mercredi 21 novembre 2007

Plate forme contre la medicalisation de l'enfance

Cher Collègue,

Suite à l’avis favorable de l’EMEA (Agence Européenne du Médicament) sur l’utilisation du PROZAC (fluoxetine) chez les enfants, qui avait été sollicité par son fabricant les laboratoires Lilly, et au vu des réactions secondaires indésirables signalées par la notice de ce même laboratoire, j’ai créé, au moyen d’un appel par messages électroniques une PLATEFORME CONTRE LA MÉDICALISATION DE L’ENFANCE et une fois réunies suffisamment de signatures, je me suis adressé au Président de la Commission Européenne Don José Manuel Durao Barroso afin de solliciter de sa part qu’il n’avalise pas, par sa signature, l’avis de l’EMEA.

Ne recevant ni accusé de réception ni réponse j’ai renvoyé le texte, jusqu’à ce qu’à mon cinquième renvoi je reçoive une réponse qui avait été confiée, non pas aux responsables de la Santé Publique et de la Défense du Consommateur, mais à don Martín Terberger, Chef de l’Unité des Produits Pharmaceutiques de la Direction Générale de l’Entreprise et de l’Industrie, ce qui m’est apparu un comble d’impudence.

J’ai rendu compte de tout cela à l’actuel Président du Parlement Européen, Don Josepe Borrell qui a donné une suite officielle à ma plainte pour absence de TRANSPARENCE À LA COMMISSION EUROPÉENNE.

J’ai reçu un courrier, daté du 25-10-07, de Alina Vasile, Secrétaire du Comité des Pétitions du Parlement Européen qui m’informe que la Commission se réunira le 22-11-07 à 17 heures pour étudier le rapport de la Commission Européenne et ma requête. Suite à ma demande, elle m’informe que je pourrai être présent et faire une plaidoirie de cinq minutes, ce qui me semble peu. De toute manière le 22 novembre je serai à Bruxelles à la réunion de la Commission pour faire entendre mon opposition, et celle de tous les signataires de la PLATE-FORME CONTRE LA MÉDICALISATION DE L’ENFANCE, à la prescription de Prozac aux enfants.

Je joins à la présente la plaidoirie que j’ai rédigée et que je dois envoyer d’avance à la Commission afin qu’elle soit traduite dans les différentes langues de la Communauté.

Je joins également la liste de ceux qui ont signé leur adhésion à la PLATE-FORME ; Si vous ne figurez pas sur la liste et que vous souhaitez nous faire parvenir votre adhésion, envoyez-nous un e-mail avec vos noms et prénoms complets, votre activité ou votre profession, votre ville, votre pays et votre numéro de carte d’identité. Les psychanalystes médecins ont été inscrits sur la liste des médecins en raison du poids particulier qu’ils présentent quant au sujet traité.

Si vous détenez des informations à propos de recherches dont il ne serait pas fait mention dans la plaidoirie, merci de me les faire parvenir, ainsi que toute suggestion, observation ou correction.

Merci également de renvoyer ce courrier à toutes vos relations afin d’en multiplier les effets.

Cordialement

Juan Pundik

Asura 95- 28043 Madrid

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Messieurs les Eurodéputés de la commission des Pétitions du Parlement:

Je viens solliciter votre intervention afin que ce Parlement:

1° Oppose son veto ou déroge à la Décision C (2006) 3842 autorisant la prescription de Prozac (fluoxétine) aux enfants et aux adolescents de moins de 18 ans, et obtenue à la simple demande du fabricant du produit, les laboratoires Lilly.

2° Déroge à l’article 6 du règlement de la Commission européenne qui permet un fonctionnement anomal et étranger à notre ordre et à nos traditions juridiques, comme de mandater le requérant de l’autorisation pour une recherche sur les bénéfices de la médication qu’il produit, ses contre-indications et ses possibles effets indésirables.

3° Ouvre une enquête sur la validité scientifique des autorisations accordées par la EMEA [1] aux produits médicaux au moyen de ce procédé aberrant.

4° Établisse une ordonnance de justice transparente par laquelle les autorisations de prescription de substances médicinales soient accordées d’après des études, des preuves et des enquêtes réalisées par des organismes présentant des garanties d’indépendance par rapport à l’industrie pharmaceutique.

D’innombrables études et enquêtes publiées ces dernières années établissent que l’énorme augmentation de l’utilisation d’antidépresseurs accroissant le niveau de sérotonine souvent prescrits en association avec d’autres médicaments, qui eux aussi l’accroissent, constituent une menace pour la santé et la vie du patient ; la Commission Européenne n’en a pas pris connaissance, tenant pour valide le seul rapport du laboratoire fabriquant.

