner, chacun avec son style propre, de ce que le discours du maître moderne martèle au quotidien : compte, mesure, chiffre, évalue. Ils sont venus dire <i>non</i> à ces normes totalitaires et réductrices des libertés individuelles.<br />Les participants les ont entendus, applaudis, non sans une certaine ferveur, parfois même de l’émotion, toujours avec un écho affirmé face à leurs témoignages forts, sincères, relevés du réel de leurs expériences.<br />Après le ton combatif donné par Hervé Castanet qui préside et ponctue le déroulement de la journée, le meeting est introduit par le très beau témoignage décidé d’Agnès Afflalo, entre rigueur des concepts et démonstration dialectique. Elle affirme, avec l’intransigeance qui s’impose, l’imposture dont les religieux du chiffre, dans le tout du règne de l’expertise, usent en se servant de ces outils en dehors de leur champ. Usage qui a pour conséquence de juger un sujet sur ses intentions, non sur ses actes. Mais “On ne peut pas chiffrer la jouissance du sujet”. L’action lacanienne propose plutôt une éthique des conséquences et demande que le psychanalyste soit en prise directe sur le social.<br />Puis, Benito Pellegrin, professeur de l’Université de Provence, écrivain, a fait résonner l’esprit du baroque et conclut par cette citation de Baltazar Gracian “Si elle est seule, la sagesse passera pour folle”.<br />La clinique dit toujours son mot : Alain Abrieu, psychiatre des hôpitaux, acteur de la vie syndicale, a démontré que l’expertise ne porte plus sur le sujet, mais sur sa dangerosité. Sylvie Goumet nous a fait entendre une contre-proposition de la psychanalyse : le sujet dans la singularité de ses symptômes au travers de sa pratique au CPCT. Nicole Guey a illustré, par sa clinique toujours aussi fine auprès d’enfants, que “compter pour brider le réel, n’est pas compter juste”.<br />Le <i>break </i>du poète : Florence Pezzotu a lu quelques textes. Espace de création, de liberté, de souffle et de doute, lecture vibrante à contre courant de la froideur métallique du tout chiffrable qui rend le sujet indivisible et lisse et recherche l’opération sans reste.<br />Nous revenons au ton combatif du meeting. Le style militant du sociologue Jacques Broda a traversé l’espace de l’amphi de la fac de droit dans un cri de guerre par son texte <i>las palabras se desfondan</i>, pour dénoncer que “la folie quantitative réalise la folie capitaliste à son extrême”. Joëlle Zask, spécialiste de philosophie politique, a décrié la tendance actuelle à vouloir créer des sujets “métaphysiques et insécables”.<br />À nouveau, en contrepoint, place à l’art avec la création de Florence-Louise Petetin. Un film, un texte, une voix… singularité poignante, expérience privée de l’artiste.<br />Le coup de gueule du meeting a été donné par le ton provocateur et subversif de Gilbert Collard qui démontre comment nous sommes entrés “dans le champ du crime virtuel”.<br />Les juristes poursuivent : Christine Bartoloméi, juge pour enfants, assimile la loi sur la rétention de sûreté aux thèses de “l’homme dangereux” de Lombroso de 1875 ! Enfin, Christian Bruschi, par l’exemple des sans-papiers, développe comment la victime, de plus en plus instrumentalisée, devient un enjeu politique actuel. Louis Bartoloméi, ex-procureur, a témoigné avec grande ferveur de son expérience de magistrat, dénonçant les aberrations et les contradictions de la justice.<br />Nos invités s’expriment toujours avec grande justesse, font entendre leurs préoccupations, chacun dans son domaine, mais toujours avec un objectif commun : viser et dénoncer l’ordre totalitaire du tout quantitatif. Ainsi, le traducteur et directeur de collection, Brice Mathieussent, exprime ses craintes concernant les écoles d’art. Il subit les évaluations de l’AERES et déplore qu’elles soient en voie d’assimilation par l’université. Le soutien inconsidéré pour notre cause d’Alain Amiel, a pu être entendu ce jour à partir de son expérience de médecin. Enfin, Philippe Amram, astro-physicien, aurait préféré regarder les étoiles, mais il nous montre que, malheureusement, cela n’est guère possible aujourd’hui, en un temps où les chercheurs sont expertisés, évalués et où “l’économie de la connaissance” domine le “marché de la recherche”.<br />Notre meeting est un meeting d’engagement, d’action et de paroles de combat. Comment conclure ? Lacan nous dit que l’artiste toujours devance le psychanalyste. Le poète Pierre Parlant, avec sa lecture poignante aura le dernier mot, le mot de la poétique. Et l’action politique de la psychanalyse, elle, se poursuit de plus belle. Les participants, aux échos entendus, nous suivent…<br /><b><i>Françoise Haccoun </i></b></span><o:p></o:p></p> <!--~-|**|PrettyHtmlStart|**|-~--><span width="1"></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-58120275133328785582008-06-04T21:26:00.000+02:002008-06-04T21:27:02.995+02:00Formatés, standardisés, évalués... Sommes-nous des numéros ?: Le meeting d'Angers<p style="text-align: center;" align="center"><b><i><span style="font-family: "Garamond","serif"; color: navy;">Formatés, standardisés, évalués... Sommes-nous des numéros ? </span></i></b></p> <p style="margin-bottom: 12pt;"><span style="font-size: 9pt; font-family: "Garamond","serif"; color: navy;"><br /></span><span style="font-family: "Garamond","serif"; color: navy;">Ce sont de drôles de numéros qui se sont réunis en meeting ce vendredi 30 mai 2008, à 20 heures, dans les salons Curnonsky de la cité angevine. Pas déprimés, ni nostalgiques, ni idéalistes, simplement mais résolument réalistes (Monique Amirault).</span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Garamond","serif"; color: navy;"><br /></span><span style="font-family: "Garamond","serif"; color: navy;">La trainée de poudre annoncée sur tout le territoire français continue donc de se répandre pour faire exploser la déshumanisation rampante qui s’avance sous les espèces diverses de l’évaluation qui, telle une toile d’araignée, s’étend pour faire du sujet un objet marchand.<br />Chaque intervention a permis de rappeler et de développer ce contre quoi nous sommes en guerre : la menace de dossiers à charge pour les sujets dès leur plus jeune âge (Thérèse Petitpierre)<wbr>, l’obligation de résultats comportementaux dans la prise en charge d’êtres humains (Marie Auriol), le forçage de l’inclusion des enfants “handicapés” à l’école ordinaire ( Serge Dziomba), la causalité biologique de l’autisme et l’attitude attentiste à l’égard des progrès de la science qui nous délivrerait de tous nos maux.<br />Mais aussi une conception besogneuse du travail, éradiquant l’investissement subjectif qui dérange l’ordre prévu (Dominique Penneau-Fontbonne)<wbr>, le formatage et la vidéo-surveillance des populations, le crible économique qui rend la recherche exsangue (Yves Auregan), le pré-formatage expert qui fixe la ligne de partage entre ce qui est de l’art et ce qui n’en est pas (Emmanuelle Huynh).<br />Et encore, l’élimination du déviant, du marginal, du concurrent (Georges Bertin), le temps actif mobilisable (TAM) dont Vincent Moreau nous propose de ne pas nous servir, mais de l’enfermer tel un ouroboros dans les musées. Ce monde à la Huxley, le meilleur des mondes, plein de numéros, pas drôles du tout, qui est le rêve du maitre moderne est tout autant notre cauchemar (Marie-Hélène Doguet).<br />Le menu était copieux et face au désenchantement du monde contemporain, face au malaise dans notre civilisation qui privilégie le “pour tous” au détriment du “un par un”, il s’en est trouvé quelques-uns pour nous dire que le sujet résiste et que nous avons à miser là-dessus, que “travailler, c’est trouvailler” (Marianne Prodhomme), qu’il n’existe pas de travail de la pensée sans trou, sans temps, sans espace, que l’évaluation pensée au un par un permet l’évolution (Dominique Robert), que la triche et la trouvaille restent des modalités subjectives qui passent à la trappe de l’évaluation (Marianne Prodhomme), que le réel, ce reste évacué, ne se laisse pas encarter, ficher, évaluer (Frédéric Dubas).<br />Chacun, dans son style, joyeux, passionné, humoristique ou grave, en tout cas toujours vivant, a conquis, par ses propos, l’assemblée réunie ce soir-là et nous a rappelé que, dans notre “espèce fabulatrice”, pour le dire avec Nancy Huston, toutes les fables ne se valent pas et que leur fiction n’est pas la nôtre.<br />À 23 heures 30, une heureuse surprise : Emmanuelle Huynh nous a rejoints et offert un superbe moment de poésie. La danse est une terre d’accueil, elle fait place à l’hétérogène, à la surprise, à l’étrangeté, au non prévisible. La psychanalyse aussi, qui s’emploie avec bonheur à réenchanter le monde et se doit de ne pas rester isolée, de parler avec les autres disciplines sur la façon de saisir ce monde du XXIème siècle (Pierre Stréliski).<br />Les intervenants (par ordre de prise de parole) :<br />Monique Amirault : ouverture de séance et discussion<br />Thérèse Petitpierre, psychologue (InterCopsychos)<wbr>, Paris : “La cause des enfants : pas de 0 de conduite”<br />Marie Auriol, formatrice (école d’éducateurs), Angers : “Quelques déraisons de l’évaluation”<br />Serge Dziomba, psychanalyste (ECF et NLS), Le Havre : “De l’inclusion forcée des handicapés à l’école ordinaire”<br />Frédéric Dubas, chef de service neurologie (CHU), Angers : “L’évaluation en médecine : une évacuation”<br />Dominique Penneau-Fontbonne, chef de service médecine interne et travail (CHU), Angers<br />Dominique Robert, chef de service psychiatrie (CESAME), Angers : “Histoires d’évaluer”<br />Vincent Moreau, psychiatre, psychanalyste (ECF), Angers : “Un serpent qui se mord la queue”<br />Marie-Hélène Doguet, psychiatre, psychanalyste (ECF et NLS), Le Havre : “Sûreté, vous avez dit sûreté ? à propos de quelques glissements de terrain concernant les malades mentaux criminels”<br />Marianne Prodhomme, directrice (centre de formation), Angers : “L’impossible évaluation dans le travail”<br />Yves Aurégan, directeur (laboratoire de recherche scientifique)<wbr>, Le Mans : “L’évaluation en recherche ?”<br />Georges Bertin, directeur (CNAM), Angers : “Les pièges de l’évaluation”<br />Emmanuelle Huynh, chorégraphe, directrice (CNDC), Angers<br />Pierre Stréliski : discussion et ponctuation de fin de séance<br /><b>Guilaine Guilaumé<br /> <!--[if !supportLineBreakNewLine]--><br /> <!--[endif]--></b></span><o:p></o:p></p> <!--~-|**|PrettyHtmlStart|**|-~--><span width="1"></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-78921597370690885012008-06-04T21:24:00.001+02:002008-06-04T21:27:50.257+02:00Que vaux-tu ? : le meeting de Reims<p><o:p></o:p><span style="color: rgb(204, 0, 0);font-size:130%;" >Meeting à Reims, le 31 mai 2008</span> </p><span style=";font-family:";color:navy;" ></span> <p style="margin-bottom: 12pt;"><span style=";font-family:";color:navy;" ><br />Après-midi pluvieux à Reims et, pourtant, 200 personnes s’installent pour un meeting de quatre heures dans l’agréable salle de La Comédie de Reims où Emmanuel Demarcy-Motta et toute son équipe nous accueillent très chaleureusement.<br />En guise d’introduction, Bernard Lecœur a proposé de retourner la question à l’envoyeur.<br />« Que vaux-tu ? », cette question généralisée adressée à chacun par le maître moderne, on peut, on doit la lui retourner : que vaut-il donc, celui-là même qui cherche à m’évaluer, et que me veut-il ? Cette volonté de chiffrage, avec sa visée utilitariste d’inventaire via la mesure et l’évaluation, dissimule, en effet, quelque chose.<br />« Que vaux-tu ? », de cette question chauve-souris qui ne sort que dans l’ombre, il faut extraire une volonté forcenée de liquidation du sujet, c’est ce que l’expérience psychanalytique permet d’affirmer.<br />Il ne s’agit nullement, pour autant, d’aller contre la science, contre la mesure, il s’agit de défendre la notion du sujet et de l’inconscient.<br />Il s’est trouvé qu’au fur et à mesure du déroulement de cet après-midi de meeting, ce fil a pu relier des interventions pourtant issues de champs d’activité apparemment très éloignés. Plusieurs tables rondes se sont succédées avec beaucoup de vivacité, entrecoupées de moments de discussion avec un auditoire toujours attentif, mais très réactif.<br /><br /><b>1ère table ronde : Travail Economie Politique, animée par Jean-Michel Dutilloy.<br /></b><br />Jean-Jacques Chavigné, (Amiens), co-auteur avec Gérard Filoche de <i>SOS Sécu, </i>démontre comment, dans le discours économique, des affirmations péremptoires peuvent, après avoir accaparé le débat public, s’évanouir, sans aucune autre forme de procès, à l’heure des bilans. Il donne l’exemple du théorème d’Helmut Schmidt datant de 1976, le Chancelier allemand affirmant que “les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain, et l’emploi d’après-demain”. Théorème totalement invalidé du fait de la libéralisation : distribution de dividendes, licenciements, perte de droits… !<br />Emmanuel Pierru, (Lille), sociologue chercheur en sciences politiques au CNRS, auteur de <i>Guerre aux chômeurs ou guerre au chômage</i>, déplie une analyse fine du contrôle des chômeurs, et du discours qui le sous-tend. Au-delà de la visée gestionnaire (dépenser moins) ou politique (faire baisser le nombre de chômeurs), s’opère une transformation des modes de domination conjuguant ultra-libéralisme, paternalisme et moralisation. Cette transformation s’accompagne de glissements sémantiques et d’innovations qui passent relativement inaperçus. Par exemple, le terme<i> chômeur </i>s’efface<i> </i>au profit de l’expression<i> demandeur d’emploi, </i>qui elle-même va disparaître au profit de<i> chercheur d’emploi.<br /></i>On assiste ainsi à une dissolution de la catégorie chômage, la frontière devenant de plus en plus floue entre chômage et handicap. On passe du chômage comme problème économique au chômage “problème sur soi”, donc problème purement individuel, avec une rhétorique envahissante centrée sur le <i>projet.</i> Qui ne peut présenter de “projet individuel” est considéré comme inemployable, c’est-à-dire handicapé de l’entreprise.<br />Francis Kutten, (Reims), ancien responsable national CFDT-ANPE, met l’accent sur l’exigence de mesure, de la part de la demande patronale, concernant “l’employabilité” version comportementaliste, qui s’évalue en termes de : <i>mauvais / récupérable / bon, </i>de même que la distance à l’emploi s’évalue en termes de<i> loin / proche / prêt</i>, tout cela étant bien entendu consigné dans des fichiers. Cette fureur de l’évaluation produit aussi de la souffrance chez les conseillers.<br />Le débat qui suit met en évidence que ce n’est pas le chiffrage en lui-même, par ailleurs nécessaire, qui est en cause, mais l’usage social qui en est fait, véritable abus de pouvoir.<br /><br /><b>2ème table ronde : Santé Justice, animée par Christophe Delcourt.<br /></b><br /><i>Côté Santé<br /></i>Alain Vaisserman, (Paris), psychiatre des hôpitaux, psychanalyste, souligne, quant à lui, la mauvaise foi du maître, qui impose une évaluation-mascarade<wbr>. On assiste à un appauvrissement des pratiques professionnelles, la psychiatrie d’aujourd’hui étant particulièrement touchée, affligée qu’elle est d’un appauvrissement des moyens, assorti d’un manque de doctrine.<br />De plus, et ce n’est pas fait pour tempérer la gravité du constat, aucune véritable issue pour échapper au maître : “Quoi que nous fassions, nous sommes en faute…”<br />Hervé Ledoux (Amiens), directeur d’établissements spécialisés, se demande pourquoi nous ne cherchons pas plus à résister à l’empire de cette nouvelle loi de l’évaluation. C’est parce qu’il y a duperie : l’évaluation s’impose sous couvert de citoyenneté, de démocratie participative, etc… Le résultat en est “une asepsie institutionnelle, la camisole du bonheur”. Malgré ce constat affligeant, H. Ledoux proclame qu’il vaut la peine de continuer à résister, car il y a encore de la place pour le désir.<br /><br /><i>Côté justice<br /></i>Mathilde Lefèvre, (Amiens), avocate, analyse la nouvelle mesure de rétention de sûreté qu’elle réfère à une décadence sécuritaire : on invoque des troubles graves de la personnalité, une dangerosité, concepts flous, mais qu’en est-il de la responsabilité pénale, de la présomption d’innocence ? Le principe de sûreté, hérité de la révolution, qui veut dire être protégé de l’arbitraire, est aujourd’hui totalement dévoyé.<br />Francesca Biagi-Chai, (Paris), psychiatre des hôpitaux, psychanalyste, nous invite fermement à changer de point de vue pour sortir de la compacité objectivante, pour sortir du binarisme dans lequel chacun est sommé de répondre. Le diagnostic “pervers narcissique” qui envahit les prétoires implique que le sujet soit “pervers” au moment de l’acte et “narcissique”, c’est-à-dire fou au moment du traitement. Le jugement et le traitement des fous criminels oppose la perspective quantitative de l’expertise, avec graduation dans les troubles de la personnalité, à une clinique fine qui vise à faire surgir la langue d’un sujet, à apprendre à parler cette langue pour faire sortir le sujet de l’enfermement. Elle plaide pour une “prévention”, à distinguer du dépistage, qui suppose une bonne oreille pour savoir entendre le “il va se passer quelque chose”, et hospitaliser. Elle affirme, enfin, qu’il est du devoir du psychiatre de faire savoir que tout acte n’est pas lié au fantasme, à la haine.<br /><br /><b>3ème table ronde : Enseignement Art Culture, animée par Claude Parchliniak.