dimanche 6 juillet 2008

Défendre la prise en charge des malades les plus atteints

Brèves de Mediscoop, par le Dr Marie-Elisabeth Sanselme-Cardenas
La presse médicale au scanner

Les français doivent se rendre compte que l'opinion publique peut influencer dans le bon sens (comme elle a pu le faire dans le moins bon) le cours de la chose publique et que l'inertie qui caractérise cette période n'est peut-être pas une fatalité. Mais le combat est loin d'être gagné, la rentrée fera renaître les vieux démons; il faut que vigilance et mobilisation aident à réaliser la solidarité citoyenne et enterrent l'individualisme irresponsable. Défendre le droit à la santé, c'est tout de même défendre la prise en charge des malades les plus atteints, pas se mêler de la vie de chacun de ceux qui se portent bien, au-delà de la simple information à lui donner.

Sécu : la mesure sur les affections longue durée ajournée » La Tribune
La Tribune fait savoir qu‘« après une levée de boucliers quasi générale de l’opinion, la direction de l’assurance-maladie a essuyé hier le refus de son conseil de valider la mesure de baisse de remboursement des médicaments à vignette bleue pour les malades chroniques ».
Le journal observe cependant que « pour l’heure, il ne s’agit pas encore d’abandonner cette mesure impopulaire », le conseil remarquant que « la question de l’évolution de notre système de santé et de son financement doit s’appuyer sur un débat de fond du conseil dans des délais raisonnables, en particulier sur la question des affections de longue durée ».
Le quotidien relève en outre que « les critiques ne tarissent pas. Hier, l’Union nationale des organismes d’assurance-maladie complémentaire a dénoncé vertement les annonces du directeur de l’assurance-maladie, «contraires au débat annoncé par le président de la République, mais jamais organisé, sur ce qui doit être financé par la solidarité nationale ou par les organismes complémentaires» ».
La Tribune note enfin que « les complémentaires contestent «la sincérité» de ceux qui affirment qu’un transfert de plus de 300 millions d’euros sur les complémentaires ne se traduira pas in fine par une dépense supplémentaire pour les ménages ».

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