En mars 2005, deux spécialistes de ce champ, le Docteur Edward W. Boyer et le Docteur Michael Shannon du Centre de l’Enfance de Boston, ont constaté que 85% des médecins ignoraient le risque du syndrome de l’excès de sérotonine. Dans son article publié dans la Revue de Médecine de Nouvelle-Angleterre, Boyer et Shannon ont fait connaître un rapport, réalisé en 2002 sur la base d’appels à des centres de contrôle de la toxicité dans tous les États-Unis, dont le résultat indiquait que cette même année s’étaient produits 7349 cas de toxicité par excès de sérotonine, 93 d’entre eux s’étant avérés mortels. En 2005, dernière année dont on possède des statistiques disponibles, on compte 118 morts.

Outre les inhibiteurs de réabsorption de sérotonine, tels que Zoloft, Prozac et Paxil, ainsi que les inhibiteurs de réabsorption de sérotonine et de noradrénaline (norépinéphrine), tel Effexor, la liste des médicaments présentant ce risque comprend des antidépresseurs tricycliques et inhibiteurs de monoamine oxydase connus par son sigle en anglais MAOI ; des analgésiques narcotiques comme le Fentanyl et le Tramadol ; des médicaments vendus sans ordonnance pour la toux et le rhume qui contiennent du dextrometorphan ; l’anticonvulsivant Valproate ; des triptans comme Imitex, utilisés pour soigner et prévenir les migraines : l’antibiotique Xyvox (linézolide) ; des médicaments contre la nausée ; le médicament contre la maladie de Parkinson, L-Dopa ; le médicament Méridia pour la perte de poids (sibutramine) ; le lithium ; les compléments alimentaires de tryptophane, d’herbe de Saint-Jean et de ginseng ; de même que diverses drogues, y compris l’extasis, le LSD, les amphétamines et la ruta.

Bien que l’empoisonnement par excès de sérotonine puisse être occasionné par des surdoses d’antidépresseurs, il est le plus souvent la conséquence de la combinaison d’un Isrs (Inhibiteur Sélectif de la Recapture de la Sérotonine) ou d’un MAOI (Inhibiteur de l’Action de la Monoamine Oxydase) avec une autre substance élevant le degré de sérotonine. Les patients qui courent un risque majeur sont ceux soumis à des associations d’antidépresseurs avec des médicaments antipsychotiques que l’on prescrit parfois pour traiter des cas de dépression résistante. Dans certains cas, il suffit d’une petite dose d’un autre médicament provocant un excès de sérotonine pour occasionner ce syndrome, qui peut se déclencher à n’importe quel âge y compris chez des personnes âgées et des enfants.

Face à l’augmentation des conséquences toxiques produites par la prescription d’antidépresseurs, le Président du Collège de Pharmacologie de La Plata, Argentine, a déclaré qu’actuellement, le seul antidépresseur permis pour les mineurs aux USA est le Prozac (fluoxetine). Malgré cela la FDA [2] a ordonné l’impression d’une étiquette sur les emballages des antidépresseurs avertissant que ceux-ci augmentent les tendances suicidaires chez les adolescents déprimés et que, d’autre part, au Royaume-Uni, aucun antidépresseur n’est autorisé pour les patients de moins de 16 ans. Il a également fait connaître l’existence de requêtes judiciaires contre les laboratoires pharmaceutiques pour dissimulation de l’information sur les taux de suicides chez des jeunes qui leur avaient été demandée à plusieurs reprises par les organismes de contrôle.

Selon l’agence de presse EFE de Madrid, à la date du 22.07.2006, les autorités sanitaires des USA ont fait savoir que certains des médicaments les plus populaires contre la dépression peuvent constituer un danger mortel pour ceux qui souffrent de migraines. La FDA a signalé que l’association de ces médications avec des remèdes contre la migraine ou un excès de sérotonine, peuvent provoquer un trouble appelé syndrome d’excès de sérotonine, avec risque d’hallucinations, augmentation du rythme cardiaque et des mouvements réflexes et allant même jusqu’à entraîner la mort chez la personne affectée. L’organisme régulateur du gouvernement des USA a également averti que les antidépresseurs, comme le Prozac et le Zoloft, consommés par des femmes enceintes peuvent être cause de problèmes pulmonaires chez les nouveau-nés. Ces avertissements sur les dangers des médications contre la dépression arrivent après la parution d’études indiquant que les antidépresseurs augmentent le risque de conduites suicidaires chez les enfants et les adolescents, avertissement qui déjà doit obligatoirement paraître sur les étiquettes de ces produits. La FDA des Etats-Unis a exigé des laboratoires qu’ils mettent un avertissement à propos de ce danger sur les emballages du Paxil, du Prozac, du Zoloft, du Symbyax et leurs équivalents génériques, et sur les médicaments contre la migraine tels que Imitrex, Amerg, Axert et d’autres.

L’agence de presse Reuters a informé depuis Washington que la FDA avait prévenu que les personnes souffrant de migraines courent des risques très graves provoqués par les antidépresseurs les plus utilisés, concrètement le Prozac et le Zoloft, qui associés à certains médicaments connus contre la migraine, comme les triptans, peuvent évoluer en syndrome d’excès de sérotonine. L’agence a également mis en garde sur une possible maladie pulmonaire létale chez les nouveau-nés dont les mères prennent des antidépresseurs pendant leur grossesse.