<br /></b><br />Fabrice Bourlez, (Paris), professeur à l’École supérieure d’Art et de Design de Reims, promeut, s’appuyant sur l’œuvre de Pier Paolo Pasolini, la résistance poétique contre ce que le poète italien dénonçait comme “l’homologation télévisuelle”. La diffusion de la télévision a produit une homogénéisation de la langue, un usage de la parole et de la raison réduits à de simples instruments à efficacité fonctionnelle, de sorte qu’il est devenu impossible de faire valoir une parole vraie.<br />L’œuvre d’art est en mesure de résister à la violence du pouvoir. Au-delà de la rage de ses attaques, Pasolini impose une poésie du style. Fervent d’un “empirisme hérétique”, il dit la possibilité d’un nouveau rapport avec le monde.<br />Benoît Drouart, (Noyon), professeur d’Arts plastiques, se fait le relais du cri d’alarme des enseignants contre la dictature de la rentabilité. Dans l’École du XXIème siècle, les tâches et les difficultés s’accumulent : études du soir pour les “orphelins de 16 heures”, intégration des handicapés, prévention de toutes sortes, traitement de la massification de la violence. Tout cela sans véritables moyens, sans définition sérieuse des objectifs, mais dans une culpabilisation répétée des enseignants.<br />Annie Jacquard, (Reims), psychologue scolaire, dénonce le tout psychologique, et la normalisation des conduites. Que dire enfin de l’usage du ficher “base élèves” sans garde-fou éthique ?<br />Claude Parchliniak a conclu sur l’affirmation, envers et contre tout, de la singularité du sujet qui fonde la pratique analytique. Ce meeting a démontré que des liens sont encore possibles d’un champ à l’autre pour résister à l’idéologie de l’évaluation.<br /><br />Hélène Mention – Christophe Delcourt </span><o:p></o:p></p> <!--~-|**|PrettyHtmlStart|**|-~--><span width="1"></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-60559297133097565962008-06-04T21:23:00.002+02:002008-06-04T21:24:03.994+02:00Meeting en île de France : le 14 juin<p style="margin-bottom: 12pt;"><span style="font-family: "Garamond","serif"; color: navy;">L’ACF-IDF organise un meeting, avec le concours de la Section Clinique de Paris-Ile de France, du CPCT-ado, de la SARP, des Psychologues freudiens et de APCOF, le <b>samedi 14 juin </b>à la Maison des Jeunes et de la Culture de <b>Colombes</b>, de 14 à 18 heures, sous le titre, <b>Évaluations : gare à l'utopire.<br /></b>Les intervenants seront Jean-Daniel Matet, Yasmine Grasser, Pierre Sidon, Nathalie Georges et Marie-Hélène Bigot, José Rambeau, Normand Chabot, Laurence Hemmler.<br />Mais aussi Dominique Klingler, universitaire; Pierre Zaoui, de la revue “Vacarme”; Anaëlle Lebovits et Martin Quenehren du “Diable probablement”, et Karin Albou, auteur du film “La petite Jérusalem”.<br /><br />On peut se rendre à Colombes par le train en 15 minutes à partir de la gare Saint Lazare; il y a ensuite 10 minutes à pied.<br />La MJC se trouve au 96, rue Saint Denis à Colombes.<br /><br />(Renseignements: <a href="bernardjothy@hotmail.fr">bernardjothy@<wbr>hotmail.fr</a> et au 01 42 77 01 99)</span><o:p></o:p></p> <!--~-|**|PrettyHtmlStart|**|-~--><span width="1"></span>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-79788150573035659532008-06-04T21:20:00.001+02:002008-06-04T21:21:43.725+02:00La médecine n'est pas une marchandise<p class="MsoNormal"><span style="font-size: 100%;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"><a name="126b978b87aeb13e99c670c70b2ff27e"><strong><span style="">Brèves de Mediscoop, par le Dr Marie-Elisabeth Sanselme-Cardenas<br />La presse médicale au scanner</span></strong></a></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></p><p class="MsoNormal"><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"><a name="126b978b87aeb13e99c670c70b2ff27e"><strong><span style=""><br /></span></strong></a></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Deux brèves qui arrivent depuis le commentaire précédent. </span><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=""> </span><br /><a name="660186f823e8dabb53586af8acfd2096"><strong><span style="">Santé et finance : « Les médecins français interpellent le gouvernement</span></strong></a><span style=""><span class="titre"><span style=""> »</span></span></span><span style=""></span><span style=""> <span class="journal">L’Humanité</span><br />L’Humanité fait savoir que <i>« le Conseil de l’Ordre des médecins et 4 syndicats de médecins libéraux ont interpellé le gouvernement sur la nécessité de «protéger des appétits financiers» le secteur de la santé ».<br /></i>Le journal rappelle que <i>« la Commission [de Bruxelles] a en effet demandé à la France de modifier sa loi sur les sociétés d’exercice libéral pour ouvrir leur capital aux financiers ».<br /></i>Le quotidien cite un communiqué de ces médecins, qui estiment que <i>« la santé ne doit pas devenir une marchandise livrée aux spéculations financières ».</i><o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Cette première brève confirme qu'il est urgent de protéger la santé en France et de surveiller tous les glissements vers la seule économie de marché et ...il est peut-être déjà trop tard sans une réaction massive des Français qui fasse revenir en arrière.</span></strong><o:p></o:p></p> <p> <o:p></o:p></p> <p><a name="c9895e2c580df02ce12b6251dbeb62a5"><span class="titre">« </span><strong>Portes closes pour les étrangers malades</strong><span class="titre"> »</span></a> <span class="journal">L’Humanité, Le Parisien</span><br />L’Humanité constate sur une page et demie que <i>« l’Observatoire du droit à la santé des étrangers lance un cri d’alarme sur l’application restrictive de la loi régissant leur séjour en France ».<br /></i>Le journal indique que l’organisme <i>« rendait public, hier, son bilan de 10 ans d’application de cette loi ».<br />« En fait, dénonce Caroline Izambert, qui représentait Act Up Paris, on assiste à «une forte dégradation du dispositif, parce que l’application, par les préfectures, n’en respecte pas l’esprit». Particulièrement insidieuse, l’instauration des «fiches pathologiques par pays», qui précisent la situation des accès aux soins et aux médicaments dans chaque pays », </i>continue L’Humanité.<br />Le quotidien remarque que <i>« les médecins inspecteurs de santé publique […] doivent absolument s’y conformer. Or, Médecins du monde y a relevé des erreurs flagrantes ».<br /></i>Caroline Izambert ajoute que ces médecins inspecteurs<i> « rapportent de nombreuses pressions des préfectures pour qu’ils rendent moins d’avis favorables. Des préfets choisissent de ne pas suivre leurs avis. […] On a aussi vu des agents, aux guichets, ouvrir les dossiers médicaux ».<br /></i>Le journal aborde en outre les <i>« tarifs prohibitifs »</i> de certains médecins de ville agréés par la préfecture, pouvant aller <i>« jusqu’à plusieurs centaines d’euros ».<br /></i>Le Parisien consacre également un article à ces <i>« étrangers malades menacés d’expulsion ».<br /></i>Le quotidien retient que «<i> malades, associations, médecins se sont unis pour lancer «un cri d’alarme» », </i>indiquant que le droit au séjour des étrangers malades, <i>« «miraculé malgré les tentatives pour le supprimer», est cependant la cible «d’attaques régulières» qui le fragilisent et «conduisent à des situations dramatiques au mépris des critères médicaux» »,</i> selon les associations de l’ODSE.<o:p></o:p></p> <p><strong>La deuxième dénonce ce qui est une honte pour la France: elle qui a toujours aidé les étrangers et en a longtemps fait une fierté nationale se débrouille pour rendre l'accès aux soins, convenu par ailleurs, de plus en plus complexe et en exerçant des pressions pour restreindre leur séjour en France. Certains mots sont en train de perdre tout leur sens, solidarité est parmi ceux-là.</strong><o:p></o:p></p> <p><strong>Une pétition circule depuis le département du Puy de Dôme pour soutenir trois médecins à qui la préfecture a enlevé leur agrément. Je joins ci-dessous le texte qui figure sur le site du COMEDE (comité médical pour les exilés) et qui donne la raison d'être de cette pétition.</strong><o:p></o:p></p> <h1><span style="">La déontologie médicale est universelle : elle s’applique aussi pour les malades étrangers<o:p></o:p></span></h1> <p class="soustitre"><b>pétition de médecins<o:p></o:p></b></p> <p><b><span style="font-size: 10pt;"><!-- finde_surligneconditionnel -->mardi 3 juin 2008</span><o:p></o:p></b></p> <p><!-- debut_surligneconditionnel --><b><o:p> </o:p></b></p> <p class="spip"><b><a href="http://www.comede.org/spip.php?article497"><i>Médecins : Signer la pétition en ligne</i></a><o:p></o:p></b></p> <p class="spip"><b>Il y a 10 ans, le droit au séjour des étrangers malades a été reconnu par l’Assemblée nationale. Notre pays aura ainsi été un précurseur en Europe pour retranscrire dans la loi l’obligation de la continuité des soins pour tout étranger résidant en France dont « <i>l’état de santé nécessite une prise en charge médicale dont le défaut pourrait entraîner pour lui des conséquences d’une exceptionnelle gravité, sous réserve qu’il ne puisse bénéficier effectivement des traitements appropriés dans son pays d’origine</i> »(1). En 2006, le nombre de nouveaux titres de séjour délivrés pour raison médicale a été de 6 790, soit 3,6 % du total des nouvelles admissions au séjour en France pour les étrangers hors Union Européenne(2).<o:p></o:p></b></p> <p class="spip"><b>Pour les étrangers en situation irrégulière(3) et atteints d’une maladie grave, la procédure de délivrance du titre de séjour repose sur un avis médical transmis au préfet par le Médecin inspecteur de santé publique (MISP) du département de domicile du malade. Pour rendre cet avis, le MISP s’appuie sur un « <i>rapport médical</i> » établi selon les règles de la déontologie médicale(4) et indiquant pour le patient les modalités de prise en charge du malade ainsi que les éléments pronostics relatifs à la pathologie. Pendant des années, les rapports établis par les médecins soignants (en ambulatoire ou à l’hôpital) étaient ainsi examinés par les MISP. Or au cours des derniers mois, de nombreuses préfectures ont commencé à refuser d’instruire la demande lorsque le « <i>rapport médical</i> » n’émanait pas d’un confrère « <i>médecin agréé ou un praticien hospitalier</i> », ces refus s’appuyant sur une application restreinte d’un Arrêté datant de 1999(5).<o:p></o:p></b></p> <p class="spip"><b>Cette exigence nouvelle complique considérablement l’accès à la procédure pour les malades concernés, et alourdit inutilement le travail de leurs médecins soignants. D’une part, le recours supplémentaire à un « médecin agréé » est très difficile dans la plupart des départements(6), de nombreux médecins ayant vu leur agrément supprimé par la préfecture dans un contexte de suspicion croissante à l’égard des pratiques médicales(7) et de pression des préfectures sur les MISP(8). D’autre part les praticiens hospitaliers, déjà investis dans la prise en charge de leurs patients, se trouvent de surcroît sollicités pour « valider » les rapports établis par leurs confrères qui soignent d’autres patients. Enfin, la situation de pénurie en « médecins agréés » risque de favoriser le développement de filières lucratives et délictueuses.<o:p></o:p></b></p> <p class="spip"><b>Il est temps que les autorités préfectorales cessent de stigmatiser « <i>l’irresponsabilité</i> » des médecins intervenant auprès des malades étrangers. Non, nous ne sommes pas « <i>complaisants</i> » ou « <i>angéliques</i> » lorsque nous signalons la gravité de la maladie de nos patients à nos confrères MISP. Non, nous ne sommes pas « <i>militants</i> » ou « <i>engagés</i> » lorsque nous estimons un pronostic vital dans une perspective d’absence de soins appropriés, nous faisons notre devoir de médecins. Certains d’entre nous participent à des actions citoyennes en faveur de l’accueil des étrangers, d’autres non. Mais aucun d’entre nous ne détourne un acte de soins vers un acte militant : il en va de notre responsabilité vis-à-vis de nos patients, de nos confrères et de la société.<o:p></o:p></b></p> <p class="spip"><b>Face à cette situation, nous ne pouvons accepter que, au mépris de la loi, les principes de la déontologie médicale s’effacent devant les mécanismes de la « lutte contre l’immigration ». Nous attendons que soient respectés notre exercice de médecins et les missions qui sont les nôtres pour la continuité des soins de tous nos patients, français comme étrangers.<o:p></o:p></b></p> <h3><span style="">Nous, médecins signataires<o:p></o:p></span></h3> <p class="spip"><b><!--[if gte vml 1]><v:shapetype id="_x0000_t75" coordsize="21600,21600" spt="75" preferrelative="t" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" filled="f" stroked="f"> <v:stroke joinstyle="miter"> <v:formulas> <v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"> <v:f eqn="sum @0 1 0"> <v:f eqn="sum 0 0 @1"> <v:f eqn="prod @2 1 2"> <v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"> <v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"> <v:f eqn="sum @0 0 1"> <v:f eqn="prod @6 1 2"> <v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"> <v:f eqn="sum @8 21600 0"> <v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"> <v:f eqn="sum @10 21600 0"> </v:formulas> <v:path extrusionok="f" gradientshapeok="t" connecttype="rect"> <o:lock ext="edit" aspectratio="t"> </v:shapetype><v:shape id="_x0000_i1025" type="#_x0000_t75" alt="-" style="'width:6pt;"> <v:imagedata src="file:///C:\Users\UTILIS~1\AppData\Local\Temp\msohtmlclip1\01\clip_image001.gif" href="http://www.comede.org/dist/puce.gif"> </v:shape><![endif]--><!--[if !vml]--><img src="file:///C:/Users/UTILIS%7E1/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.gif" alt="-" shapes="_x0000_i1025" border="0" height="11" width="8" /><!--[endif]--> Rappelons que dès lors que les critères médicaux prévus par la loi sont remplis, il est de notre devoir d’alerter nos confrères Médecins inspecteurs de santé publique sur les risques graves encourus par un de nos patients menacé d’être éloigné vers un pays où il n’aurait pas accès aux soins requis par son état de santé ;<o:p></o:p></b></p> <p class="spip"><b><!--[if gte vml 1]><v:shape id="_x0000_i1026" type="#_x0000_t75" alt="-" style="'width:6pt;height:8.4pt'"> <v:imagedata src="file:///C:\Users\UTILIS~1\AppData\Local\Temp\msohtmlclip1\01\clip_image001.gif" href="http://www.comede.org/dist/puce.gif"> </v:shape><![endif]--><!--[if !vml]--><img src="file:///C:/Users/UTILIS%7E1/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.gif" alt="-" shapes="_x0000_i1026" border="0" height="11" width="8" /><!--[endif]--> Demandons la mise en place d’un dispositif d’information et d’évaluation des médecins intervenant dans la procédure étrangers malades, afin d’aider les médecins et leurs patients étrangers malades à maîtriser les conditions réglementaires et les modalités de rédaction du rapport médical, et de faciliter ainsi le travail d’expertise effectué par les MISP ;<o:p></o:p></b></p> <p class="spip"><b><!--[if gte vml 1]><v:shape id="_x0000_i1027" type="#_x0000_t75" alt="-" style="'width:6pt;height:8.4pt'"> <v:imagedata src="file:///C:\Users\UTILIS~1\AppData\Local\Temp\msohtmlclip1\01\clip_image001.gif" href="http://www.comede.org/dist/puce.gif"> </v:shape><![endif]--><!--[if !vml]--><img src="file:///C:/Users/UTILIS%7E1/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.gif" alt="-" shapes="_x0000_i1027" border="0" height="11" width="8" /><!--[endif]--> Demandons la suppression de la condition de « médecin agréé » prévue par l’Arrêté du 8 juillet 1999. Dans l’attente, nous demandons aux préfets de procéder à l’agrément immédiat de tout médecin inscrit à l’Ordre départemental et acceptant de s’inscrire dans le dispositif d’information et d’évaluation.