Quand on en est à dire que « l’homéopathie n’a pas d’effets secondaires. En cas d’affection bénigne, de courte durée, capable de guérir seule, l’homéopathie est un moindre mal par rapport à un médicament présentant des complications potentielles », c'est que les autorités sont vraiment malades de leur manque d'autorité, de responsabilité et de rationalité! Mais quand on ajoute que « le danger souligné par les opposants, […] c’est la perte de chance pour des patients atteints d’affections graves qui ne recevraient que de l’homéopathie, alors que des traitements efficaces auraient pu offrir des chances de guérison », alors c'est de malhonnêteté et d'imposture dont il s'agit et le remboursement devrait être supprimé depuis longtemps et les personnes prises en charge réellement, le soutien, le transfert et la rectification de la position subjective remplaçant avantageusement l'effet placebo du cachou! Quand la médecine traditionnelle se détourne de son essence double, science, et humanisme fait de parole et d'écoute, donc de temps et d'investissement, elle laisse la place à tout y compris au charlatanisme, au-delà du travail de l'homéopathe qui lui, s'il est consciencieux, fait place à l'écoute; bien sûr tout a un prix!
Le débat sur l’intérêt de l’homéopathie est relancé »
Le Figaro
Martine Pérez note dans Le Figaro que « les interrogations sur l’intérêt de l’homéopathie viennent d’être relancées par des médecins britanniques, qui s’insurgent dans The Lancet contre la promotion des pilules homéopathiques dans la prise en charge des malades du sida ».
La journaliste rappelle qu’« en France, les mêmes questions [sur l’intérêt de l’homéopathie] sont posées à intervalles réguliers. Ainsi en 2003, le gouvernement a décidé de réduire le taux de remboursement de l’homéopathie de 65 à 35 %, tandis qu’en 2004 l’Académie de médecine lançait une offensive pour un déremboursement total ».
« Devant le tollé, notamment des firmes pharmaceutiques concernées, suscité par cette proposition, le statu quo a été de mise », poursuit Martine Perez.
La journaliste précise que « l’homéopathie n’a pas d’effets secondaires. En cas d’affection bénigne, de courte durée, capable de guérir seule, l’homéopathie est un moindre mal par rapport à un médicament présentant des complications potentielles ».
Martine Perez remarque que « le danger souligné par les opposants, […] c’est la perte de chance pour des patients atteints d’affections graves qui ne recevraient que de l’homéopathie, alors que des traitements efficaces auraient pu offrir des chances de guérison ».
La journaliste observe ainsi que « selon The Lancet, certains sites Internet proposeraient des produits homéopathiques contre le paludisme ou d’autres fièvres tropicales, alors que des molécules actives existent ».
Martine Perez note que « le succès des médecins homéopathes qui ne se dément pas en France, malgré les polémiques, tient aussi au fait que ces praticiens ont un abord de la médecine bien plus tournée vers le patient ».
« Enfin, les granules homéopathiques ont un coût bien inférieur aux autres médicaments », conclut la journaliste.
Marie-Elisabeth SANSELME-CARDENAS
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