GlaxoSmithKline, fabricant du Seroxat, un antidépresseur dont le principe actif est un autre ISRS, la paroxétine, a accordé au Docteur Prakash S. Masand, directeur du programme formation médicale continue, du Centre Médical de la Duke University de Durham, Caroline du Nord, USA, une subvention sans restriction de budget pour une recherche dont le résultat a été publié sous le titre de : Problemas de tolerabilidad y adherencia al tratamiento con antidepressivos dans un intercalaire en espagnol de Clinical Therapeutics d’août 2003. Le Docteur Masand, un chercheur médecin qui fait honneur à sa profession, commence le rapport issu de sa recherche en considérant que : « Malgré la connaissance, l’acceptation et la disponibilité de plus en plus grandes d’antidépresseurs efficaces, le diagnostic et le traitement de la dépression restent toujours inadéquats. Les taux de récurrence et de récidive peuvent atteindre 80%, les échecs thérapeutiques sont fréquents (de 40% à 60%) et jusqu’à 20% des patients continuent à recevoir un traitement inadéquat. » Plus loin le chercheur ajoute que « le coût du traitement de la dépression est estimé à 43700 dollars par an pour les seuls États-Unis ». À propos du mécanisme par lequel agissent les antidépresseurs, le chercheur, en plus de mentionner les réactions indésirables décrites plus haut, constate que « le blocage de la recaptation de noradrénaline, de sérotonine et de dopamine produit une toxicité neurologique pouvant entraîner des crises d’épilepsie », et que « jusqu’à 60% des patients recevant un ISRS (antidépresseur) ressentent un disfonctionnement sexuel ». Et les agences européenne et espagnole n’attribuent aucune valeur à cette indiscutable, cette impeccable étude publiée et reconnue, subventionnée par le fabricant de l’autre ISRS le plus répandu ? Il s’agit d’une étude réalisée par un chercheur médical reconnu par les plus grandes entreprises pharmaceutiques, y compris le laboratoire Lilly lui-même, fabriquant du Prozac.

Dans cette publication le docteur Masand, outre qu’il remercie de la subvention sans restrictions de GlaxoSmithKline, il remercie les subventions de AstraZeneca, Forest Laboratories, Jaussen Farmacéutica y Wyeth. De même il informe qu’il a été consultant de ces mêmes laboratoires ainsi que de Bristol-Myers Squibb C° et Pfizer Inc., et qu’en plus il a été le porte-parole de Abbott Laboratoires, Lilly et Novartis.

Mark Olfson, psychiatre de l’Université de Columbia et de l’Institut Psychiatrique de New York, venait de conclure une nouvelle étude sur le risque de suicides chez les enfants et les adolescents traités par ISRS. Dans la recherche publiée dans Archives of General Psychiatry, il informait que huit adolescents et quatre-vingt-six adultes s’étaient suicidés, et que 263 enfants et adolescents et 521 adultes avaient tenté de se suicider ; à tous avaient été prescrits ces antidépresseurs. Dans son rapport il informait que le risque de suicides et de tentatives de suicide croissait, aux âges compris entre six et dix-huit ans, 1,5 fois, si les patients avaient été traités par ISRS. Sa conclusion était que la prescription de ISRS entraîne des risques de suicides chez les enfants comme chez les adolescents.

Le docteur Amiz Raz, également psychiatre à l’Université de Columbia, dans un article publié par la revue PLoS Medicine, signalait que les problèmes qui se présentaient dans ces recherches n’étaient pas tous liés à la difficulté à trouver une preuve valable du risque de suicides chez les enfants et les adolescents auxquels on aurait administré des antidépresseurs, mais que « L’influence de l’industrie pharmaceutique imprègne la science à un point tel que le message transmis à la presse populaire et au public était généralement déformer pour souligner les bénéfices au détriment des risques. » Raz ajoutait que « La pression commerciale n’était pas la seule “coupable” et que la responsabilité en retombait aussi sur les chercheurs anxieux de promouvoir leurs dernières découvertes […] tout cela participait à embrouiller les résultats des recherches ». Raz s’est montré extrêmement critique là-dessus. Dans ce même article il a également dénoncé le fait que « la majeure partie des études rigoureuses pour connaître la sécurité et l’efficacité des ISRS chez les adolescents déprimés avaient été réalisées bien après que les professionnels de la psychiatrie infantile en avaient déjà fait un traitement de “première ligne” avec les adolescents, innocents et involontaires cobayes de laboratoire.»