<o:p></o:p></b></p> <p class="spip"><b><i>Notes</i><o:p></o:p></b></p> <ol start="1" type="1"><li class="MsoNormal" style=""><b><span style="">Art L313-11 11° du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile. <o:p></o:p></span></b></li><li class="MsoNormal" style=""><b><span style="">Comité interministériel de contrôle de l’immigration, Rapport au Parlement, décembre 2007. <o:p></o:p></span></b></li><li class="MsoNormal" style=""><b><span style="">L’Art L313-11 11° du Ceseda concerne également des étrangers malades en séjour régulier, soit à l’occasion de la demande de renouvellement de leur carte de séjour, soit lorsqu’ils sont par ailleurs détenteurs d’un titre provisoire délivré pour un autre motif (par exemple une demande d’asile en cours). <o:p></o:p></span></b></li><li class="MsoNormal" style=""><b><span style="">Lorsque les critères médicaux prévus par la loi sont remplis, le médecin doit favoriser la continuité des soins (Art. 47 du Code de déontologie médicale), par la délivrance du rapport médical prescrit par les textes règlementaires (Art. 76), rapport destiné à un « médecin relevant d’un organisme public décidant de l’attribution d’avantages sociaux », c’est-à-dire le MISP dans la procédure étrangers malades. <o:p></o:p></span></b></li><li class="MsoNormal" style=""><b><span style="">Arrêté du 8 juillet 1999 relatif aux conditions d’établissement des avis médicaux concernant les étrangers malades. <o:p></o:p></span></b></li><li class="MsoNormal" style=""><b><span style="">D’une part, les listes de médecins agréés dans la procédure « étrangers malades » sont très réduites dans de nombreux départements. D’autre part, de nombreux « médecins agréés » refusent la prise en charge du coût par la Complémentaire CMU ou l’AME et pratiquent des dépassements d’honoraires non prévus par la réglementation. En effet, contrairement à une certification médicale hors nomenclature et qui n’est pas demandée dans le cadre de la procédure « étrangers malades », la délivrance du rapport médical destiné au MISP constitue un acte de soins. Les actes de soins, incluant la rédaction de courriers médicaux destinés à la continuité des soins, doivent être intégralement pris en charge par la Couverture maladie universelle - Complémentaire et l’Aide médicale Etat pour les malades dont les ressources mensuelles sont inférieures à 600 € par mois. <o:p></o:p></span></b></li><li class="MsoNormal" style=""><b><span style="">Trois médecins psychiatres soignant des étrangers malades dans le Puy-de-Dôme se sont vus récemment supprimer leur agrément par le préfet, au motif notamment que l’un d’entre eux « a été amené à produire des rapports médicaux concernant des étrangers comme praticien agréé, alors que ces étrangers étaient également ses patients dans le cadre de son exercice privé ». Dans le Bas-Rhin, un autre médecin psychiatre s’est vu révoqué par le préfet pour avoir transmis « trop » de rapports médicaux relatifs à la continuité des soins de ses patients étrangers. <o:p></o:p></span></b></li><li class="MsoNormal" style=""><b><span style="">Syndicat des médecins inspecteurs de santé publique, communiqué du 8 octobre 2007, <a href="http://www.smisp.fr/spip.php?article119">www.smisp.fr</a><o:p></o:p></span></b></li></ol> <p class="spip"><b><a href="http://www.comede.org/spip.php?article497"><i>Médecins : Signer la pétition en ligne</i></a><o:p></o:p></b></p> <p> <o:p></o:p></p> <p> <o:p></o:p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-11925712158108024252008-06-02T22:11:00.002+02:002008-06-02T22:20:42.153+02:00Economie à court terme sur la santé des citoyens<p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"></strong></strong></strong></strong></strong></strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"><a name="126b978b87aeb13e99c670c70b2ff27e"><strong><span style="">Brèves de Mediscoop, par le Dr Marie-Elisabeth Sanselme-Cardenas<br />La presse médicale au scanner</span></strong></a></strong></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></p><p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="">Il est grave de vouloir faire des économies à court terme sur la santé des citoyens, les conséquences néfastes sont visibles dès le moyen terme. Pourquoi les politiques y sont-ils insensibles? Pourquoi les français laissent-ils faire? </span></strong></span><span style=";font-size:100%;" ><o:p></o:p></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="">Le commentaire des brèves suit.</span></strong></span><span style=";font-size:100%;" ><o:p></o:p></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style=";font-size:100%;" > <o:p></o:p></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><a name="13b30f553893709cf5d3b1404df43d6a"><span class="titre"><span style="">« </span></span></a></span><span style=";font-size:100%;" ><strong><span style="">Recommandations médicales : une évolution à double tranchant</span></strong></span><span style=";font-size:100%;" ><span class="titre"><span style=""> »</span></span></span><span class="journal" style="font-size:100%;"><span style=""> avril 2008 Prescrire</span></span><span style=";font-size:100%;" > <o:p></o:p></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style=";font-size:100%;" >Prescrire se penche sur les recommandations médicales.<br />La revue rappelle que <i>« le médecin reste libre de ses prescriptions en France, dans l'intérêt premier du patient », </i>mais note que <i>« divers organismes (Haute autorité de santé, assurance maladie) cherchent à influencer les prescriptions des médecins, pour des raisons de bonnes pratiques médicales et d'économie de santé ».<br /></i>Prescrire remarque que ces recommandations <i>« sont bénéfiques quand elles corrigent des comportements non optimaux des médecins. Mais il ne faudrait pas qu'elles déresponsabilisent les médecins dans la recherche des soins les mieux adaptés à chaque patient ».<br /></i>La revue observe ainsi que <i>« la portée juridique des différentes recommandations médicales actuelles est variable, et, globalement, assez peu contraignante. Il faut dire que la médecine n'est pas totalement normalisable, parce que tous les patients ne sont pas identiques ».<br /></i>Prescrire estime donc qu’<i>« un médecin ne serait pas complètement quitte de ses responsabilités en appliquant systématiquement des recommandations officielles », </i>le praticien devant <i>« pouvoir justifier ses choix […] sur des données solides, qu'il s'agisse ou non de recommandations officielles, voire même sur des données fiables contradictoires avec des recommandations officielles ».</i></span></p> <table class="MsoNormalTable" style="width: 100%; font-family: arial;" border="0" cellpadding="0" cellspacing="0" width="100%"> <tbody><tr style=""> <td style="padding: 0cm;"> <p><span style="font-size:100%;"><a name="70806a6cff7085d46cd8663e843e6e0b"><strong><span style="">Les médecins sont de plus en plus victimes de violences</span></strong></a></span><span style=";font-size:100%;" ><span class="titre"><span style=""> »</span></span></span><span style=";font-size:100%;" > <span class="journal">La Croix</span> </span></p> <p><span style=";font-size:100%;" >C’est ce que constate La Croix, qui note à son tour sur près d’une page que « les agressions de médecins ont augmenté de 60 % en 2007 ».<br /> « La profession demande au gouvernement de prendre des mesures », ajoute le journal.<br /> Le quotidien explique ainsi qu’« en 2007, l’Observatoire de la sécurité des médecins a recensé 831 déclarations d’agressions de médecins. Un record depuis sa création en 2003. Dans près de la moitié des cas (363), les médecins sont victimes d’agressions verbales. Mais les vols ou tentatives de vol (238), ainsi que les agressions physiques (108), sont également de plus en plus fréquents ».<br /> La Croix précise que « les raisons de cette violence sont variées : reproche relatif à un traitement (10 % des cas), temps d’attente jugé excessif (8 %), refus de prescription (7 %), délai trop long pour obtenir un rendez-vous (2 %) ».<br /> Le journal ajoute que « cette violence n’est pas confinée à un certain type de patients réputés difficiles comme les toxicomanes ou à certains quartiers sensibles », puis explique que « les médecins s’organisent et prennent leurs précautions ».<br /> Le quotidien s’intéresse notamment au centre 15 à Bordeaux, où « les consignes sont strictes ».<br /> La Croix cite Nicolas Brugère, un des médecins régulateurs, qui déclare que « si un médecin régulateur détecte au téléphone une situation potentielle de violence, il doit d’abord appeler la police pour calmer les esprits avant d’envoyer un médecin ».<br /> Le journal constate que « la CSMF a demandé au gouvernement de «prendre des mesures fortes pour garantir la sécurité des médecins». Son président, Michel Chassang, propose que «les médecins soient reliés au commissariat par des appareils portatifs» ».</span></p> </td> </tr> </tbody></table> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="">U<a name="cff513f1f83546aa902e441af82ee1a8">n nouveau rapport sur l’accès aux soins</a></span></strong></span><span style=";font-size:100%;" ><span class="titre"><span style=""> »</span></span></span><span style=";font-size:100%;" > <span class="journal">Le Figaro économie</span> </span></p> <p style="font-family: arial;"><span style=";font-size:100%;" >Le Figaro économie relaie en effet les recommandations du député André Flajolet pour «<i> définir une «politique nationale» et «globale» de prévention », </i>dans un rapport sur les <i>« Disparités territoriales des politiques de prévention sanitaire ».<br /></i>Le journal relève qu’<i>« une «prévention globale» doit s’appuyer notamment sur le sport, l’alimentation, l’éducation et l’accès aux soins ».<br /></i>Le quotidien note que le rapport souhaite <i>« favoriser un accès à la santé. […] L’idée est de «recréer l’accès aux soins dans les zones déficitaires autour d’un projet de santé, commun aux élus et aux acteurs sociaux, sanitaires et médico-sociaux» ».<br /></i>Le Figaro économie ajoute que <i>« la mission souligne l’importance de «concentrer les moyens sur les territoires en déficit de santé par discrimination positive», grâce à une loi quinquennale identifiant les «régions prioritaires» ».</i></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="0b8078e9fb8f83f93ae1e32980fd5ffe"><span class="titre"><span style="">« </span></span></a></span><span style=";font-size:100%;" ><strong><span style="">Une étude décrit les mauvaises conditions de la mort à l'hôpital </span></strong></span><span style=";font-size:100%;" ><span class="titre"><span style="">»</span></span></span><span style=";font-size:100%;" > <span class="journal">Le Monde</span> </span></p> <p style="font-family: arial;"><span style=";font-size:100%;" >Paul Benkimoun observe dans Le Monde que selon une <i>« vaste enquête menée auprès de plus de 1 000 services hospitaliers et concernant 3 700 décès, publiée dans Archives of Internal Medicine »,</i> en France, <i>« les conditions de décès à l'hôpital sont encore loin d'être optimales ».<br /></i>Le journaliste relève ainsi qu’<i>« un tiers des infirmières, seulement, jugent acceptables les circonstances de ces décès. Un quart des personnes seulement meurent entourées de leurs proches, et 12 % ont été évaluées comme souffrant de douleurs ».<br /></i>Paul Benkimoun indique que <i>« l'équipe de médecins réunie autour du Dr Edouard Ferrand (du service d'anesthésie-réanimation à l'hôpital Henri-Mondor, Créteil) a procédé par questionnaires. Ils ont été remplis par les infirmières, qui sont au plus près des malades ».<br /></i>Le journaliste poursuit : <i>« Le faible nombre de patients mourant entourés de leurs proches (24 %) comme celui des malades bénéficiant d'antalgiques (44 % recevaient des opiacés au moment de leur mort) frappe. Mais, selon le Dr Ferrand, il ne traduit pas toujours une mauvaise prise en charge ».<br /></i>Françoise Ellien, psychologue clinicienne dans l'Essonne et cosignataire de l'article, précise ainsi que <i>« certains malades attendent le départ de leurs proches et parfois même des soignants pour mourir, pour ne pas leur imposer ce spectacle ».<br /></i>Paul Benkimoun retient toutefois que <i>« l'étude montre l'incapacité fréquente d'"adopter une approche de soins palliatifs au moment du décès bien que pour 74 % des patients la mort ait été prévisible" ».<br /></i>Le journaliste observe ainsi que <i>« le faible nombre (12 %) de services hospitaliers disposant d'un protocole écrit de prise en charge de la fin de vie traduit un manque de diffusion des bonnes pratiques professionnelles ».<br /></i>Edouard Ferrand remarque que <i>« ces protocoles existent essentiellement dans les services ayant reçu l'influence des équipes de soins palliatifs. Leur présence dépend encore trop de la subjectivité des équipes ».<br /></i>Le praticien ajoute que « la famille doit être prévenue d'un décès prévisible pour pouvoir éventuellement être présente. Elle doit être revue après le décès, car la vie continue. Peut-être faut-il également identifier une personne référente dans la famille, même si les informations sont difficiles à supporter ».</span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="31f407184a7014776d99d87b5be37e26"><span class="titre"><span style="">« </span></span></a></span><span style=";font-size:100%;" ><strong><span style="">La santé, hors de prix</span></strong></span><span style=";font-size:100%;" ><span class="titre"><span style=""> »</span></span></span><span style=";font-size:100%;" > <span class="journal">Le Monde</span> </span></p> <p style="font-family: arial;"><span style=";font-size:100%;" >Sandrine Blanchard écrit en effet dans Le Monde que <i>« le pouvoir d'achat du patient ne cesse d'être grignoté ».<br />« Déremboursement de médicaments au nom d'un service médical rendu insuffisant, instauration de franchises médicales, multiplication des dépassements d'honoraires des médecins libéraux pour "compenser" l'insuffisance de leur revalorisation tarifaire, et enfin menace sur le remboursement des frais d'optique... la part des dépenses de santé payée par l'assuré social grossit inlassablement », </i>continue la journaliste.<br />Sandrine Blanchard remarque que <i>« le gouvernement dit s'inquiéter de ces dérives [les dépassements d'honoraires] mais il n'a pris aucune mesure concrète. Même l'obligation faite aux médecins d'informer préalablement par écrit le patient sur les tarifs pratiqués n'est toujours pas appliquée ».<br /></i>La journaliste s’interroge : <i>« Pourquoi le dossier traîne-t-il ? Prosaïquement, parce qu'il ne change rien aux comptes de la Sécu. Payés par les complémentaires santé et les patients, les dépassements ne sont pas une source d'économies potentielles pour l'assurance-maladie. […] Quant aux patients, ils n'osent pas porter plainte ».<br /></i>Sandrine Blanchard note que <i>« les dépassements sont légaux et autorisés. Mais le fameux "tact et mesure" dont sont censés faire preuve les médecins n'a pas de définition législative ou réglementaire ».<br /></i>La journaliste estime qu’<i>« il est urgent d'agir. En pesant sur le budget des ménages, les dépassements d'honoraires remettent en cause l'égalité d'accès aux soins ».</i><br />Sur une autre page, Le Monde se penche sur le rapport du député André Flajolet sur les <i>« disparités territoriales des politiques de prévention sanitaire ».<br /></i>Le journal retient que <i>« les conditions d'installation des médecins et leur répartition géographique ne sont pas les seules sources d'inégalités dans l'accès aux soins ».<br /></i>Le quotidien note ainsi que ce rapport <i>« met aussi en évidence les "déficits" et les "défauts de santé" qui "enferment les personnes dans une précarité de situation dommageable" »,</i> qui font que <i>« les "défavorisés" [sont les] principales victimes des inégalités de santé ». </i>(Rapport à télécharger sur le site du </span><span style="font-size:100%;"><a href="http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_Flajolet.pdf" target="_blank"><span style="">ministère de la Santé</span></a></span><span style=";font-size:100%;" >)</span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><strong><span style="">Optique, dentaire : l'Etat invité à mettre fin aux abus</span></strong></span><span style=";font-size:100%;" > » <span class="journal">Les Echos</span> </span></p> <p style="font-family: arial;"><span style=";font-size:100%;" >Les Echos indiquent que <i>« le Haut Conseil pour l'avenir de l'assurance-maladie doit adopter, aujourd'hui, un avis sur les «dispositifs médicaux», un ensemble hétérogène de 19 milliards d'euros qui regroupe tout ce qui n'est pas médicaments », </i>dont les prothèses dentaires, les audioprothèses et les lunettes.<br />Le journal note que <i>« ces derniers segments de marché sont caractérisés, souligne le Haut Conseil, par une «profonde dérégulation» ».<br /></i>Le quotidien relève en effet que <i>« l'optique et le dentaire cumulent une «absence de prix limite de vente, une faible implication de l'assurance-maladie et une solvabilisation à certains égards inégalitaire et inflationniste par les couvertures complémentaires» ».<br /></i>Les Echos précisent que <i>« le secteur de l'optique «est le plus typique de ces marchés» : «haut niveau de prix», «rentes de situation», «sous-productivité de l'appareil de distribution» et «parfois des pratiques commerciales abusives» ».<br /></i>Le journal observe que <i>« des renoncements aux soins sont constatés en matière de prothèses dentaires et d'appareils auditifs ».<br /></i>Le quotidien indique que <i>« le Haut Conseil suggère que les mutuelles et assurances réforment le libellé de leurs contrats, développent des plates-formes de services et constituent «des réseaux de professionnels qui s'engagent sur des garanties de qualité, de service et de prix» ».<br /></i>Les Echos notent qu’<i>« avant de transférer des pans entiers de dépenses aux complémentaires, l'exécutif serait bien avisé de s'assurer que ces dernières modifient leurs pratiques ».</i></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="7e58049b303e4fa3f2a53c29d39d1921"><span class="titre"><span style="">« </span></span></a></span><span style=";font-size:100%;" ><strong><span style="">On recherche des médecins aux portes de Paris</span></strong></span><span style=";font-size:100%;" ><span class="titre"><span style=""> »</span></span></span><span style=";font-size:100%;" > <span class="journal">Le Parisien</span> </span></p> <p style="font-family: arial;"><span style=";font-size:100%;" >C’est ce que constate Le Parisien sur une double page, titrant sur sa Une : <i>« Un plan contre la pénurie de médecins ».<br /></i>Le quotidien indique en effet qu’<i>« après les régions rurales, c’est l’Ile-de-France qui est touchée par la pénurie de médecins. Le département de Seine-et-Marne a même décidé de lancer un plan d’urgence pour attirer les praticiens sur son territoire ».