dimanche 2 décembre 2007

L'enfant hyperactif

-- L'ENFANT HYPERACTIF --

IMPORTANT dans l'actualité entre l'Espagne et l'Europe, après les soins des laboratoires de la dépression, d'autres laboratoires seront à soigner.

La pédagogie et la psychologie infantiles ont fait de grands progrès ces dernières années. Les enfants aujourd'hui ne sont plus trop sages ou trop polissons, ils sont dépressifs ou hyperactifs.

Les instituteurs aujourd'hui n'ont plus images et bons points à distribuer ou petites récrés de défoulement à organiser et histoires à écouter en silence, mais des rapports de dépression ou d'hyperactivité à remplir et à transmettre aux autorités.

Les parents n'ont plus des câlins, des récompenses ou des fessées à donner ou des séances de cinéma et des promenades dans la nature ou au parc pour se dépenser à proposer, mais des comprimés de P... ou de R... à distribuer.

La vie moderne se simplifie, il y a un comprimé pour chaque problème, un remède pour chaque situation difficile. Comment ont pu faire nos parents et grands parents qui n'avaient pas la chance de ces avancées qui permettent aux parents, rassurés par les progrès du dépistage ultra précoce et de la pharmacopée adaptée, de vaquer à leurs occupations, l'esprit scientifiquement tranquillisé qu'ils n'auront pas fait courir à leurs enfants sans l'aide de la chimie adjuvante moderne les risques de la vie, de s'endurcir, de se former, et de devenir adultes et responsables et peut-être avant l'heure?

Prochaine étape, remplacer la chimie adjuvante, celle qui aide les parents, les instituteurs et les éducateurs à faire face aux enfants, par la chimie substitutive qui remplacera ces mêmes personnes et les libèrera, laissant les enfants traités dès le berceau s'épanouir par eux-mêmes sans le poids des adultes et le bruit de leurs mots!

Hyperactivité : la progression du nombre d’enfants traités « va encore s’accélérer »
L'Express numéro 2942

L'Express note sur quelques lignes que « dans tous les pays occidentaux, les enfants et les adolescents sont de plus en plus nombreux à prendre des médicaments pour soigner le trouble d’hyperactivité avec déficit de l’attention ».
Le magazine relève que « cette progression va encore s’accélérer, prédit un chercheur de l’université de Heidelberg (Allemagne) ».
L’hebdomadaire observe que « prenant en exemple la Grande-Bretagne et son propre pays, [le chercheur] table sur des dépenses multipliées au moins par 6 en l’espace de 10 ans ».
L'Express explique que « la projection repose sur l’augmentation du nombre d’individus diagnostiqués, une certaine banalisation de traitements actuellement controversés et l’arrivée de nouvelles molécules plus coûteuses ».
Le magazine note en effet que « les parents prêtent de plus en plus attention à cette pathologie, […] car elle se traduit par des difficultés scolaires ».

INFO

Il est sûr que si le piment "arrache" dans le corps comme il "arrache" sur la langue, le patient n'a plus l'esprit à sa précédente douleur! Mais je suis peut-être mauvaise langue.

« Contre la douleur, le piment c’est épatant »
Courrier International numéro 890 Courrier International publie un article de The Independent, qui explique qu’« une substance contenue dans les piments a été utilisée pour créer un médicament antidouleur qui ne présente pas les effets secondaires habituels des analgésiques, comme la perte de conscience et la paralysie ».
Le quotidien britannique indique que « la nouvelle molécule cible uniquement les nerfs impliqués dans l’envoi de signaux douloureux au cerveau, apportant ainsi un soulagement bien plus efficace et plus sûr que les anesthésiques existants ».
The Independent
note que « le nouvel antalgique serait bénéfique aux personnes présentant un état dit de douleur pathologique ou souffrant de démangeaisons chroniques ».
Le journal cite Clifford Woolf, du Massachusetts General Hospital à Boston, (Etats-Unis), qui déclare notamment qu’« à terme, [cette nouvelle stratégie] révolutionnera l’analgésie chirurgicale et postchirurgicale, en permettant aux patients de demeurer vigilants sans connaître ni douleur ni paralysie ».

Raison de plus...

Les fumeurs cicatrisent plus mal »
La Tribune
La Tribune note sous sa rubrique « bien-être » que « plusieurs études scientifiques ont clairement établi que les fumeurs cicatrisaient moins bien et présentaient davantage de complications septiques cutanées au décours d’une intervention chirurgicale que les non-fumeurs ».
Le journal relève que « cela s’explique par les effets de la fumée de tabac sur les micro-vaisseaux qui irriguent les différentes couches de la peau ».
Le quotidien rend ainsi compte d’une étude qui a porté sur « des patients subissant une intervention chirurgicale lourde, une ouverture de la cage thoracique, pour cancer du poumon ».
La Tribune remarque que « ce sont les ex-fumeurs, sevrés depuis plus de 2 mois, qui présentaient les taux les plus faibles de complications, respiratoires ou infectieuses ».
« Ceux qui fumaient encore juste avant l’intervention ou avaient arrêté de fumer depuis moins de 2 mois avaient des taux élevés de complications »
, poursuit le journal.

Marie-Elisabeth SANSELME-CARDENAS

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