Maintenant, nous citoyens de l’Union Européenne, apprenons que l’article 6 de la Réglementation de la Commission Européenne n° 1084/2003 concède au titulaire, du produit pour lequel il sollicite une autorisation, qu’il fournisse lui-même les données de la recherche réalisée et sur laquelle se fonde cette autorisation. Ce rapport suffit à ce que la EMEA accorde son avis favorable et le fasse signer par la Commission Européenne. C’est un cas flagrant de légalisation de la corruption de l’industrie pharmaceutique qui nous laisse penser que la Commission de l’Union Européenne fonctionne avec une absence de transparence et d’efficacité mettant notre santé et nos vies en danger, à la merci des objectifs de lucre de l’industrie pharmaceutique qui a été responsable, entre autres, du Vioxx et de la monstrueuse talidomide et ses conséquences néfastes. Les niveaux de sérotonine dans l’organisme affectent le fonctionnement vasculaire, la fréquence du rythme cardiaque, ils régulent la sécrétion d’hormones par l’hypophyse et par conséquent la croissance, les taux d’œstrogènes et de testostérone, inhibent la sécrétion gastrique et stimulent le développement des muscles lisses. On ne sait rien des effets indésirables que peuvent produire les ISRS comme le Prozac, sur ces fonctions physiologiques et sur le reste de l’organisme.

Dans un monde toujours plus globalisé et transnational, les gouvernements nationaux et même les organismes internationaux, cohabitent avec des forces économiques qui possèdent, pour le moins, le même pouvoir et la même influence qu’eux sur la vie quotidienne de leurs citoyens, qu’ils exercent hors de tout contrôle. Le marché, quand il est mu exclusivement par les objectifs de la réussite et des bénéfices économiques individuels, oublieux de la liberté, de la justice, du bien-être social et de la santé de ses citoyens, ne constitue pas un complément utile à la démocratie, mais une alternative parallèle agissant sans rendre aucun compte à personne et qui en vient à se substituer à la politique et à déterminer de nouvelles formes de vie d’une manière qu’on doit considérer comme inacceptable et totalitaire.

Les décisions de la FDA ont été mises en question par sa propre direction, surtout après son implication dans l’énorme scandale du Vioxx, et actuellement par le Rapport de l’Institut de Médecine, organisme assesseur et de contrôle du gouvernement des USA en matière de santé, et auquel la FDA s’est vue dans l’obligation de commander une étude pour laquelle elle a dû payer trois millions de dollars. Le rapport dévoile que la plus grande défaillance de son fonctionnement est que la principale source de financement de la FDA sont les millions de dollars que les entreprises pharmaceutiques lui fournissent afin qu’elle accélère le processus de vérification et d’approbation de leurs produits, ce qui influe sur la capacité d’indépendance avec laquelle les chercheurs de la FDA devraient travailler. Cette corruption institutionnalisée devrait nous permettre de faire une sérieuse évaluation de la validité des autorisations de la FDA et par suite de celles de l’Agence Européenne du Médicament et des agences nationales, comme l’agence espagnole, qui s’appuient sur les rapports corrompus de la FDA.

En 2004, le journal français Le Figaro a publié une note intitulée « Médicaments, la crise de confiance ». C’était à la suite de ce que l’un des membre de la FDA, le Docteur. David Graham, avait publiquement dénoncé que cet organisme de contrôle était incapable « de protéger l’Amérique du Nord d’un autre Vioxx ». Le grand scandale avait éclaté quand le laboratoire fabricant s’était vu dans l’obligation de reconnaître les conséquences nocives et meurtrières de son produit et de satisfaire les millions d’actions en justice de la part des malades. Dans sa dénonciation le Docteur Graham a cité d’autres médicaments pouvant présenter des risques, concrètement le Crestor, un anticholestérol fabriqué par AstraZeneca, le Serevent, un antiasthme de GlaxoSmithKline, le Méridia de Abbott pour combattre l’obésité, le Bextra de Plizer contre l’arthrose et l’Accutane de Roche contre l’acné. Tout de suite et publiquement, son supérieur hiérarchique, le Docteur Steven Galson, l’a contredit, qualifiant d’irresponsables les accusations de son collègue, les accusant de se fonder sur des études « scientifiquement pourries » et sur « des estimations statistiquement inacceptables ». Mais peu après, la FDA s’est sentie obligée d’émettre un communiqué dans lequel on informait que « seraient à nouveau sérieusement analysés les effets secondaires des médicaments dénoncés par la Docteur Graham. »