<br /></i>Le journal note que <i>« le plan du Conseil général de Seine-et-Marne, qui devrait être voté en septembre et entrer en application à la fin de l'année, prévoit des mesures pour inciter les médecins à s'installer dans le département. Même le bien-être des conjoints est pris en compte ».<br /></i>Le Parisien explique que pour <i>« dénicher un logement, une nounou… le Conseil général et l’union des maires s’occupent de tout pour le médecin qui accepterait de s’installer dans le département ».<br /></i>Le quotidien relève en outre que <i>« le département souhaite développer la télémédecine », </i>ou encore aborde cette<i> « bourse versée aux étudiants [en troisième cycle de médecine] à condition qu’ils s’engagent à s’installer en Seine-et-Marne pendant 5 ans à l’issue de leur formation ».<br /></i>Le Parisien cite Gérard Bernheim, vice-président du Conseil général de Seine-et-Marne, qui remarque : <i>« Ici, nous n'avons que 65 spécialistes pour 100 000 habitants, contre 116 en Ile-de-France et 88 en France, et 80 généralistes contre 88 en Ile-de-France et 99 en France ».<br /></i>Le quotidien précise que <i>« ce sont souvent les réseaux de transports en commun insuffisants et l'absence de centre hospitalier universitaire proche qui rebutent les médecins ».<br /></i>Le journal ajoute que <i>« de son côté, Roselyne Bachelot est consciente de la nécessité de se doter «d'outils incitatifs forts» pour repeupler les campagnes en médecins. Un projet de loi […] devrait être présenté en octobre », </i>qui met l’accent sur la <i>« qualité de vie »</i>, selon le ministère de la Santé.</span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="7b589ee58cc498658e8cdc29fdbc95d3"><span class="titre"><span style="">« </span></span></a></span><span style=";font-size:100%;" ><strong><span style="">Médecins : les devis obligatoires se profilent</span></strong></span><span style=";font-size:100%;" ><span class="titre"><span style=""> »</span></span></span><span style=";font-size:100%;" > <span class="journal">Le Figaro économie</span> </span></p> <p style="font-family: arial;"><span style=";font-size:100%;" >C’est ce que remarque Le Figaro économie sur quelques lignes.<br />Le journal relève que <i>« faute de limiter – pour l’heure – les dépassements d’honoraires, Roselyne Bachelot veut davantage de transparence ».<br /></i>Le quotidien indique ainsi que <i>« comme prévu dans le budget 2008 de la Sécu, un devis devra être remis au patient avant tout acte de plus de 80 euros incluant un dépassement, selon un projet arrêté dévoilé par le Quotidien du médecin ».<br /></i>Le Figaro économie précise que <i>« le gouvernement pourrait accepter de relever ce seuil à 100 euros », </i>puis note que <i>« faute de devis, le médecin risquerait une amende équivalente au dépassement facturé ».<br /></i>Le journal indique que<i> « les syndicats de praticiens libéraux jugent la mesure «inapplicable» ».</i></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="2b5e31aadd65bc2d44e65a8b36ae51a8"><span class="titre"><span style="">« </span></span></a></span><span style=";font-size:100%;" ><strong><span style="">L'assurance-maladie veut imposer davantage de devis aux médecins</span></strong></span><span style=";font-size:100%;" ><span class="titre"><span style=""> »</span></span></span><span style=";font-size:100%;" > <span class="journal">Les Echos</span> </span></p> <p style="font-family: arial;"><span style=";font-size:100%;" >Les Echos indiquent que <i>« le conseil de la CNAM a émis hier un avis défavorable au projet d'arrêté fixant à 80 euros le seuil d'honoraires (y compris les dépassements) à partir duquel les médecins devront remettre un devis préalable à leur patient ».<br /></i>Le journal note que <i>« ce montant est jugé trop élevé, car susceptible d'inciter les médecins à pratiquer des dépassements importants ».<br /></i>Le quotidien explique que <i>« le conseil estime que pour respecter le «tact et la mesure», il faudrait fixer le seuil des devis à «deux fois le tarif opposable de la consultation d'un spécialiste», soit autour de 50 euros ».</i></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="51fa018f2d4400a1058680ae21340dd9"><span class="titre"><span style="">« </span></span></a></span><span style=";font-size:100%;" ><strong><span style="">Automédication : embrouilles de noms de marque</span></strong></span><span style=";font-size:100%;" ><span class="titre"><span style=""> »</span></span></span><span style=";font-size:100%;" > <span class="journal">Prescrire, mai 2008</span> </span></p> <p style="font-family: arial;"><span style=";font-size:100%;" >Prescrire s’intéresse aux <i>« gammes dites "ombrelles", orientées vers l'automédication ou le conseil des pharmaciens, [qui] rassemblent sous des noms commerciaux communs, ou ayant une partie de nom commune, des produits de statut (médicament ou non), de compositions et de formes différents, pour des utilisations parfois très distinctes ».<br /></i>La revue observe que <i>« pour les patients, c'est la pagaille ! Sans compter que les compositions de certains produits au sein d'une même gamme "ombrelle" changent parfois, mais pas leurs noms ».<br /></i>Prescrire estime ainsi que ces <i>« gammes "ombrelles" ravalent le médicament au rang de produit de grande consommation et le patient au rang de consommateur ignorant ce qu'il consomme ».<br /></i>La revue ajoute que <i>« la seule raison d'être de [ces] gammes est commerciale. Les noms sont choisis par les firmes pour être facilement mémorisés par les "consommateurs", sans mention de la dénomination commune internationale ».<br />« Sous prétexte du respect du droit des marques, les agences du médicament acceptent la prolifération de [ces] gammes, sources de confusions pour les patients », </i>poursuit Prescrire, qui note que <i>« les risques de confusion sont réels et ont des conséquences parfois graves ».<br /></i>La revue estime que <i>« la multiplication des gammes "ombrelles" représente une inacceptable marchandisation des médicaments ».</i></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="9a6b3a8a86c28ae9047b2743ea4fb1a4"><span class="titre"><span style="">« </span></span></a></span><span style=";font-size:100%;" ><strong><span style="">A qui profite vraiment l’automédication</span></strong></span><span style=";font-size:100%;" ><span class="titre"><span style=""> ? »</span></span></span><span style=";font-size:100%;" > <span class="journal">Ca m’intéresse, mai 2008</span> </span></p> <p style="font-family: arial;"><span style=";font-size:100%;" >C’est ce que se demande Ca m’intéresse, qui consacre un dossier au sujet.<br />Le magazine rappelle que <i>« dès juillet, votre pharmacie va changer : 226 médicaments «de prescription médicale facultative», choisis avec attention par l’Afssaps, seront accessibles sans ordonnance et proposés en libre accès devant le comptoir. A l’origine de cette réforme, une volonté de Roselyne Bachelot, destinée à réduire les dépenses de santé de l’Etat ».<br /></i>Le mensuel note cependant que <i>« le médicament n’est pas un produit comme les autres. Il peut être aussi efficace que dangereux. Les pharmaciens se montrent donc réticents au libre accès. […] Du côté des usagers, selon un sondage Ipsos de janvier 2008, 62% y sont défavorables ».<br /></i>Ca m’intéresse observe que<i> « dans ces conditions, on peut se demander pourquoi favoriser l’automédication. Et, surtout, à qui elle va vraiment profiter ».<br /></i>Le magazine se penche sur l’Etat, relevant que <i>« selon une étude Maaff Cosem Santécalir, l’automédication permettrait d’éviter une consultation sur trois chez le généraliste, et de diminuer d’autant le remboursement des médicaments prescrits ».<br /></i>Le mensuel ajoute que «<i> du côté des industriels, on estime que présenter des produits devant le comptoir permet de gagner en visibilité et de faire découvrir des gammes de produits. C’est aussi, cerise sur le gâteau, le moyen d’entrer en contact direct avec le patient-consommateur ».<br /></i>Ca m’intéresse cite en outre le Dr Thierry Le Brun, vice-président du SML, qui remarque : <i>« L’automédication, ce n’est pas notre tasse de thé. En tant que médecins, nous avons un rôle de tri et de régulation, mais aussi de prévention. Il y a des malades qui n’ont pas besoin d’arriver chez nous, mais il y a aussi des cas dont le traitement sera retardé par l’automédication ».<br /></i>Le magazine note par ailleurs que <i>« sur le terrain, les pharmaciens sont inquiets », </i>ou encore observe que <i>« libre, le prix d’un médicament non remboursable varie du simple au triple ».<br /></i>Ca m’intéresse remarque cependant qu’<i>« il y a lieu d’être positif. Les usagers s’informent de plus en plus sur les médicaments. […] Ensuite, les industriels […] ont nettement amélioré les notices ».</i></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="9e396a1034ddd6ca2821f72505b26f3d"><span class="titre"><span style="">« </span></span></a></span><span style=";font-size:100%;" ><strong><span style="">Quand l’hôpital répare l’âme des salariés</span></strong></span><span style=";font-size:100%;" ><span class="titre"><span style=""> »</span></span></span><span style=";font-size:100%;" > <span class="journal">L’Humanité, Les Echos</span> </span></p> <p style="font-family: arial;"><span style=";font-size:100%;" >L’Humanité consacre à nouveau 2 pages à la <i>« souffrance au travail »</i>, une <i>« épidémie invisible ».</i><br />Le journal remarque ainsi que <i>« le nombre de personnes épuisées par leurs journées de travail ne cesse de s’alourdir », </i>et publie un reportage réalisé au sein de la consultation <i>« souffrance et travail »</i> du centre hospitalier de Créteil (Val-de-Marne).<br />Le quotidien observe : <i>« Hommes, femmes. Cadres, ouvriers. Jeunes, seniors. Tout le monde est touché ».<br /></i>L’Humanité s’interroge :<i> « Faut-il soigner l’organisation du travail ? », </i>et livre l’avis de Philippe Davezies, enseignant-chercheur à l’Institut universitaire de médecine et santé au travail de Lyon.<br />Le spécialiste revient sur le burn-out, qui <i>« se caractérise par l’épuisement des capacités émotionnelles, la perte de l’intérêt et de la sympathie pour celui que l’on est censé aider ainsi que la perte de l’estime de soi »,</i> ou encore déclare : <i>« Il faut que les gens redécouvrent leur capacité à communiquer. Cela passe par le rôle des syndicats, garants d’un espace de discussion ».<br /></i>Les Echos relèvent quant à eux, sous leur rubrique <i>« management », </i>que les maladies professionnelles ont <i>« un impact encore largement sous–estimé ».<br /></i>Le journal note ainsi dans un dossier que <i>« le nombre de maladies professionnelles reconnues comme telles ne cesse d'augmenter en France. Et, pourtant, il reste bien en deçà de la réalité, du fait d'une sous-déclaration importante ».<br /></i>Le quotidien aborde <i>« l'obsolescence des critères de reconnaissance, la difficulté à faire la preuve du lien avec l'activité professionnelle... Et un système de tarification qui n'incite pas suffisamment les entreprises à se soucier de prévention, alors que l'environnement de travail se révèle souvent pathogène ».</i></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="cc1505b60357b8752c3d7f8bb1552d69"><span class="titre"><span style="">« </span></span></a></span><span style=";font-size:100%;" ><strong><span style="">Franchises : 1 Français sur 4 consomme moins de médicaments</span></strong></span><span style=";font-size:100%;" ><span class="titre"><span style=""> »</span></span></span><span style=";font-size:100%;" > <span class="journal">La Tribune</span><br />La Tribune rend compte du dernier baromètre La Banque Postale Prévoyance - La Tribune - TNS Sofres, selon lequel <i>« 57 % des Français ont une opinion négative des franchises médicales ».<br /></i>Le journal précise que <i>« la tranche des 50-64 ans, fortement consommatrice de médicaments, rejette les franchises à 70 %, alors que 40% des Français en ont une opinion favorable, certainement en raison des efforts à fournir pour financer la lutte contre Alzheimer, […] ou plus généralement pour réduire le déficit de l’assurance-maladie ».<br /></i>Le quotidien ajoute que <i>« 57 % des personnes interrogées sont satisfaites du niveau de remboursement des dépenses de santé. […] Un taux de satisfaction en baisse de 7 points par rapport à l’an dernier ».<br /></i>La Tribune retient que le baromètre <i>« indique surtout que les franchises auront des conséquences sur la consommation de soins. 25 % des personnes interrogées prévoient que cette mesure les incitera à diminuer leur consommation de médicaments ».<br /></i>Le journal remarque que <i>« cette évolution des comportements peut aller dans le bon sens si les assurés regardent à deux fois dans leur armoire à pharmacie avant d’acheter un médicament. […] En revanche, elle peut être préoccupante si une partie de la population renonce à se soigner correctement en raison des franchises ».<br /></i>Le quotidien note en outre que <i>« près de 8 Français sur 10 se disent aujourd’hui «pessimistes» sur l’évolution du remboursement par la Sécu ».</i></span> </p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="59afe6aaacda95ab23e57fd672ab9acd"><strong><span style="">Roselyne Bachelot : « Je ne fermerai aucun hôpital</span></strong></a></span><span style=";font-size:100%;" ><span class="titre"><span style=""> »</span></span></span><span style=";font-size:100%;" > <span class="journal">Le Parisien</span><br />Le Parisien rend compte des propos tenus par la ministre de la Santé hier sur Europe 1, lors de l’émission <i>« Le Grand Rendez-Vous ».</i><br />Roselyne Bachelot a ainsi déclaré à propos du secteur hospitalier : <i>« Je ne fermerai aucun hôpital. Des services seront transformés car, dans certains hôpitaux, les malades ne sont pas en sécurité. Je connais ces hôpitaux, je souhaite les transformer ».<br /></i>La ministre ajoute que <i>« c’est en juin que le personnel devra choisir entre conserver ses RTT non prises ou s’en faire payer la moitié ».<br /></i>Roselyne Bachelot relève par ailleurs que les dépenses de santé <i>« augmentent trop sur les 5 premiers mois. L’assurance maladie doit prendre des mesures », </i>ou encore indique qu’en matière de refus de soins, <i>« s’il est démontré par le patient, alors le praticien sera sanctionné. Ma main ne tremblera jamais sur ce sujet ».</i></span></p> <p style="font-family: arial;"> </p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><em><b><span style="">L'individualisme et même l'égoïsme empêchent-ils chacun de se battre, tant qu'il n'est pas touché lui-même par la maladie, contre le démantèlement d'un système de santé qui a fait ses preuves ? Le système demandait peut-être qu'on l'améliore afin de favoriser une meilleure prise de conscience des risques d'abus, qu'on encadre les médecins dans ce qui est le côté d'aide sociale de leur profession pour permettre de bien dissocier ce qui est maladie et ce qui est inadaptation ou exclusion sociale que les médecins humanistes essaient de gérer comme ils peuvent mais qui ne fait pas partie de leurs attributions professionnelles du moins pour la part de financement qu'elles peuvent nécessiter et qui masque le déficit d'entraide sociale du pays aux dépens de l'assurance maladie.</span></b></em></span><span style=";font-size:100%;" ><o:p></o:p></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><em><b><span style="">La santé du patient ne doit pas venir après les considérations économiques mais rester le vrai but du médecin qui doit, en second lieu, essayer de rendre son exercice le moins coûteux possible pour la société : la progression de son expérience professionnelle l'aidera au fur et à mesure à aller dans ce sens sans faire courir de risque supplémentaire au patient.</span></b></em></span><span style=";font-size:100%;" ><o:p></o:p></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><em><b><span style="">Avec les brèves de ce groupe, nous voyons que vouloir trop influencer le médecin c'est le priver en positif comme en négatif de sa responsabilité et priver le patient de cette recherche particulière que fait le médecin humaniste pour sa santé, en tenant compte au plus haut point de sa singularité.</span></b></em></span><span style=";font-size:100%;" ><o:p></o:p></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><em><b><span style="">Nous voyons que la médecine à deux vitesses est une réalité et qu'il serait temps d'établir des honoraires dignes de la longueur et de la densité des études, de la responsabilité des actes et de la pénibilité du travail des médecins, même avec tact et mesure et en supprimant les secteurs et les dépassements. En médecine libérale, les médecins sont théoriquement responsables dans tous les sens du terme, de la santé de leurs patients. Pour cela ils doivent exercer librement en leur âme et conscience et rendre des comptes à leurs pairs et à leurs patients.</span></b></em></span><span style=";font-size:100%;" ><o:p></o:p></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><em><b><span style="">Nous voyons que l'automédication commence à montrer ses dangers, dangers connus et enseignés autrefois aux étudiants en médecine de ma génération. Considérer le médicament comme un quelconque produit de consommation c'est faire encourir un grand risque médical à la population et c'est renier ce que les générations précédentes ont apporté comme bénéfices aux plus démunis et à tous, en particulier le droit à la santé. Nos parents avaient mis la santé en dehors de l'économie de marché en la protégeant par de nombreuses mesures qui peu à peu s'effritent et disparaissent les unes après les autres.