à la suite de tout cela, actuellement la contrôleuse FDA est à son tour contrôlée par diverses commission du Sénat qui enquêtent sur son efficacité dans le contrôle et l’autorisation des médicaments. Le scandale produit par les effets secondaires graves de médicaments dont il a fallu annuler l’autorisation qui avait été accordée, interdire leur commercialisation et exiger leur retrait du marché, comme cela a été le cas pour le Vioxx (Merck Sharp & Dome), du Cholstat (Bayer), du Redux et du Pondéral (Servier), confirme la dénonciation du Docteur Graham, rend son supérieur suspect « d’irresponsabilité », le Docteur Galson, mais de plus ratifie l’affirmation initiale du premier, que la FDA est incapable de protéger les Etats-Unis de la négligence et de la voracité de l’industrie pharmaceutique. L’Agence Espagnole du Médicament sera-t-elle capable de nous protéger de ces risques ? Finirons-nous, dénonciateurs de cette corruption, lardés de coups de couteaux comme Pequito au Portugal, qui avait osé dénoncer les procédés des multinationales pharmaceutiques ? Peut-être le Parlement européen, suivant en ce cas le bon exemple du Sénat américain, devrait-il jouer sérieusement la carte d’un thème aussi vital pour l’ensemble des citoyens, faire des enquêtes sur les procédés employés pour accorder l’autorisation de médicaments, amender la réglementation en vigueur, établir que les médicaments, pour être autorisés, doivent être au préalable objets d’un enquête réalisée par des scientifiques au-dessus de tout soupçon, payée d’avance par l’entreprise demandeuse, et ôter toute possibilité à Direction Générale de l’Entreprise et de l’Industrie de se mêler de sujets appartenant à la Direction Générale de Santé et de Protection du Consommateur. Si je sollicite le brevet de mon invention, mon rapport ne suffit pas. L’avis appartient à l’organisme concerné. Et je dois payer pour le seul acte de demander. Si je sollicite un permis de travaux ou de construire, je dois payer pour cette demande, mon propre rapport de viabilité ou d’impact environnemental ne suffira pas. L’avis me sera adressé par l’organisme concerné. L’article 6 du Règlement sus mentionné constitue une anomalie dans l’ordre juridique des institutions européennes et des sociétés démocratiques dans lesquelles nous vivons.

GlaxoSmithKline a été accusée en juin 2004 par Eliot Spitzer, le procurateur général de l’État de New-York, de dissimuler des effets secondaires graves de l’antidépresseur Paxil, rival du Prozac. À la suite de tant de scandales le Comité International des Revues Médicales (ICMJE) a lancé un appel solennel à l’enregistrement préalable de tous les tests cliniques. Les revues associées se sont engagées à ne pas publier de résultats de tests qui n’aient pas respecté cette condition. Je crains que la multinationale des produits pharmaceutiques n’ait davantage de pouvoir que les revues, que la FDA, et que les agences européenne et espagnole du médicament. C’est du moins l’impression qu’elles donnent pour le moment.

Une étude réalisée par l’Institute of Medecine (IOM) à propos de patients qui sont morts lors de leur séjour dans un hôpital américain, en est arrivé à la conclusion que les morts causées par les ordonnances médicales étaient « comme un discret assassinat qui ne fait jamais les gros titres de la presse, et n’intéresse ni les politiques ni les étoiles du pop » D’après cette étude, aux Etats-Unis meurent plus de 225000 personnes, conséquence directe d’une mauvaise administration de la médecine conventionnelle, en faisant ainsi le troisième assassinat d’Occident après les maladies cardiaques et le cancer. Ces chiffres ne prennent en compte que les morts, et ne comportent pas le nombre de personnes lésées par les effets secondaires indésirables qui peuvent devenir graves et invalidantes. (American Family Physician, 1997 ;56 : 1781-8).

Le docteur Vermon Coleman, affirme que « on peut estimer avec certitude que, au minimum, 12% de la recherche scientifique réalisée par les laboratoires est frauduleuse. » Betrayal of trust », European Medical Journal, 1994). Une étude publiée en 1998 dans le New England Journal of Medicine a révélé que 96% des auteurs de documents de recherche, dont l’étude favorisait certains médicaments pour le cœur, avaient des liens économiques avec les fabricants. Une étude publiée dans les Annals of Internal Medicine a révélé que 98% des études pharmacologiques subventionnées par des entreprises, publiées dans des revues entre 1980 et 1989, ont présenté des conclusions positives sur les médicaments des entreprises promotrices.

L’International Herald Tribune du 06-05-05 a publié une note appelée Critiques parlementaires de l’industrie farmaceutique britannique dans laquelle la rédactrice Anne-Lise Berthier nous renseigne sur un rapport sévèrement critique de la Commission de la Santé de la Chambre des Communes quant à l’influence exercée par l’industrie pharmaceutique au Royaume-Uni, estimant que l’utilisation de cette influence a conduit à une croissante médicalisation de la société, cette critique qui s’étend au professionnels de la santé et aux organismes contrôleurs, y compris le Département de la Santé, équivalent à notre Ministère de la Santé. Pour faire face aux risques pour la santé qu’entraînent ces pratiques, on y propose une série de mesures dont l’exécution et l’efficacité m’inspirent des doutes identiques à ceux que j’ai exposés à la fin du paragraphe précédent. Le rapport de la Chambre des Communes, de 126 pages, peut être consulté à : www.publications.parliament.uk

En accord avec les avertissements sur le Prozac, rendus publiques par son fabricant Eli Lilly, entre 10 et 15% des patients lors des tests cliniques initiaux, a déclaré avoir ressenti de l’anxiété et de l’insomnie, tandis que 9%, surtout chez des patients excessivement maigres, a signalé une perte de poids et de l’anorexie. Dans une étude, 13% des patients ont perdu plus de 5% de leur poids. En d’autres termes, un dixième des patients a ressenti les symptômes mêmes que le médicament prétendait soigner.