</span></b></em></span><span style=";font-size:100%;" ><o:p></o:p></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><em><b><span style="">Nous voyons que la recherche au premier plan de la réduction du prix de la santé en France, en commençant par le numerus clausus en fin de première année des études médicales et en poursuivant avec toutes les mesures qui ne tiennent pas compte de l'intérêt médical et du mal-être des Français, se retourne contre le but d'économies lui-même puisque, alors que de plus en plus de Français sont victimes du malaise social sur leur lieu de travail ou au sein des familles, ils ne peuvent avoir facilement recours à un médecin soit par la dispersion géographique inappropriée vue la pénurie des praticiens soit par la difficulté des relations qui existent actuellement dans certains quartiers ce qui augmente la gravité de l'état des patients quand ils sont pris en charge, les dépenses intermédiaires et donc les dépenses dans le moyen et le long termes. La relation médecin malade est entravée voire rendue impossible par certaines situations sociales, or elle intervient pour une bonne part dans l'effet thérapeutique.</span></b></em></span><span style=";font-size:100%;" ><o:p></o:p></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><em><b><span style="">Nous voyons qu'organiser une fin de vie digne pour le malade comme pour sa famille est sans doute plus onéreux que l'euthanasie qui peut permettre quelques économies supplémentaires mais les soins palliatifs et l'accompagnement au mourant et à sa famille font la médecine humaniste et méritent qu'on leur attribue des crédits.</span></b></em></span><span style=";font-size:100%;" ><o:p></o:p></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><em><b><span style="">Nous voyons que la suppression dans les campagnes, de tous les services publics y compris les petites gares, la poste et l'école est responsable de leur désertification et de l'impossible accès aux soins pour de nombreux Français car on comprend que les médecins ne soient pas attirés par des zones que la République a privées de ses services. Et en plus on ferme les petits hôpitaux et les petites maternités!</span></b></em><strong><span style=""> </span></strong></span><span style=";font-size:100%;" ><o:p></o:p></span></p> <p style="font-family: arial;" class="MsoNormal"><span style="font-size:100%;"><em><b><span style="">La dernière brève, qui date d'aujourd'hui, permet-elle d'espérer que Madame le Ministre va vraiment prendre connaissance du dossier et aller sur le terrain voir le fonctionnement de la médecine dans la France des petites villes et des campagnes?</span></b></em></span><span style=";font-size:100%;" ><o:p></o:p></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-68921637460466319962008-05-21T21:26:00.001+02:002008-05-21T21:29:20.778+02:00Le plan autisme 2008-2010<p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><strong><strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"><a name="126b978b87aeb13e99c670c70b2ff27e"><strong><span style="">Brèves de Mediscoop, par le Dr Marie-Elisabeth Sanselme-Cardenas<br />La presse médicale au scanner</span></strong></a></strong></strong></strong></strong></strong></strong></span></p><p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><strong>L'inquiétude que pouvait donner notre dernière brève était justifiée : le plan Autisme 2008-2010 est annoncé et avec lui le repli sur le comportementalisme sous prétexte de choix plus large pour les parents! Les principaux arguments se réduisent à l'évocation des cas de patients absolument non spécifiques ou d'autres ayant, de façon assez probable, fait l'objet d'erreurs diagnostiques. Le combat, d'une part pour une information honnête des parents et d'autre part, le combat de ceux qui croyons au discours analytique, pour montrer son effet quand on sait le mettre en évidence et en tenir compte, ces combats sont plus que jamais d'actualité, hélas.</strong></span> </p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><strong>Après les informations que l'on peut tirer du commentaire de l'Avis 102 du Comité d'Éthique dont nous avons parlé hier, on peut, pour aborder les choses avec un peu plus de légèreté dans ce sujet si sérieux et douloureux, se reporter au diaporama annonçant les Journées sur l'autisme de Clermont en janvier 2008, qui évoquait la manière avec laquelle le personnel de Nonette autour du Dr Rabanel (et d'une façon générale le personnel des institutions du RI3), respecte les sujets qui leur sont confiés, cas gravissimes, et les amène en tenant compte de la dimension du désir et en partant de leur lalangue, vers un peu de "civilisation" avec le moins de souffrance possible. </strong></span></p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><strong>Ceci est écrit dans l'espoir que des parents d'autistes tomberont dessus, le liront et pourront se faire une idée de ce que cherche l'approche psychanalytique de l'autisme au XXIème siècle.</strong></span> </p> <p style="font-family: arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="6994ab198746874e67d5f84e75a9a9f9"><strong>« Les enfants autistes ne seront plus oubliés</strong><span class="titre"> »</span></a> <span class="journal">Le Parisien, La Croix, Libération</span><br />Le Parisien indique en effet sur près d’une page que Roselyne Bachelot et Valérie Létard, secrétaire d'Etat chargée de la Solidarité, <i>« annoncent de concert [aujourd’hui] les mesures du plan Autisme 2008-2010. Un programme d'action très attendu, qui devrait donner un coup de balai dans ce secteur en complète déshérence ».<br /></i>Le quotidien retient que <i>« le plan Autisme met pour la première fois en avant les méthodes «comportementales» et prend ses distances avec l'approche psychiatrique et psychanalytique de la maladie ».<br /></i>Le Parisien note ainsi que <i>« ce plan va permettre aux familles de disposer d'un choix plus large, en diversifiant les modes de prise en charge, en expérimentant des types de structure nouveaux ».<br /></i>Le journal ajoute que «<i> le plan prévoit de combler le retard en matière d'accueil et doit créer au moins 2 800 places supplémentaires spécifiquement dédiées ».<br /></i>Le quotidien observe enfin que <i>« le plan doit améliorer le diagnostic, en faisant en sorte qu'il soit rendu moins tardivement (actuellement, il n'est guère donné avant l'âge de 3-4 ans) ».<br /></i>Le Parisien brosse en outre le portrait de Tom, 9 ans, qui il y a 5 ans a été diagnostiqué<i> « autiste sévère et attardé mental » </i>et qui, <i>« après 2 ans de traitement spécial à la maison avec un psychologue formé, est [maintenant] premier de sa classe de CE2 ».<br /></i>De son côté, La Croix dresse le portrait de Jonathan, 23 ans, <i>« stagiaire dans une entreprise informatique »</i>, qui <i>« malgré l’autisme, essaie de vivre comme les jeunes de son âge ».</i></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-10964399288832882122008-05-16T18:49:00.002+02:002008-05-16T18:54:23.957+02:00L'exil des autistes ?<p class="MsoNormal"><strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"></strong></strong></strong></strong></strong><strong><strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"><a name="126b978b87aeb13e99c670c70b2ff27e"><strong><span style="">Brèves de Mediscoop, par le Dr Marie-Elisabeth Sanselme-Cardenas<br />La presse médicale au scanner</span></strong></a></strong></strong></strong></strong></strong><br /><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br />Une brève urgente qui montre que le combat pour défendre le bien-être de ces sujets n'est pas fini et que la volonté de "les laisser être" doit continuer de se faire forte pour les psychanalystes qui les y aident.</span></strong><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p><a name="429e46e478ef4345e431288944815d81"><strong>« Empêcher «l’exil» des enfants autistes »</strong></a> <span class="journal">La Croix</span><br />La Croix publie un dossier avec ce titre.<br />Le journal note en effet que <i>« faute de moyens, entre 3 500 et 5 000 enfants et adultes, autistes ou handicapés mentaux, sont aujourd'hui pris en charge en Belgique ».<br /></i>Le quotidien observe que <i>« ces enfants et adultes handicapés sont accueillis dans deux types de structures : des établissements médico-sociaux et des écoles spécialisées ».<br />« Selon un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales de septembre 2005, environ 3 600 enfants et adultes sont pris en charge dans des établissements médico-sociaux. Actuellement, 25 structures de ce type ont passé une convention avec l’assurance-maladie pour accueillir des enfants venant de France », </i>continue La Croix.<br />Le journal ajoute que <i>« selon l’Igas, 1 400 enfants français sont pris en charge dans des écoles spécialisées belges ».<br /></i>Le quotidien se penche ainsi sur <i>« l’insuffisance du nombre de places d’accueil en France »,</i> mais précise que <i>« le problème n’est pas uniquement quantitatif. Nombre de parents font en effet preuve d’une grande défiance vis-à-vis des méthodes d’inspiration psychanalytique, encore largement utilisées en France. Ils préfèrent se tourner vers des approches «éducatives» largement développées en Belgique ».<br /></i>La Croix ajoute que <i>« si les méthodes belges séduisent les familles, les associations restent prudentes ».</i><br />Agnès Woimant, vice-présidente d’Autisme France, déclare ainsi : <i>« En Belgique, on trouve le meilleur, mais aussi le pire. La solution ne passe pas par un encouragement à cet exode, mais par la création d’un nombre suffisant de places adaptées en France ».</i><o:p></o:p></p> <p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Peut-être que la psychanalyse doit se servir des termes qui font recette auprès des parents et dire qu'elle est, elle aussi, éducative. La psychanalyse éduque ceux que leur propre peine et leur propre désir empêchent de voir que les enfants autistes sont avant tout en souffrance, à le voir, à le comprendre, à accepter d'aller dans leur monde et à apprendre d'eux un autre mode de contact, un autre mode de lien que la parole instituée. De ce pas fait dans leur sens avec leur lalangue, il peut y avoir parfois, souvent, tout en diminuant la souffrance pour y parvenir, un retour, un échange, mais il ne vient qu'"en plus", il ne doit pas être attendu, il faut essentiellement, mais cela, très fort, vouloir leur donner une vie la moins douloureuse possible.</span></strong><o:p></o:p></p> <p class="MsoNormal"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Oui, "en Belgique on trouve le meilleur et le pire" et il ne faut pas prendre le risque d'être naïf. </span></strong><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Comment dire aux parents que ce qu'il faut ce sont de très nombreuses structures de taille humaine, avec un personnel qui a fait le choix de ce travail pour être l'intermédiaire entre eux et leur enfant? Comment les aider à exiger des moyens matériels et à vouloir une approche singulière?</span></strong><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Peut-être en leur signalant le très beau livre de Jacqueline Berger </span></strong><em><b><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Sortir de l'autisme</span></b></em><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> et en leur donnant des informations issues du commentaire, que nous avions fait sur ce site où il figure encore (à la date du 17 janvier 2008 - <a href="http://forumpsy.blogspot.com/2008/01/commentaire-linaire-de-lavis-102-du.html">cliquez ici</a>), à la suite de l'émission de l'Avis 102 du Comité d'Éthique?</span></strong><span style=""><o:p></o:p></span></p> <p class="MsoNormal"><span style=""> <o:p></o:p></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-17117299289271000122008-05-10T12:15:00.000+02:002008-05-10T12:18:26.266+02:00Médicalisation du malaise social<p><span style="font-size: 100%;"><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"></strong></strong></strong></strong></span><strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"><a name="126b978b87aeb13e99c670c70b2ff27e"><strong><span style="">Brèves de Mediscoop, par le Dr Marie-Elisabeth Sanselme-Cardenas<br />La presse médicale au scanner</span></strong></a></strong></strong></strong></strong></strong></p><p><strong><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">Il n'y a plus de fous ou de souffrance psychique, il n'y a que des anormaux que la société moderne se doit de normaliser puisqu'elle en a les moyens!</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">"L<a name="db0a961fde501317f06017c96c49122c"><strong><span style="font-family: "Arial","sans-serif";">e déni de la maladie mentale provoque un tollé chez les psy »</span></strong></a><strong><span style="font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal">L’Humanité</span><br />C’est ce que relève L’Humanité, qui note que <i>« les syndicats [de psychiatres] s’inquiètent de la disparition de leur profession et de la tendance à médicaliser le malaise social ».<br /></i>Le journal indique que <i>« pour les principaux responsables des 6 syndicats de psychiatres, il n’y a plus de doute : la maladie mentale disparaît au profit du concept de santé mentale. […] La schizophrénie laisse place aux «troubles du développement émotionnel», la délinquance des jeunes doit être «dépistée» dès le plus jeune âge… ».<br />« Mais derrière ces changements dialectiques, ce choix de mots «qui soulagent», c’est toute une conception du soin, de l’accompagnement du fou qui est déniée au profit de réponses normalisées, standardisées »,</i> observe L’Humanité.<br />Le quotidien remarque que <i>« les derniers états généraux de la psychiatrie […] datent de 2003. A quand une nouvelle mobilisation d’envergure ? ».</i> <o:p></o:p></span></p> <p><a name="951c46121aaf21a06d1ef12a1fa0ba50"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Antidépresseurs : les risques durant la grossesse »</span></strong></a><span style=""></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> L<span class="journal">e Figaro</span><br />Catherine Petitnicolas indique dans Le Figaro qu’<i>« une expérience conduite par une équipe de l'Inserm montre que des souriceaux exposés à ces psychotropes ont des troubles du sommeil à l'âge adulte, […] celui-ci étant fragmenté et peu réparateur. Des perturbations proches de celles observées dans la dépression et qui persistaient tout au long de leur vie ».<br />« En revanche, si un tel traitement leur était administré après la puberté, ils n'ont constaté aucune conséquence dommageable »</i>, poursuit la journaliste.<br />Catherine Petitnicolas explique ainsi que cette équipe de chercheurs menée par Joëlle Adrien, directrice de l'Unité 677 consacrée à la neuropsychopharmacologie, <i>« démontre, dans le Journal of Neuroscience, que la régulation du sommeil se programme dans les toutes premières années de vie. Cette période serait essentielle au bon fonctionnement des neurotransmetteurs cérébraux qui font en particulier intervenir la sérotonine dans la régulation du sommeil ».<br /></i>Catherine Petitnicolas remarque qu’<i>« il est avéré que les perturbations du fonctionnement de ce système provoquent des troubles du sommeil, de l'anxiété, voire de la dépression ».<br />« Or chez les personnes dépressives, la plupart des traitements sont à base d'inhibiteurs de la recapture de la sérotonine, qui agissent en augmentant artificiellement son taux dans la synapse », </i>poursuit la journaliste.<br />Catherine Petitnicolas cite Joëlle Adrien, qui observe que <i>« ces travaux nous donnent à penser que les 3 premières semaines de vie chez la souris constituent une période critique durant laquelle s'installe et se consolide l'impact du système sérotoninergique sur la régulation du sommeil et des comportements émotionnels. Et une fois ce système mis en place, il semble qu'il ne soit plus possible de le modifier ».<br /></i>La journaliste remarque que <i>« de là à extrapoler à l'être humain, les chercheurs restent extrêmement prudents. Mais ils mettent néanmoins l'accent sur la nécessité d'évaluer les effets à très long terme d'un traitement par antidépresseurs chez l'enfant (assez rarement prescrit en France mais beaucoup plus aux États-Unis) et aussi chez la femme enceinte ».</i><o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Souffrance au travail – L’épidémie invisible » </span></strong><span class="journal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">L’Humanité, La Tribune</span></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br />L’Humanité revient sur deux pages sur la<i> « souffrance au travail »,</i> observant que <i>« le suicide d’un conseiller au patrimoine financier [de BNP Paribas en janvier dernier] a mis en lumière les dérives d’un management tendu vers un seul objectif : le profit maximum ».<br /></i>Le quotidien livre un entretien avec Valérie Langevin, psychologue du travail à l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles), qui observe que <i>« l’individualisation des performances génère de la souffrance ».<br /></i>La Tribune consacre de son côté un court article aux <i>« conventions signées hier par Xavier Bertrand, ministre du Travail, avec 3 fédérations professionnelles », </i>pour <i>« prévenir le risque CMR (cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques) ».<br /></i>Le journal indique que <i>« les fédérations s’engagent à perfectionner la formation des chefs d’entreprise sur ces risques chimiques, et à améliorer l’évaluation des risques et la substitution des produits dangereux ».</i><o:p></o:p></span></p> <p><a name="53c9920abf23b010bcfbf1355577a931"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Internet, « la principale source d’infos du suicidaire »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Libération</span></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br />Libération note sur une page qu’une étude <i>« contestée », </i>parue dans le <i>British Medical Journal, « mesure l’influence des sites [Internet] dédiés au suicide ».<br /></i>Le journal remarque ainsi que <i>« les épidémiologistes et psychologues britanniques ont relevé trois observations : le réseau est devenu la principale source d’infos du suicidaire ; la plupart des requêtes se font via une simple combinaison de mots-clés entrée dans un moteur de recherche ; les utilisateurs vont rarement voir au-delà de la première page de résultats ».<br /></i>Le quotidien note qu’après <i>« 48 recherches [dans des moteurs en ligne] renvoyant des liens vers 480 sites, […] les chercheurs ont établi les choses suivantes. Environ la moitié des sites répertoriés donne des informations plus ou moins précises sur les méthodes de suicides. Un cinquième sont des sites spécialisés sur le sujet, la moitié d’entre eux faisant la promotion du suicide ou facilitant le passage à l’acte ».<br /></i>Libération ajoute que <i>« 44 autres sites donnent des informations purement factuelles, présentées avec un ton neutre ou ironique. Les sites dédiés à la prévention du suicide sont au nombre de 62, et ceux qui le condamnent fermement au nombre de 59 ».<br /></i>Le journal observe que «<i> les sites de prévention arrivent rarement parmi les premiers » </i>dans les pages de résultats des moteurs de recherche.<br />Le quotidien précise que <i>« les chercheurs britanniques sont toutefois bien obligés de noter que le taux de suicide chez les 15-34 ans (les plus gros utilisateurs du Net) a baissé en Angleterre depuis le milieu des années 90, parallèlement à l’explosion du réseau ».<br />« Hypothèse : les cas où Internet aurait facilité un suicide seraient finalement moins nombreux que ceux où il a joué un rôle de prévention », </i>poursuit le journal.<o:p></o:p></span></p> <p><a name="afd0f09ccd7b5d64512f7cd4306d2214"><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">« Le stress du début de semaine, un «fléau mondial» »</span></strong></a><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> </span></strong><span class="journal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Libération, Le Monde</span></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br />Libération se penche sur les <i>« 50 % de salariés français qui souffrent de troubles du sommeil dans la fameuse nuit [du dimanche au lundi], selon une étude menée sur 24 224 salariés par le groupe Monster ».<br /></i>Le journal ajoute que <i>« la France se situe en deçà de la moyenne mondiale avec ses 61 % de stressés du dimanche soir. Gagnants, les Etats-Unis et l’Angleterre, où 70 % des salariés avouent être frappés par le stress du travail dans la nuit de dimanche ».<br /></i>Le quotidien s’intéresse ainsi à ce <i>««trouble dysphorique du lundi matin», pathologie méconnue dont les caractéristiques cliniques observées sur les sujets (au moins deux lundis d’affilée) sont : 1. manque d’énergie ; 2. sentiment de lourdeur ; 3. irritabilité ; 4. difficulté à se concentrer ; 5. repli social ; 6. anxiété ou tension ; 7. bâillements répétés ; 8. ptosis (chute de la paupière) bilatéral, etc. ».<br /></i>Le Monde relève aussi que <i>« le stress du lundi empêche un salarié sur deux de dormir ».<br /></i>Le quotidien rappelle que <i>« le manque de sommeil est source d’anxiété et de différents troubles ».</i><o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Nous sommes entrés dans l'ère d'une psychiatrie postmoderne » </span></strong><span class="journal"><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le Monde</span></span><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><br />Le Monde publie un entretien avec Roland Gori, psychanalyste et professeur de psychopathologie, qui <i>« décrypte l’évolution probable de la santé mentale ».<br /></i>Le psychanalyste remarque ainsi que <i>« nous sommes entrés dans l'ère d'une psychiatrie postmoderne, qui veut allouer, sous le terme de "santé mentale", une dimension médicale et scientifique à la psychiatrie ».<br />« Jusqu'à présent, cette discipline s'intéressait à la souffrance psychique des individus, avec le souci d'une description fine de leurs symptômes, au cas par cas. Depuis l'avènement du concept de santé mentale, émerge une conception épidémiologique de la psychiatrie, centrée sur le dépistage le plus étendu possible des anomalies de comportement »,</i> continue Roland Gori.<br />Le psychanalyste ajoute que <i>« depuis l'effacement des grandes idéologies, l'individu se concocte son propre guide normatif des conduites, qu'il va souvent chercher dans les sciences du vivant. Résultat, ce sont les "prophètes de laboratoires" qui nous disent comment se comporter pour bien se porter ».<br /></i>Roland Gori déclare en outre : <i>« Je ne suis pas certain que les dispositifs de santé mentale aient le souci de soigner, et encore moins de guérir. Ils sont plutôt du côté d'un dépistage précoce et féroce des comportements anormaux, que l'on suit à la trace tout au long de la vie. […] La "nouvelle" psychiatrie se moque éperdument de ce qu'est le sujet et de ce qu'il éprouve. Seul importe de savoir s'il est suffisamment capable de s'autogouverner, et d'intérioriser les normes sécuritaires qu'on exige de lui ».</i><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">La psychiatrie moderne n'est pas au service du patient, elle ne semble pas davantage au service de la société comme elle a pu l'être à certaines époques, elle est au service de l'économie de la société. De même que nous avons récemment pu lire la nécessité d'une bonne nutrition dès l'enfance pour une bonne productivité à l'âge adulte, nous voyons la psychiatrie s'intéresser à la santé mentale ou au stress, dans le but de supprimer et par la suite de prévenir tout ce qui peut empêcher un travailleur de travailler, de travailler plus, n'est-on pas au temps du mandat de l'augmentation du pouvoir d'achat et du travailler plus pour gagner plus?</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Le zéro de conduite était le projet le plus abouti puisqu'il allait permettre le repérage et le redressement des anomalies des enfants à travers l'observation précoce de leur comportement. Mais il est mal "passé" car la mobilisation a été forte alors d'autres solutions sont possibles pour formater "nos frères" et les rendre gentils et certaines empruntent des voies que l'hygiénisme a eu à d'autres périodes l'occasion d'emprunter et cela avec le secours puissant et efficace de ce que nous avons eu à dénoncer de nombreuses fois et notamment dans les meetings, le support du scientisme.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Pas besoin et d'ailleurs pas le temps, de comprendre le "pourquoi cela ne va pas" pour tel sujet, si on a la possibilité de faire que cela aille avec de bons antidépresseurs, un peu chers il est vrai pour le Ministère et la Sécurité Sociale, mais si pratiques et si rapides pour rendre les gens "comme tout le monde". Les effets secondaires sont vendus avec la boîte, comme le prix à payer pour les bénéfices escomptés, on ne peut pas tout avoir, et ils permettent aussi aux laboratoires de rester dans l'économie en cherchant et en vendant d'autres produits qui auront d'autres effets secondaires. La psychiatrie ne peut plus soulager ou soigner l'être humain, elle doit soigner l'économie à travers et grâce à l'être humain. Kant, nous l'avons déjà dit cette année, est dépassé: si l'être humain peut rendre service à l'économie, il faut savoir laisser de côté les grands principes! </span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Les suicides au travail montrent que les employés ne sont pas encore assez prêts, assez motivés par le profit maximum de l'entreprise et il faut savoir détecter les professions et les conditions les plus à risques, non certes pour les dénoncer et les supprimer mais pour que l'on prépare ces employés avec des techniques comportementales et si échec de celles-ci, des médications appropriées, à supporter les contraintes de l'économie mondiale sans qu'ils en arrivent au suicide qui n'est pas bien vu.</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">Quand au syndrome "du stress du début de semaine", on s'étonne qu'un laboratoire n'ait pas déjà trouvé, il aurait fait fortune, la molécule capable de combattre ce "trouble dysphorique du lundi matin" car les signes diagnostiques, eux, sont bien analysés et définis! </span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";">On a depuis déjà longtemps enlevé les Humanités des études de médecine, on les a d'ailleurs enlevées des études générales tout simplement, c'était un premier pas pour que la médecine puisse un jour devenir une science sinon dure, au moins vraie, la psychiatrie en avait par certains côtés encore gardé des traces: cela doit cesser, la psychiatrie ne devrait plus s'enseigner à la faculté de médecine que pour la thérapeutique appliquée, le diagnostic pouvant se faire par ordinateur, et elle devrait être laissée à la faculté des sciences pour la recherche et l'expérimentation thérapeutique et à la faculté d'économie et dans les écoles de commerce, avec l'aide de quelques épidémiologistes, pour sa partie diagnostique et préventive! Nous sommes tout de même au XXIème siècle!</span></strong><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"><o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p> <p><span style="font-size: 10pt; font-family: "Arial","sans-serif";"> <o:p></o:p></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-83928593165676158102008-05-04T22:17:00.003+02:002008-05-04T22:19:01.743+02:00Le système de santé, mis en pièces<span style="font-size:100%;"><span style="font-family:arial;"> </span></span> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><strong><strong></strong></strong><strong><strong><strong><strong style="color: rgb(204, 0, 0);"><a name="126b978b87aeb13e99c670c70b2ff27e"><strong><span style="">Brèves de Mediscoop, par le Dr Marie-Elisabeth Sanselme-Cardenas<br />La presse médicale au scanner</span></strong></a></strong></strong></strong></strong></span></p><p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><strong>Des réponses aux interrogations de la semaine dernière, pas forcément celles qu'on attendait et ...peu rassurantes. Décidément, la politique de la santé ne s'apprécie plus qu'à son coût au présent, dorénavant plus à ses effets sur son but, la santé des habitants, ni même à son coût dans un futur moyen ou plus lointain. </strong><span style=""><o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><span style=""> <o:p></o:p></span></span></p> <p class="MsoNormal" style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"> <em><b><span style="">Hôpitaux</span></b></em><span style=""> <o:p></o:p></span></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="d9117246849315b0420798b3a5a2c141"><span class="titre">Roselyne Bachelot : « Pas de fermeture d’hôpital »</span></a> <span class="journal">Le Parisien, Le Figaro, Les Echos</span><br />Le Parisien fait savoir que Roselyne Bachelot, invitée hier du « Grand Jury » RTL-Le Figaro-LCI, <i>« a soutenu la proposition du rapport Larcher de regrouper les hôpitaux en «communautés hospitalières de territoire» ».<br /></i>Le journal rappelle que <i>« ces regroupements se feront sur la base du volontariat et bénéficieront d’incitations financières ».<br /></i>Le quotidien cite la ministre de la Santé, qui a <i>« martelé » </i>qu’<i>« il n’y aura aucune fermeture d’hôpital ».<br /></i>Le Parisien relève de plus que Roselyne Bachelot <i>« a rejeté l’hypothèse d’une baisse des remboursements des affections de longue durée. Elle a plaidé pour une moralisation de la vente libre des médicaments en pharmacie et le transfert aux organismes de santé [complémentaires] de certains remboursements ».<br />« Elle a confirmé l’objectif d’un retour à l’équilibre «dans 2 ou 3 ans» des comptes de la Sécu », </i>poursuit le quotidien.<br />Le Figaro revient également sur les déclarations de la ministre, retenant que cette dernière <i>« n'envisage de recourir davantage aux mutuelles que si elles couvrent toute la population ».<br /></i>Le journal indique ainsi qu’<i>« interrogée sur la possibilité de confier aux complémentaires santé la totalité du remboursement des soins d'optique, Roselyne Bachelot répond : «La question est posée» ».<br /></i>Le quotidien précise que la ministre <i>« pose ses conditions : que les complémentaires soient davantage mises en concurrence pour éviter une envolée des primes, qu'elles fassent la preuve de leur capacité à apporter «un plus» dans l'efficacité à gérer. Et surtout, «faire en sorte que tous les Français soient couverts par une complémentaire» ».<br /></i>Les Echos notent quant à eux que Roselyne Bachelot <i>« met la pression sur l’assurance-maladie ».<br /></i>Le journal indique en effet que la ministre <i>« veut 3 milliards d’économies sur les dépenses en 2009 » </i>et <i>« entend résorber le déficit de l'assurance-maladie d'ici à «2 ou 3 ans» ».<br /></i>Le quotidien constate lui aussi que <i>« pour y parvenir, Roselyne Bachelot a reconnu que la question d'un transfert de certaines dépenses vers les organismes complémentaires «se pose» ».<br /></i>En matière d’affections de longue durée, Les Echos relèvent que la ministre <i>« a écarté l'idée de dérembourser partiellement la prise en charge des maladies graves » </i>et <i>« estime qu'il faut plutôt durcir l'entrée dans le dispositif des ALD, «qui peut donner lieu à un certain laxisme» ».</i></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="1ba1a540c82eb3e925a58d41d844d2dc"><span class="titre">« Les hôpitaux refusent une réforme sous «asphyxie financière» »</span></a> <span class="journal">Les Echos, Libération, La Tribune, Le Figaro économie, L’Humanité</span><br />Les Echos observent en effet que <i>« si la FHF soutient l'essentiel des préconisations de Gérard Larcher, […] elle s'inquiète en revanche du contexte financier dans lequel ces mesures interviennent ».<br /></i>Le journal relève que son président, Claude Evin, <i>« a dénoncé hier une «asphyxie programmée» des hôpitaux et appelé le gouvernement à «un plan de résorption» de leurs déficits : «Nous n'accepterons pas une réforme menée sous la contrainte budgétaire», prévient-il ».<br /></i>Le quotidien indique que<i> « les déficits des hôpitaux auraient atteint entre 700 et 800 millions d'euros l'an dernier ».<br />« La FHF et les représentants des communautés médicales d'établissement et des directeurs d'hôpital estiment que le manque de financement devrait être du même ordre, 800 millions d'euros, en 2008 », </i>continuent Les Echos.<br />Le journal ajoute que <i>« s'il fallait arriver immédiatement à l'équilibre budgétaire, la résorption des déficits nécessiterait un plan social de près de 20.000 emplois, soulignent les gestionnaires hospitaliers ».<br /></i>La Tribune constate également que <i>« les hôpitaux crient à l’asphyxie budgétaire », </i>tandis que Le Figaro économie note que selon la FHF, <i>« le gouvernement «organise la faillite» des établissements publics ».<br /></i>L’Humanité note aussi que <i>« la FHF alerte sur la gravité de la situation financière des établissements publics ».</i></span> </p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><em>235 hôpitaux sur la sellette » </em><span class="journal"><i>Libération, Le Figaro économie, Le Parisien, La Croix, L’Humanité, La Tribune, Les Echos</i></span><em> </em><i><br /><em>C’est ce que titre Le Parisien sur sa Une.</em><br /><em>Le journal indique en effet que « Nicolas Sarkozy annonce aujourd’hui le plan de réforme des hôpitaux. Les petits établissements sont les premiers concernés, d’abord par des fermetures de services ».</em><br /><em>Le quotidien précise : « Pas de fermetures brutales mais des modifications dans les services de chirurgie et les maternités ».</em><br /><em>Le Parisien s’interroge : « Les petits hôpitaux sont-ils condamnés ? », et publie sa « carte des principaux points noirs », réalisée à partir de « L'Atlas hospitalier », établi par la FHF.</em><br /><em>Le journal note que « 235 petits établissements sont vulnérables, […] parce qu'ils comptent moins de 4 000 interventions par an ».</em><br /><em>Le quotidien observe que « sur le terrain, nombreux sont ceux qui vont barrer la route à cette réforme. […] Des comités de défense des hôpitaux prennent de l'ampleur. Il y en aurait une centaine dans toute la France ».</em><br /><em>Le Parisien cite l’Elysée, qui précise : « Il ne s'agit pas de fermer des hôpitaux mais d'apporter des soins adaptés aux populations. [Il faut] rationaliser l'offre de soins, car, si l'on ne maîtrise pas les comptes, le système va s'écrouler ».