Il est avéré que le Prozac affecte pratiquement tous les systèmes de l’organisme : nerveux, respiratoire, cardiovasculaire, muscles et os, urogénital, peau et appendices. Ses effets secondaires comprennent surtout des altérations de la vision, palpitations, manie/hypomanie, tremblements, symptômes grippaux, arythmie cardiaque, douleurs dorsales, urticaire, sueurs, nausées, diarrhée, douleurs abdominales et perte du désir sexuel. Parmi les effets moins courants, on trouve le comportement antisocial, vision double, pertes de mémoire, cataracte ou glaucome, asthme, arthrite, ostéoporose, saignement stomacal,, inflammation rénale et impuissance, bien que très rarement aussi se produisent « des rêves anormaux, de l’agitation, des convulsions, des délires et de l’euphorie. Pendant l’arrêt du médicament il est recommandé une surveillance attentive, car peuvent se révéler des cas de dépression graves, ainsi que les effets d’excès d’activité chronique. » Il y a de nombreux rapports sur des cas de suicides après l’arrêt du médicament (Journal of The American Academy of Children & Adolescent Psychiatry, 1987; 26: 56-64).

L’activité physique régulière, la lumière du soleil, et l’ingestion de viande, d’œufs et de fromage, stimulent la production de sérotonine indispensable à une bonne qualité de vie et à la formation de nouveaux neurones, avec la même efficacité qu’avec l’ingestion de IRSS, mais sans aucun des graves symptômes indésirables provoqués par ces derniers.

On accorde aux professionnels médicaux l’autorisation de décider lesquelles de nos idées ou de nos conduites doivent être écrites, diagnostiquées, traitées, médicamentées et même droguées avec l’approbation de la Commission Européenne. Le système démocratique, si laborieusement conquis, court le risque de céder le pas, de façon très voilée, à un nouvelle sorte d’état totalitaire prétendant classer des enfants et des jeunes gens comme dépendants, angoissés, dépressifs, phobiques, anorexiques, boulimiques, attaqués de panique, bipolaires, asthmatiques, épileptique, hyperactifs, etc. et les soumettre à des médications ségrégationnistes et invalidantes, qui effacent d’un trait de plume les droits et les libertés individuelles pour la conquête desquels ont lutté et même sacrifié leur vies des générations entières d’êtres humains qui ont assis les bases de la société démocratique dans laquelle nous vivons.

Je viens comparaître à Bruxelles devant la Commission des Eurodéputés du Parlement Européen en tant que représentant de la Plate-forme contre la Médicalisation de l’Enfance pour défendre la dignité humaine, la liberté, la démocratie et les droits de l’homme, en particulier pour les futures générations, qui courent le risque d’être remplacés par les droits du marché représentés par les multinationales.

Merci beaucoup de l’occasion que vous m’avez offerte de présenter cette plaidoirie et cette demande.

Juan Pundik Knapheis

Plataforma contra la medicalización

de la infancia

Presidente

Asura 95 28043 Madrid

Tel. 3491 388 6119

Fax. 3491 759 8281

E.mail: filium@arrakis.es

LISTADO DE ADHESIONES

PSICÓLOGOS/AS:

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Arias Díaz, Matilde; Arenas Peris, Gerardo E.; Auré Chueca, Marga; Aybar Zurita, Romualdo; Baldiz Foz, Manuel; Beneti, Antonio Aureo; Benjamin, Adolfo; Botta, Vanina; Cagnoni, Eduardo; Castellanos de Marcos, Santiago; Córcoles i Pámies, Ángels; Corredor Mejía, Elizabeth; Ferrer Martínez, Teresa; Ferrer Norbero, Montserrat; Gianzone, Rolando Guillermo; Goldstein, Roberto M.; Gómez Rodríguez, María Jesús; González Pini, Sandra; Guelman de Javkin, Mirta; Guignard Luz, Concepción; Horne, Bernardino César; Lander, Romulo; Manjón Pérez, Chema; Martín González, Manuel; Mauas, Marco; Miguez, Carlos Dionisio; Montealegre Barrejón, María; Musso, Maura Fabrizia; Nepomiachi, Ricardo; Pujol Ríos, Rodolfo; Rabanel, Jean-Robert; Razavet, Jean-Claude; Roca i Sebastiá, Francesc; Rodríguez Ribas, José Ángel; Rollier, Franck; Rossi Torri, Luisella; Rubio Clari, Ricardo; Sanantonio, Felicidad; Stevens, Alexandre; Stiglitz, Gustavo; Suárez Gaensly, Luis; Viar Etxebarría, Iñaki; Jubert, François.

PROFESIONALES UNIVERSITARIOS Y OTROS:

Abril Elissalt, Mª del Carmen; Adens, Dominique*; Alavoine, David*; Albistur Marín, Ramón; Alfonso Cabrera, Lucía Elena; Alonso Rodríguez, Miguel A. Manuel; Altimir Losada, Mercé; Álvarez, Diana; Álvarez de Sotomayor López, Araceli; Arenas Agramunt, Fernando; Benvenisti, Jacqueline; Berganza, Paloma; Berjillos Luque, Rosa María; Bianco, Eva; Blanco Castro, Nieves; Bolivar Pérez, Lourdes; Bonazzola, Sonia; Burguete Gallur, Rosa; Bustos Fernández, Marian; Cabrera Cejas, Esther; Casteners Olarreaga, Olga; Castilla Cruz, Laura; Castro Cabello, Carmen; Cedeño Soto, Mayra Teresa; Cellitti, Adriana Micaela; Chaparro de la Fuente, Dionisio; Claegs, Alain*; Clavijo, Claudia Elena; Cohen, Christian*; Colmenares Guerra, Laura; Colomé Pujol, Montserrat; Creus Ventura, Joaquín; Da Silva Leal, Marcos; De la Fuente Álvaro, María Jesús; Delécluse, Bernadette*; D´Hular, Catherine*; Diankha, Abdoulage Samy*; Dubar, Sabine*; Dueñas, Gabriela; Elordi Aristondo, Ibone; Espino Datsira, Sandra; Espinosa Pundik, Borja; Fernández Galbán, Felipe; Fernández Jiménez, Eva; Fernández Soriano, Maite; Fonseca Blanco, César; Fonseca Blanco, Xavier; Fonseca Bon, Cecilio; Fuster Forteza, Mariona; Galera Toledo, Lola; García Torrijos, Silvana; Garrote, Mª Aranzazu; Gerardi Nicoletti, Giorgina; Giralte González, Mª José; Gómez, Jorge; Gryncwajg, Verónica; Guevart, Paul-Emile*; Hernández Baptista, Pilar; Hinojosa, Ángeles; Hinojosa Valencia, Mª Fernanda; Iniesta Villalonga, Yolanda; Jiménez Morales, Elena; Kagiafa, Diana; Laborada Folgado, Juan Ignacio; Kusnierek, Bogdan*; Landrieu, Cathy*; Lecubin, Julien*; Lisette Rubio, Diana; Lommens, Josine*; López, Moira; López, Romina Déborah; López Guirado, Isabel; López Vázquez, Jose Lucas; Manicourt, Jean-Jacques*; Manzano Guillén, Luis; Mateu Camargo, Bernardo; Marco Pastor, Zacarías; Martí i Arbós, Herminia; Martínez Linares, Carolina; Matallana, Luisa Margarita; Mccollum, Edward; Mobili, Roberta; Molina Ortiz, Concepción; Montero Oreja, Abel; Morales Cruz, Manuela; Müller, Julia; Nounckeve, Sylvie*; Nuñez Gómez, Vanessa; Nuñez Salmerón, Isabel; Olivieri, Severine*; Onrubia Pérez, Nieves; Otero Serrano, Rita Patricia; Peláez Díaz, Rocío; Pieiga, Mario José; Planque, Béatrice*; Prieto Campá, Helios;Robles Pérez, Silvia; Puceiro, Nilda Victoria; Pundik Davidovich, Karina; Pundik, Pablo; Reille, Muriel; Ribas Font, Mercedes; Rodríguez Basalo, Rosario; Rodríguez, Ana María; Rotstein Bajo, Jonathan; Rubio Campuzano, Jesús Alfonso; Ruíz Jiménez, Luis; Saavedra Moreno, Natalia; Sánchez Navarro, Isaac; Sansot, Arminda; Schiltz, François*; Sardo González, Gustavo; Senmadji, Monique*; Simón, Gonzalo; Simonet, Pascale*; Soriano Boquera, Francesca; Spielman, Adela; Tarín Gurrea, Esther; Torres Martínez, Antonio José; Vain, Leonor; Vega Suárez, Vanesa; Verdonck, Dominique*; Villanueva, Lucía; Wibast, Christine*; Xaus Bartrolí, Pep; Zalamea Lobo, Esther.

PSICOANALISTAS:

Adissi, Yako Román; Alda, Carmen; Alonso Martín, María Isabel; Ambel, Jesús; Amburgo, Claudia; Antelo, Marcela; Aparicio, Daniela; Atance Posadas, Carmen; Badía Cardús, Joan; Bajén García, María José; Bassols, Miquel; Bayarri, Mimí; Berganza, María Teresa de José; Bermant, Clara; Bermejo Mozas, Carlos; Bermúdez García, Carmen; Berzal, Ángela; Biteau, Jeans Yves; Blanchet, Reginald; Blanco Díaz, Paloma; Blanco, Lucía; Bodni, Osvaldo; Bolgiani, Paola; Bouillot, Philippe; Brauman, Annick; Bustamante Zamudio, Guillermo; Caballo Andújar, Matilde; Calabria, Raffaele; Calderón de la Barca, Alicia; Caneda Carletti, Óscar; Canedo Pardo, Laura; Cánovas Sau, Gemma; Carrión López, Luis Miguel; Castanet, Herve; Castaño Romero, Ana; Catania Alcaraz, Elena; Cervera Rico, Blanca; Chacón, José Luis; Chang Ramos, Myriam; Cherara, Alfredo Daniel; Cid Vivas, Hilario; Cinader, Noemí; Cisternas Nuñez, Sandra; Coccoz, Vilma; Collell Badía, M. Mercé; Cueva, Gloria; Cuñat Arias, Carmen; Davidovich, Marta Alicia; de Hanze, Mayra; Debón, Regina; Del Pozo Salmerón, Ángel; de la Oliva, Mª Luisa; Degachi, Ahmed; Depelsenaire, Yves; Diricq, Bernadette*; do Rego Barros, Romildo; Dolfin, Mª Teresa; Dragonetti, Lucía; Dupuy, Silvia; Escalante, Elvira; Espina de la Lama, Aida; Espósito, Silvia Emilia; Esqué Abelló, Xavier; Fernández March, Teresa; Gallofré, Ángela; Garavelli Corbacho, Beatriz; García Iglesias, Mirta A.; García Martínez, Beatriz; García Orcero, Javier; Garrido Fariña, María del Carmen; Georges, Nathalie; Gibert i Salesas, Joan; Giner Ponce, Xavier; Gomar Noguer, Eva; Gómez Ayet, Jesús; Gómez Balmaseda, Jesús;Gómez - Franco, Alejandro; Gómez, Cynthia; Gómez Rodríguez, María Jesús; González Cámara, Yolanda;González Cuenca, Elena; Gran Lobato, Isabel; Guerberoff, Catalina Adriana; Guilañá Palanques, Elvira; Hellebois, Philippe; Hoijman, Nelly; Holvoet, Dominique; Ibáñez, Soledad; Isoletta, Susana; Kait, Laura; Kibrik de Sans Navarro, Eda Noemí;Knobel Freud, Joseph; Lairisa Delgado, Juan Ramón; Larena Colom, Paloma; Lázaro, Claudio; Lechón, Concha; Leclerc Razavet, Elisabeth; Legand, Albert; Liguori Guelfi, Rosa; López Herrero, Luis-Salvador; López Sánchez, Rosa Mª; Lotito Ramos, Ceres; Louis, Sophie; Lozano Sánchez, Antonia; Maeso Maeso, Ana; Maleval, Jean-Claude; Manzetti, Rosa Elena; Marín, Mónica; Marret - Maleval, Sophie; Martín Aduríz, Fernando;Martinez, Silvia; Maside Docampo, Marta; Meler Jordán, María del Pilar; Mendelenko-Karsz, Marga; Miech, Michèle; Millieri Riera, Ricardo; Molinaro Maturano, Ana Mercedes; Moltó Llarena, Ángeles; Montalbán, F. Manuel; Montanaro, Liliana; Morici, Silvia; Mosna, Jean Luc; Múgica Ariño, Antonio; Muñoz Baena, María José; Nathan-Murat, Mireille; Navarro Pacheco, María; Oliver Cama, Marta; Olmedo, Mª José; Otarola Goya, Itziar;Palma, Stella; Panés Calpe, Josep María; Patuel i Puig, Jaume; Pelegrí Moya, Matilde; Pérez Cereceda, Iván; Piechotka, Alberto; Pinkasz, Ruth; Poblome, Guy*; Poch Gaudier, M.Rosa; Ramírez, Lidia; Ramírez, Inés; Rey, Carlos; Reymundo, Oscar; Rodrigo, Marta Alicia; Rodríguez, Mª Teresa; Rouillon, Jean Pierre; Ruíz Larzabal, Rosa; Sánchez González, Pedro; Sánchez Jubierre, María; Sánchez Zago, Griselda; Sánchez Zafra, Cándido; Santos, María Angélica; Seynhaeve, Bernard; Sper de Sonnenholzner, Elena; Steinmann, Delia; Storti, Laura; Tabernero, Elvira; Tazedjián, Juan Carlos; Tassara Zárate, Patricia; Teixido Prevosti, Araceli; Trobas, Guy; Unterberger, Mónica Mª; Vaquero Cuadrado, Cándido; Vázquez Muñoz, Miguel Ángel; Vendrell, Susana; Ventura, Oscar; Véronique, Robert;Vicente Antoñanzas, Victoria; Videgaray Devedavish, Adriana; Vilá, Francesc; Vilchansky, Alicia; Villalte, Pablo; Viscasillas, Gracia; Vivero Balek, Graciela; Waisman, Oscar; Wieland, Eileen; Yunis Iglesia, Jorge; Zaide, Rosa Alba; Zapata, Gustavo A.; Zenoni, Alfredo.




[1] Agence Européenne des médicaments.

[2] Food and Drug Administration.

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