</em><br /><em>Le Figaro économie indique également que « Sarkozy ouvre le chantier de l'hôpital ».</em><br /><em>Le journal se penche sur les « quatre axes » abordés aujourd’hui par le Président (« l'accès aux soins », « la recomposition hospitalière », « la gouvernance » et « la recherche »), retenant que le chef de l’Etat « compte appliquer l’intégralité du rapport Larcher ».</em><br /><em>Libération retient pour sa part que « Sarkozy redessine les contours de l’hôpital ».</em><br /><em>Le quotidien note lui aussi que l’Elysée précise qu’« il n’y aura pas de fermeture d’hôpitaux, comme il n’y aura pas l’instauration d’une nouvelle carte hospitalière. Tout se fera sur la base du volontariat ».</em><br /><em>Le journal observe que « là où la réforme risque de faire grincer des dents, c’est sur le statut du médecin hospitalier. Il n’explose pas, mais évolue profondément ».</em><br /><em>Libération relève enfin le point « peut-être le plus polémique, c’est le directeur de l’agence régionale de santé qui nommera les médecins, et non plus le ministre de la Santé ».</em><br /><em>Les Echos retiennent que « Sarkozy veut concentrer les budgets sur les hôpitaux qui se regroupent », observant que « le nombre d’hôpitaux pourrait être ramené d’un millier à quelque 300 unités ».</em><br /><em>La Tribune note que « la réforme de l’hôpital [est] sur les rails », tandis que L’Humanité titre sur sa Une : « Notre santé vaut plus que leurs économies ».</em><br /><em>Le journal estime en effet que ce projet « transforme l’hôpital en entreprise marchande, lui impose la rigueur et menace de nombreux établissements ».</em></i></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="3090eac81f72d9018a9c1054dd7fe4e4"><em>« Promesse de concertation pour la réforme hospitalière »</em></a><em> </em><span class="journal"><i>La Croix, Le Figaro, Le Parisien, L’Humanité, La Tribune, Les Echos</i></span><em> </em></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><em>La Croix revient sur le fait que Nicolas Sarkozy « a confirmé hier la mise en place de «communautés hospitalières» et la reconversion des services de chirurgie et de maternité jugés dangereux ».</em><i><br /><em>Le journal observe cependant : « Prudence, prudence… Le gouvernement ne veut pas revivre avec la réforme de l’hôpital la même levée de boucliers qu’avec la carte judiciaire ».</em><br /><em>Le quotidien retient ainsi la « promesse de concertation », citant le chef de l’Etat, qui a déclaré : « La réforme de l’hôpital, ce n’est pas la fermeture des hôpitaux. Rien ne serait pire que d’imposer de Paris des rapprochements artificiels entre hôpitaux. Ce sont les besoins de la population, sur le terrain, qui nous guideront ».</em><br /><em>Le Président a ajouté : « Dans un même territoire, chaque hôpital doit cesser de vouloir tout faire ».</em><br /><em>La Croix remarque ainsi que « contrairement à une crainte souvent exprimée localement, les établissements qui perdront leur activité chirurgicale et obstétrique ne fermeront pas pour autant leurs portes. Ils pourront se tourner vers d’autres activités, par exemple la rééducation fonctionnelle, les soins de suite ou la gériatrie."</em><br /><em>Le Parisien cite aussi Nicolas Sarkozy, notant que « les aides et subventions, d’«une dizaine de milliards d’euros», iront désormais «par priorité aux communautés hospitalières de territoire», […] souhaitant que la gestion «plus libre» de l’hôpital public leur permette «d’être tous à l’équilibre d’exploitation d’ici à 2012» ».</em><br /><em>Le Figaro parle sur une page de « réforme «majeure» de l’hôpital » et de « modernisation attendue par les professionnels ».</em><br /><em>La Tribune observe pour sa part que « nombre de patients devront faire un trajet plus long pour se rendre aux urgences ou subir une opération ».</em><br /><em>Le quotidien remarque cependant que la « méthode basée sur le volontariat semble porter ses fruits puisque la réforme, hautement sensible, n’a pas provoqué de levées de boucliers ».</em><br /><em>Le journal publie un entretien avec Gérard Vincent, délégué général de la FHF, qui note, entre autres, que « le problème de demain, ce sera moins les déficits que d’assurer des missions de service public, faute de main d’œuvre ».</em><br /><em>Les Echos retiennent que « les maires [sont] ouverts à la réforme, [alors que] le PS dénonce l'absence de financement ».</em><br /><em>Et L’Humanité titre sur une page sur « une réforme de l’hôpital qui casse le service public ».</em></i></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="499266ffed412d4c90a2765e8cebb68f"><span class="titre">« Les infirmières vont effectuer plus d'actes médicaux »</span></a> <span class="journal">Le Figaro</span><br />Martine Perez fait savoir dans Le Figaro qu’<i>« un rapport de la Haute Autorité de santé propose de faire réaliser certaines missions, remplies jusqu'à présent par des médecins, par le personnel paramédical ».<br /></i>La journaliste observe en effet que <i>« la demande médicale est devenue plus forte que jamais, les besoins médicaux se sont multipliés, les progrès technologiques se sont développés, la démographie médicale, elle, est très contrôlée et certains actes sont devenus, eux, très codifiés ».<br /></i>Martine Perez indique que <i>« ce rapport fait suite à une série d'expérimentations réalisées en France », </i>remarquant que <i>« pour 4 de ces expérimentations, l'évaluation est déjà disponible. Celle-ci s'est proposée de comparer la pertinence de l'attitude du médecin et de l'infirmière face à une même situation ».<br /></i>La journaliste poursuit : <i>« Pour trois de ces essais (en oncologie, en échographie, en entretien avant un don de sang), une forte concordance a été notée entre la décision du médecin et celle de l'infirmière ou du manipulateur radio ».<br />« Les discordances les plus fortes ont été observées dans l'entretien avant le don de sang, avec une application plus forte du principe de précaution parmi le personnel paramédical. Pour une expérimentation, en échocardiologie, des écarts peu importants ont été observés, même si les médecins se sont déclarés satisfaits des résultats obtenus », </i>précise Martine Perez.<br />La journaliste relève que <i>« l'Académie de médecine et l'Ordre des médecins estiment que face à un besoin de soins et de prévention, le médecin doit rester, sauf circonstances exceptionnelles, le premier recours du patient, mais ils ajoutent que «conscients de la nécessité de renforcer la coopération entre professionnels de santé, ils demandent que les expérimentations déjà entreprises dans un cadre essentiellement hospitalier, soient complétées par des expérimentations concernant les soins de ville et que les sociétés savantes et les collèges professionnels définissent les actes qui pourraient faire l'objet de nouvelles délégations» ».<br /></i>Martine Perez observe cependant que <i>« ces nouvelles formes de coopération soulèvent des questions sur la formation, la rémunération et le droit ».</i></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><em><b>Franchises</b></em></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="68babf8c668137af652a7784cfa42a98"><span class="titre">« Manifestations contre les franchises médicales »</span></a> <span class="journal">La Croix, Libération, L’Humanité, Les Echos</span><br />La Croix note en bref que <i>« des rassemblements contre les franchises médicales ont eu lieu samedi à Paris et en province à l’appel de Bruno-Pascal Chevalier, un malade du sida en «grève des soins» depuis 7 mois ».<br /></i>Le journal relève que <i>« les manifestants étaient invités à déposer des boîtes de médicaments devant les préfectures ».<br /></i>Le quotidien indique que<i> « les associations de patients affirment maintenant vouloir occuper, dans les 15 jours qui viennent, les locaux de plusieurs CPAM ».<br /></i>Libération remarque de son côté que les manifestants <i>« n’étaient peut-être pas très nombreux, mais ils étaient bien décidés ».<br /></i>L’Humanité observe pour sa part que <i>« le mouvement de contestation des franchises sur les soins médicaux a franchi un nouveau cap »,</i> remarquant que <i>« plusieurs villes organisaient des rassemblements ».</i></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><strong><i>La vue</i></strong></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="3105501fa8c5d86310ce994b38f700fa"><span class="titre">« Les lunettes déremboursées ? »</span></a> <span class="journal">Le Parisien, Libération, Le Figaro économie, La Croix, L’Humanité, Les Echos</span><br />C’est ce que se demande Le Parisien, qui parle de <i>« nouvelle polémique ».<br /></i>Le journal observe ainsi que <i>« les déclarations de Roselyne Bachelot, évoquant la possibilité de transférer du régime général aux organismes complémentaires certaines dépenses de santé, ont soulevé un tollé ».<br /></i>Le quotidien remarque que <i>« la ministre de la Santé s'est bien gardée de lister les frais médicaux concernés. Malgré tout, le débat s'est focalisé sur les lunettes remboursées aujourd'hui à 65 % ».<br />« Les professionnels ont, à l'unanimité, rejeté une démédicalisation de ce type de soin », </i>note Le Parisien.<br />La Croix retient également que <i>« l’assurance-maladie pourrait cesser de rembourser les frais de lunettes ».<br /></i>Le quotidien ajoute que<i> « selon certains experts, la question du périmètre de remboursement pourrait concerner d’autres prestations, en particulier les soins dentaires ».<br /></i>Libération remarque que <i>« Roselyne Bachelot s’attaque aux yeux », </i>créant ainsi <i>« un tollé parmi les mutuelles de santé et les professionnels du secteur ».<br /></i>Les Echos relaient la réaction de Jean-Pierre Davant, président de la Mutualité française, qui a déclaré que <i>« sur la forme, ce n'est pas terrible de faire des annonces et de dire que les complémentaires gagnent de l'argent, quand on n'a pas commencé à partager ensemble une analyse pour trouver des solutions. Sur le fond, dérembourser l'optique et le dentaire ne changerait rien au problème des dépenses de santé ».<br /></i>Le quotidien relève que <i>« si le déremboursement complet de l'optique, [« une simple piste » selon le ministère], revêt un caractère symbolique fort, le gain serait tout aussi symbolique pour l'assurance-maladie, qui prend déjà très peu en charge les lunettes : le transfert représenterait environ 100 millions d'euros ».</i><br />Le journal indique que «<i> les autres transferts et déremboursements à l'étude sont beaucoup plus lourds. Ils s'élèvent, potentiellement, à 4 milliards d'euros, l'essentiel étant constitué par les soins dentaires ».<br /></i>Les Echos notent toutefois qu’<i>« un tel transfert conduirait à une hausse de l'ordre de 20 % des tarifs des complémentaires santé ».<br /></i>L’Humanité remarque pour sa part, sur sa Une, que <i>« le gouvernement tire à vue sur les remboursements ».<br /></i>Le journal estime que <i>« mieux vaut être riche… que pauvre et myope »,</i> rappelant que <i>« 14 % des assurés déclarent renoncer à des soins pour des raisons financières. Et c’est d’abord sur l’optique que portent ces renoncements ».</i></span> </p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="ac2593fea308f1f8ae19e7de34ff1f7b"><span class="titre">« Bachelot nie vouloir dérembourser les frais d’optique »</span></a> <span class="journal">La Tribune, Le Figaro, Le Monde</span><br />La Tribune relève en effet que la ministre de la Santé <i>« a démenti hier avoir évoqué un éventuel déremboursement des frais d’optique, en dénonçant une «polémique ridicule» ».<br /></i>Le journal observe que Roselyne Bachelot <i>« a assuré que son objectif était au contraire d’obtenir que les Français soient «mieux assurés, mieux pris en charge pour l’optique» ».<br /></i>Le quotidien ajoute que la ministre <i>« a expliqué que des négociations sur le financement du système de santé allaient bien s’ouvrir avec les complémentaires santé ».<br /></i>La Tribune note que <i>« concernant l’optique, ce secteur est «tout à fait majoritairement pris en charge» par les organismes complémentaires et de «façon très, très marginale par l’assurance-maladie», a souligné [la ministre], expliquant qu’une réflexion avait bien été lancée mais pour «renforcer la prise en charge solidaire des dépenses d’optique qui peuvent grever le budget de nos concitoyens les plus modestes» ».<br /></i>Le Monde aborde également ce <i>« débat sur l'abandon de la prise en charge des frais d'optique par la Sécurité sociale ».<br /></i>Le journal constate aussi que <i>« le ministère de la Santé a assuré qu'il n'était pas question de "déremboursement" des frais d'optique ».<br />« Selon le ministère, les dépenses d'optique ne sont pas particulièrement ciblées. […] Pour Mme Bachelot, les complémentaires doivent prendre plus de place dans le remboursement des soins », </i>poursuit le quotidien.<br />Le Figaro relève de son côté que <i>« Bachelot tente de corriger le tir », </i>observant que <i>« la ministre de la Santé veut calmer les inquiétudes sur le remboursement des dépenses d’optique ».</i></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="aa0578009ed6955c6262d9c3212993d9"><em>« Le cri d’alarme des ophtalmologistes »</em></a><em> </em><span class="journal"><i>Le Figaro</i></span><em> </em></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><em>Le Figaro indique que « les médecins ophtalmologistes, par la voix de leur syndicat national (Snof), lancent une nouvelle fois un cri d’alarme ».</em><i><br /><em>Le quotidien relève ainsi que « le nombre d’ophtalmologistes en France est insuffisant et les choses ne devraient que s’aggraver dans l’avenir ».</em><br /><em>Le journal explique notamment que ces praticiens, « comme les autres spécialités médicales, ont pâti des numerus clausus très bas des années 1990. De plus, hasard des choix de spécialité, il semble que l’ophtalmologie ait moins «recruté» que les autres ».</em><br /><em>Le Figaro relève ainsi que « les ophtalmologistes ne représentent plus que 1,5 % des nouveaux diplômés contre 2,2 % il y a quelques années, et ce pour des besoins estimés à 3 % ».</em><br /><em>Le quotidien observe que « la situation est très tendue. D’après un sondage réalisé par le Snof, près de la moitié des ophtalmologistes assurent en moyenne 135 consultations par semaine. Soit 30 par jour. D’où des difficultés à obtenir un rendez-vous dans un court délai ».</em><br /><em>Le journal ajoute que « les médecins des yeux sont inégalement répartis dans l’Hexagone ».</em><br /><em>Le Figaro cite Jean-Luc Seegmuller, président du Snof, qui déclare que « sans augmentation importante du nombre d’internes en ophtalmologie, il faudra se résoudre à voir diminuer la qualité des soins oculaires en France et augmenter le nombre de malvoyants ».</em></i></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"> </span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"> </span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><em> </em><strong>L'adolescence, </strong></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><strong>une épreuve désormais sans initiation sociale, mais pas sans dangers mortels favorisés par la société de consommation dont l'économie vise particulièremet ces consommateurs fragiles que, de surcroît, les parents ne savent pas par quel bout prendre et abandonnent aux objets de la technologie ou de l'addiction impuissants pour les aider à se réaliser comme sujets.</strong></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><strong>Anorexie</strong></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><em>Inciter à l’anorexie pourrait être puni de prison » </em><span class="journal"><i>Le Parisien</i></span><em> </em><i><br /><em>Le Parisien indique qu’« une proposition de loi veut punir l'incitation à l'anorexie ».</em><br /><em>Le journal note que le texte, présenté par Valérie Boyer, députée des Bouches-du-Rhône, et « dont l'examen à l'Assemblée nationale commencera le 15 avril, vise pour la première fois à punir l'incitation à l'anorexie de peines d'emprisonnement ».</em><br /><em>Le Parisien précise que « Valérie Boyer propose d'insérer dans le Code pénal une peine de 2 ans de prison et une amende de 30 000 € pour ceux qui provoqueraient «une personne à se priver d'aliments de façon persistante» ou à «maigrir de façon excessive pour agir sur son apparence physique, qui pourrait l'exposer à un danger de mort ou compromettre sa santé» ».</em><br /><em>Le journal ajoute que « ces peines s'élèveront à 3 ans de prison et 45 000 € d'amendes si l'incitation entraîne le décès de la personne ».</em><br /><em>Le Parisien remarque cependant qu’« il y a une différence entre inciter à «faire un régime» et inciter à l'anorexie ».</em><br /><em>Le quotidien cite le psychiatre Gérard Apfeldorfer, qui rappelle que « l'anorexie est une maladie mentale, rarement provoquée par l'imitation. Je ne suis pas sûr que le meilleur moyen de prévenir cette pathologie soit de mettre une pression sur les publicitaires et les magazines de mode ».</em><br /><em>« En revanche, c'est une bonne chose pour mettre un terme à la dictature des régimes. Mais ce problème n'a rien à voir avec l'anorexie... », continue le psychiatre.</em><br /><em>Le Parisien relève enfin qu’« en ce qui concerne la dictature de la minceur dans les magazines et la publicité, une charte de bonne conduite sur l'image du corps sera présentée dès demain par la ministre de la Santé ».</em></i></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><em>Une charte contre la promotion de l’anorexie » </em><span class="journal"><i>L’Humanité, La Croix, Le Figaro, Libération</i></span><em> </em></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><em>L’Humanité note que « les organisations représentatives des professionnels de la mode, de la publicité et des médias et la ministre de la Santé ont signé, hier, une «charte d’engagement volontaire sur l’image du corps et contre l’anorexie» dans le cadre de mesures de lutte contre cette maladie ».</em><i><br /><em>Le journal explique que « le texte ne contient pas de mesures contraignantes mais des «engagements partagés et concertés de tous les acteurs» en vue d’«actions positives à construire collectivement», essentiellement de sensibilisation et d’information ».</em><br /><em>La Croix consacre également quelques lignes à cette « charte sur l’image du corps ».</em><br /><em>Le quotidien retient que « le texte prévoit de «mieux informer le public» pour éviter toute «promotion de la maigreur» ».</em><br /><em>Le Figaro aborde aussi cette « charte de bonne conduite » et cite Roselyne Bachelot, qui a déclaré à cette occasion que ce texte « permet d’ouvrir la voie d’une approche globale de la prévention de l’anorexie qui figure parmi les plus mortelles des maladies du psychisme ».</em><br /><em>Le journal rappelle que « la France compterait entre 30 000 et 40 000 anorexiques ».</em><br /><em>Libération cite également la ministre de la Santé, qui a indiqué : « Sachons faire la part entre des marronniers d’hebdomadaires féminins, proposant à leurs lectrices de perdre quelques kilos à l’approche des fêtes ou de l’été, et certains sites Internet incitant explicitement à l’anorexie ».</em></i></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="cf8db6fec87cc04c25ecb51de586ee28"><span class="titre">Apologie de l’anorexie : « Est-ce qu’une loi suffira ? »</span></a> <span class="journal">Libération, Le Figaro, La Croix</span><br />C’est ce que se demande Libération.<br />Le journal indique que <i>« le texte qui réprime l’apologie et l’incitation à l’anorexie a été voté à l’Assemblée nationale » </i>hier.<br />Le quotidien note que <i>« cette proposition de loi, qui doit encore passer au Sénat, a pour objet de créer «une incrimination spécifique de la provocation à l’anorexie»<br /></i>Libération relève ainsi que <i>« le fait de provoquer une personne à rechercher une maigreur excessive, en encourageant des restrictions alimentaires prolongées ayant pour effet de l’exposer à un danger de mort ou de compromettre directement sa santé, sera puni d’une peine maximum de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende ».<br /></i>Le journal ajoute que <i>« pour lutter contre les sites «pro-ana» sur Internet, il est stipulé qu’est punie [...] «la propagande ou la publicité, en faveur de produits, d’objets ou de méthodes préconisés comme moyens de parvenir à une maigreur excessive ayant pour effet de compromettre directement la santé» ».<br /></i>Libération livre la réaction du Dr Jean-Pierre Benoît, psychiatre et spécialiste à la Maison des adolescents à Paris de la prise en charge des anorexiques, qui remarque que <i>« bizarrement, cela ne me paraît pas complètement à côté. Avec ces jeunes filles, il y a toujours besoin qu’une limite assez forte leur soit opposée. Elles dérapent, parfois très vite. Au moins, cela va mettre des bornes même si elles sont indirectes ».<br /></i>Le Figaro retient de son côté que<i> « l’incitation à l’anorexie devient un délit ».<br /></i>Le journal cite le psychiatre et spécialiste de l’anorexie Xavier Pommereau, qui déclare pour sa part : <i>« Aucune des jeunes filles anorexiques que j’ai rencontrées n’a été entraînée par des sites pro-ana ou des défilés de mode. L’anorexie mentale n’est pas un simple phénomène d’imitation. C’est une maladie et on ne prévient pas une maladie par une loi ».</i></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><em> </em><strong>Alcool</strong></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="5ab74bda3dc7b36417c51586d8eca189"><em>« L'initiation à l'alcool commence dès 11 ans »</em></a><em> </em><span class="journal"><i>Le Figaro</i></span><em> </em><i><br /><em>Le Figaro relaie les premiers résultats d’une enquête de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies, coordonnée par le service médical du rectorat de Toulouse et portant sur 7 000 élèves scolarisés, qui « montre la précocité de l'initiation à l'alcool en France ».</em><br /><em>Le journal retient ainsi qu’« à 11 ans, six élèves sur dix ont déjà bu un verre d'alcool. Ils sont plus de huit sur dix à l'âge de 15 ans. […] A 13 ans, 16 % des jeunes ont déjà été ivres ».</em><br /><em>Le quotidien remarque que « l’alcool est le produit le plus expérimenté par les jeunes de moins de 15 ans, loin devant le tabac, le cannabis ou les autres drogues ».</em><br /><em>Le Figaro cite le Dr Emmanuelle Godeau, médecin de santé publique au rectorat de Toulouse et responsable de l'étude, qui observe que « ce résultat n'est pas surprenant dans une culture où cette boisson demeure omniprésente. C'est en famille que les jeunes sont invités à boire pour la première fois ».</em><br /><em>Le journal remarque en outre que « l'étude confirme l'émergence en France des «alcoolisations aiguës», ou binge drinking ».</em><br /><em>Le quotidien relève par ailleurs que « les auteurs de l'étude s'interrogent sur l'efficacité des mesures de prévention en matière de tabagisme. Malgré l'interdiction de vente des cigarettes aux moins de 16 ans, l'expérimentation du tabac apparaît en effet banale chez les primo-adolescents ».</em><br /><em>« Si un élève sur dix seulement a testé cette substance à l'âge de 11 ans, ils sont un sur trois à 13 ans et plus d'un sur deux à 15 ans », observe Le Figaro.</em><br /><em>Emmanuelle Godeau précise toutefois que ces chiffres sont « en baisse par rapport à l'enquête précédente, il y a quatre ans ».</em><br /><em>Le journal aborde une « bonne nouvelle : l'expérimentation du cannabis semble avoir atteint un seuil, après avoir fortement augmenté ces dernières années et ce jusqu'en 2002 ».</em></i></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><strong>Ordinateur, télévision, DVD...</strong></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><a name="7ae4060a20991643b24a4bfa50a4d50f"><span class="titre"><i>Les adolescents, des « êtres désynchronisés vivant dans un perpétuel décalage horaire »</i></span></a><i> <span class="journal">Libération</span><br />Libération observe dans un article que « l’ado n’est pas mou, il est juste fatigué ».<br />Le journal s’intéresse ainsi à une étude australienne publiée dans le Journal of Adolescence, selon laquelle les adolescents seraient « des êtres désynchronisés, vivant, en réalité, dans une sorte de perpétuel décalage horaire ».<br />« Ce jet lag permanent serait dû à leur horloge interne. Hibous plutôt que coqs chantants, ces pauvres et molles âmes sont souvent contraintes de se réveiller 2 heures et 30 minutes plus tôt que leur rythme biologique l’exigerait », remarque le quotidien.<br />Libération explique que « les chercheurs ont passé au crible les emplois du temps de 310 lycéens, en période scolaire et pendant les vacances. Conclusion : dès qu’il n’y a plus cours, les ados dorment facilement 9 heures par nuit. Et ce long sommeil correspondrait à leur rythme de croisière ».<br />Le journal continue : « Pourquoi les adolescents entament-ils systématiquement une séance de tchat, ou une partie de jeu en réseau, ou un programme télé, à l’heure du coucher ? […] C’est la faute à la mélatonine. Hormone maîtresse de l’horloge biologique, la mélatonine, à l’âge de la puberté, n’est libérée que tard le soir ».<br />Le quotidien retient donc que « pour amener un ado à s’endormir plus tôt, il est bon, conseillent les chercheurs, de réduire les sources de lumière et de débrancher télévision et ordinateur au moins une heure avant le moment souhaité du coucher ».<o:p></o:p></i></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"> </span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"> </span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><strong>Le problème des greffes</strong></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><strong>Ne paraissant morale que sous sa condition de gratuité et sans doute d'anonymat, la greffe révolte la pensée dans ses prélèvements aux condamnés des prisons ou aux pauvres. Elle pose aussi une question scientifique des limites de la vie! </strong></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><em>Le «tourisme de transplantation» semble diminuer » </em><span class="journal"><i>La Croix</i></span><em> </em></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;"><em>C’est ce que constate La Croix dans son cahier « sciences et éthique ».</em><i><br /><em>Le journal explique notamment qu’« à la suite des évolutions de la Chine et du Pakistan, l’achat d’organes à des personnes vulnérables, à destination de clients étrangers, paraît en recul. […] En Chine, le nombre d’hôpitaux pratiquant des transplantations a été divisé par 3 ».</em><br /><em>Le quotidien se penche sur l’Iran, « le seul pays au monde à rémunérer officiellement les donneurs ».</em><br /><em>La Croix publie ainsi un reportage réalisé à Téhéran, notant que dans ce pays, « on vend son rein pour 3 000 euros ».</em><br /><em>Le journal précise toutefois que « le don d’un rein par un Iranien à un étranger est interdit pour ne pas donner prise au «tourisme de transplantation» ».</em></i></span></p> <p style="font-family:arial;"><span style="font-size:100%;">Le prélèvement d'organes sur «coeur arrêté» fait débat » <span class="journal">Le Parisien</span><br />Alexandra Echkenazi observe dans Le Parisien que la technique de prélèvement d’organes sur <i>« cœur arrêté », </i>qui consiste à «<i> prélever des organes, même si le cerveau n'est pas officiellement mort, […] expérimentée en France, sème le trouble au sein du corps médical ».<br />« Car on sait ranimer des patients en long arrêt cardiaque »</i>, remarque la journaliste.<br />Alexandra Echkenazi rappelle que <i>« selon cette nouvelle méthode, […] on devient un donneur potentiel après une réanimation cardiaque de 30 minutes et le constat de l'absence de reprise de battements du coeur sur un électrocardiogramme durant au moins 5 minutes ».<br /></i>La journaliste relève que <i>« l'inconvénient [est de] transformer le prélèvement en une course contre la montre, puisque l'équipe médicale n'a que 120 minutes […] avant que les organes ne soient plus irrigués par le coeur, et donc inutilisables ».<br /></i>Alexandra Echkenazi ajoute que <i>« pour les professionnels de la réanimation, la vraie question est celle des moyens mis en oeuvre pour faire repartir le coeur avant que le patient soit considéré comme mort ».<br /></i>La journaliste cite notamment le Pr Gilles Grollier, du CHU de Caen, qui observe qu’<i>« il existe des techniques qui permettent de faire repartir le coeur au bout de 2 heures d'arrêt cardiaque. Le problème, c'est que les machines qui permettent cela ne sont pas disponibles sur tout le territoire ».<br /></i>Alexandra Echkenazi se penche sur <i>« le cas qui sème le trouble », </i>un homme de 45 ans qui, en février dernier à Paris, a eu un arrêt cardiaque.<br />La journaliste explique qu’<i>« après plus d’une heure trente d’arrêt cardiaque, [l’homme] est considéré comme donneur potentiel. […] Mais, lors des préparatifs [pour un prélèvement], le patient montre… des signes de vie. Son coeur se remet à battre ».<br /></i>Alexandra Echkenazi note que cet homme <i>« est aujourd’hui sur ses deux jambes ». </i>(Pour en <a href="http://www.espace-ethique.org/fr/transplantations.php" target="_blank">savoir plus</a>)<o:p></o:p></span></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1535589691883193851.post-55888308979463341682008-04-14T10:52:00.003+02:002008-06-04T21:30:02.194+02:00Le Meeting de Rennes<p><span style=""><span style="font-size:130%;"><span style="font-weight: bold; color: rgb(204, 0, 0);">MEETING À RENNES le 10 avril 2008</span></span><br /></span><span style=""><br /></span><span style=""><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-weight: bold;font-size:130%;" >DÉVALUONS L’ÉVALUATION : </span><i><span style="color: rgb(255, 0, 0); font-weight: bold;font-size:130%;" >pour ne pas devenir idiots </span><br /></i></span><span style=""><br /></span><span style="">Environ 320 personnes ont assisté au Meeting de Rennes dans l’auditorium de la Maison du Champ de Mars et dans une salle attenante avec une retransmission vidéo.<br /></span><span style=""><br /></span><span style="">3h30 d’exposés, mais aussi de débats.<br /></span><span style=""><br /></span><span style="">Dans son introduction, Roger Cassin a d’abord situé, pour nous, les enjeux à venir en rappelant la nocivité du tout mesurable, pour conclure par un avertissement : “Alors que le réchauffement de la planète commence à faire des dégâts, entrons-nous dans l’ère de la glaciation de l’humain par l’évaluation ?”<br /></span><span style=""><br /></span><span style="">Ensuite, tandis que Laurent Ottavi, Professeur de Psychopathologie, dans une longue intervention, analysait soigneusement les tenants et les aboutissants idéologiques de l’évaluation à partir de son expérience de Directeur d’Équipe d’Accueil, Hervé Regnauld, Professeur de Géographie physique à l’Université de Rennes, illustrait clairement et brillamment, à partir de sa discipline, comment cette idéologie pouvait conduire au mensonge et à l’absurde. Puis Régis Réau, Professeur de Chimie, délégué adjoint de l’AERES a tenté de faire valoir les améliorations que l’évaluation par l’AERES a apporté dans sa discipline : indépendance, prise en compte des particularités, transparence et participation. Un débat – cordial – s’en est suivi, où l’accent a été mis sur le reste, le non quantifiable, même en chimie, selon les propres termes de Régis Réau. Il y a une faille entre la pratique, la technique de l’Évaluation et son usage en tant qu’instrument de pouvoir.<br /></span><span style=""><br /></span><span style="">Armelle Guivarc’h, Praticien hospitalier, psychanalyste et toute nouvelle évaluée nous a fait part de son expérience avec les “Visiteurs”. Un ton gai, pour une histoire triste et honteuse. Les coûts de l’Évaluation en temps, en argent, en personnel, sont faramineux et jamais évalués, ce qui montre bien que la rationalisation budgétaire, supposée être la clé de l’évaluation, est un leurre.<br /></span><span style=""><br /></span><span style="">C’est ce que va éclairer Jean-Claude Maleval, Professeur de Psychopathologie à l’Université de Rennes.</span><span style=""> </span><span style="">L’évaluation ampute l’activité qu’elle évalue, elle est ségrégative, elle introduit la suspicion, elle ne croit ni à l’éthique, ni à l’humain. Mais surtout, l’évaluation vise le consentement de celui à qui elle s’adresse, pour l’asservir au projet politique qui la sous-tend et dont le modèle est un monde de profit, de marché, un monde d’uniformisation consumériste.<br /></span><span style=""><br /></span><span style="">Entre temps, Hèlène Enault du CORESO, c’est-à-dire le Collectif Rennais de RÉsistance SOciale, nous a expliqué dans le détail l’avenir que l’Évaluation réserve à nos enfants numérisés dans la “base élèves”, dont les données sont potentiellement exploitables par toutes les administrations ou sociétés privées qui le souhaitent. Big Brother venait d’entrer dans la salle, glaçant. Politique de prévention et secret partagé, traduction en NOVLANGUE du vieux terme de “délation”.<br /></span><span style=""><br /></span><span style="">Raphaëlle Jeune, commissaire de la future biennale d’art contemporain qui se tiendra en mai et juin dans un édifice historique du Vieux Rennes, le Couvent des Jacobins, est venue nous parler des rapports entre l’art et l’industrie. Cette Biennale est en effet à l’initiative d’un industriel mécène qui attend aussi un “retour d’image” : il fera donc évaluer par une société ad hoc l’équipe que Raphaëlle Jeune dirige. Une contre-évaluation est proposée : un questionnaire qui tente de saisir l’insaisissable du désir des visiteurs de la Biennale. Est-ce possible ? La question est restée ouverte.<br /></span><span style=""><br /></span><span style="">Puis, Pierre-Gilles Guéguen, dans un texte limpide, nous a emmené chez nos amis anglais, de l’autre côté du Channel. Sa description du système anglais, précise, nous a projeté dans un monde où le bonheur fait l’objet de cours à l’école, mais où l’individualisme est porté à son point d’incandescence. Le futur est-il déjà là ?<br /></span><span style=""><br /></span><span style="">Caroline Pauthe-Leduc pour <i>Le Diable probablement</i> et Carole Pineau, enfin, pour <i>l’AH!NON</i> ont su clore élégamment ce Meeting par deux courts textes allégoriques, dans lesquels l’évaluation se réduit à ce qu’elle est en son coeur, une stupidité “pernicieuse.”<br /></span><span style=""><br /></span><span style="">Une enquête de satisfaction va être lancé auprès des participants pour évaluer plus finement l’impact de ce Meeting : nous sommes confiants.<br /></span><span style=""><br /></span><span style=""><span style="font-size:100%;">Jean Luc Monnier</span> </span><o:p></o:p></p> <!--~-|**|PrettyHtmlStart|**|-~--><span width="1"></span>Unknownnoreply@blogger.com0